Résumés des contributions
Texte intégral
1Dominique Mulliez, La loi, la norme et l’usage dans les relations entre maîtres et esclaves à travers la documentation delphique (200 av. n.è - 100 de n.è.).
Les relations entre maîtres et esclaves dans la Grèce antique sont codifiées : d’un point de vue juridique, elles sont encadrées par la loi ; d’un point de vue sociologique, elles sont régies par des normes que se forgent les communautés humaines ; d’un point de vue anthropologique, enfin, le partage au quotidien d’une vie commune au sein de l’oikos suscite des comportements qui n’obéissent ni aux lois ni aux normes telles qu’elles sont connues ou supposées. À travers l’analyse de quelques exemples précis empruntés au corpus des affranchissements delphiques rapidement présenté, on s’efforce de montrer comment, par le biais de la paramonè, certains maîtres maintiennent leurs esclaves dans un état de sujétion alors même qu’il les affranchissent, mais aussi, à rebours, comment les relations qu’entretiennent au sein d’un même oikos des maîtres et leurs esclaves conduisent parfois à appliquer de facto à ces derniers ce qui leur est refusé de jure, comment enfin les affranchis, devenus à leur tour propriétaires d’esclaves, reproduisent les mêmes codes que leurs anciens maîtres.
2Egidio Incelli, Le rapport maître-esclave et les modalités de manumission dans l’Empire romain.
Tout au long de l’histoire, les relations entre les êtres humains ont toujours été marquées par des périodes de transition. Pour les Romains, l’un de ces moments cruciaux était représenté par la manumission, par laquelle on redéfinissait des rapports, dans certains cas très anciens. À cet égard, l’étude des modalités de réalisation de cet acte juridique, à travers l’analyse des inscriptions, nous donne des renseignements précieux. Ces témoignages montrent que la naissance d'un nouveau type de relation, celle entre patron et affranchi, révèle beaucoup à propos de la nature du précédent rapport entre maître et esclave.
3Franco Luciani, Cittadini come domini, cittadini come patroni. Rapporti tra serui publici e città prima e dopo la manomissione.
Prendendo le mosse dal paragrafo 72 della cosiddetta lex Irnitana, nel quale è riportata la prassi giuridica necessaria alla manomissione di uno schiavo pubblico, l’articolo intende esaminare le relazioni che si instauravano tra i liberti publici e i loro patroni, vale a dire le città. In particolare, attraverso una serie di fonti epigrafiche, giuridiche e letterarie, la ricerca offre una panoramica sugli obblighi ai quali erano sottoposti gli ex schiavi pubblici nei confronti delle città, quali per esempio le operae e obsequium. Infine, particolare attenzione sarà rivolta alle testimonianze di atti evergetici promossi da schiavi e liberti pubblici a favore della collettività.
4Nicolas Laubry, La désignation de la postérité. Autour de la formule libertis libertabusque posterisque eorum dans les inscriptions funéraires romaines.
Marqueur d’un droit au tombeau accordé par les patrons à leurs affranchis, la clause libertis libertabusque posterisque eorum est parfois considérée comme une simple formule exprimant le statut social du fondateur d’un sépulcre ou comme juridiquement inefficace. Les inscriptions entre le Ier s. av. J.-C. et le IIIe s. ap. J.-C. suggèrent pourtant qu’elle est la trace de dispositions où le droit à la sépulture était la contrepartie de l’entretien du monument et de la célébration des rites commémoratifs. Comparables aux fidéicommis ou aux legs faits aux affranchis avec lesquels il ne se confondait pas, ce droit instituait une chaîne de bénéficiaires autour du nomen, formant ainsi une postérité propre à la sphère funéraire. Marqué par l’intérêt personnel ou par le paternalisme des anciens maîtres, ce geste était aussi un rappel de la dette originelle des anciens esclaves et de leurs descendants vis-à-vis de leur maître.
5Christine Hamdoune, L’épitaphe versifiée d’un esclave de la familia de Juba II.
Le carmen funéraire fragmentaire de Cherchell (CIL, VIII, 21303) n’était connu que par la présentation qu’en avait fait V. Waille dans RA, 17, 1891.26-27. Une photo fournie par Ph. Leveau, qui figurait dans ses archives, permet de confirmer qu’il s’agit bien d’une petite stèle funéraire, caractéristique du 1er siècle p. C. mais elle permet surtout de proposer une nouvelle lecture en adéquation avec la disposition du texte sur la pierre qui infirme les interprétations de Bücheler. C’est l’épitaphe versifiée d’un esclave dont il faut ajouter le nom à ceux de la familia royale des rois maurétaniens, Juba II et Ptolémée, bien connue par des inscriptions trouvées dans les tombeaux monumentaux dits « des affranchis » dans les nécropoles de la ville. Les rois de Maurétanie imitaient le comportement des grandes familles romaines, comme les Statilii dans leur souci d’affichage de leur image gentilice ou dynastique. La qualité du poème laisse penser que le défunt occupait une fonction assez importante dans la maison royale.
