Introduction
Désordres de genre : déviances, transgressions, subversions
p. 19-26
Texte intégral
1Genre, rapports sociaux de sexe, système sexe/genre, intersectionnalité, hétéronormativité, matrice de domination, voire rapports de genre… Derrière la diversité des termes, héritages de traditions théoriques et empiriques différentes et parfois concurrentes, pointent les débats structurant un champ interdisciplinaire, celui des « études de genre », à l’institutionnalisation croissante. Au sein de ce champ, aiguillonné par les luttes féministes, les différences entre les femmes et les hommes, les rôles associés à ces identités et l’hétérosexualité sont non seulement appréhendés comme des constructions sociales, mais aussi comme des relations engageant des rapports de force et des hiérarchies. Autrement dit, le genre au sens large repose sur des relations de pouvoir asymétriques : il fait système et produit à la fois de la différenciation et de la hiérarchisation. Les contributions réunies dans cette partie s’appuient toutes sur cet acquis et explorent plus particulièrement l’envers de ces relations de pouvoir asymétriques : les résistances, les déviances, les critiques qu’elles suscitent.
2Dans ce cadre, il est un terme partagé par plusieurs traditions de recherche structurant le champ des études de genre : transgression. Étymologiquement et historiquement, le terme se rapporte à l’idée de « passer de l’autre côté, traverser », « dépasser » puis « enfreindre ». L’anthropologue féministe Nicole-Claude Mathieu en a fait un concept-clef pour penser les liens, variables selon les sociétés, entre sexe et genre (Mathieu 1991 ; 2014). Dans le sillage de la sociologie des rapports sociaux de sexe, il est notamment utilisé pour décrire les exceptions au sein d’une division sexuelle du travail et des rôles dont la réalité est démontrée statistiquement (Daune-Richard et Devreux 1992 ; Ferrand, Imbert et Marry 1996). Du côté de l’histoire, c’est le trouble instauré dans des normes sociales par certaines pratiques qui est qualifié de transgression : travestissement, trans-identités (Butler 2006 ; Steinberg 2001), refus de respecter les « codes discriminatoires en matière de genre » (Dorlin 2005), etc. Au croisement de ces usages, la notion de transgression est employée de façon croissante, à partir de la fin des années 2000, pour qualifier des entorses aux stéréotypes et/ou aux rôles sociaux tributaires de représentations et de socialisations genrées (Bereni et al. 2012, p. 131), notamment dans le domaine du sport, des arts et de la culture (Mennesson 2004 ; Jacotot 2008 ; Octobre 2010).
3De ce point de vue, et malgré les divergences conceptuelles et tactiques (trouble et multiplicités contre dépassement et abolition du genre), les recherches sur le genre partagent un horizon normatif d’égalité qui nourrit une épistémologie critique de la neutralité scientifique. Il ne s’agit pas là d’un « relativisme », mais bien de l’aspiration à une objectivité forte (Harding 1995), enrichie des critiques scientifiques et politiques des épistémologies du point de vue situé.
4Les recherches sur les mondes des arts, de la culture, leurs œuvres et les pratiques dans lesquelles elles s’insèrent, se trouvent, par excellence, à la croisée de ces interrogations. Elles offrent notamment une longue tradition d’analyse de la division sexuelle du travail artistique, identifiant des positions atypiques de sexe et des processus de féminisation (Pasquier 1983 ; Buscatto 2007 ; Ravet 2011) et de masculinisation (Planté 2015 ; Sofio 2016) des activités. On y trouve également une réflexion sur les représentations de genre (Jan-Ré 2012), dont plusieurs acquis sont rappelés dans cette partie par Nathalie Almar et Geneviève Sellier. Mentionnons enfin l’exploration des processus de socialisation culturelle genrée (Octobre et al. 2010). Ces recherches constituent donc un terrain particulièrement fécond pour interroger la portée, les limites, et peut-être plus encore les ambiguïtés des transgressions observées. C’est ce que font les textes ici réunis.
