Avant-propos

1Ce livre est la version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue à l’université d’Aix-Marseille le 3 juin 2011. Le jury était composé des Professeurs C. Moatti, M. L. Caldelli, C. Virlouvet, F. Bérard et C. Vendries. J’espère ne pas avoir trahi la pertinence de leurs remarques et de leurs suggestions en amendant le texte initial. Que tous trouvent dans ces quelques mots mes sincères remerciements pour leur lecture acérée.

2Il m’est agréable d’adresser des pensées plus particulières à Catherine Virlouvet, qui a encadré mes travaux de DEA puis de doctorat depuis 2002. Elle a accueilli avec une grande curiosité ma proposition de travailler sur la musique comme pratique sociale et a guidé avec efficacité et intelligence ses longs développements.

3Deux institutions ont permis de mener à bien la rédaction de la thèse de doctorat et de cet ouvrage : l’université d’Aix-Marseille m’a accueilli comme allocataire-moniteur puis en tant qu’ATER ; l’École française de Rome comme membre entre 2011 et 2014. L’une comme l’autre ont fourni les éléments les plus précieux pour un chercheur : une stabilité professionnelle, du temps pour penser et, pour l’EFR, des ressources exceptionnelles.

4Je suis plus que conscient de l’honneur que m’ont fait le conseil scientifique de l’École française de Rome, son directeur des études pour l’Antiquité Stéphane Bourdin et sa directrice Catherine Virlouvet, en acceptant de publier cet ouvrage dans la BEFAR. Mon arrivée à Rome en 2011 coïncida avec le lancement d’une réflexion en vue de faire que les thèses ne soient plus publiées sans être au préalable transformées en livre. Je n’oserais affirmer avoir réussi à transformer une citrouille en carrosse mais du moins ai-je tenté d’appliquer certains principes éditoriaux, placés sous le signe de l’allègement, dont je dois ici me justifier.

5Il s’agit d’une part du choix d’une double publication, traditionnelle et numérique. En effet, le lecteur ne trouvera pas dans ce livre le corpus épigraphique des musiciens professionnels, qui forme l’infrastructure de la présente synthèse. Il est invité à se rendre à l’adresse suivante http://www.efrome.it/publications/ressources-en-ligne.html pour consulter textes et commentaires. Ce choix d’une publication sur deux supports différents résulte des nouvelles pratiques d’édition comme de lecture et tente d’en tirer les conséquences. Allègement de l’apparat critique, d’autre part : afin de privilégier la fluidité de la lecture, les notes de bas de pages ont été réduites au minimum. Une fois encore c’est dans la publication en ligne, ainsi que dans la bibliographie finale que le lecteur pourra, je l’espère, satisfaire sa soif d’érudition.

6Il est impossible de mesurer ce que je dois à chacun des collègues et amis qui, à Paris, Aix ou Rome, ont bien voulu discuter de mes travaux dans un cadre plus ou moins formel : il n’est de livre que collectif. Si je ne peux tous les citer, il serait injuste de passer sous silence la générosité, la curiosité, la bienveillance de relecteur ou de discutant d’Audrey Bertrand, Nicolas Cominotti, Cyril Courrier, Robert Deneuville, Julien Dubouloz, Aurélia Dusserre, Sybille Emerit, Arnaud Fossier, Thibaud Lanfranchi, Nicolas Laubry, Sylvain Perrot, Christian Roques, Emmanuelle Rosso, Fabien Simon, Ghislaine Stouder, Nicolas Tran, Christophe Vendries, François et Aude Zanetti.

7Cet ouvrage, enfin, est le fruit d’une odyssée familiale. Émilie l’a couvé et en a rendu possible l’existence par son optimisme et sa confiance infatigables : mes remerciements lui sont infinis. Zoé et Oscar n’ont cessé de me transmettre leur énergie et leur joie de vivre. Ils sont la preuve, si besoin en est, de l’existence du bonheur.