6Cyrielle Landrea, La familia méconnue des Valerii Messallae (Ier s. av. - Ier s. ap. J.-C.).
Le nombre d’esclaves possédés et la grande spécialisation des dépendants des Valerii sont à la fois des marques de richesse et une manifestation ostentatoire de leur statut social. Le train de vie nobiliaire, le service quotidien des Valerii Messallae, l’entretien du patrimoine, les activités agricoles et commerciales et tant d’autres charges n’auraient pas pu être assurés sans une multitude d’esclaves et d’affranchis. Les sources épigraphiques permettent de mettre en lumière la grande diversité des dépendants de cette famille patricienne, de la fin de la République à l’époque néronienne, même si leur maisonnée s’inscrit dans la norme de celles des grandes gentes. Les relations avec les affranchis ne se réduisent pas à une nécessité sociale et les Messallae ont pu contribuer à la promotion de nouvelles élites, en favorisant les enfants de leurs affranchis.
7Antón Alvar Nuño, Le malheur de Politoria : sur la malédiction d’une esclave contre sa matrone.
L’historiographie traditionnelle considère que les pratiques d’envoûtement sous l’Empire romain étaient utilisées par les esclaves pour tenter de résoudre leurs conflits avec leurs maîtres. Une analyse détaillée des textes d’envoutement (defixiones) montre que les traces de malédictions proférées par un esclave à l’encontre de son maître sont en réalité très rares. Le recours aux defixiones est présenté ici comme un type de « stratégie d’action réfléchie », utilisé seulement après un procès d’évaluation des possibilités à la disposition de l’individu. Ce processus d’évaluation implique la transformation d’une réponse émotionnelle en un acte réfléchi menant à l’élaboration d’un texte (malédiction) par un expert du rituel qui pouvait rejeter certains services s’il les considérait inefficaces ou trop risqués. En fin de compte, la magie était pratiquée comme une activité normative, qui, bien souvent, ne visait pas au bouleversement de l’ordre social.
8Simona Antolini et Silvia Maria Marengo, Dediche servili al genius dei padroni.
La ricerca si propone di indagare sul tradizionale legame che unisce il servus e il dominus attraverso la devozione al genius domini prendendo in esame le dediche al genio di padroni viventi (privati e imperatori) per considerare poi le dediche al genio di entità collettive e astratte (collegia, città, istituzioni municipali etc.). Oltre a questi casi sono state considerate anche le iscrizioni in cui il genius onorato è indirettamente legato allo schiavo per essere l'ambito di attività del dominus, attività in cui lo schiavo era spesso coinvolto in prima persona.
9Gian Luca Gregori, Gianmarco Bianchini, Tra epigrafia, letteratura e filologia : due inedite meditazioni sulla vita e sulla morte incise sull’ossario di Cresto.
Si pubblicano qui due testi, incisi sul coperchio e sul contenitore di un ossario, di provenienza ignota (forse da Roma). L’ossario apparteneva a tre schiavi, Chrestus, Primigenius e Arescusa. Sul coperchio si invita ad adempiere ai rituali funebri senza piangere per la scomparsa del proprio caro. All’invito a non piangere si unisce l’esortazione a godere del momento presente senza preoccuparsi di ciò che sarà. Il testo del contenitore comincia, dopo l’adprecatio ai Mani, con il saluto del viandante a Cresto; si esortano quindi i vivi a godere dei piaceri terreni finché sarà possibile, senza rincorrere falsi valori. Questo nuovo documento ha l’aspetto di un centone di sentenze giustapposte, poco originali perché ispirate a un comune sentire, cui si è attribuita solennità tramite una patina letteraria a tratti arcaizzante e dotta. Sul piano epigrafico la novità principale consiste nel trovare in un medesimo contesto massime piuttosto ricorrenti. L’uso del marmo, il tipo di ordinatio, la paleografia, il formulario e alcune forme linguistiche sembrano ricondurre i nostri testi alla primissima età imperiale.
10Alfredo Buonopane et Giovannella Cresci Marrone, Patrone e liberti nella Transpadana romana.