5L’une des singularités des univers culturels est qu’ils s’organisent autour d’œuvres et de performances qui sont des objets sémiotiques complexes, faits de plusieurs couches de significations (DeNora 2002). Cette complexité s’accroît encore lorsqu’on prend au sérieux non seulement le rôle des « personnels de renfort » (Becker 1988) dans le fonctionnement ordinaire des mondes de l’art et le destin des œuvres, ainsi que nous y invitent conjointement Florence Eloy, Stéphane Bonnéry et Tomas Legon, ou encore Thérèse Courau, mais aussi ce que les publics, au sens large, font de ces œuvres comme l’illustrent Viviane Albenga et Laurence Bachmann. À l’interface entre intermédiaires et publics, le travail de la critique artistique, qu’il soit mené de façon amatrice ou professionnelle, mérite une attention renouvelée (Buscatto, Leontsini et Naudier 2017), dont témoigne l’ensemble des contributions ici réunies (cercles de lectures, blogs de lecteurs et de lectrices, journalistes, critiques académiques…). Leur action rejaillit parfois très directement sur le positionnement genré des artistes, ainsi que le montrent Marie Sonnette et Séverin Guillard. Tenir ensemble tout ou partie de ces activités sociales souvent cloisonnées permet de renouveler la question des transgressions de genre, si l’on entend par là la remise en cause d’un « ordre de genre » (Connell 1996).
6Cette première partie de l’ouvrage éclaire plusieurs enjeux des transgressions dans la fabrique du genre au sein des univers et pratiques culturelles. Ces transgressions se jouent, en particulier, au regard de la question de la sémiotique des œuvres et du sens donné aux pratiques dans l’articulation et les allers-retours entre les trois pôles de la production, de l’intermédiation et de la réception.
7Florence Eloy, Stéphane Bonnéry et Tomas Legon, dans le chapitre qu’elle et ils consacrent à la production d’un ensemble littéraire de quatre romans, montrent le destin d’un projet d’inversion des stéréotypes de genre, initié par un groupe d’auteurs et d’autrices de littérature jeunesse, chacun.e prêtant sa plume à un héros de l’autre sexe. Au fil de la carrière de l’œuvre, les réinterprétations successives du projet initial questionnent la manière dont s’apprécient une identité de genre, ses possibles déconstructions et ses recompositions pour divers « publics » (y compris les intermédiaires), et laissent ouverte la question des effets à terme pour les écrivain.es comme pour les lectrices et lecteurs.
8Marie Sonnette et Séverin Guillard interrogent également la production de sens par différent.es acteurs et actrices en présence. Elle et il déploient, d’une part, les paradoxes du traitement médiatique réservé à la « transgression homophobe » du groupe de rap Sexion d’Assaut et, d’autre part, interrogent des mises en scène de rappeuses bousculant l’ordre du genre. Là aussi, et pour des univers culturels bien différents, les interprétations et réinterprétations se font multiples, se concurrencent à l’occasion de la recontextualisation d’un monde à un autre, jusqu’à produire des positionnements en réaction, de la part des artistes.
9Viviane Albenga et Laurence Bachmann se situent a priori davantage du côté de la production de sens dans un cadre privé, intime. Leur texte interroge la portée émancipatrice de la lecture pour des femmes participant à des cercles de lecture, au travers notamment des transgressions des normes d’hétérosexualité, de maternité, de dépendance à l’égard des hommes au fil de la réception de textes littéraires. Mais ces pratiques de soi prennent leur signification, en partie, grâce à un partage de références, d’ouvrages à (faire) découvrir, de contextes sémiotiques collectifs qui conduisent à de potentiels processus « émancipatoires » chez les lectrices.
10Quant à Thérèse Courau, elle présente la manière dont le contre-projet éditorial Eloísa Cartonera a vu le jour en Argentine et comment il a été l’objet de multiples appropriations. Elle décrit ainsi une entreprise de subversion queer et populaire du monde de l’édition argentin, et les effets paradoxaux de son succès, qui contiennent le danger d’une « captation du minoritaire par la culture hégémonique ». La négociation avec les milieux littéraires et académiques produit un mouvement d’« avant-garde populaire » fondé sur la « dissidence sexuelle » qui dépasse certaines binarisations de genre particulièrement enfermantes, comme on peut le voir dans les autres chapitres.
