Discussion - 7
Texte intégral
1M. Gras : Merci à Emmanuel Dupraz pour son exposé. Io sono particolarmente felice di sentire in questa sede parlare di Peligni, di Marsi, di Vestini, non soltanto perché da qualche anno portiamo avanti una prospezione archeologica nella zona dei Vestini con Stéphane Bourdin, ma perché poi il primo archeologo della scuola francese nel 1880, E. Fernique , aveva lavorato proprio sui Vestini e sui Marsi, e dunque torniamo alle origini, che ogni tanto non fa male.
2M. Torelli : Vorrei prima di tutto complimentare il collega Dupraz per la sua relazione, veramente molto interessante. Non ha giovato alla comprensione la mancanza delle immagini. Se avesse proiettato le immagini sarebbe stato più forte l’effetto. Una notazione proprio di passaggio : l’iscrizione 4.1 del territorio marso, non credo che voglia dire « epitafio », è un nome di schiavo, di liberto. È une elogium vetiis: quindi, vetius, con una postposizione del cognomen al nomen.
3G. Colonna : Volevo dire a Dupraz che è molto interessante il quadro che ci ha tracciato. Però perché non ha ricordato la tomba dipinta di Trasacco tra i Marsi1? Questo è un documento importante, direi, in questa prospettiva di strutture funerarie. E poi ci sono rapporti fortissimi coll’area etrusco-laziale; della la porta diitis, non ne parliamo, perché per il momento, non ho avuto modo di approfondire questo; ma, per i Peligni, c’è la questione delle urne a cofanetto2, che sono della prima età imperiale e sono un elemento culturale che ha degli agganci nell’area tirrenica. C’è l’esemplare da Orvieto a Copenhagen, e c’è il problema di queste tombe a camera, a cameretta, o costruite o scavate in questa terra solida; e questo è un altro elemento che, a mio avviso, si affianca a questi rapporti che vengono dal versante tirrenico; il fatto di trovarli forti proprio nell’area dei Marsi è legato alla colonia di Alba; probabilmente, invece, questa direttrice che invece lascia fuori l’area peligna, dove ci sono solo delle imitazioni. Ed il quadro andrebbe completato, poi, con le testimonianze della Sabina interna. Non c’è soltanto Fossa, tra i Vestini; lì siamo in una posizione di confine, ma c’è una testimonianza poco nota di Leonessa in estrema Sabina nursina3: le tombe a cameretta ellenistiche. È un quadro che nella sua relazione, che è stata molto breve, ovviamente non poteva essere trattato in maniera esauriente; penso, però, che meriti di essere un po’ allargato. Anche per contrasto delle altre aree della regione quarta dove non c’è niente. Qualcosa forse si comincia a intravvedere altrove, a Anxanum, ma è tutta una materia che va studiata con attenzione.
4E. Dupraz : Pour ce qui est de la chambre funéraire peinte de Trasacco, je n’en ai pas tenu compte parce qu’à ma connaissance, elle est plus récente que la période dont je parle et je me suis arrêté à moitié du Ier siècle. En effet, j’ai l’impression que l’unité régionale se disloque ensuite. Par exemple, en pays pélignien, on voit apparaître des tombes à incinération en très grand nombre, alors que l’on n’en connaît pas chez les deux autres peuples, ou pas si vite, ou pas autant. Apparaissent aussi en pays pélignien des tombes monumentales du style à tambour sculpté, comme le tombeau de Caecilia Metella à Rome, ce qui complique encore les données. Je me suis arrêté à ce que je crois être le début de la fin pour une certaine culture dans les Abruzzes. Évidemment, l’absence des photographies est regrettable, mais une bonne partie des inscriptions que je cite n’est connue que par des notices ou par des descriptions du XIXe siècle ; les pierres sont donc perdues et il n’y a pas de photographie. Pour beaucoup de ces stèles à portaDiitis, il existe une description assez précise dans le CIL ou chez d’autres fouilleurs, mais pas plus.
5F.-H. Massa-Pairault : Je voulais intervenir encore un tout petit instant. Je me demandais : vous avez parlé, à propos de l’union de la porte de l’Hadès et du matériel épigraphique. Ce matériel épigraphique, dans sa très grande majorité, se rapporte à des liberti, ou à des ingenui qui ont été affranchis depuis la seconde génération maximum. Vous avez parlé d’une certaine mode, mais je n’aime pas tellement ce terme, je préférerais penser que tous ces gens au fond ont la joie d’avoir un nomen, finalement, et donc c’est très important de franchir la porte de l’Hadès avec un nom, et non pas anonyme, et c’était un peu le sens de ma remarque à propos de l’union de l’iconographie et de l’épigraphie.
6E. Dupraz : Vous avez évidemment tout à fait raison, le terme de mode était au mieux une approximation. On peut relier ce genre de phénomènes au fait que, par exemple, les épitaphes en sénaires iambiques en vers latins apparaissent systématiquement corrélées à des sépultures d’affranchis. Il s’agit d’affirmer qu’on maîtrise la culture littéraire latine au moins aussi bien que les autres.
7F.-H. Massa-Pairault : Question subsidiaire, non pas par rapport à celle que je viens de vous poser mais un peu difficile peut-être. Quel est le rapport entre les différences que vous avez trouvées dans les différentes aires (vestine, marse, etc.) et l’issue de la guerre sociale ? Est-ce qu’on peut arriver déjà à commencer à travailler dans ce sens ?
8E. Dupraz : J’aimerais bien, mais pour le moment non. La grande majorité du matériel, même chez les Péligniens, est postérieure à la guerre sociale, malheureusement. Il y en a comme je l’ai dis du IIe siècle, et peut-être même de la fin du IIIe, mais c’est vrai que l’essentiel de ces plinthes et a fortiori du matériel vestin ou marse date d’après, donc il est difficile de savoir…
9F.-H. Massa-Pairault : C’est justement parce qu’il date d’après que ce serait intéressant de voir en termes de continuité ou de discontinuité.
10E. Dupraz : Il y a une continuité chez les Péligniens, car les plinthes les plus anciennes datent d’avant. Ensuite il y a un problème que je n’ai pas du tout abordé, qui est la langue. Certaines inscriptions sont en osque, d’autres en latin. Je préfère m’abstenir pour le moment de traiter ces questions. Certaines inscriptions, en plus, ne peuvent pas être attribuées en termes de langue : vous avez pu voir que dans l’unique inscription vestine, il y a un f qui évidemment abrège filius du latin, mais c’est un signe conventionnel, qui ne prouve pas que le personnage soit parfaitement latinophone, et qui ne prouve même pas que le personnage voulait écrire son nom en latin plutôt qu’en vesti, ou en osque. Donc, ces questions-là sont évidemment très intéressantes, de même que je n’ignore pas que je devrais élargir mon enquête à la Sabine, aux Frentaniens, aux Marrucins, aux Picéniens, etc. Je préfère laisser ces questions en suspens, mais ça ne veux pas dire qu’elles ne sont pas importantes.
Notes de bas de page
1 Sur cette tombe, voir, par exemple, A. Maranca, Una tomba dipinta da Trasacco nel Museo archeologico Nazionale di Chieti, ArchClass, 32, 1982, p. 229-249.
2 Sur ces urnes, on pourra se référer encore à G. Colonna, Urne peligne a forma di cofanetto. Contributo allo studio dei rapportii etrusco-sabellici, RendLinc, 14, 1959, p. 297-308.
3 A. Maggiani parle de la nécropole de Valle Fana à Leonessa.
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