À la recherche du quaestor Ostiensis
p. 17-26
Résumés
La catégorie mommsénienne des « quaestores classici » n’étant selon toute vraisemblance pas valide, le quaestor Ostiensis n’a pas à y être rattaché. L’article dresse la prosopographie des questeurs d’Ostie et tente de cerner leurs attributions. La prouincia Ostiensis était probablement un poste non permanent de la questure urbaine, chargé du ravitaillement de Rome pendant les années de crise frumentaire.
The Mommsenian category of "quaestores classici" doesn’t seem valid and the quaestor Ostiensis then didn’t belong to it. The paper draws a prosopographical study of the Ostian quaestors and aims at understanding their competences. The prouincia Ostiensis was probably a non-permanent office of the urban quaestorship, in charge of supplying Rome in the years of shortage.
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Mots-clés : Quaestor Ostiensis, quaestores classici, quaestor urbanus, quaestor pro praetore, annona, L. Appuleius Saturninus
Keywords : Quaestor Ostiensis, quaestores classici, quaestor urbanus, quaestor pro praetore, annona, L. Appuleius Saturninus
Texte intégral
1Mireille Cébeillac-Gervasoni, dans les Mélanges en l’honneur de Gino Bandelli, avait consacré une étude à la figure du quaestor Ostiensis1. À la lumière de la récente découverte de rostres de navires inscrits au nom de questeurs romains2, et identifiés comme ceux de la bataille des îles Égades, elle y affirmait que les questeurs, au IIIe siècle av. n. è., avaient des compétences navales et que certains des noms présents sur ces rostres devaient renvoyer à des quaestores Ostienses inconnus jusque-là3. Son article s’inscrivait en fait dans la ligne du Droit Public Romain de Th. Mommsen4. Selon ce dernier, la Periocha 15, 85, complétée par un passage de Tacite6, suggérait que le nombre des questeurs romains était passé de quatre à huit entre 272 et 266 av. n. è. ; Jean le Lydien7 permettait de resserrer la chronologie à l’année 267 et de déterminer que les nouveaux questeurs portaient le titre de « quaestores classici », parce qu’ils avaient des compétences relatives à la flotte8. Ces magistrats avaient leur siège dans différentes cités italiennes, Ostie, Calès, Ravenne ou Ariminum. L’un d’eux, le quaestor Ostiensis, avait vu ses fonctions se spécialiser au fil du temps dans l’approvisionnement de Rome. Le poste, dont les attributions avaient été absorbées par le procurator annonae, avait finalement été supprimé en 44 par l’empereur Claude9.
2Cependant, la reconstruction mommsénienne avait suscité, dès sa parution, des réticences. Dès 1872, P. Willems10 relevait que Th. Mommsen ne justifiait l’existence du questeur de Calès que par la correction d’un passage de Tacite11. La prouincia Gallica, elle, était bien attestée par Suétone12, mais son seul potentiel titulaire, Sertorius13, n’avait peut-être été en fait que le questeur du consul en charge de la Cisalpine14 : il n’était donc pas exclu que cette province questorienne fût une création augustéenne15. Qui plus est, la manière dont Th. Mommsen avait découpé le texte du manuscrit de Jean le Lydien se révèle problématique. Il rapprochait klassikoi et kuaistôres, alors qu’ils sont distants dans la phrase, et pensait que duo kai deka formait un bloc, indiquant le nombre de ces « quaestores classici ». Il faut sans doute comprendre, en réalité, que Jean le Lydien faisait d’abord référence à deux klassikoi nauarchoi, c’est-à-dire aux duumuiri nauales, puis à dix questeurs16. La récente édition de M. Dubuisson et J. Schamp17 opte d’ailleurs pour cette interprétation. Les « quaestores classici », qui n’apparaissent dans aucune source, n’ont donc sans doute jamais existé que dans l’esprit de Th. Mommsen, et les questeurs républicains n’avaient pas de compétences navales18.
3Dès lors, des postes questoriens qu’avait imaginés Th. Mommsen, seul reste le quaestor Ostiensis19. Si les modernes ont reconnu des quaestores Ostienses dans une dizaine d’individus documentés par les sources littéraires ou épigraphiques, seuls deux d’entre eux sont explicitement désignés comme tels. Nous distinguerons donc les cas certi, incerti, et à écarter.
4Certi:
- L. Appuleius Saturninus20. Les sources ne fournissant pas d’indications sur la date de la questure de Saturninus21, deux propositions ont été avancées : au plus tard 105 av. n. è. selon F. Coarelli ou F. Pina Polo, en raison des règles régissant le cursus honorum22 ; 104 selon F. Cavaggioni, car l’annonae caritas évoquée par Cicéron pourrait avoir été causée par la 2e guerre servile sicilienne23.
- P. Sulpicius Rufus24. La questure de Sulpicius Rufus est datée par T.S.R. Broughton25 de 74 av. n. è., sur la base de deux arguments : Cicéron ne dit pas dans le Pro Murena que Sulpicius et Murena ont été ses collègues à la questure, donc leur magistrature ne doit pas remonter à 75 ; Cicéron indique ensuite que Murena est très rapidement devenu légat de Lucullus dans la Guerre de Mithridate.