11Cette orientation réflexive intégrant le rôle des milieux académiques est approfondie par Nathalie Almar et Geneviève Sellier pour ce qui concerne l’état des recherches sur le genre dans les fictions audiovisuelles : dans la droite ligne de l’épistémologie du point de vue, la recherche ne peut pas se penser hors des processus sociaux qu’elle prend pour objet. Elle participe ou résiste aux « dénis d’antériorité » (Naudier 2010) des œuvres et des carrières des femmes et/ou des minorités de genre. Elle interroge ou laisse dans l’invisibilité l’androcentrisme et l’hétérosexisme des mondes de l’art. Elle reconduit le monopole du sens accordé à la figure de l’auteur au « masculin neutre » ou au contraire prend au sérieux les communautés interprétatives et l’expérience de publics dans lesquels, statistiquement, les femmes sont plus nombreuses.
12À cette première articulation des axes de la production, de l’intermédiation et de la réception, qui souligne les enjeux du désir de « passer de l’autre côté » et d’« enfreindre » les normes de genre, s’ajoutent une deuxième articulation autour de la question de la trajectoire aussi bien spatiale que temporelle des transgressions et, enfin, une réflexion sur la dimension collective des transgressions et leur potentiel de « dépassement » de l’ordre de genre. Cela questionne les fins et les moyens – si l’on peut dire – des situations transgressives à triple titre.
13D’abord, cela interroge l’intentionnalité d’une transgression d’un ordre de genre : explicite dans le projet d’Eloísa Cartonera ou bien présente dans le positionnement de l’une des autrices de l’ensemble de romans Virus, elle apparaît beaucoup plus incertaine ou émergente chez les lectrices des cercles de lecture, les autres auteurs et autrice de Virus ou encore, pour les rappeuses.
14Ensuite, la diversité des ressources mobilisées dans cette transgression paraît centrale : des expériences militantes antérieures, féministes pour l’une des autrices de Virus ou LGBTQI dans le projet d’Eloísa Cartonera, une reconnaissance littéraire plus ou moins affirmée dans le cas de l’ensemble Virus, un capital culturel important dans le cas des lectrices de Genève et Lyon, etc.
15Enfin, cela met en lumière des opérations de qualification sociale, par lesquelles le caractère homophobe d’une déclaration est sanctionné, les « contre-stéréotypes » d’œuvres littéraires sont soulignés ou désamorcés, la politique queer d’une avant-garde littéraire populaire est occultée. Ces processus de qualification engagent des décontextualisations et des recontextualisations où se confrontent des constructions de sens concurrentes.
16C’est ainsi le caractère individuel ou collectif de la transgression – tant au niveau de son processus (paroles transgressives contre entreprise éditoriale de transgression) que de sa cible (pratique de soi contre transformation d’autrui) – qui est en jeu et engage les possibles dépassements à une échelle sociale plus large. Intention, ressources et qualification sociale, la problématique des transgressions suppose de tenir compte du temps. Elle peut s’analyser en termes de carrières : tout décalage, tout déplacement ne s’apparente pas nécessairement à une transgression de l’ordre de genre. Il lui faut, pour être qualifiée comme telle, que la « rupture de cadre » en question interroge les différenciations et le principe hiérarchique au cœur du genre.
17Ces enjeux ne sont pas sans rappeler les termes fondamentaux de la sociologie de la déviance, en particulier la question des carrières déviantes et du rôle central de l’étiquetage des personnes comme déviantes dans ces dernières (Becker 1985). De fait, une autre façon de parler des transgressions consiste à examiner les logiques, le traitement social et le destin des déviances de genre (Cardi 2008 ; Le Feuvre 2008 ; Clair 2010).
18Dans le sillage du travail de Howard Becker, Isabelle Clair souligne ainsi l’importance des cas de « déviant.es » ainsi étiqueté.es malgré leur respect de la norme. Car pour les femmes qu’elle observe, l’étiquetage, « bien plus que sur la transgression de quelques actes que ce soit […], se fonde sur le fait d’appartenir au groupe des filles/femmes (groupe stigmatisé, par “nature”) » (Clair 2010, p. 299). Sont dès lors « déviantes » les femmes qui ne disposent pas de ressources compensant ce stigmate, cette « fragilité sociale » instituée. La personne déviante se trouve alors face à une alternative. Elle peut choisir de reconquérir une « normalité », ou, à l’inverse, endosser l’étiquette, voire la revendiquer, seule ou à l’aide d’un « groupe déviant organisé » (Becker 1985, p. 60), y compris lorsque l’intention de transgresser n’était pas présente au départ. La personne doit alors faire face à des coûts plus ou moins élevés associés à cette transgression (Löwy et Marry 2007, p. 321 et suiv. ; Buscatto 2008 ; Krefa 2011).
