Résumés des contributions
p. 453-462
Texte intégral
Paolo Cozzo, Andrea Merlotti, Tra lealtà alla Corona e fedeltà a Roma : i cardinali degli Stati sabaudi dalla Restaurazione alla fine del XIX secolo, p. 21-32
1Nel corso del XIX secolo il regno di Sardegna visse una evoluzione territoriale : dapprima (1815) con l’acquisizione della Liguria, poi, con la cessione di Nizza e della Savoia alla Francia (1860). Nella composizione del Sacro Collegio tali mutamenti non furono privi di significato. A rappresentare la monarchia sabauda nel collegio cardinalizio a metà Ottocento (periodo segnato da tensioni fra la Santa Sede e il governo subalpino) si vennero a trovare diverse porpore (in particolare quelle dei cardinali liguri) che con casa Savoia avevano vincoli di fedeltà esili e recenti, mentre i cardinali piemontesi, specialmente quelli di estrazione nobiliare, dovettero cercare un equilibrio fra la lealtà ad un papato assediato dal neonato regno d’Italia, ed una dinastia che, per cingere la corona di quel regno, non aveva esitato a porre fine al potere temporale della Chiesa.
Ion Cârja, The Backstage of a Failed Ecclesiastical Project : the Appointment of a Romanian Cardinal in the Second Half of the Nineteenth Century, p. 33-46
2In more than three centuries, only three cardinals coming from the Romanian Greek Catholic Church have been appointed : Iuliu Hossu (in pectore in 1969, public in 1973), Alexandru Todea (1991) and recently (2012) Lucian Mureşan (the current Major Archbishop of The Romanian Church United with Rome). This article focuses on the second half of the nineteenth century, when the specific conditions of Austria-Hungary, as for inside church-state relations as outside relations with the Holy See, leaded to the project of appointing a Romanian Greek Catholic cardinal : Ion Vancea of Buteasa, Bishop of Gherla (1865-1869) and then Archbishop and Metropolitan of Fagaraş and Alba Iulia (1869-1892).
Audrey Virot, Cardinaux étrangers dans le Sacré Collège : présence à Rome et en curie, p. 47-60
3La présence de cardinaux étrangers au sein du Sacré Collège est attestée depuis le Moyen Âge. Cette situation est entérinée par le concile de Trente qui invite à choisir les cardinaux au sein de toutes les nations, pour représenter l’universalité de l’Église. L’existence de cardinaux étrangers se traduit en matière d’équilibre des nationalités au sein du groupe des cardinaux, mais aussi dans les principales congrégations, pour déterminer à partir de quand les grandes responsabilités en curie sont remises à des cardinaux non italiens. Au-delà de la volonté pontificale, qui reste à déterminer, de favoriser l’expression de l’universalité de l’Église, les puissances séculières œuvrent pour accroître leur influence au sein du collège cardinalice dont la principale mission est de choisir le nouveau pontife.
Claude Prudhomme, Les cardinaux des nouveaux mondes (anciens pays de mission d’Afrique, d’Asie et du Pacifique), p. 61-75
4L’entrée de cardinaux issus des anciens pays de mission au sein du Sacré Collège manifeste l’internationalisation de l’Église catholique après 1945. L’étude des cursus suggère que leur choix traduit la volonté du centre romain de conserver la maîtrise des mécanismes de promotion et de renouvellement des élites. L’internationalisation passe le plus souvent par une romanisation préalable. L’examen des fonctions occupées montre en outre les limites de l’influence exercée par les cardinaux des jeunes Églises sur le gouvernement de l’Église. En revanche le fait d’être créé cardinal conforte la position des évêques et archevêques résidentiels face aux autorités politiques.
Frédéric LE Moigne, Christian Sorrel, Les cardinaux résidentiels français et Rome durant la période conciliaire (1959-1969), p. 79-93
5Si le coup d’éclat du cardinal Liénart, le 13 octobre 1962, suffit à justifier l’intérêt pour le rapport entre cardinaux résidentiels français et Rome, c’est l’ensemble de la période conciliaire qui mérite d’être étudiée en ce sens. La prosopographie conciliaire de la dizaine de cardinaux résidentiels français est rendue possible par la découverte de nouvelles sources (diplomatiques, diocésaines) qui éclairent l’articulation entre tradition hiérarchique et nouvelles pratiques de la collégialité. En plus des institutions du Concile les cardinaux sont abordés dans les lieux (conclaves, consistoires, conférence épiscopale, curie, ambassade) qui mettent en jeu leur pouvoir et leur représentation (titres cardinalices). C’est enfin la relation des cardinaux avec Jean XXIII et Paul VI qui est interrogée en raison des liens particuliers qui unissent ces papes à la France.