5Incerti :
- Tibère26. La date de la questure de Tibère est disputée27, les propositions oscillant entre 2428, 2329 et 22 av. n. è30. Si l’on part des indications de Velleius, Tibère, né en novembre 42, était dans sa 19e année entre novembre 24 et novembre 23 et avait donc dû être élu questeur en décembre 24. B. Levick31 faisait de Tibère « peut-être » un quaestor Ostiensis. E. Badian32 a objecté que le faible prestige de la province d’Ostie33 rendait peu probable qu’un prince de la famille impériale l’ait gérée. Tibère, par conséquent, pouvait avoir été soit un questeur attaché à Auguste comme consul34, soit le premier quaestor Principis connu35. Pour l’heure, on notera toutefois que ses attributions recoupaient celles des questeurs d’Ostie d’époque républicaine.
6À écarter :
- Novius Ofalius36. On a vu dans Ofalius un questeur d’Ostie, car l’inscription qui le fait connaître appartenait à la collection du cardinal Bartolomeo Pacca, formée en bonne part de matériel ostien. Cependant, la formule onomastique, aux caractères osques prononcés37, et l’absence du gentilice des Fastes sénatoriaux républicains rendent improbable l’identification du personnage avec un questeur romain. On fera plutôt de CIL I², 2440 le magistrat local d’une cité samnite ou campanienne38.
- M. Aemilius Scaurus39. Cette hypothèse de D. C. Chandler40 me semble devoir être écartée pour des raisons de vraisemblance : un Prince du Sénat ne pouvait rétrograder à un poste questorien.
- C. Ca[…] ou P. Do[…]41. Dans la mesure où les personnages, dont les noms mutilés apparaissent sur un bloc du temple ostien d’Hercule, agirent peut-être ex s[enatus consulto] et non ex decurionum decreto, H. Bloch42 et M. Cébeillac43 avaient jugé qu’il devait s’agir de magistrats romains et F. Coarelli44 que l’un d’entre eux devait être un quaestor Ostiensis. G. Barbieri45 et F. Zevi46 ont relevé qu’on ne peut exclure une intervention de responsables publics de la colonie.
- Caecilius47. Comme Appien48 indique que des stocks de blé étaient entreposés à Antium à l’époque de la Première guerre civile, H. B. Mattingly49 supposa que le questeur présent dans cette ville en 59 était un questeur d’Ostie agissant dans l’exercice de ses fonctions. W. V. Harris50 a argué qu’Antium était un lieu de villégiature apprécié de l’aristocratie romaine et que rien ne prouve que Caecilius y séjournait à titre officiel.
- Fonteius51. Le personnage, dépourvu de cognomen, pourrait être daté de l’époque tardo-républicaine ou augustéenne. Comme il fut honoré par les adjudicataires des revenus fiscaux de la province d’Afrique, il semble difficile d’en faire un questeur d’Ostie plutôt qu’un questeur d’Afrique52.
- M. Pacceius53. La carrière du personnage est recomposée à partir de trois inscriptions provenant respectivement de Tibur, dont Pacceius était probablement originaire, et d’Ostie, cité avec laquelle il entretenait de toute évidence des liens54. I. Di Stefano Manzella a proposé une datation au début de la deuxième moitié du Ier siècle av. n. è.55 ; une hypothèse augustéenne semble également recevable56. M. Pacceius a rejoint la liste des questeurs d’Ostie en raison des honneurs reçus des naviculaires d’Ostie, association professionnelle dont on a pensé qu’elle avait été mise dès Auguste au service de la Préfecture de l’annone57. Cependant, I. Di Stefano Manzella58 a souligné que tous les quaestores pro praetore connus entre la fin de la République et le Ier siècle de n. è. étaient des magistrats en poste dans les provinces, ce qui exclurait que M. Pacceius ait exercé la questure d’Ostie59. Les dépouillements que nous avons effectués vont dans le même sens60. Des 25 questeurs pro préteur recensés pour le Ier siècle av. n. è. et l’époque julio-claudienne, 6 seulement n’indiquent pas de province de rattachement et ne peuvent donc, en l’état de nos connaissances, être identifiés comme questeurs provinciaux. Cependant, tous ces individus sont datés des époques augustéenne ou tibérienne, ce qui suggère que la formule quaestor pro praetore nude dicta était en fait un usage épigraphique bien circonscrit chronologiquement. Il paraît ainsi statistiquement peu probable que M. Pacceius ait été un quaestor Ostiensis.
7Dès lors, s’il faut bien admettre qu’on ne connaît que deux ou trois questeurs d’Ostie, les indications dont on dispose permettent-elles de cerner les caractères de cette fonction ? Après avoir examiné les activités du quaestor Ostiensis, on reviendra sur la nature de cette charge.
8Le domaine de compétence du questeur d’Ostie était nommé prouincia Ostiensis61. Selon Cicéron, les « dossiers » dont le questeur d’Ostie s’occupait étaient la res frumentaria62 ou la frumentaria procuratio63. L’expression res frumentaria, très fréquente notamment chez César, désigne le plus souvent le ravitaillement en blé des troupes64. On la trouve également employée pour l’approvisionnement de Rome65, en particulier la ligne de dépense correspondante66. Je n’ai pas trouvé d’autre occurrence de frumentaria procuratio, une métaphore empruntée au droit privé, mais Cicéron utilise une formule proche pour évoquer la mission annonaire donnée à Pompée en 5767.
9R. Meiggs68 jugeait que le questeur d’Ostie supervisait la réception, le stockage et la redistribution des blés fiscaux provenant des provinces. Diodore69 se limite à dire qu’il veillait au transport des céréales du port de Rome vers la capitale. Ceci impliquait probablement la passation de contrats publics avec des mensores, des transporteurs tels que les codicarii, et, pour les chargements et déchargements, des saccarii70. Le tribunal du questeur cité par l’inscription de Gamala senior71 pourrait avoir été l’endroit où, sur le forum de la colonie d’Ostie, le magistrat romain procédait à ces locationes72.