19C’est ainsi que l’on peut lire certains paradoxes associés à la trajectoire des premières femmes qui intègrent des univers entièrement ou majoritairement composés d’hommes : ces « pionnières » (Marry 2004) deviennent bien souvent des femmes « exceptionnelles » et représentent autant d’irrégularités rendues à la règle (Planté 1988). Pour autant, l’activité de ces « pionnières » et leur visibilité contribuent à la construction de sujets politiques collectifs (Kergoat 2012). Ainsi, la trajectoire déviante des pionnières dans un bastion masculin peut être réinterprétée en termes de transgression par de nouvelles générations de femmes aspirant à intégrer ce milieu, voire de façon rétrospective par ces actrices elles-mêmes (Naudier 2004). Il en est ainsi, par exemple, de cheffes d’orchestre comme Claire Gibault et Laurence Equilbey qui, de résistantes à un positionnement en tant que femmes en début de carrière, deviennent finalement porteuses de revendications d’égalité pour tout un milieu professionnel (Ravet 2016a).
20Si transgression il y a dans les différentes configurations que nous venons d’évoquer, s’agit-il pour autant d’une transgression de genre ? Les liens complexes entre ordre social et ordre de genre obligent à tenir ensemble plusieurs aspects. D’une part, il existe « une dimension sexuée de l’ordre social » (Cardi 2008, p. 19), productrice de formes de contrôle social et d’étiquetage différentes selon le genre (le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, etc.). Ainsi, la lecture ne prend pas le même sens pour les femmes que pour les hommes au sein des cercles de lecture étudiés par Viviane Albenga et Laurence Bachmann. Cela est également observable dans le processus de socialisation de l’enfance à l’adolescence, ce qui n’exclut pas parfois des phénomènes de « socialisation inversée » (Mennesson 2004 ; Octobre et al. 2010) du point de vue du genre.
21D’autre part, il existe une pluralité d’ordres normatifs : si, parce qu’elles se soutiennent mutuellement, les dimensions genrées des différents ordres sociaux tendent à faire système (d’où la pertinence de l’hypothèse de transversalité des rapports sociaux de sexe), elles n’en restent pas moins irréductibles les unes aux autres, et intimement liées à d’autres rapports sociaux – notamment de classe, de « race » ou d’âge. La carrière déviante, sous cet angle, est aussi faite de décalages, de malentendus, voire de paradoxes entre les différents ordres sociaux de sous-espaces distincts (Hammou 2017), comme l’illustre également l’analyse de Marie Sonnette et Séverin Guillard.
22On parlera ainsi d’autant plus justement de « transgression de genre » que l’on peut décrire le processus de « qualification sociale » (Hastings, Nicolas et Passard 2012, p. 9) d’une transgression, et montrer en quoi il engage un ordre de genre – soit du fait des entrepreneur.euses de normes, soit du fait des personnes déviantes. Au-delà de l’éventuelle visée « sexiste » des premier.ères ou de la potentielle « conscience féministe » des second.es, « la réflexivité sur le genre » (Gasquet 2015) des acteurs et actrices en situation est cruciale. Elle permet, face à des déviances de genre objectivement saisissables, de distinguer les transgressions « institutionnalisées » en ce qu’elles maintiennent « le fonctionnement asymétrique du genre en fonction du sexe » (Mathieu 2014, p. 348) des remises en cause de l’ordre genré. Repérer une orientation envers une égalité de genre effective, que l’étiquette féministe soit revendiquée ou non (Ravet 2016b), permet d’identifier la façon dont un passage s’opère, en certains temps et en certains lieux, du « potentiel subversif » d’une transgression de genre vers des pratiques émancipatrices (Kergoat 2012, p. 277 et suiv.).
