Avant-propos
p. IX-XII
Texte intégral
1Ce livre, dont l’écriture est achevée depuis décembre 2019, expose une partie des résultats obtenus au cours des recherches menées dans le cadre du programme PerformArt (www.performart-roma.eu), dirigé par Anne-Madeleine Goulet de 2016 à 2021, coordonné par Michela Berti et financé par l’European Research Council (ERC) au sein du programme d’innovation et de recherche de l’Union Européenne Horizon 2020 (grant agreement n° 68415). Intitulé « Promoting, Patronising and Practising the Arts in Roman Aristocratic Families (1644-1740). The Contribution of Roman Families’ Archives to the History of Performing Arts », ce programme de recherche souhaite apporter une contribution à l’histoire des arts du spectacle à Rome à partir des archives des familles de la haute aristocratie entre 1644 et 1740, afin d’approfondir le rôle des arts dans la vie quotidienne des élites, d’éclaircir les conditions et les motivations de leur mécénat et d’évaluer l’importance des arts dans les processus de construction identitaire de ces grandes familles.
2Le présent ouvrage, qui rassemble des contributions d’historiens, d’historiens de la musique et de la danse, de spécialistes en études théâtrales, d’archivistes et d’une spécialiste des systèmes d’information documentaire, est le résultat de trois rencontres, qui ont eu lieu respectivement le 28 février et le 5 juin 2018 à l’École Française de Rome, ainsi que les 25 et 26 octobre de cette même année à l’Université de La Rioja, à Logroño, en Espagne. Les textes qui suivent ont largement bénéficié des apports de la discussion qui a eu lieu à ces occasions. Nous exprimons notre reconnaissance la plus vive aux membres du comité scientifique, universitaires et chercheurs, qui ont accepté de participer à l’élaboration de notre problématique : Christian Biet (Université de Paris Nanterre), qui est disparu de manière brutale le 13 juillet 2020 et à la mémoire duquel nous dédions cet ouvrage, Jean Boutier (École des hautes études en sciences sociales), Juan José Carreras (Universidad de Zaragoza), Dinko Fabris (Università della Basilicata, Potenza-Matera), Charlotte Guichard (CNRS), Guy Spielmann (Georgetown University, Washington) et Mélanie Traversier (Université de Lille 3, Institut universitaire de France). À l’Université de La Rioja, les échanges très nourris avec Andrea Bombi (Universitat de València), Teresa Cascudo, Miguel Ángel Marín, Pilar Ramos ainsi que Pablo L. Rodríguez, tous quatre professeurs à l’Universidad de La Rioja, avec José Máximo Leza (Universidad de Salamanca) et Andrea Sommer-Mathis (Österreichische Akademie der Wissenschaften, Institut für Kulturwissenschaften und Theatergeschichte), ainsi qu’avec Juan José Carreras et Guy Spielmann qui s’étaient de nouveau joints à nous, ont été extrêmement fructueux.
3L’enquête s’est déroulée principalement dans les archives des familles Aldobrandini, Borghèse, Caetani, Chigi, Colonna, Lante della Rovere, Orsini, Ottoboni, Pamphilj, Ruspoli et Vaini, ainsi que dans celles d’institutions telles que l’Accademia dell’Arcadia, l’Archivio del Sovrano Ordine di Malta et l’Archivio del Collegio Nazareno. Pour l’aide inestimable que chacun, à des titres divers, nous a apportée, nous souhaitons remercier nommément, à Rome tout d’abord, Stefano Vitali (alors à la Direzione Generale per gli Archivi), Mauro Tosti-Croce et Monica Grossi (Soprintendenza archivistica e bibliografica del Lazio), Paolo Buonora, Michele Di Sivo et Orietta Verdi (Archivio di Stato di Roma), Mariarosaria Senofonte, Elisabetta Mori et Cristina Falcucci (Archivio Storico Capitolino), Caterina Fiorani (Fondazione Camillo Caetani), Fra’ Emmanuel Rousseau (Conservateur des Archives et Bibliothèque magistrales de l’Ordre Souverain de Malte) et Fr. Gerardo Vicente Leyva Bohórquez, Sch. P. (Fondazione Collegio Nazareno); dans la Cité du Vatican, Marco Buonocore, Isabella Aurora et Luigi Cacciaglia (Archivio della Biblioteca Apostolica Vaticana, Sezione Archivi), Monseigneur Sergio Pagano (Archivio Apostolico Vaticano); à Frascati, le prince Camillo Aldobrandini et Antonella Fabriani Rojas (Archivio Aldobrandini, Frascati); à Subiaco enfin, Elia Mariano et Don Romano O.S.B. (Biblioteca statale del Monumento nazionale di Santa Scolastica). Nous remercions chaleureusement l’ensemble du personnel de ces institutions qui nous ont accueillis et ont toujours cherché à nous faciliter la tâche.