10Peut-on inférer de l’expression frumentaria procuratio, employée par Cicéron, que les attributions du questeur d’Ostie étaient plus larges que le seul transport des grains73 ? Pour cerner les compétences du questeur d’Ostie, on examinera, à titre de comparaison, les missions exceptionnelles concernant le blé de Rome et attestées au Ier siècle av. n. è.74 :
- Sex. Clodius/Cloelius, en 58, en vertu de la lex Clodia frumentaria75, dut apparemment réunir les quantités nécessaires aux frumentationes désormais gratuites. Cela impliquait un droit d’usage des blés fiscaux provinciaux et donc la possibilité de contracter avec des armateurs pour les acheminer vers Rome76, un accès au blé public conservé dans les entrepôts, un droit d’acheter du blé sur le marché privé et peut-être de réquisitionner des stocks appartenant à des particuliers77.
- Pompée en 57 obtint par la loi Cornelia/Caecilia la potestas rei frumentariae78, désignée également par les sources comme cura annonae79 ou epimeleteia tou sitou80. Au-delà de l’imperium octroyé à Pompée, qui a été bien étudié81, cette mission incluait, concrètement, une autorité sur les ports et les places de marché du monde romain82 ; la nomination de légats envoyés dans les provinces frumentaires et agissant par délégation83 ; le pouvoir de contracter avec des marchands de blé et des transporteurs84 ; à Rome, le droit de réviser les listes des bénéficiaires des frumentationes85. Un sénatus-consulte ajouta dans un second temps une dotation financière de 40 millions de sesterces86, qui permettait d’acheter le blé et de régler les adjudicataires.
- Brutus et Cassius en 44 furent chargés de la curatio frumenti87, que Cicéron qualifie de legataria prouincia, peut-être par référence aux légats de Pompée de 57. Il s’agissait d’acheter du blé et de l’expédier à Rome88.
11Les missions mises en place entre 58 et 44 visaient, pour l’essentiel, à rassembler de grandes quantités de céréales dans les provinces et à les acheminer vers l’Vrbs. En revanche, aucune source ne fait explicitement état d’interventions du questeur d’Ostie pour assurer l’arrivage de grains jusqu’au port de Rome89. Si l’expression prouincia Ostiensis signifie que la sphère de compétence du questeur correspondait à la colonie d’Ostie, on supposera que ce dernier jouissait, dans cette cité, de prérogatives proches de celles attestées pour Sex. Clodius/Cloelius en 5890.
12Dès lors, si l’on revient au cas de Saturninus, le mieux documenté, l’épisode qui impliqua le futur tribun soulève plusieurs difficultés d’ordre institutionnel, qui touchent à la définition même de la questure d’Ostie.
13La première consiste à établir si le Sénat avait capacité d’ôter sa charge à un magistrat91. Th. Mommsen92 jugeait que cela n’était possible que dans deux cas de figure. Le premier concernait un magistrat supérieur dangereux pour la res publica, dans le contexte d’un sénatus-consulte ultime. Entre 264 et 50 av. n. è., il n’y eut de magistrats contraints par le Sénat à quitter leurs fonctions qu’en 8793 et peut-être 6394 : la privation de la charge découlait donc plutôt d’une déclaration d’hostis95, et la situation de Saturninus en 105/104 n’est en rien assimilable. Le second cas envisagé par Mommsen était que le Sénat fît pression sur un responsable public pour qu’il se démette. F. Cavaggioni96 opte, concernant Saturninus, pour cette solution. Cependant, les exemples recensés — toujours pour la période 264-50 – correspondent, peu après l’élection, à une déclaration des augures (probablement suscitée par le Sénat) proclamant le magistrat uitio creatus, ce qui le contraignait à résigner sa fonction97. Là encore, cela ne s’applique pas au cas de Saturninus. Dès lors, il faut conclure que ce dernier ne fut pas déchu de sa magistrature, mais privé de sa prouincia. Tout comme le Sénat déterminait chaque année les provinces consulaires et prétoriennes, il fixait – les deux opérations étant liées – la liste des provinces questoriennes98. Une fois les provinces attribuées, des modifications étaient possibles : on en a trace pour les provinces des magistrats supérieurs99, et ce devait être envisageable également pour les provinces questoriennes, même si les sources n’en disent mot100. C’est ainsi que le dossier de l’approvisionnement de Rome serait passé de Saturninus à Aemilius Scaurus.
14La seconde difficulté tient au caractère permanent ou non de la prouincia Ostiensis. La plupart des historiens modernes jugent qu’elle était attribuée tous les ans, eu égard à l’enjeu que représentait, à partir du IIe siècle av. n. è., l’approvisionnement de la mégapole romaine101. Cependant, F. De Martino102 avait souligné que la liste des provinces questoriennes variait annuellement, suivant les besoins définis par le Sénat. Comme les questures d’Ostie attestées coïncident toutes avec des années de disette103, j’aurais tendance à conclure que la prouincia Ostiensis n’était pas affectée chaque année104. F. De Martino105 ayant montré qu’il n’y avait que deux catégories de questeurs, les questeurs urbains et les autres, M.H. Crawford106 a supposé que Saturninus était en fait l’un des questeurs urbains, chargé d’une mission d’approvisionnement ad hoc107. En restant dans la ligne du premier point de son raisonnement, il est peut-être plus opératoire de rapprocher la prouincia Ostiensis de la prouincia aquaria connue par Cicéron108. Il se serait donc agi d’un des postes de la questure urbaine, pourvu uniquement les années où le besoin s’en faisait sentir. Le nombre de questeurs urbains, au Ier siècle, devait donc osciller entre deux et six suivant les années109.