Bibliographie
Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références bibliographiques par Bilbo, l’outil d’annotation bibliographique d’OpenEdition. Ces références bibliographiques peuvent être téléchargées dans les formats APA, Chicago et MLA.
Format
- APA
- Chicago
- MLA
Becker Howard S., 1988, Les mondes de l’art, Paris, Flammarion.
Becker Howard S., 1985, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié.
10.3917/meta.becke.2020.01 :Bereni Laure, Chauvin Sébastien, Revillard Anne et Jaunait Alexandre, 2012, Introduction aux études sur le genre, Bruxelles, De Boeck Université.
Buscatto Marie, Leontsini Mary, Naudier Delphine, 2017, Du genre dans la critique d’art / Gender in art criticism, Paris, Archives contemporaines.
Buscatto Marie, 2008, « Tenter, rentrer, rester : les trois défis des femmes instrumentistes de jazz », Travail, genre et sociétés, no 19, p. 87-108.
10.3917/tgs.019.0087 :Buscatto Marie, 2007, Les femmes du jazz : séduction, féminités, musique, Paris, CNRS Éditions.
Butler Judith, 2006, Trouble dans le genre : pour un féminisme de la subversion [1990], Paris, La Découverte.
Cardi Coline, 2008, La déviance des femmes : délinquantes et mauvaises mères. Entre prison, justice et travail social, Thèse de doctorat, Université Paris 7.
Clair Isabelle, 2010, « Howard S. Becker. Déviance et identités de genre », Sous les sciences sociales, le genre. Relectures critiques de Max Weber à Bruno Latour, D. Chabaud-Rychter, V. Descoutures, A.-M. Devreux et E. Varikas éd., Paris, La Découverte.
10.3917/dec.chaba.2010.01.0289 :Connell Raewyn, 1996, Masculinities, Cambridge, Polity Press.
10.4324/9781003116479 :Daune-Richard Anne-Marie et Devreux Anne-Marie, 1992, « Rapports sociaux de sexe et conceptualisation sociologique », Recherches féministes, vol. 5, no 2, p. 7-30.
DeNora Tia, 2002, « Music into Action: Performing Gender on the Viennese Concert Stage, 1790-1810 », Poetics, vol. 30, no 1, p. 19-33.
10.1016/S0304-422X(02)00005-0 :Dorlin Elsa, 2005, « Sexe, genre et intersexualité : la crise comme régime théorique, Abstract », Raisons politiques, no 18, p. 117-137.
10.3917/rai.018.0117 :Ferrand Michèle, Imbert Françoise et Marry Catherine, 1996, « Femmes et sciences une équation improbable ? L’exemple des normaliennes scientifiques et des polytechniciennes », Formation Emploi, vol. 55, no 1, p. 3-18.
10.3406/forem.1996.2156 :Gasquet Béatrice de, 2015, « Que fait le féminisme au regard de l’ethnographe ? La réflexivité sur le genre comme connaissance située », SociologieS. En ligne : [http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologies/5081].
10.4000/sociologies.5081 :Hammou Karim, 2017, « Prises et “décrochages” de genre : la réception critique de Diam’s et Booba dans les années 2000 », Du genre dans la critique d’art / Gender in Art Criticism, M. Buscatto, M. Leontsini, D. Naudier, éd., Paris, Archives contemporaines, p. 95-107.
Harding Sandra, 1995, « “Strong Objectivity”: a Response to the New Objectivity Question », Synthèse, vol. 104, no 3, p. 331-349.
10.1007/BF01064504 :Hastings Michel, Nicolas Loïc et Passard Cédric éd., 2012, Paradoxes de la transgression, Paris, CNRS Éditions.
Jacotot Sophie, 2008, « Genre et danses nouvelles en France dans l’entre-deux-guerres. Transgressions ou crise des représentations ? », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 27, p. 225-240.
Jan-Ré Mélody (collectif composé de M. Buscatto, M. Leonstini, M. Maruani, B. Péquignot et H. Ravet), 2012, Le genre à l’œuvre. Tome 1 : Réceptions. Tome 2 : Créations. Tome 3 : Représentations, Paris, L’Harmattan.
Kergoat Danièle, 2012, Se battre, disent-elles..., Paris, La Dispute.
