Alexander Gottlieb Baumgarten & Georg Friedrich Meier
Alexander Gottlieb Baumgarten und Georg Friedrich Meier
Alexander Gottlieb Baumgarten and Georg Friedrich Meier
Alexander Gottlieb Baumgarten y Georg Friedrich Meier
p. 89-94
Résumés
Entre Leibniz et Kant, l’Aufklärung a été le lieu d’un grand débat sur la raison. Avec A.G. Baumgarten (1714-1762), un retour à Leibniz commence à s’opérer, après Wolff qui avait opté essentiellement pour un modèle mathématique et déductif. L’Esthétique et la philosophie morale sont les domaines où s’affirme ce souci du singulier, négligé par Wolff. Un effort de traduction de la technicité de la philosophie est également entrepris, comme l’atteste L’Acroasis Logica. Ce mouvement s’accentue avec G.F. Meier (1718-1777) qui traduit Baumgarten en allemand et présente ainsi de façon populaire le retour de Leibniz initié par celui-ci, insistant sur l’expérience commune, les facultés humaines et la gemeine Vernonft. L’assouplissement de la métaphysique dogmatique par la philosophie populaire laisse place à un leibnizianisme mitigé de scepticisme, à une tolérance éclairée.
Between Leibniz and Kant, the Aufklarüng was the place of a great debate concerning reason. With A. G. Baumgarten (1714-1762), a return to Leibniz began to come into effect, after Wolff, who had opted essentially for a mathematical and deductive model. Aesthetics and moral philosophy were the fields where this concern for the singular, which had been neglected by Wolff, was affirmed. An effort to translate the technicality of philosophy was undertaken as well, as the Acroasis Logica testifies. These tendencies were accentuated by G. F. Meier (1718-1777) who translated Baumgarten into German, and thus popularized a movement that the latter had initiated: the return to Leibniz, a return that insisted on common experience, the human faculties, and the gemeine Vernunft. The softening of dogmatic metaphysics by popular philosophy gave way to a Leibnizianism that was mitigated by skepticism – an enlightened tolerance.
Zwischen Leibniz und Kant war die Aufklärung der Schauplatz einer groβen Debatte über die Vernunft. Mit A. G. Baumgarten (1714-1762) beginnt eine Rückkehr zu Leibniz, nachdem sich Wolff im wesentlichen für ein mathematisches und deduktives Modell entschieden hatte. Im Bereich der Ästhetik und der Moralphilosophie zeigt sich, daβ man auf das von Wolff vernachlässigte Einzelne bedacht ist. Auch ist das Bestreben erkennbar, den technischen Charakter der Philosophie zu übersetzen, wie die « Acroasis Logica » bestätigt. Diese Bewegung wird stärker mit G. F. Meier (1718-1777), der Baumgarten ins Deutsche übersetzt und so der von letzterem zuerst angeregten Rückkehr Leibniz’ auf populäre Weise Wirkung verschafft, wobei er mit Nachdruck auf der gemeinen Erfahrung, den menschlichen Vermögen und der gemeinen Vernunft beharrt. Die Abmilderung der dogmatischen Metaphysik durch die Popularphilosophie gibt einem mit Skeptizismus vermischten Leibnizianismus Raum, d. h. einer aufgeklärten Toleranz.
Entre Leibnitz y Kant, la Aufklärung fue el lugar de un gran debate sobre la razón. Con A. G. Baumgarten (1714-1762) se empieza a operar una vuelta a Leibnitz después de que Wolff había optado esencialmente por un modelo matemático y deductivo. La Estética y la filosofía moral son los dominios donde se afirma ese cuidado por lo singular descuidado por Wolff. También se emprende un esfuerzo de traducción de la tecnicidad de la filosofía, segύn lo muestra la Acroacis Logica. Ese movimiento se acentύa con G. F. Meier (1718- 1777), quien a traduce Baumgarten en alemán y presenta así de manera popular la vuelta a Leibnitz iniciada por aquel, insistiendo sobre la experiencia comύn, las facultades humanas y la gemeine Vernonft. El dominio de la metafísica dogmática por la filosofía popular permite un leibnizismo mitigado de escepticismo, una tolerancia ilustrada.
