Remerciements
p. XVII-XVIII
Texte intégral
1Commencée durant une crise financière mondiale et achevée pendant une pandémie, l’histoire de ce livre illustre autant les rapports tumultueux de Pise avec Florence que celle de l’auteur avec son ouvrage. Ces quelques mots ont donc une résonance particulière car ils sonnent comme une véritable reconnaissance pour toutes les personnes qui m’ont accompagné, épaulé, soutenu et encouragé durant toutes ces années.
2L. Feller, qui me guide depuis 2004, doit être chaleureusement remercié pour sa direction – scientifique et humaine – toujours exigeante, bienveillante et généreuse. Il a toujours su soutenir cette recherche quand les perspectives étaient moins évidentes et surtout canaliser ma curiosité quand il fallait en finir. Je remercie avec la même chaleur G. Pinto qui, plus qu’une co-directeur en cotutelle, fut un formidable guide pour exploiter au mieux les filons archivistiques et me faire découvrir le milieu académique toscan. Cet ouvrage n’aurait pas eu la même physionomie sans les débats enrichissants tenus lors de la soutenance du 27 mai 2014 : outre mes deux codirecteurs, que le président du jury, P. Boucheron, les deux pré-rapporteurs, F. Franceschi et D. Lett, ainsi que L. de Angelis soient généreusement remerciés.
3Cette enquête doctorale a également été menée dans des conditions extrêmement favorables avec le soutien d’institutions prestigieuses, durant une décennie où l’obsession des dirigeants fut d’accroître l’inconfort et la précarité des jeunes chercheurs mis en compétition quand les possibilités d’emplois publics stables se réduisaient pour tous. L’achèvement de ce travail dans le cadre studieux et enchanteur de l’École française de Rome est, par conséquent, exceptionnel. Il a permis de gagner en sérénité et en cohérence, puis de trouver des éditeurs scientifiques exigeants : que l’ensemble de ses membres et de son personnel, en particulier ses directrices successives, C. Virlouvet et B. Marin, et ses directeurs des études médiévales successifs, S. Gioanni et P. Savy, soient remerciés pour leurs encouragements et leur grande patience.
4L’indépendance matérielle tôt acquise grâce à l’ENS de Lyon a été renforcée par de solides amitiés et une ouverture d’esprit, notamment permise par la participation au séminaire de lectures en sciences sociales, à l’émergence d’une jeune revue, Tracés. Revue de Sciences humaines, à l’initiation à l’histoire médiévale effectuée par de grands professeurs et par les possibilités d’échanges avec la Scuola Normale Superiore de Pise. Mais l’expérience intellectuelle fondatrice fut sans nul doute la riche aventure (2008-2013) du laboratoire junior d’histoire comparée des villes médiévales (VilMA). Que tous les amis et membres de ce groupe, M. Allingri, R. Chilà, L. Courbon, D. Sassu-Normand, S. Duval, A. Lestremau, C. Onimus, N. Pluchot, M. Rajohnson et F. Vitoux soient vivement remerciés. Les expériences d’enseignement à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne puis à l’université Toulouse 2 – Jean Jaurès furent d’autant plus captivantes que les collègues rencontrés ont eu le souci constant de faciliter la vie des jeunes chercheurs comme de les intégrer aux réflexions et au travail collectif ; ceux du LAMOP nous ont offert la liberté de poursuivre l’organisation d’un séminaire d’historiographie entre doctorants : qu’ils en soient tous remerciés. Enfin, la poursuite de ces travaux doit beaucoup au cadre enchanteur et international de la Villa i Tatti.
5S’il est impossible de les nommer tous, j’exprime ma profonde gratitude envers les collègues et amis qui ont contribué à enrichir ma réflexion, à améliorer sa restitution par l’acuité et la justesse de leurs remarques : S. Abélès, O. Baisez, G. Besson, G. Calafat, P. Chastang, R. Chilà, C. Chillet, J. Claustre, M. Dubois-Morestin, M. Gasperoni, A. Gramain, J. Hayez, É. Hubert, É. Huertas, A. Jamme, T. Lanfranchi, P. Lefeuvre, É. Leclerc, A. Lestremau, I. Mosca, J. F. Padgett, P. Pentsch, K. Prajda, M. Scherman, L. Tanzini, M. Ternon, P. Thévenin, S. Tognetti et V. Vestri.
6Que toutes les amies et amis m’ayant accueilli sous leur toit durant ces années de pérégrination soient chaleureusement remerciés. Ma reconnaissance est également immense envers ma famille qui a su me soutenir durant toutes ces années, dans le cocon familial autour d’une bonne table, en randonnée, à la plage ou en voyage. À Laure, Gabriel et Suzanne, enfin, sources d’épanouissements et d’émerveillements quotidiens inépuisables.
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