15La minceur du dossier interdit d’aboutir à des conclusions définitives sur la questure d’Ostie, mais quelques orientations se dessinent. Le quaestor Ostiensis n’était pas, comme l’avait pensé Mommsen, un magistrat stationné en Italie et qui aurait eu à l’origine compétence pour l’organisation de la flotte romaine, mais l’un des questeurs urbains, auquel on confiait, lors des crises de subsistances, une province correspondant au ravitaillement de Rome. La documentation n’indique pas quand cet usage entra en vigueur – la première occurrence correspond au mandat de Saturninus110. La prouincia Ostiensis incluait probablement la tâche de se procurer du blé à Ostie et certainement celle de le faire transporter à Rome. À cet égard, la questure de Tibère – qui semble donc bien avoir été titulaire de la prouincia Ostiensis comme questeur consulaire – apparaît emblématique des évolutions institutionnelles qui accompagnèrent la mise en place du Principat. Alors qu’à l’époque républicaine le questeur d’Ostie était probablement relayé, lorsque les chargements de blé parvenaient à Rome, par les édiles qui s’assuraient que la marchandise irriguait les marchés111, Tibère, lui, intervint dans Rome aussi bien qu’à Ostie. L’aspiration des prérogatives des magistrats républicains par les hommes du Prince faisait son chemin.
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Notes de bas de page
1 M. Cébeillac-Gervasoni a offert à de nombreux jeunes chercheurs français l’occasion de faire leurs premiers pas : cet article, qui s’inscrit dans le prolongement du sien, est l’expression de ma reconnaissance pour ce qu’elle a apporté à toute une génération.
2 AE 2012, 635-636 et Prag 2017, p. 287 ; AE 2014, 540 ; Prag 2014a, p. 33-59.
3 Cébeillac-Gervasoni 2014, p. 54 et 57 ; cf. Coarelli 2014, p. 106-109.
4 Mommsen 1894, p. 274-276.
5 Liv., Per., 15, 8 : Quaestorum numerus ampliatus est, ut essent <…>
6 Tac., Ann., 11, 22, 4-6 : Sed quaestores regibus etiam tum imperantibus instituti sunt, quod lex curiata ostendit ab L. Bruto repetita. Mansitque consulibus potestas deligendi, donec eum quoque honorem populus mandaret. Creatique primum Valerius Potitus et Aemilius Mamercus sexagesimo tertio anno post Tarquinios exactos, ut rem militarem comitarentur. Dein gliscentibus negotiis duo additi qui Romae curarent ; mox duplicatus numerus, stipendiaria iam Italia et accedentibus prouinciarum uectigalibus ; post lege Sullae uiginti creati supplendo senatui, cui iudicia tradiderat.
7 Lyd. 1, 27 : Τῷ δὲ τρίτῳ καὶ <τεσσαρακοστῷ καὶ> διακοσιοστῷ τῶν ὑπάτων ἐνιαυτῷ, ἐπὶ τῆς ὑπατείας Ῥηγούλου καὶ Ἰουλίου […] κατεσκευάσθη στόλος καὶ προβλήθησαν οἱ καλουμένοι κλασσικοί, οἷον εἰ ναυάρχαι, τῷ ἀριθμῷ δύο, καὶ δέκα κυαίστωρες, οἷον ταμίαι καὶ συναγωγεῖς χρημάτων. La correction de la datation consulaire est due à Niebuhr 1840, p. 316, n. 455.
8 Selon Thiel 1954, p. 32-37, l’institution des « quaestores classici » marquait le passage de la délégation de la défense maritime romaine à Carthage, en vertu du traité de 278, à l’« auxiliary system », fondé sur la livraison de navires et d’équipages par les socii nauales. Dans ce cadre, le quaestor Ostiensis aurait supervisé les fournitures navales des alliés d’Étrurie et du Latium. Dans le même sens, Chandler 1978, p. 329 ; Ferone 2003, p. 70-81 ; Steinby 2007, p. 72.
9 Suet., Claud., 24, 4 : Collegio quaestorum pro stratura uiarum gladiatorum munus iniunxit detractaque Ostiensi et Gallica prouincia curam aerari Saturni reddidit, quam medio tempore praetores aut, uti nunc, praetura functi sustinuerant.
10 Willems 1872, p. 260, n. 3. L’idée est reprise par Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 50.
11 Tac., Ann., 4, 27, 1-2 : Eadem aestate mota per Italiam seruilis belli semina fors oppressit. Auctor tumultus T. Curtisius, quondam praetoriae cohortis miles, primo coetibus clandestinis apud Brundisium et circumiecta oppida, mox positis propalam libellis ad libertatem uocabat agrestia per longinquos saltus et ferocia seruitia, cum uelut munere deum tres biremes adpulere ad usus commeantium illo mari. Et erat isdem regionibus Cutius Lupus quaestor, cui prouincia uetere ex more calles euenera<n>t : is disposita classiariorum copia coeptantem cum maxime coniurationem disiecit. Les manuscrits ont calles, la correction Cales venant de Juste Lipse. Or, la prouincia des routes de transhumance est attestée par Suet., Caes., 19, 3. De plus, Koestermann 1965, p. 103 fait remarquer que si une province de Calès avait existé, on aurait forgé un adjectif géographique pour la désigner, sur le modèle de la prouincia Ostiensis. On ajoutera, en revenant aux événements rapportés par Tacite, qu’il eût été peu efficace de confier à un magistrat en poste à Calès la répression d’un soulèvement qui avait lieu à Brindes.
