Du genre déviantes
Politiques de placement et prise en charge éducative sexuées de la jeunesse “irrégulière”
Cet ouvrage se penche sur la métamorphose des politiques de placement des mineur.es à Genève entre 1960 et 1980.
À travers l’étude d’un cas spécifique, l’institution de La Pommière, foyer pour filles dites perturbées, c’est la dimension genrée des politiques de protection de l’enfance et de la jeunesse qui est ici interrogée.
Une mise en perspective avec le centre de Chevrens, une institution pour garçons, met en lumière une discrimination sexuée : les filles de La Pommière ont été catégoris...
Note de l’éditeur
Cette recherche a reçu le Prix Genre 2019 de l’Université de Genève.
Publié avec le soutien du Service égalité de l’Université de Genève, des Archives Institut Jean‑Jacques Rousseau AIJJR, et de l’Équipe de recherche en histoire sociale de l’éducation ERHISE.
Éditeur : Éditions Interroger l’éducation
Lieu d’édition : Genève
Publication sur OpenEdition Books : 21 juin 2022
ISBN numérique : 978-2-940655-16-8
DOI : 10.4000/books.eie.1085
Collection : Cahiers de la Section des sciences de l’éducation | 142
Année d’édition : 2020
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-940195-96-1
Nombre de pages : 160
Joëlle Droux
Préface
Cet ouvrage se penche sur la métamorphose des politiques de placement des mineur.es à Genève entre 1960 et 1980.
À travers l’étude d’un cas spécifique, l’institution de La Pommière, foyer pour filles dites perturbées, c’est la dimension genrée des politiques de protection de l’enfance et de la jeunesse qui est ici interrogée.
Une mise en perspective avec le centre de Chevrens, une institution pour garçons, met en lumière une discrimination sexuée : les filles de La Pommière ont été catégorisées comme « déviantes » de manière quasi irréversible – contrairement aux garçons auxquels était accordé l’espoir d’une évolution positive.
Sans avenir professionnel parce qu’aucun moyen de formation ne leur a été proposé, elles ont été pour la plupart maintenues dans le circuit de l’assistance sociale.
Olivia Vernay a obtenu un master « Analyse et intervention dans les systèmes éducatifs » à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève en 2018. Elle effectue actuellement une thèse de doctorat sur les privations de liberté à l’égard des mineur.es au prisme du genre (Genève, de 1960 à nos jours), dans le cadre du Programme national de recherche 76 (2018-2022) du Fonds national suisse de la recherche scientifique.
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