Il censimento della presenza di patrone nella documentazione epigrafica lapidea delle XI e X regiones augustee ha consentito di raccogliere più di trecento occorrenze, per lo più di ambito sepolcrale, comprese fra I e III secolo d.C. e numericamente sbilanciate a favore della Venetia et Histria, dove sembra registrarsi un tasso più dinamico di “emancipazione femminile”. La consistenza e i contenuti della documentazione raccolta consentono di avanzare considerazioni in merito allo statuto sociale delle patrone, agli eventuali rapporti parentali intercorrenti con i soggetti emancipati, al regime di proprietà, talora cumulativa, degli schiavi emancipati, alla sintassi del codice relazionale espresso nelle dediche, al coinvolgimento delle ex dominae in attività di natura imprenditoriale.
11Claudio Zaccaria, Fidelissimus seruus. Considerazioni sul rapporto servo-padrone (testimonianze aquileiesi).
Vengono raccolte e analizzate le testimonianze sulla presenza servile ad Aquileia, particolarmente consistente nella città portuale dell'alto Adriatico. Accanto a numerosi servi privati figurano infatti servi della res publica Aquileiensium (con la singolare attestazione di un arkarius Augustalium et sevirorum), servi impiegati nell'amministrazione imperiale (dogane, miniere), servi imperiali (al seguito degli imperatori o amministratori delle proprietà imperiali). Tra i servi privati si evidenziano quelli di famiglie senatorie ed equestri e di ufficiali e veterani. Di particolare interesse le testimonianze sulle attività economiche e sulle pratiche cultuali, esercitate talvolta anche con o per il dominus. La seconda parte del contributo è dedicata all'analisi di particolari formulari riscontrati nelle dediche dei monumenti funerari dei servi domestici (testimoniati vernae, delicati / delicatae, alumni / alumnae, per lo più ricordati perché morti in tenera età). Si segnalano in quanto non frequenti altrove, le dediche collettive ai membri della familia servile: alumnabus, defunctis servis, servis servabus, locus familiae. In conclusione si richiama l'attenzione su due singolari documenti, uno di età tardorepubblicana, di un liberto di cui si ricorda il passato servile con la formula seruiuit sine crimine, quod habuit per patronum periit, e uno, di un vilicus di età tardoimperiale, di cui si elogia la frugalitas, ma che, nonostante i suoi meriti, indignum nomen seruitutis acceperat.
12Giovanni Mennella, Liberi, liberti e schiavi in un dossier epigrafico da Eporedia (CIL, V, 6785).
Il riesame di CIL, V, 6785, recentemente tolto dal porticato del Palazzo Vescovile di Ivrea, ha rivelato che si tratta del pilastrino di un’erma, parzialmente mutilo, contenente i nominativi di ben 17 individui, incisi in tempi diversi. Si avanza l’ipotesi che essi designassero coloro che avrebbero curato la periodica manutenzione del monumento posto da un generoso evergeta al Genius del municipio di Eporedia, ma è anche possibile riferirli a persone che, col tempo, sarebbero subentrate negli oneri della manutenzione stessa.
13Francesca Cenerini, La rappresentazione epigrafica dell’infanzia servile nella regio ottava : alcuni esempi.
Questo contributo si propone di analizzare alcuni monumenti sepolcrali architettonici, pertinenti ai territori di alcune località della regio VIII (Ferrara, Imola, Rimini, Ravenna, Modena) di schiavi infantes, entro i 7 anni di età, anche se non è possibile determinare con certezza l’età dei pueri o delle puellae sulla base della sola fisionomia del ritratto, in mancanza della scrittura epigrafica che attesti il numero degli anni vissuti dai bambini defunti. Questa analisi ha quindi cercato di mettere a confronto ed evidenziare le peculiari caratteristiche dei due diversi modi di rappresentare l’infanzia servile, con la scrittura e con il ritratto, quando compaiono entrambi sullo stesso monumento sepolcrale.
14Gian Luca Gregori, Domnulo optimo et carissimo : la dedica funeraria di un tata per il suo pupillo (Roma, via Flaminia).
15Edizione di un’iscrizione funeraria inedita proveniente dagli scavi in corso a Roma all’altezza del V/VI miglio dell’antica via Flaminia, menzionante un tata che curò la sepoltura di un bambino definito suo domnulus. È la prima attestazione epigrafica del diminutivo di dominus e possiamo ipotizzare che L. Modius Urbanus fosse un liberto del piccolo L. Modius Nicephor (o meglio di suo padre). Sulla base del nuovo documento viene tratteggiata la figura del tata, esaminando la documentazione epigrafica urbana ed evidenziando punti di contatto o di differenza con altre figure maschili che si prendevano cura dei bambini (nutricii e nutritores). Tranne qualche rara eccezione, elemento comune sembra essere stata la condizione servile o libertina; tali figure sono epigraficamente attestate finora solo a partire dalla prima età imperiale, ma solo quella del nutritor sembra sopravvivere nell’epigrafia tardoantica e cristiana; il termine indicante la persona di cui essi si prendevano cura era alumnus, -a.