Texte intégral
1La désaffection de l’historiographie pour la philosophie populaire allemande s’achève1. On a cessé de considérer la pensée de ce temps comme archéologie du Kantisme ou dépérissement du leibnizianisme. Les nouvelles questions posées à l’Aufklärung, l’étude de sa singularité et de sa diversité ont replacé les textes de cette tradition philosophique à l’attention de tous2. Toutefois on manque encore de bibliographie complète et moderne, d’éditions critiques et de la correspondance de ces auteurs. Christian Garve, Johann Georg Heinrich Feder, Christoph Meiners, Thomas Abbt, Johann August Eberhard et Johann Joachim Engel trouvent aujourd’hui la faveur de la Forschung3.
2Avec Baumgarten et Meier, il s’agit d’inconnus célèbres puisqu’ils occupent depuis toujours une petite place dans les éditions de Kant. Le monde divers de l’école de Wolff4 et désormais assez connu et il est donc possible de lire ces auteurs pour eux-mêmes. Avec eux il s’agit d’une double filiation : Meier succéda à la chaire de Baumgarten à Halle, et il a traduit sa Métaphysique. De l’un à l’autre, une série de métamorphose sont repérables qui nous mènent de plein pied dans la philosophie populaire.
3Baumgarten5 nait à Berlin en 1714, fils d’un pasteur lui aussi étudiant à Halle, son grand frère né en 1706 a laissé un nom dans l’histoire de la théologie6. Après avoir été élève de l’orphelinat de Halle, il s’inscrit dans cette université en théologie en 1730 ; le recteur est l’antiwolffien farouche Joachim Lange qui avait été à l’origine de l’expulsion de Wolff de Halle en 1723. Outre Lange, ses professeurs seront Joachim Justus Breithaupt, l’ami de Christian Thomasius, Johann Liborius Zimmermann, Gotthilf August Francke, fils de August Heinrich Francke, et Johann Jacob Rambach7. Il est donc élevé dans le piétisme triomphant, dans sa version prussienne. Pour enseigner la philosophie il soutient une thèse, Méditations sur quelques sujets se rapportant à l’essence du poème dont l’importance est évidente pour l’Aesthetica8. Dès le Wintersemester 1735-1736 il donne un cour de métaphysique sur le manuel de Georg Bernhard Bilfinger9, le plus brillant disciple de Wolff. Il doit enseigner en outre le droit naturel, la philosophie morale et Isaïe. La première édition de la Metaphysica date de 1739. Elle connaîtra plusieurs tirages, 17422, 17483 et 17574. On sait que cette dernière édition – elle comporte en note les traductions allemandes des termes philosophiques – sera utilisée par Kant10. À Noël 1739 il devient professeur dans l’université calviniste de Francfort sur l’Oder où il enseigne jusqu’à sa mort en 1762. Sa célébrité vient de son esthétique mais on ne peut réduire son œuvre à ce seul aspect. De sa bibliographie on retiendra l’Ethica philosophica (1740), une revue, Philosophischer Briefe von Alethophilus (1741), l’Initia philosophiae practica primae (1766). Parmi les publications posthumes relevons un Jus naturae (1765) et une Sciagraphica encyclopediae philophicae (1769)11.
4Georg Friedrich Meier est malheureusement moins étudié12. Né en 1718 à Ammensdorf près de Halle, lui aussi fils de pasteur et également élève du Waisenhaus en 1727 puis étudiant à l’université en 1736. Il suit donc les cours des deux frères Baumgarten alors que le wolfisme n’est plus interdit à Halle. Il succède à Baumgarten lors de son départ pour Francfort sur l’Oder avec des compétences étendues : l’herméneutique universelle13, la grammaire hébraïque, la philosophie sociale, le droit naturel, la logique et la métaphysique. Il participe aussi aux campagnes contre Gottsched14 et contre Edelmann15 et publie une revue, Der Mensch, eine moralische Wochenschrift16. Elu membre associé de l’académie de Berlin le 14 janvier 1751, il faisait aussi parti des « sociétés allemandes » de Greifswald, Iena et Göttingen. Outre l’Auszug sus der Vernunftlehre17 et la Vernunftlehre18 il consacre un traité complet au préjugé, question par excellence de l’Aufklärung19. Il fut un enseignant et un auteur à succès, ne publia qu’en allemand mais fut traduit en anglais20 et même en français21, par Friedrich Carl Baer pasteur de la petite communauté luthérienne de Paris regroupée autour de l’ambassade de Suède22. Son style de philosophie fut bien plus apprécié que celui de son maître Wolff de retour à Halle en 1740 ou ses collègues Johann Friedrich Stiebritz23 et Johann Christian Foester24. C’est à la demande de Frédéric II en visite à Halle en 1754 qu’il fit un cours sur Locke, sans doute le premier en Allemagne25. Parmi ses élèves connus on trouve Thomas Abbt, enlevé jeune encore à la philosophie, Joahnn August Eberhard, dont on connaît le débat avec Kant, et le futur ministre Karl Abraham von Zedlitz. Lorsqu’il faudra le remplacer à sa mort en 1777, il déclinera l’offre et c’est Eberhard qui aura la place jusqu’en 1809. Les auditeurs de Kant se souviendront longtemps de son exemplaire personnel usé, travaillé, avec ses notes à toutes les pages26 ! Durant des décennies, d’ailleurs, on ne pourra lire Meier que dans les notes de l’édition de l’académie !