Kréfa Abir, 2011, « Corps et sexualité chez les romancières tunisiennes », Travail, genre et sociétés, no 26, p. 105-128.
10.3917/tgs.026.0105 :Le Feuvre Nicky, 2008, « La féminisation des anciens “bastions masculins” : enjeux sociaux et approches sociologiques », L’inversion du genre : quand les métiers masculins se conjuguent au féminin... et réciproquement, Y. Guichard-Claudic, D. Kergoat et A. Vilbrod éd., 2008, Rennes, PUR.
Löwy Ilana et Marry Catherine, 2007, Pour en finir avec la domination masculine : de A à Z, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond.
Marry Catherine, 2004, Les femmes ingénieurs : une révolution respectueuse, Paris, Belin.
Mathieu Nicole-Claude, 2014, « Les transgressions du sexe et du genre à la lumière de données ethnographiques » [1991], L’anatomie politique II : usage, déréliction et résilience des femmes, Paris, La Dispute.
Mathieu Nicole-Claude, 1991, L’anatomie politique : catégorisations et idéologies du sexe, Paris, Côté-femmes.
Mennesson Christine, 2004, « Être une femme dans un sport “masculin” », Sociétés contemporaines, no 55, p. 69-90.
10.3917/soco.055.0069 :Naudier Delphine, 2010, « Genre et activité littéraire : les écrivaines francophones », Sociétés contemporaines, no 78, p. 5-13.
10.3917/soco.078.0005 :Naudier Delphine, 2004, « Annie Ernaux : un engagement littéraire et une conscience féministe », Annie Ernaux, une œuvre de l’entre-deux, F. Thumerel éd., Artois Presses Université, p. 205-222.
Octobre Sylvie, Détrez Christine, Merklé Pierre, Berthomier Nathalie, 2010, L’enfance des loisirs. Trajectoires communes et parcours individuels de la fin de l’enfance à la grande adolescence, Paris, ministère de la Culture et de la Communication / La Documentation française.
10.3917/cule.116.0001 :Octobre Sylvie, 2010, « La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille », Cahiers du genre, no 49, p. 55-76.
10.3917/cdge.049.0055 :Pasquier Dominique, 1983, « Carrières de femmes : l’art et la manière », Sociologie du travail, vol. 25, no 4, p. 418-431.
10.3406/sotra.1983.1946 :Planté Christine, 2015, La petite sœur de Balzac : essai sur la femme auteur, Lyon, PUL [Seuil, 1989].
10.4000/books.pul.22527 :Ravet Hyacinthe, 2011, Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique, Paris, Autrement.
Ravet Hyacinthe, 2016a, « Cheffes d’orchestre. Le temps des pionnières n’est pas révolu ! », Travail, genre et sociétés, no 35, p. 107-125.
10.3917/tgs.035.0107 :Ravet Hyacinthe, 2016b, Parcours « Claire Gibault, cheffe d’orchestre », Travail, genre et sociétés, no 36, p. 5-29.
Sofio Séverine, 2016, Artistes femmes. La parenthèse enchantée, xviiie-xixe siècles, Paris, CNRS Éditions.
Steinberg Sylvie, 2001, La confusion des sexes : le travestissement de la Renaissance à la Révolution, Paris, Fayard.
10.2307/4144166 :Auteurs
Chargé de recherche au CNRS, Cresppa-CSU.
Professeure à la faculté des lettres de Sorbonne Université, chercheuse à l’IReMus.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Acteurs et territoires du Sahel
Rôle des mises en relation dans la recomposition des territoires
Abdoul Hameth Ba
2007
Les arabisants et la France coloniale. 1780-1930
Savants, conseillers, médiateurs
Alain Messaoudi
2015
L'école républicaine et l'étranger
Une histoire internationale des réformes scolaires en France. 1870-1914
Damiano Matasci
2015
Le sexe de l'enquête
Approches sociologiques et anthropologiques
Anne Monjaret et Catherine Pugeault (dir.)
2014
Réinventer les campagnes en Allemagne
Paysage, patrimoine et développement rural
Guillaume Lacquement, Karl Martin Born et Béatrice von Hirschhausen (dir.)
2013