12 Suet., Claud., 24, 4.
13 Plut., Sert., 4, 1-2.
14 Willems 1880, p. 299, n. 9 ; Mattingly 1969, p. 507 ; Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 49. Rafferty 2017, p. 149-152 estime que la Cisalpine ne devint une province qu’en 84.
15 Lange 1863, p. 748, sur la base de DC 55, 4, 4 : καὶ ταμίας ἔν τε τῇ παραλίᾳ τῇ πρὸς τῇ πόλει καὶ ἐν ἑτέροις τισὶ τῆς Ἰταλίας χωρίοις ἄρχειν ἐποίησε· καὶ τοῦτο καὶ ἐπὶ πλείω ἔτη ἐγένετο. Harris 1976, p. 101.
16 Mattingly 1969, p. 511 ; Harris 1976, p. 95 ; Kunkel 1995, p. 513, n. 16. La structure de la phrase de Jean le Lydien, fondée sur un balancement oion…oion, soutient l’interprétation défendue par H.B. Mattingly et W. Harris.
17 Dubuisson – Schamp 2006, p. DLXX et 36, qui aboutissent à la traduction française suivante : « l’on promut les (officiers) appelés classici, ou commandants de navires, au nombre de deux, et dix questeurs, comme trésoriers et collecteurs de fonds ».
18 Les rares occurrences d’interventions questoriennes en matière navale se réfèrent toutes à des délégations ponctuelles de commandement par un magistrat supérieur, dans un contexte militaire (Pol., 1, 52, 7 et 1, 53, 9 ; SIG, 3, 591, l. 37 ; Cic., Ver., 5, 136 ; Cic., Fam., 12, 13, 3), jamais à des tâches d’équipement de la flotte ou de mobilisation des équipages (en Cic., Flacc., 30, on a des questeurs urbains qui, comme gestionnaires de l’Aerarium, débloquent des crédits pour la construction de navires, comme ils exécuteraient n’importe quelle autre dépense). Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 36-42 défendent encore, sur la base des rostres des îles Égades, l’idée que les questeurs auraient eu des compétences navales à l’époque de la première Guerre punique, mais ils ne tiennent pas compte de l’argumentation parfaitement claire de Prag 2014a, p. 55 : les questeurs qui figurent sur ces rostres sont des questeurs en charge du Trésor, puisque la probatio impliquait le paiement des prestations prévues dans un contrat public.
19 Sur la questure médio-républicaine, Prag 2014b, p. 195-197.
20 Diod., 36, 12 (= De Virt. 354 = frg. 12 Walton = frg. 5 Goukowsky) : Ὅτι Σατορνῖνος ὁ δήμαρχος ζηλώσας βίον ἀκόλαστον [καὶ] ταμίας ὑπάρχων εἰς τὴν ἐξ Ὠστίας εἰς Ῥώμην τοῦ σίτου παρακομιδὴν ἐτάχθη, διὰ δὲ τὴν ῥᾳθυμίαν καὶ φαυλότητα τῆς ἀγωγῆς δόξας κακῶς προεστάναι τῆς προειρημένης ἐπιμελείας ἐπιτιμήσεως ἔτυχε προσηκούσης. Ἡ γὰρ σύγκλητος παρελομένη τὴν ἐξουσίαν παρέδωκεν ἄλλοις τὴν ἐπιστασίαν ταύτην. Διορθωσάμενος δὲ τὴν προυπάρχουσαν ἀκολασίαν καὶ τοῦ σώφρονος ἀντεχόμενος βίου δημαρχίας ὑπὸ τοῦ δήμου κατηξιώθη ; Cic., HR, 43 : Saturninum, quod in annonae caritate quaestorem a sua frumentaria procuratione senatus amouit eique rei M. Scaurum praefecit, scimus dolore factum esse popularem ; Cic. Sest. 39 : nec mihi erat res cum Saturnino, qui quod a se quaestore Ostiensi per ignominiam ad principem et senatus et ciuitatis M. Scaurum rem frumentariam tralatam sciebat, dolorem suum magna contentione animi persequebatur….
21 Chez Diodore, le fragment relatif à la questure de Saturninus s’insère entre un passage qui porte sur la 2e guerre servile en Sicile, et un autre sur l’acquisition du cognomen Pius par Q. Caecilius Metellus. Diodore devait donc effectuer une sorte de flash-back sur le parcours antérieur de Saturninus, lorsqu’il évoquait son tribunat de 100.
22 Coarelli 1994, p. 36 ; Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 216-217.
23 Cavaggioni 1998, p. 14 et 17 ; cf. RE, 2, 1895, col. 261-269, n° 29 [Klebs] ; Broughton 1951-1952, I, p. 560.
24 Cic., Mur., 18 : Sed quaestura utriusque prope modum pari momento sortis fuit. Habuit hic lege Titia prouinciam tacitam ac quietam, tu illam cui, cum quaestores sortiuntur, etiam acclamari solet, Ostiensem, non tam gratiosam et illustrem quam negotiosam et molestam. Consedit utriusque nomen in quaestura. Nullum enim uobis sors campum dedit in quo excurrere uirtus cognoscique posset.