Marie GAyte, Quand les cardinaux font de la politique : les relations entre les cardinaux américains et Washington pendant les présidences de Ronald Reagan et George H. W. Bush (1981-1993), p. 95-108
6De par les spécificités de l’Église catholique aux États-Unis, les cardinaux américains occupent depuis toujours une place singulière sur la scène politique de leur pays, faisant office d’interlocuteurs entre Rome et Washington. De patriotes ardents, ils deviennent dans les années 1970, à l’instar de la hiérarchie dont ils font partie, beaucoup plus critiques à l’égard de leur gouvernement. Cet article a pour but d’étudier le rôle joué par les cardinaux américains dans les stratégies déployées par les présidents Reagan et Bush père dans les années 1980 pour neutraliser cette opposition, tout en cherchant à définir la nature du pouvoir que ces cardinaux peuvent exercer dans l’arène politique.
Alejandro Mario DIEGUEz, « Gubernator, protector et corrector » : il processo di nomina del cardinal protettore, p. 111-123
7A partire dal pontificato di Gregorio XVI (1831-1846) la Segreteria di Stato inizia a conservare separatamente le pratiche di concessione di cardinali protettori per congregazioni religiose, enti associativi e città. Si è dato così origine ad uno specifico nucleo archivistico, in corso di inventariazione, che raccoglie i dossiers di 313 cardinali e di 5 pontefici. Dopo un breve excursus sull’origine e la cessazione di questa funzione o istituto, l’analisi dei documenti finora riordinati cercherà di rivelare come si sia evoluto il meccanismo di assegnazione di una protettoria : i criteri e i requisiti per la designazione dei cardinali proposti, le iniziative che partivano direttamente dai pontefici, le motivazioni per un eventuale diniego da parte del designato, le formalità da osservare nel processo di nomina e nella presa di possesso della protettoria.
Magali Dellasudda, Entre protection et promotion d’un nouveau modèle d’engagement séculier : les cardinaux protecteurs de l’action catholique féminine, p. 125-137
8Cette contribution se penche sur le rôle joué par les cardinaux protecteurs d’une société religieuse à consécration secrète, les Filles du Cœur de Marie, et le développement d’un nouveau modèle de féminité dans l’Église : le laïcat organisé en action catholique. Fondée à la Révolution, cette société fut l’épine dorsale de la première action catholique féminine. Parmi les figures tutélaires les plus saillantes, on trouve les cardinaux Amette, archevêque de Paris, Richelmy, archevêque de Turin, ainsi que le cardinal Pizzardo. Les archives des diocèses de Paris, Lyon et Cambrai, ainsi que de différents fonds des Archives secrètes vaticanes ont fourni le matériau principal de cette investigation.
Miguel Canino zanoletty, I cardinali protettori dei salesiani (1879-1970), p. 139-152
9In questo contributo si presentano i primi cardinali protettori dei salesiani tentando di capire le motivazioni delle scelte, le strategie davanti alle nomine e il rapporto reale tra questi cardinali e la Congregazione salesiana. Dall’inizio D. Bosco capì l’importanza di avere al suo fianco personalità ecclesiastiche di spicco per difendere la sua causa. Il travagliato processo di approvazione definitiva della Congregazione e delle costituzioni rafforzò questa convinzione. Così i salesiani cercarono cardinali protettori di primo livello, anche se non sempre riuscirono ad avergli. I rapporti con i cardinali protettori si inseriscono nel insieme di strategie in difesa dei loro interessi e nella ricerca di una posizione di importanza nel contesto romano del tempo.
François Jankowiak, Les cardinaux sede vacante : Libertas Ecclesiae et législation du conclave, p. 155-166
10Les périodes de vacance du Siège apostolique surexposent les cardinaux, suscitant les attentes du peuple romain et, au-delà, de l’ensemble des fidèles. Cette focalisation s’opère tandis que le Sacré Collège adopte la configuration fermée du conclave, institution continûment règlementée depuis la période médiévale dans l’optique de protéger la libertas Ecclesiae face aux menaces d’intervention des pouvoirs séculiers. De l’élection de Pie VI à celle de Jean-Paul II, les sources normatives attestent la constance de cette préoccupation, la papauté réitérant l’exigence de la liberté in caput de l’Église dans le contexte de la Question romaine. Après 1870, l’argumentaire trouve son point de cristallisation avec la prohibition de la prérogative du jus exclusivae que prétendaient détenir les grandes puissances européennes et dont l’Autriche fit un dernier usage lors du conclave de 1903.
