1Ce volume de la B.A.A.A. est un peu marqué, comme le précédent, par la crise sanitaire qui a affecté les recherches et les publications en 2020 et 2021 : d’assez nombreux titres de 2015, que nous n’avions pas pu voir l’an dernier, y sont ainsi référencés ; certains n’y ont pas trouvé leur place faute d’avoir pu les consulter dans leur pays de publication quand la diffusion n’était pas assurée en France. En revanche, les progrès rapides de la publication en ligne durant la pandémie nous ont permis d’avoir connaissance de très nombreux articles et ouvrages d’accès difficile. Ainsi espérons-nous que tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique antique pourront trouver leur miel dans la jolie récolte de 2016 ! Nous observons depuis quelque temps, et particulièrement cette année, le développement très net, en archéologie, des technologies du numérique et des études liées aux « sciences dures » : l’archéologie est de plus en plus une science expérimentale, au carrefour de multiples champs épistémologiques. Autre tendance intéressante, l’intérêt pour les sources arabes et pour la période byzantine, jadis des rubriques très exceptionnelles, désormais plus riches.