25 Broughton 1951-1952, II, p. 109, suivi par Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 321.
26 Vell., 2, 94, 3 : quaestor undeuicesimum annum agens capessere coepit rem publicam maximamque difficultatem annonae ac rei frumentariae inopiam ita Ostiae atque in Vrbe, mandatu uitrici, moderatus est, ut per id quod agebat quantus euasurus esset eluceret ; Suet., Tib., 8, 1-2 : Ciuilium officiorum rudimentis […]. Interque haec duplicem curam administrauit, annonae quae artior inciderat…
27 DC, 53, 28, 3-4 (25 av. J.-C.) indique que Tibère avait obtenu le privilège de candidater aux magistratures cinq ans avant l’âge légal et que son élection à la questure suivit rapidement.
28 Woodman 1977, p. 99.
29 Seager 1972, p. 15 ; Badian 1974, p. 162.
30 Levick 1971, p. 480 ; Levick 1976, p. 21 ; Meiggs 1973, p. 45.
31 Levick 1971, p. 480, le « perhaps » apparaissant dans Levick 1976, p. 20 ; Seager 1972, p. 15 ; Meiggs 1973, p. 45 ; Rickman 1980, p. 48.
32 Badian 1974, p. 161 ; Woodman 1977, p. 99-100.
33 Cic., Mur., 18.
34 Badian 1974, p. 164.
35 Woodman 1977, p. 100.
36 CIL I², 2440 : No(uius) Ofalius No(uii) f(ilius) q(uaestor) pro / sed et familia soua Leibero / donum dat meret(od). Kubitschek 1914, p. 200 datait le document, sur des critères paléographiques, entre les époques gracchienne et syllanienne.
37 Ofalius est un gentilice formé sur le prénom osque ùf[falis]/upfals, Novius un prénom osque bien attesté : Lejeune 1976, p. 90.
38 Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 48, n. 105.
39 Cic., HR, 43 ; Cic., Sest., 39.
40 Chandler 1978, p. 331.
41 AE 1971, 76.
42 Bloch 1953, p. 298-299, n° 64.
43 Cébeillac 1971, p. 71-73
44 Coarelli 1994, p. 38.
45 Barbieri 1969-1970, p. 78, qui exclut en outre la présence d’un S après le ex, lu par Bloch.
46 Zevi 1994, p. 46.
47 Cic., Att., 2, 9, 1 (Antium, 16 ou 17 avril 59) = SB n° 29 : subito cum mihi dixisset Caecilius quaestor puerum se Romam mittere, haec scripsi raptim…
48 App. , BC, 1, 313.
49 Mattingly 1969, p. 506.
50 Harris 1976, p. 101, suivi par Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 223.
51 CIL VI, 3171 : […] Fonteio Q(uinti) f(ilio) / q(uaestori) / mancup(es) stipend(iorum) / ex Africa.
52 RE 6, 1909, col. 2842, n° 3 [Kappelmacher] ; PIR2, III, F 462 [Groag].
53 CIL XIV, 3603 (Tibur) : [-] Pacceio L(ucii) f(ilio) / [ ?] q(uaestore) pro pr(aetore) / Ostienses / nauiculariei ; AE 1955, 178 = AE 2002, 276 (Ostia, Schola du Trajan) : [- Pacceio L(ucii) f(ilio)] / q(uaestore) pr[o pr(aetore)] / nauiculariei O[stienses] / quod is primus sim[ulacrum…] / [s]tatuarium pro[misit ?…] ou PP ? ou pro [… dedit] ; AE 1985, 161 = CIL VI, 29725 : M(arco) Pa[cceio L(ucii) f(ilio)] / tr(ibuno) m[il(itum) quaest(ore)] / pro pr(aetore) […] / patr[ono…] / co[…/…]
54 Di Stefano Manzella 1982, I, p. 523 a relevé que la dernière ligne de AE 1985, 161 devait faire référence à une relation de patronat entretenue soit avec la colonie d’Ostie, soit avec le collège des naviculaires locaux.
55 Di Stefano Manzella 1982, I, p. 524.
56 PIR2, VI, P 10. L’absence de cognomen de Pacceius, la désinence nauiculariei, et la simple mention quaestor pro praetore orientent en ce sens.
57 De Salvo 1992, p. 177, n. 568, 178 et 381 (les nauicularii Ostienses étaient des bateliers spécialisés dans le cabotage : contra, Broekaert 2008, p. 701).
58 Di Stefano Manzella 1982, I, p. 524.
59 Meiggs 1973, p. 299 et Rickman 1980, p. 48 avaient pensé que le questeur d’Ostie bénéficiait d’une délégation d’imperium du préteur pour rendre la justice, mais la potestas questorienne incluait des attributions juridictionnelles (Ps. Ascon., in Diu., 48 p. 200 St.). Houston 1980, p. 157, faisait de Pacceius le détenteur d’un des postes questoriens créés par Auguste.