Laura Pettinaroli, « Venerabiles Fratres » : recherches sur le consistoire et les allocutions consistoriales (XIXe-XXe siècle), p. 167-179
11L’institution plusieurs fois centenaire du consistoire n’a pas attiré l’attention des historiens de la période contemporaine. Cette carence historiographique semble s’expliquer par le caractère extrêmement formel des consistoires, au sein desquels les cardinaux ne semblent réunis autour du pape que pour entériner silencieusement des décisions prises ailleurs. L’institution, malgré des périodes d’étiage, reste pourtant bien vivante aux XIXe et XXe siècles. Plus encore, les allocutions consistoriales – c’est-à-dire les discours des papes aux cardinaux réunis en consistoire – revêtent fréquemment une certaine importance politique. Cet article pose quelques jalons pour une histoire du consistoire à la période contemporaine, tout en interrogeant les allocutions consistoriales comme lieu-clé de la définition du cardinalat.
Piero Doria, Il ruolo del Collegio Cardinalizio durante il concilio Vaticano II e l’evoluzione teologica del cardinalato secondo Paolo VI, p. 181-197
12Nel presente studio viene esaminato il contributo offerto dal Collegio Cardinalizio e dai singoli cardinali nel periodo in cui si svolse l’evento conciliare dalla sua indizione fino alla sua chiusura ufficiale (1959- 1965). Altri aspetti presi in esame nel saggio riguardano per un verso la diarchia generatasi tra patriarchi e cardinali, analizzata soprattutto dal punto di vista della gerarchia orientale, e per altro verso se vi sia stata un’evoluzione teologica del cardinalato. Ancora, l’a. si è soffermato a studiare se la prassi di eleggere il pontefice all’interno del Collegio Cardinalizio sia ormai da considerare definitivamente acquisita o sia, al contrario, rivedibile. Ultimo aspetto analizzato nel saggio riguarda l’elezione del successore di Paolo VI, Albino Luciani.
Gérard Pelletier, Pie VI et ses cardinaux : un art de consulter ?, p. 203- 215
13Prenant la suite de Clément XIV, après le psychodrame de la suppression de la Compagnie de Jésus, Pie VI Braschi allait devoir réconcilier un exercice plus ferme de l’autorité pontificale et une collaboration plus effective avec le Sacré Collège. La longueur de son pontificat lui permit de renouveler presque complètement ce collège. Il impliqua surtout d’affronter de nombreuses crises politiques en associant les cardinaux de la Curie à son travail de discernement par des congrégations particulières. Il ne suivit pas toujours leurs avis, mais temporisa. Ce siècle des Lumières, derrière des permanences institutionnelles et même un esprit de restauration de l’autorité du Saint-Siège, peut avoir provoqué des évolutions qui préparèrent la papauté du XIXe siècle. Et pour la première fois dans les temps modernes, un pape affronta son exil et la dispersion de la Curie.
Roberto Regoli, I cardinali « di peso » sotto il pontificato di Pio VII, p. 217-229
14Si presentano le dinamiche della partecipazione al governo centrale della Chiesa da parte dei cardinali « di peso » della Curia di Pio VII, tramite l’analisi delle Congregazioni cardinalizie. L’analisi privilegia i rapporti tra cardinali e quelli tra porporati e papa. Si nota una dinamica per cui il papa si poggia su alcuni cardinali per far passare le sue decisioni, superando le resistenze di una maggioranza di altra opinione. Si possono individuare due periodi di governo, dovuti alla cesura dell’invasione francese (1809-1814) : il primo (1800-1809), in cui prevalgono alcuni cardinali, compresi le creature del precedente papa, caratterizzato dalle urgenze napoleoniche, e un secondo (1814-1823) in cui i cardinali di peso sono tutte creature di Pio VII, caratterizzato dalla restaurazione. Solo due cardinali, Consalvi e Di Pietro, sono influenti per tutto il pontificato.
Andrea Ciampani, Il centro cardinalizio per una strategia vaticana nel governo della Chiesa dopo il 1870, p. 231-243
15Mentre la fine dello Stato pontificio evidenzia processi di grande respiro, dopo il 1870 si manifesta un dinamismo nuovo nel governo della S. Sede. Ne è protagonista un ampio centro cardinalizio, emerso dopo il Sillabo e affermatosi negli anni Settanta, in grado di attrarre elementi moderati dagli ambienti transigenti o intransigenti. Costituito da più componenti e generazioni, il centro cardinalizio introdusse nella curia romana, tra i pontificati di Pio IX e Leone XIII, una progettualità in grado di riaffermare il rapporto tra ortodossia, morale e politica consentendo una pluralità di condotta pratica dei cattolici nella vita pubblica. Entro tale indirizzo prende forma la strategia vaticana, presto evidente nel caso italiano e belga, per unire nella società moderna i fedeli cattolici e favorire una loro mobilitazione a sostegno delle « esigenze altissime » della S. Sede.
