La Circulation des biens à Venise
Stratégies patrimoniales et marché immobilier (1600-1750)
À l’image d’un territoire urbain fixé dans ses contours depuis la fin du XVIe siècle, les structures de la propriété vénitienne sont dotées, aux XVIIe et XVIIIe siècles, d’une remarquable stabilité au bénéfice du patriciat. Elles n’en ont pas moins évolué sous l’effet de la conjoncture économique, de l’évolution démographique et des difficultés financières rencontrées par certaines familles entraînant une circulation des biens par la voie de la transmission intrafamiliale, des échanges matrimo...
Éditeur : Publications de l’École française de Rome
Lieu d’édition : Rome
Publication sur OpenEdition Books : 14 mai 2013
ISBN numérique : 978-2-7283-0996-2
DOI : 10.4000/books.efr.411
Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome
Année d’édition : 2005
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7283-0709-8
Nombre de pages : X-629
Première partie. Le cadre des échanges
Deuxième partie. L’économie de l’immobilier
Troisième partie. Les stratégies patrimoniales
À l’image d’un territoire urbain fixé dans ses contours depuis la fin du XVIe siècle, les structures de la propriété vénitienne sont dotées, aux XVIIe et XVIIIe siècles, d’une remarquable stabilité au bénéfice du patriciat. Elles n’en ont pas moins évolué sous l’effet de la conjoncture économique, de l’évolution démographique et des difficultés financières rencontrées par certaines familles entraînant une circulation des biens par la voie de la transmission intrafamiliale, des échanges matrimoniaux et des ventes. Ce sont ces mécanismes de circulation que ce livre entend explorer en portant, d’abord, l’attention sur le marché immobilier, sur son mode de fonctionnement dans le cadre d’une économie ancienne et sur son activité dont la relative atonie démontre la vigueur des mécanismes de conservation de la propriété. La reconstitution de la généalogie de maisons permet ensuite, à une micro-échelle, d’individualiser des espaces soustraits aux échanges et des biens qui ont vocation à circuler plus que les autres. Cette différenciation s’éclaire à la lumière des comportements patrimoniaux dont se dégagent, au-delà de la myriade des configurations et des mobiles individuels, des régularités dans le traitement appliqué aux biens au moment de partager l’héritage, de constituer la dot et d’arbitrer entre biens ruraux et biens urbains accréditant l’idée d’une hiérarchie interne au patrimoine. Enfin, le suivi des propriétaires permet de saisir l’articulation, différente selon les milieux, entre les pratiques d’accumulation et le cycle de vie, entre la part des investissements et celle de l’héritage dans la formation du patrimoine, entre la position dans l’échelle des fortunes et l’intensité des transformations qui contribuent à renouveler les propriétaires sans que la répartition de la propriété par groupe social en sorte transformée. Comprendre le rapport des hommes aux biens, c’est tenir compte de l’interaction constante entre des structures, des comportements économiques et des représentations sociales.
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