60 J’ai essayé d’établir la liste des quaestores pro praetore tardo-républicains et julio-claudiens : Q. Anicius, sans doute quaestor pro praetore prouinciae Siciliae 87-86 av. n. è. (CIL I², 2951 = AE 1989, 342a) ; Cn. Calpurnius Piso, quaestor pro praetore en Hispanie Citérieure en 65 av. n. è. (CIL I², 749 = CIL VI, 1276 = ILLRP 378 = InscrIt. XIII, 3, 76 ; Sall., Cat., 19, 1) ; l’anonyme quaestor pro praetore en poste en Sicile au Ier siècle av. n. è. (CIL I², 843 = CIL X, 7258 = ILLRP 446) ; Q. Cornificius, quaestor pro praetore en Illyricum en 47 av. n. è. (Caes., BAlex., 42, 2) ; D. Laelius Balbus, quaestor pro praetore en Africa Vetus en 43-42 av. n. è. (AE 1908, 21 = ILLRP 1275 = CIL VIII, 24106 = ILPBardo 520 ; App. , BC, 4, 229 ; DC, 48, 21) ; L. Vehilius, quaestor pro praetore en Afrique, peut-être à l’époque triumvirale (AE 1955, 148) ; [L. Scribonius] Libo, pro quaestore pro praetore en Hispanie Ultérieure soit en 60, soit en 28 av. n. è. (EE VIII, 2, 277 = IRPCadiz 99) ; M. Arrius Maximus, quaestor pro praetore sans doute à l’époque augustéenne (CIL X, 5911) ; Q. Caerellius, quaestor pro praetore, sans doute à l’époque augustéenne (CIL VI, 1364 = AE 2014, 58) ; P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, peut-être en Achaïe en 2-3 (CIL VI, 41050 = AE 1992, 186 = AE 1994, 144 = AE 2010, 157 = ZPE, 203, p. 287-289 ; cf. AE, 1967, 458) ; L. Licinius C[rassus], peut-être quaestor pro praetore en Hispanie Ultérieure en 4-5 (CIL VI, 41070 ; Alföldy 1969, p. 180-182) ; P. Sextius Lippinus Tarquitianus, quaestor pro praetore de Macédoine en 14-15 (CIL VI, 41059 ; cf. CIL III, 717 ?) ; Sex. Curuius Siluinus, quaestor pro praetore en Hispanie Ultérieure sous Auguste ou Tibère (AE 1962, 147 et 287 = AE 1972, 263 ; Alföldy 1969, p. 182-183) ; L. Martius ( ?), quaestor pro praetore probablement sous Auguste ou Tibère (CIL XI, 1838 ; Buonocore 2009, p. 192) ; C. Fulvius […]us, quaestor pro praetore sous Tibère (CIL VI, 3675 = 30856) ; [Sex. Tei]dius [Vale]rius Catullus, sans doute quaestor pro praetore sous Tibère (AE 2011, 428) ; M. Magius Antiquus, quaestor pro praetore en Hispanie dans les années 40 (EE VIII, 2, 144 = ERPSoria 131) ; C. Caesius Aper, quaestor pro praetore Ponti et Bithyniae sans doute à l’époque néronienne (CIL XI, 6009) ; L. Cornelius Marcellus, quaestor pro praetore prouinciae Siciliae sans doute à l’époque néronienne (CIL X, 7192 = 7266) ; Cn. Domitius Lucanus, quaestor pro praetore prouinciae Africae probablement à l’époque néronienne (CIL XI, 5210) ; M. Plancius Varus, quaestor pro praetore prouinciae Ponti et Bithyniae sous le règne de Néron (AE 1971, 463 = AE 1973, 534 ; cf. peut-être IPerge 49) ; T. Atilius Sabinus quaestor pro praetore prouinciae Sardiniae en 69 (CIL X, 7852) ; A. Larcius Lepidus, quaestor pro praetore prouinciae Cretae et Cyrenarum à la fin de l’époque néronienne (CIL X, 6659 ; Inscr. Cret. IV, 292) ; T. Didius Priscus, quaestor pro praetore prouinciae Galliae Narbonensis, peut-être dans la deuxième moitié du Ier siècle (CIL V, 6419 = SupplIt 9, 1992, p. 234). L’inscription Corinth 8-2, 64 mentionne un questeur pro préteur mais est si lacunaire qu’elle semble difficilement datable.
61 Cic., Mur., 18.
62 Cic., Sest., 39. La même expression est utilisée pour Tibère (Vell., 2, 94, 3).
63 Cic., HR, 43.
64 Caes., BG, 1, 23, 1 et 3 ; 1, 37, 5 ; 1, 39, 1 et 6 ; 1, 40, 10 ; 2, 2, 6 ; 2, 10, 4 ; 3, 20, 2 ; 3, 24, 3 ; 4, 7, 1 ; 5, 8, 1 ; 5, 28, 5 ; 6, 10, 2 ; 7, 3, 1 ; 7, 11, 1 ; 7, 17, 2-3 ; 7, 34, 1 ; 7, 36, 1 ; 7, 55, 9 ; 7, 90, 7 ; 8, 4, 3 ; 8, 34, 3 ; BC 1, 16, 1 ; 1, 54, 5 ; 1, 60, 5 ; 1, 72, 1 ; 1, 73, 1 ; 2, 17, 4 ; 3, 9, 5 ; 3, 16, 1 ; 3, 34, 2 ; 3, 38, 1 ; 3, 41, 4 ; 3, 42, 3 ; 3, 43, 3 ; 3, 74, 3 ; 3, 79, 3 ; 3, 84, 1 ; 3, 85, 2. En Caes., BC, 2, 22, 1, il s’agit du ravitaillement de Marseille assiégée. Suet., Caes., 34, 2 ; Cic., Ver., 1, 37 ; 5, 135 ; Fam., 6, 18, 2 = SB n° 218 ; Ad. Q. fr. 1, 1, 5.