5Examinons maintenant les grands axes, les enjeux philosophiques et surtout métaphysiques de nos deux auteurs. Meier offre une traduction allemande en 1766 rééditée par Eberhard en 1783, ce qui en montre le besoin. Il faudrait la mettre en parallèle avec la propre Métaphysique de Meier dont le premier volume paraît en 1755. Là où le latin compte 1000 paragraphes, l’allemand est revenu à 742, et pas seulement parce que Meier a rassemblé des propositions. Baumgarten reprend à Ludwig Philipp Thümmig27 la construction suivante : ontologie, cosmologie, psychologie et théologie naturelle. Son ontologie ne traite que des prédicats de l’étant : Ontologia continent praedicamentis entis, Die Ontologie handelt von den Prädicaten des Dinges. Remarquons que Meier conserve le terme d’Ontologie alors que Baumgarten proposait dans sa note Grund-Wissenschaft. La traduction, qu’on ne peut détailler ici, est conçue pour les auditeurs de Meier qui, pourtant, a déjà publié la sienne. Il n’hésite pas à élaguer, à simplifier, souvent fidèlement : « Je n’ai rien écarté de ce qui est nécessaire pour présenter à un débutant un système complet et suffisant de cette science afin de lui permettre de se parfaire dans celle-ci. Mais j’ai supprimé tout ce qui n’est pas nécessaire à cette intention »28.
6Il peut même parfois remédier à l’ambiguïté de certains termes latins. Parmi les omissions on a relevé toute la section VI du deuxième chapitre de l’ontologie. Mais il connaît et respecte sa volonté de revenir à Leibniz, par-delà Wolff. Pour Baumgarten, en effet, la monadologie et la théorie de l’harmonie préétablie ne peuvent être négligées29. Mais son interprétation de la notion de monade substantialise celle de Leibniz.
7 Meier ne fait pas toujours plus rapide : en effet, sa Philosophische Sittenlehre (1753-1761) est bien plus volumineuse que l’ethica philosophica, puisqu’on passe de cinq volumes de 300 pages à cinq volumes de 700 pages. La question intéresse beaucoup plus Meier qui accumule les exemples. Wundt remarque que les « belles lettres » semblent prendre le pas sur la Schulphilosophie30. Mais il n’y a pas que le ton et le style qui changent. L’intention, l’idée d’une éthique philosophique a changé en quelques années. Sa place même est bien plus importante. Elle a aussi un autre public, comme sa Métaphysique, rédigée avec beaucoup de digressions afin de ne pas décourager les non spécialistes. S’il ampute beaucoup d’ontologie, c’est aussi parce qu’elle a beaucoup d’adversaires (§ 18) ; la métaphysique elle-même a mauvaise réputation (§ 10). Meier ne veut plus de la méthode mathématique. Il met aussi l’accent sur l’expérience et laisse percer un peu de scepticisme. On passe rapidement du respect d’un modèle mathématique à la perception de la complexité du réel. Il ne suivra pas non plus le bel optimisme de Leibniz et son harmonie entre la foi et la raison, même s’il se joint à l’apologétique ambiante31. Meier est l’un des premiers à théoriser la liberté de penser non restreinte comme chez Wolff et Baumgarten à la liberté de philosopher. Dans les Philosophische Betrachtungen über die christliche Religion de 1761 il instaure même un libre examen de la religion, accordant son crédit à la religion naturelle, à la physico-théologie, et dégage l’excellence d’une religion philosophique toute spinozienne. Il va jusqu’à reconnaître la grandeur de la « vraie religion » d’un juif, d’un turc ou d’un païen bien qu’il ne cesse d’affirmer la prééminence de la religion chrétienne32.