16Maria Letizia Caldelli, Schiavi e padroni ad Ostia : alcune riflessioni su un rapporto sociale ambivalente.
Il contributo cerca di indagare la condizione dello schiavo ad Ostia e Porto per vedere se, al di là della definizione giuridica che li accomuna, le loro condizioni reali siano simili o diverse e, in questa seconda ipotesi, il ruolo che abbiano, tra le altre cose, i legami. Sembra infatti che la qualità della persona di cui si è schiavi e il rapporto di vicinanza / lontananza con questa determinano esiti diversi nella condizione servile. Il dossier considerato ammonta a 80 iscrizioni lapidee, l’1,68% dell’edito, messe da parte sia le iscrizioni da cui non risulta un rapporto schiavo / padrone, sia le iscrizioni integrate, con integrazione incerta. Il quadro che ne emerge è quello di una realtà urbana dove circola un diffuso benessere e dove, almeno per i primi due secoli e mezzo dell’impero e a giudicare dall’epigrafia, il rapporto schiavo / padrone non pare delinearsi in termini di conflittualità: l’assenza di grandi familiae servili, il rapporto di vicinanza tra schiavo e padrone, la larghezza con cui si faceva ricorso alla manomissione possono aiutare a spiegare il fenomeno. Certo, la situazione non sarà stata sempre idilliaca.
17Laura Chioffi, Amans domini, opsequens amicis. Vita da schiavi a Capua.
Le dinamiche che legavano nel mondo antico i padroni a quella res, che era lo schiavo, furono in genere piuttosto complesse, dal momento che tale « cosa », in quanto essere animato e pensante, era pur sempre un individuo solidamente strutturato nei complicati ingranaggi della collettività che l’ospitava. Concentrando l’esame dei dati nei confini della documentazione epigrafica di una comunità romano-italica di media grandezza, si cerca di metterne a fuoco alcuni aspetti, a cominciare da quello che ha ispirato il titolo. Per fare ciò, si utilizzano degli esempi, suddivisi in gruppi secondo le diverse categorie di domini : schiavitù sacra, schiavitù pubblica, schiavitù imperiale.
18Marina Silvestrini, Inediti da Taranto. Echi delle guerre civili.
Edizione di iscrizioni di Taranto, inedite o poco note, complessivamente otto, con attenzione a gentilizi in alcuni casi estranei alla società locale (Caesennius, Carrinas, Norbanus) e riconducibili a personaggi eminenti presso Cesare o in età triunvirale e presto schierati con Ottaviano.
19Maria Bastiana Cocco, La schiavitù nella Sardinia : sintesi dei dati alla luce della documentazione letteraria ed epigrafica.
Il testo propone una sintesi ragionata dei dati relativi alla diffusione della schiavitù in Sardegna dall’epoca repubblicana alla tarda antichità, sulla base della distribuzione spaziale delle testimonianze note. I dati ricavati evidenziano una componente sociale servile impiegata in vari ruoli di servizio (quasi mai precisabili) nelle zone costiere ed urbanizzate, ma attiva soprattutto come manodopera nelle campagne, e una componente sociale libertina caratterizzata da una spiccata tendenza alla mobilità sociale, legata ad interessi economici di imperatori e ricchi possessores, attiva soprattutto in ambito urbano e periurbano. Dal quadro delineato sembra emergere una complessa rete di relazioni interpersonali che (come si evince in particolare attraverso le iscrizioni funerarie, ma non solo) si spingono a volte al di là del legame di dipendenza giuridica, diventando rapporti di stretta collaborazione, fino ad arrivare in alcuni casi a legami di stima e d'affetto reciproci tra domini e serui, tra patroni e liberti.
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Esclaves et maîtres dans le monde romain
Ce livre est cité par
- Acconcia, Valeria. (2022) Superare il guado. Riflessioni su archeologia, storia sociale e modelli di autorappresentazione delle disparità: alcuni esempi dalle comunità antiche e moderne. Ex Novo: Journal of Archaeology, 6. DOI: 10.32028/vol6isspp125-157
Esclaves et maîtres dans le monde romain
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