Table des matières
Première partie. Au service musical de la cité : militaires et civils
Chapitre 1. Les musiciens de l’armée romaine
- 1. Les musiciens militaires, identification et service
- 1.1. Passage en revue
- 1.1.1. Instruments et spécialistes
- 1.1.1.1. Tuba, tubicen
- 1.1.1.2. Cornu, cornicen, cornicularius
- 1.1.1.3. Bucina, bucinator
- 1.1.1.3.1. Bilan historiographique
- 1.1.1.3.2. La bucina : une simple corne ?
- 1.1.1.3.3. Approche chronologique
- 1.1.1.4. Les aenatores ?
- 1.1.2. Deux cas litigieux : liticines et tibicines
- 1.1.2.1. Le liticen, fantôme épigraphique
- 1.1.2.2. Des tibicines parmi les soldats ?
- 1.2. Les sons de leurs maîtres
- 1.2.1. Semiuocalia signa : le support privilégié de la communication collective
- 1.2.1.1. À la bataille !
- 1.2.1.2. La vie des camps
- 1.2.1.3. Feintes et pièges
- 1.2.1.4. Les sons de la hiérarchie
- 1.2.2. La difficile identification du rôle de chacun
- 1.2.2.1. Les tubicines, instrumentistes à tout faire
- 1.2.2.2. Les cornicines et les enseignes
- 1.2.2.3. Les bucinatores, instrumentistes d’intérieur ?
- 2. Soldats et spécialistes
- 2.1. Musiciens militaires et troupes armées
- 2.1.1. Des musiciens dans tous les corps
- 2.1.2. Des spécialistes ?
- 2.1.2.1. Différents corps, différents postes
- 2.1.2.2. La question de la cavalerie
- 2.1.3. La répartition des musiciens militaires, « a matter of hopeless conjecture » ?
- 2.1.3.1. Les collèges de musiciens militaires, pistes de réflexion
- 2.1.3.2. Une source trop isolée ?
- 2.1.3.3. Et les bucinatores ?
- 2.2. Hiérarchie et carrière
- 2.2.1. Les musiciens militaires et la hiérarchie
- 2.2.1.1. La hiérarchie des musiciens
- 2.2.1.2. Les musiciens dans la hiérarchie
- 2.2.2. Carrières de musiciens
- 2.2.2.1. Début de carrière
- 2.2.2.2. La longue et morne carrière des musiciens militaires
- 2.2.2.3. De l’art d’« avancer sur place »
- 2.2.2.4. Amis et collègues
Chapitre 2. Les musiciens des rituels civiques
- 1. Au service de la vie institutionnelle
- 1.1. Rassembler les citoyens
- 1.2. Solenniser la justice : la musique comme dispositif d’autorité
- 1.2.1. Désigner l’accusé
- 1.2.2. Mettre en scène la sentence
- 1.2.3. Un outil au service de la dramatisation
- 1.3. Classicum et cornicen
- Conclusion : Le cornicen, instrumentiste des institutions
- 2. Le silence bruyant : les musiciens des sacrifices
- 2.1. Tout commence en musique
- 2.2. Le tibicen, acteur essentiel de la praefatio
- 2.2.1. L’action rituelle du tibicen
- 2.2.2. Pourquoi un musicien ?
- 2.2.2.1. Le paravent sonore
- 2.2.2.2. Le problème de l’absence des tibicines
- 2.2.2.2.1. La « grève des tibicines », faits et divergences
- 2.2.2.2.2. De tous temps les tibicines ?
- 2.3. D’autres musiciens ?
- 2.3.1. Des tubicines près des autels ?
- 2.3.1.1. L’absence dans les sources
- 2.3.1.2. A contrario, le tubilustrium ?
- 2.3.2. La présence ponctuelle des cordophones
- 2.3.2.1. La nouvelle amie des temples
- 2.3.2.2. Hypothèses concernant les instruments à cordes
- 2.3.3. Qui sont les symphoniaci ?