8Le tournant qui mène de la Schulphilosophie à la philosophie populaire n’a pas pris une génération. Il est marqué par une série d’opérations très nettes : le retour à Leibniz de Baumgarten, l’abandon de la méthode déductive mathématique, l’adoption de l’allemand, l’importance rendue à l’expérience et à la morale. Le cercle des lecteurs va s’élargissant et la rugosité du réel ne peut plus interdire de relativiser l’optimisme par le scepticisme. L’arrogance dogmatique laisse place à la tolérance éclairée. L’année de la parution du premier tome de la Métaphysique de Meier est celle des Dialogues philosophiques de Mandelssohn33 : il ne songe ni à écrire en latin, ni au more geometrico. Sa religion non chrétienne n’est même plus un obstacle.
Notes de bas de page
1 Voir les recherches de Norbert Hinske, Nicolao Merker, Horst Möller, Werner Schneiders Roland Mortier, Hans-Erich Bödecker.
2 Clans Altmayer, « Popularphilosophie. Neue Forschungen zu einem immer noch v ernachlässigten Thema » in Das achtzehnten Jahrhundert (1991) Heft. 1, pp. 86-92. Voir l’élégante synthèse de Werner Schneiders, « Der Philosophiebegriffe des philosophischen Zeitalters. Wandlungen im Selbstverstandnis der Philosophie von Leibniz bis Kant » in Rudolf Vierhaus (Hg.), Wissenschaften im Zeitalter der Aufklärung Göttingen, 1985, pp. 58-92.
3 Voir par exemple la récente édition d’Alexander Kosenina, Johann Jakob Engel, Briefwechsel aus den Jahren 1765 bis 1802, Würzburg, 1992.
4 Outre les différentes préfaces de Jean Ecole aux œuvres de Wolff dont certaines sont reproduites dans Jean Ecole, Introduction à l’opus metaphysicum de Christian Wolff, Paris, 1985, voir sa grande étude, La métaphysique de Christian Wolff, Hildesheim, 1990. Cf. en outre l’indispensable volume sous la direction de Werner Schneiders (Hg.), Christian Wolff. 1679-1754. Interpretationen zu seiner Philosophie und deren Wirkung, Hamburg, 1983.
5 Nous suivons l’excellente monographie de Mario Casula, La metafisica di A.G. Baumgarten, Milano, 1973 et son article « Die Lehre von der prästabilierten Harmonie in ihrer Entwicklung von Leibniz bis A.G. Baumgarten » in Studia Leibnitiana Supplémenta XIV (1975), pp. 397-414. Max Wundt, Die deutsche Schulphilosophie im Zeitalter der Aufklärung, Tübingen, 1945 (Hildesheim, 1964).
6 Martin Schloemann, Siegmund Jacob Baumgarten. System une Geschichte in der Theologie des Überganges zum Neuprotestantismus, Göttingen, 1974.
7 Baumgarten fut l’objet de trois biographies par ses contemporains, Georg Friedrich Meier, A.G. Baumgartens Leben, Halle, 1763, Thomas Abbt, A.G. Baumgartens Leben und Character, J.C. Förster, cf. note 9.
8 Voir la traduction de Jean-Yves Pranchère, A.G. Baumgarten, Esthétique, Paris, 1988.
9 Heinz Liebing, Zwischen Orthodoxie und Aufklärung, das philosophische Denken Georg Bernhard Bilfinger, Tübingen, 1961 ; Johann Christian Förster, Charactere dreyer berühmter Weltweisen, nämlich Leibnitzens, Wolfs und Baumgartens, Halle, 1765.
10 Voir l’édition d’E. Thomas, Ak., vol. XV et XVII et la reproduction de celle de Halle 17797, Hildesheim, 1963.
11 L’Ethica philosophica, la Philosophia generalis, les Praelectiones Theologiae dogmaticae et l’Acroasis logica sont disponibles à Hildesheim 1968-1969. On trouvera toute la littérature récente sur l’esthétique dans Jean-Yves Pranchère, op. cit.
12 Nous suivons Günter Gawlick, « G.F. Meiers Stellung in der Religionsphilosophie der deutschen Aufklärung » in Norbert Hinske (Hg.), Halle. Aufklärung und Pietismus, Heidelberg, 1989, pp. 157-176 (= Wolfenbütteler Studien zur Aufklärung, vol. 15). Voir aussi Samuel Gotthold Lange, Leben G.F. Meiers, Halle, 1778.