François weiser, De l’expertise conciliaire au cardinalat : parcours individuels et logiques de la fabrique cardinalice dans le moment Vatican II et sa réception (1962-2014), p. 245-261
16L’étude des trajectoires des 43 experts devenus cardinaux permet de rendre visibles les mécanismes et les appartenances à des réseaux divers qui contribuent au renouvellement des cardinaux dans le moment post-conciliaire. Avant le concile, les positions occupées révèlent, au carrefour de groupes multiples (universités, dicastères, diocèses, ordres religieux), la structuration de plusieurs noyaux relationnels. Après 1965, les consécrations épiscopales comme les carrières curiales des individus de ce groupe dessinent des tendances dans les champs de force qui structurent l’espace curial. Au terme de ce parcours apparaît une typologie implicite du cardinalat, dans laquelle la promotion à la dignité cardinalice constitue une manière, pour un groupe dans l’Église, d’objectiver les services, passés, présents, ou même à venir, rendus à sa cause, subsumée alors en cause de l’Église tout entière.
Vicente Cárcel Ortí, Amicizia tra cardinali curiali. Il « caso » Gasparri, Pacelli, Tedeschini, p. 265-277
17Federico Tedeschini, nunzio apostolico a Madrid dal 1921 al 1936 (creato cardinale nel 1935) ebbe una lunga e stretta amicizia con i cardinali Pietro Gasparri e Eugenio Pacelli, segretari di Stato di Pio XI. Tale amicizia era nata durante il pontificato di Benedetto XV, del quale Gasparri fu segretario di Stato, mentre Tedeschini era sostituto della Segreteria di Stato e Pacelli segretario della Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari. L’articolo analizza i rapporti di amicizia tra i tre durante gli anni della lunga nunziatura di Tedeschini in Spagna, in particolare in occasione del suo scontro personale con il cardinale Segura, arcivescovo di Toledo. Severamente criticato da alcuni cardinali della Curia per il suo atteggiamento ostile verso il primate della Spagna, Tedeschini fu apertamente difeso dai sui amici, che valutarono le difficoltà della sua missione diplomatica.
Giovanni Coco, L’equilibrio delle porpore. Gasparri, Pacelli e le nomine cardinalizie nel pontificato di Pio XI : il caso francese, p. 279-293
18La ricerca sui criteri seguiti nella scelta dei componenti del Sacro Collegio è stato da sempre uno degli aspetti più salienti della storia del Papato, poiché nel corso dei secoli i parametri di giudizio si sono diversificati. Se da una parte si è mantenuto costante il principio di attribuire la porpora a coronamento di un particolare cursus honorum ecclesiastico, dall’altra la scelta dei singoli candidati è cambiata di pari passo alla volontà del Pontefice regnante, le cui decisioni sono state influenzate da una serie di fattori, tra i quali bisogna menzionare l’azione del Segretario di Stato e la pressione della diplomazia internazionale. In questo contesto vanno interpretate anche le nomine decretate sotto Pio XI, il cui pontificato fu costellato dalla convocazione di 17 Concistori, dalla creazione di 76 cardinali e, persino, dalla rinuncia alla porpora di un cardinale francese.
Francesco Castelli, Il potere conteso : papi e cardinali del Sant’Uffizio nel primo Novecento (1903-1939), p. 295-306
19Le relazioni tra i pontefici e i cardinali inquisitori per il governo del Sant’Uffizio sono un terreno ancora inesplorato. Soffermandosi su questo tema, il saggio offre una prima ricostruzione sull’andamento delle nomine inquisitoriali durante il pontificato di Pio X (1903-1914), sull’ampliamento dei poteri del cardinale segretario Merry del Val sotto il pontificato di Benedetto XV (1914-1922), sull’atteggiamento di governo di Pio XI verso i cardinali del Sant’Uffizio. Infine si offrono alcune indicazioni su ulteriori indagini utili per la definizione delle relazioni tra papi e cardinali inquisitori.