4Nos remerciements vont également à Lorenzo Bianconi (Università di Bologna) et à Rémy Campos (Haute École de Musique de Genève – Conservatoire national de musique et de danse de Paris) pour leur aide bibliographique et les remarques éclairantes qu’ils ont bien voulu formuler sur notre introduction, ainsi qu’à François-Charles Uginet, dont la connaissance intime des archives romaines et la familiarité avec l’aristocratie d’hier et d’aujourd’hui nous ont servi de guides à plus d’une reprise. En mai 2019 la rencontre avec Roberto Ciancarelli (Sapienza Università di Roma), qui a partagé avec une grande générosité son expérience et ses connaissances, a permis d’amorcer un dialogue scientifique très stimulant, dont la postface de ce livre porte l’empreinte : qu’il en soit ici vivement remercié.
5Le volume a aussi bénéficié des réflexions nourries qui ont eu lieu lors des neuf séances du séminaire de recherche du programme PerformArt, lesquelles se sont tenues de 2017 à 2019 principalement à l’École française de Rome. Ces séances étaient destinées à affermir notre appareil conceptuel en échangeant avec des spécialistes de tous horizons, pas nécessairement spécialistes de Rome ni même de notre période d’étude. Nous souhaitons exprimer à ceux-ci toute notre gratitude, en particulier à Carlo Travaglini, Keti Lelo et Giuseppe Stemperini (Centro per lo studio di Roma [CROMA] - Università di Roma 3) et à Anna Lucarelli (Biblioteca centrale nazionale di Firenze) pour leurs remarques constructives sur le traitement informatique de nos données.
6Nous tenons enfin à manifester notre reconnaissance la plus vive à l’ensemble de l’équipe PerformArt, une équipe très motivée, et, en particulier, à Michela Berti, Alexandra Nigito et Chiara Pelliccia pour la révision des textes en italien, à Orsetta Baroncelli pour son expertise archivistique, à Barbara Nestola pour ses conseils linguistiques et à Francine Gewiss pour l’aide indispensable et très efficace qu’elle nous a apportée tout au long du projet et, plus particulièrement en ce qui concerne cet ouvrage, pour l’obtention des autorisations de crédits photographiques. Alexandra Nigito a aussi réalisé les trois index qui enrichissent notre volume. Ce livre doit beaucoup à la relecture extrêmement minutieuse des textes et à la vérification de la cohérence générale des normes qu’Aldo Roma a effectuées en dernière instance. Ses compétences éditoriales ont été également précieuses dans la mise au point du manuscrit.
7Avant de clore ces lignes, nous désirons adresser nos remerciements les plus chaleureux d’une part à François-Joseph Ruggiu, directeur de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, et à Marie Gaille, directrice adjointe scientifique, pour l’intérêt qu’ils ont manifesté à l’égard du programme PerformArt, ainsi qu’au personnel du Centre d’études supérieures de la Renaissance de Tours (UMR 7323 du CNRS), en particulier à son directeur, Benoist Pierre, et au responsable de l’antenne financière, Hervé Landuré, dont le sérieux et l’inventivité nous auront permis de toujours trouver des solutions concrètes afin que la recherche scientifique puisse s’exercer dans les meilleures conditions possibles, et à Sandrine Vicente; à l’École française de Rome d’autre part, à Catherine Virlouvet, qui en fut directrice de 2011 à 2019, à Brigitte Marin, qui dirige actuellement cette institution et qui nous a dispensé de précieux conseils, à Fabrice Jesné, directeur de la section Études modernes et contemporaines, qui a accompagné de manière enthousiaste et efficace l’ensemble du projet, au personnel de la bibliothèque de l’École au palais Farnèse et plus précisément à son directeur, Clément Pieyre, pour nous avoir constamment soutenus, à Marie Zago et à Valentina Cuozzo pour leurs conseils en matière de communication, et enfin au personnel des services comptables, financiers et administratifs, en particulier à Monique Zimmermann, Pascale Garcia, Francine Gewiss et Hélène Franchi, sans lesquelles le projet n’aurait tout simplement pas pu se faire. À Franco Bruni enfin nous savons gré d’avoir assuré la fabrication de notre livre dans le respect des normes éditoriales de l’École, et à Richard Figuier d’en avoir accompagné la réalisation de manière très stimulante au sein des publications de l’EFR.
Auteurs
CNRS - CESR (UMR 7323) - agoulet@univ-tours.fr
Universidad Complutense de Madrid - josemado@ucm.es
École Française de Rome - elodie.oriol@efrome.it
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