- 3. Accompagner les vivants et les morts
- 3.1. Le triomphe
- 3.1.1. Le triomphe des musiciens
- 3.1.1.1. Des trompes avant tout
- 3.1.1.2. Plus rarement, tibia et instruments à cordes
- 3.1.2. Les musiciens du triomphe
- 3.2. Les jeux
- 3.2.1. La pompa des jeux
- 3.2.2. Jouer dans l’arène
- 3.3. Les funérailles
- 3.3.1. Rite privé/rite public/rite en public
- 3.3.2. Pompa funebris
- 3.3.3. La musique et la mort
- 4. Les instruments de la mémoire culturelle
- 4.1. Instruments des dieux, instruments des hommes
- 4.2. La réception des sons : sonorités civiques et mémoire culturelle
- 4.3. Le classicum, un repère culturel acoustique
Deuxieme partie. Les musiciens au service des cités, étude sociale et politique
Chapitre 3. Servir en musicien
- 1. Les expressions épigraphiques du service musical de la cité
- 1.1. Esclaves et affranchis : la question du maître
- 1.1.1. Esclaves et affranchis des cités
- 1.1.2. Esclaves et affranchis impériaux
- 1.2. Les précisions religieuse et topographique
- 1.2.1. Topographie des cultes
- 1.2.2. Operae urbis scabillarii
- 1.2.3. Qui sacris publicis praesto sunt
- 1.3. La notion d’utilité publique
- 1.3.1. La lex Iulia de collegiis et les symphoniaci
- 1.3.2. De l’utilité des scabillarii ?
- 1.3.3. Les frumentationes et la reconnaissance de l’utilité publique des aenatores
- 1.3.4. Du blé pour les tibicines ?
- 2. Les conditions des prestations
- 2.1. Musiciens à louer
- 2.1.1. Le paradoxe de Calocaerus
- 2.1.2. Jouer par contrat
- 2.1.3. La difficile estimation des revenus
- 2.2. Un statut quasi-apparitorial
- 3. Des musiciens professionnels ?
- 3.1. Artisans et artistes
- 3.1.1. Métier et définition de soi
- 3.1.2. La question de l’apprentissage
- 3.1.3. Les musiciens, des collègues modèles
- 3.2. Technique, service et sinécure
- 3.2.1. La nécessité d’un jeu réel ?
- 3.2.2. Spécialistes et serviteurs
Chapitre 4. Les musiciens au sein de la plèbe des cités
- 1. L’individu
- 1.1. La question du statut légal
- 1.1.1. Les données du problème
- 1.1.1.1. Un critère pertinent ?
- 1.1.1.2. Gloire et misère de l’onomastique
- 1.1.2. Analyse
- 1.1.2.1. Les musiciens dans leur ensemble
- 1.1.2.2. Les tibicines
- 1.1.2.3. Les instrumentistes à cordes
- 1.1.2.4. Les aenatores
- 1.2. La richesse
- 1.2.1. Taille de la concession funéraire
- 1.2.2. Taille de la famille servile
- 2. La vie en communauté
- 2.1. L’appartenance à un collège professionnel
- 2.1.1. Associations et finances
- 2.1.2. Associations et magistratures
- 2.2. Les musiciens dans les relations sociales
- 2.2.1. Les relations familiales
- 2.2.2. Les liens d’amitié
- 3. Synthèse : les musiciens au sein de la plèbe des cités
- 3.1. Plèbe moyenne, plebs media
- 3.2. Le service civique, critère de catégorisation sociale ?
Chapitre 5. Le temps des musiciens
- 1. Les musiciens et la mutation augustéenne
- 1.1. Des conditions favorables
- 1.1.1. Le siècle d’Apollon
- 1.1.2. L’accroissement de la visibilité sociale
- 1.1.2.1. Des prestations plus fréquentes
- 1.1.2.2. Processions et divagations urbaines
- 1.2. Les musiciens de la Rome augustéenne : un dialogue dynamique
- 1.2.1. La reconnaissance de l’utilité publique, essai de chronologie
- 1.2.1.1. Des tibicines aux tibicines qui sacris publicis praesto sunt
- 1.2.1.2. L’octroi du blé public aux aenatores
- 1.2.2. Don contre-don, la base de la Meta Sudans
- 1.2.2.1. Les sons de l’Empire
- 1.2.2.2. Beau comme l’antique
- 1.2.2.2.1. Le son du passé
- 1.2.2.2.2. Les liticines, musiciens fossiles ?
- 1.2.2.2.3. Un cadre ancestral
- 1.2.2.2.4. Les tibicines, agents de la tradition
- 1.2.2.2.5. Un cas à part, les tubicines sacrorum publicorum populi Romani Quiritium
- 2. Diffusion du modèle dans l’espace et le temps
- 2.1. Les expressions du loyalisme
- 2.1.1. La Meda Sudans, encore
- 2.1.1.1. Une chronologie fidèle
- 2.1.1.2. Une forme originale
- 2.1.2. Des hommages réguliers
- 2.2. Les musiciens et le culte impérial
- 2.2.1. La Meta Sudans, toujours
- 2.2.2. Musiciens et augustales
- 2.2.3. Les scabillarii, grands bénéficiaires du culte impérial ?
- 2.3. Les musiciens, figures en vue des cités d’Occident ?
- 2.3.1. De puissants patrons
- 2.3.2. Musiciens et visibilité urbaine : les scholae de collèges
Annexes