Marie Levant, Gasparri, Merry del Val et le gouvernement de Pie XI, p. 307-320
20Rivalités internes et groupes de pression ont toujours traversé la Curie romaine. Dans la première partie du pontificat de Pie XI, une quasi guerre des clans s’incarne dans la rivalité entre deux figures clés : les cardinaux Gasparri, secrétaire d’État, et Merry del Val, secrétaire du Saint-Office. L’antagonisme, nourri par des origines et des personnalités éloignées, repose sur des réseaux curiaux différents, que l’on peut ramener à celui de l’intégrisme et celui du consalvisme. Un conflit aiguisé se dessine donc, qui put fragiliser un temps l’autorité du nouveau pontife. Trois périodes apparaissent : celle du Pie XI débutant, peinant à manœuvrer entre des vents contraires ; celle de l’épreuve de force et de sa résolution, sur un mode autoritaire et institutionnel ; tandis que la fin des années vingt correspond à une forme d’équilibre à la fois doctrinal, politique, et personnel.
Gilles Routhier, Le cardinal Roy : un cas de déconcentration de la curie, p. 321-333
21La mesure la plus innovante de Paul VI, au moment de la réforme de la curie romaine, fut de nommer des cardinaux résidentiels chefs de dicastères. C’est le cas du cardinal Roy qui, tout en demeurant archevêque de Québec, présida la Commission Justice et Paix, le Conseil des laïcs et le comité pour la famille. C’est cet exemple de déconcentration de la curie que nous analysons ici qui conduisit à l’élaboration de nouvelles pratiques et de nouveaux types de fonctionnement.
Olivier Sibre, Diplomates et cardinaux, la diplomatie au service du Saint-Siège dans le recrutement et l’organisation de la Curie : esquisse d’évaluation, p. 337-349
22La diplomatie pontificale se décline sous différentes formes à travers lesquelles s’entremêlent parfois les fonctions et parcours de représentations et celle de cardinal. L’article montre la place modeste, finalement, de la diplomatie pontificale dans l’accession au cardinalat, mais en même temps précise son rôle de fonction publique du Saint-Siège particulièrement bien délimitée, confirmée par son statut international. Le cardinal demeure une participation interne, polymorphe et complexe au gouvernement pontifical, exprimant tardivement la diversité des Églises locales, face à une diplomatie demeurée profondément européenne voire italienne.
Massimiliano Valente, I « cardinali di Curia » e il Kulturkampf di Bismarck, p. 351-363
23Nell’ambito della « battaglia culturale », verificatasi nell’area germanica nella seconda metà dell’Ottocento, è di grande importanza il ruolo giocato della Santa Sede. A tal proposito risulta imprescindibile l’analisi dell’azione svolta dei principali organi della politica internazionale vaticana a sostegno delle gerarchie cattoliche locali. Emerge, in questo contesto, la funzione svolta dai segretari di Stato e dai membri della Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari. Nel Palazzo Apostolico vengono, infatti, affrontate le principali questioni del Kulturkampf. A quest’attività prende parte un numero considerevole di porporati tra i quali spicca Ludovico Jacobini, non solo per il suo ruolo di segretario di Stato, ma anche per la conoscenza diretta del cancelliere Bismarck, che risulta decisiva per la soluzione del conflitto.
Jean-Marc Ticchi, De authentico romani pontificis magisterio… : le Saint-Siège selon le cardinal Rampolla, p. 365-377
24L’examen des procès-verbaux de la congrégation des Affaires ecclésiastiques extraordinaires, de 1888 à 1902 permet d’évoquer l’ecclésiologie qui se trouve au fondement de l’action diplomatique du cardinal Rampolla. Celle-ci se caractérise par une « mystique de la papauté » qui exalte la supériorité et l’universalité du Siège apostolique. Elle tend à préserver la dignité du Saint-Siège dans la gestion des relations diplomatiques et à encourager l’union des catholiques.
Paolo Valvo, La Curia romana e il Messico : diplomazia pontificia e « diplomazie parallele » (1914-1931), p. 379-391
25Il conflitto tra Stato e Chiesa che attraversa il Messico rivoluzionario lungo i pontificati di Benedetto XV e Pio XI rappresenta una sfida drammatica per la Sede Apostolica. Questa sfida coinvolge diversi membri del Sacro Collegio. Accanto alle sedi istituzionali in cui avviene il confronto tra i membri della Curia – come la Segreteria di Stato e a partire dal 1918 la Congregazione per gli Affari Ecclesiastici Straordinari – in diverse occasioni si assiste al fiorire di vere « diplomazie parallele » basate su rapporti informali, che rispecchiano gli interessi dei settori più radicali del cattolicesimo messicano, in polemica con l’atteggiamento moderato e conciliante dimostrato dalla diplomazia pontificia nei confronti del governo messicano anticlericale. L’obiettivo dichiarato è spingere il pontefice ad adottare una posizione più vicina alla sensibilità degli intransigenti.
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