13 Elle vient de faire l’objet d’un article de Olivier R. Scholz, « Die allgemeine Hermeneutik bei Georg Friedrich Meier » in Axel Bühler (Hg.), Unzeitgemässe Hermeneutik. Verstehen und Interprétation im Denken der Aufklärung, Frankfurt a. M., 1994, pp. 158-191.
14 Exposition des raisons pour lesquelles il est impossible de mener une controverse utile et rationnelle avec le professeur Gottsched, 1754.
15 Vertheidigung der christlichen Religion wider den Herrn J.C. Edelmann, 1748, voir Walter Grossmann, Johann Christian Edelmann. From Orthodoxy to Enlightenment, Paris, La Haye, 1976.
16 Halle, 1751-1756, 1765-1767.
17 Halle, 1752, 17622.
18 Halle, 1752, 17602. Lui aussi a eu droit à une moitié d’un volume de Kant, Ak. XVI (E. Adickes).
19 Beyträge zu der Lehre von den Vorurtheilen der menschlichen Geschlechts, Halle, 1766, commenté par Werner Schneider, Aufklàrung und Vorurteilskritik, Stuttgart, 1983. On trouvera une bibliographie dans Klaus Bohnen (Hg.). G.F. Meier, Gedenken von Schertzen, Copenhague, 1977, pp. 149-154. On dispose de la réédition des Anfangsgründe aller schönen Wissenschaften, Halle, 1754, 17592 (Hildesheim, 1976) et de la Beurtheilung der Gottschedischen Dichtkunst, Halle, 1747-1749 (Hildesheim, 1975). Les éditions Olms offre une souscription de l’Allgemeine practische Weltweisheit, Halle, 1764, de la Philosophische Sittenlehre, Halle, 1753-1761 et de la Vernunftlehre, Halle, 1752 et de l’Abbildung eines Kunstrichters, Halle, 1745.
20 The Merry Philosopher, or Thoughts on Jesting […] London, 1764, réédité par Joseph Jones, Austin (Texas), 1947.
21 « Essai sur les apparitions d’un auteur anonyme mais reconnu pour être de M. Meyer (sic), professeur en philosophie dans l’université de Halle en Saxe » in Abbé Nicolas Lenglet Defresnoy, Recueil de dissertations anciennes et nouvelles sur les apparitions, les visions et les songes, Avignon-Paris, 1751, vol. II (1), pp. 277-336.
22 Janine Driancourt-Girod, L’insolite histoire des luthériens de Paris. De Louis XIII à Napoléon, Paris, 1992, pp. 119-144 et id. Ainsi priaient les luthériens. La vie religieuse, la pratique et la foi des luthériens de Paris au XVIIe, Paris, 1992, pp. 188-192.
23 Philosophia wolfiana contracta (1746-1765) et son Erläuterung der vernünftigen Gedanken von den Kräften des menschlichen Verstandes… Wolffs, Halle, 1741, Hildesheim, 1977.
24 Il sera professeur extraordinaire en 1761 et ordinaire en 1769.
25 Zuschrift an seine Zuhörer, worin er Ihnen seines Entschluss bekannt macht, ein Collegium über Locks (sic) Versuch vom menschlichen Verstand zu halten, Halle, 1754. Il le mentionne déjà dans la préface de la Vernunftlehre.
26 Voir par exemple les souvenirs de Gottfried Wenzel von Purgstall dans Ruldolf Malter (Hg.), Immanuel Kant in Rede und Gesprach, Hamburg, 1990, p. 420.
27 Institutiones philosophiae wolfianae, Frankfurt a. M. Leipzig, 1725-1726 (Hildesheim, 1982, préf. J. Ecole). Max Wundt, op. cit., p. 221.
28 Metaphysik, Halle, 1766, préf. du trad. G.F. Meier.
29 Klaus Erich Kaehler, « Baumgartens ontologische Begrundung der Monadenlehre und Leibniz’ Vernunft » in Albert Heinekam (Hg). Beiträge zur Wirkungs- und Rezeptionsgeschichte von G.W. Leibniz, Stuttgart, 1986, pp. 126-138. G.F. Meier, Beweis der vorherbestimmten Uebereinstimmung, Halle, 1743.
30 Op. cit., p. 227.
31 Rettung der Ehre der Vernunft wider der Freygeister, 1747.
32 Betrachtung über die wirkliche Religion des menschlichen Geschlechts, Halle, 1774.
33 Sur l’influence de Baumgarten et de Meier, Alexander Altmann, Moses Mendelssohns Frühschriften zur Metaphysik, Tübingen, 1969.
Auteur
Directeur de Recherche au C.N.R.S.
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