65 Les passages font allusion soit à des périodes de disette (Cic., Leg. Manil., 44, pour 67 ; Cic., Dom., 6 et 12, pour 57), soit aux ressources fournies par les provinces frumentaires (Cic., Ver., 2, 3 ; 3, 11 ; 3, 43 ; 3, 47 ? ; 3, 48 ; 3, 127 ; 3, 137), soit à la charge de l’approvisionnement confiée à un responsable public (Cic., Dom., 14, 25, 26 ; Cic., Att., 4, 1, 7 = SB n° 73, pour Pompée en 57 ; Cic., Att., 15, 12, 1 = SB n° 390, pour Brutus et Cassius en 44). Par ailleurs, Cic., Ver., 3, 47 ? ; 3, 109, 128, 146 et 225 et Ps. Ascon., p. 224 et 240 St. se réfèrent aux obligations fiscales en nature des cités siciliennes.
66 Cic., Ad. Q. fr., 2, 5, 1.
67 Cic., Att., 4, 1, 6 (10/09/57) = SB n° 73 : cum per eos dies senatus de annona haberetur et ad eius procurationem sermone non solum plebis uerum etiam bonorum Pompeius uocaretur…
68 Meiggs 1973, p. 298, suivi par Rickman 1980, p. 48.
69 Diod., 36, 12, d’où Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 47.
70 Sur les saccarii, Virlouvet 2015, p. 673-683. Sur les opérations de transport des marchandises en général, Virlouvet 1995, p. 82-88.
71 CIL XIV, 375 : [h]uic statua inaurata d(ecreto) d(ecurionum) / p(ecunia) p(ublica) posita est / [i]tem a{h}enea d(ecreto) d(ecurionum) p(ecunia) p(ublica) posita / [p]roxume tribunal(i) quaes(toris).
72 Le tribunal est l’estrade surélevée sur laquelle un magistrat se tient dans l’exercice de ses activités (Weiss 1936, col. 2438), qui ne sont en l’occurrence pas nécessairement juridictionnelles.
73 Willems 1880, p. 299 pensait par exemple que le questeur d’Ostie s’occupait des importations de blé public ; Mommsen 1894, p. 276, qu’il surveillait le commerce du blé ; Chandler 1978, p. 330, qu’il procédait aux achats de blé utiles aux frumentationes.
74 Le préteur de 66 Cassius Longinus assuma une publici frumenti cura (Ascon., In Corn., p. 49 St.), mais il n’est pas sûr qu’il s’agisse d’une mission exceptionnelle : Nicolet 1980, p. 283 comprenait que le magistrat présida aux distributions des frumentationes.
75 Ascon., In Pis., p. 15 St. la qualifie de lex annonaria. Rotondi 1962, p. 398 se demandait s’il n’y avait pas deux lois ; Nicolet 1980, p. 282 estimait que la loi clodienne avait un objet plus large que les seules frumentationes ; Fezzi 2008, p. 57 juge que la lex Clodia frumentaria concernait bien les seules distributions de blé public mais avait un volet dédié au rassemblement des quantités.
76 Je crois que mancipes a ici le même sens qu’en Cic., Ver., 3, 172 et Schol. Gronov., Ad Diu. in Caec., 33, p. 326 St.
77 Cic., Dom., 25 : Sex. Clodio […] omne frumentum priuatum et publicum, omnis prouincias frumentarias, omnis mancipes, omnis horreorum clauis lege tua tradidisti. Nicolet 1980, p. 284 ; Virlouvet 1985, p. 44-45.
78 Cic., Att., 4, 1, 6.
79 Per., 104.
80 DC, 39, 9, 3.
81 Girardet 2001, p. 187-190.
82 Plut., Pomp., 49, 7.
83 Cic., Att., 4, 1, 6 ; Cic., Scaur., 39 ; Cic., Fam., 13, 75.
84 Cic., Fam., 13, 75 ; Plut., Pomp., 50, 1.
85 DC, 39, 24, 1.
86 Cic., Ad Q. fr., 2, 5, 1 (avril 56).
87 Cic., Att., 15, 11, 1-2 (07/06/44) = SB n° 389.
88 Cic., Att., 15, 9, 1 et 15, 10, 1 (03-05/06/44) = SB n° 387-388.
89 Ceci relevait traditionnellement de la compétence des magistrats supérieurs, sous l’autorité du Sénat : Rickman 1980, p. 36.
90 Ces attributions seraient également proches de celles assumées par l’édile Fabius Maximus en 299 : Liv., 10, 11, 9 : in annonae dispensatione praeparando et conuehendo frumento.
91 Meiggs 1973, p. 33, écrivait que Saturninus avait été démis.
92 Mommsen 1891, p. 454-455.
93 L. Cornelius Cinna : InscrIt. XIII, 1, p. 482 ; Vell., 2, 20, 3 ; App. , BC, 1, 296 ; Per., 79, 1.
94 P. Cornelius Lentulus Sura, alors préteur : Sall., Cat., 47, 4 ; App. , BC, 2, 5 ; DC, 37, 34, 1. Cic., Cat., 3, 14-15 et 4, 5 est ambigu. Plut., Cic., 19, 3 et le Schol. Gron., In Cat., 3, 15 p. 284 St. pourraient dire que Lentulus renonça de lui-même à sa charge.
95 Comme Appien dit qu’on ôta sa citoyenneté à Cinna, Bauman 1973, p. 285-289 pense que la privation de magistrature découla d’une déclaration d’hostis : cette idée me semble plus convaincante que les options proposées par Ungern-Sternberg 1970, p. 77 et Allély 2012, p. 30.
96 Cavaggioni 1998, p. 11.
97 Cas en 223 pour le consul C. Flaminius (Liv., 21, 63, 2 et 7 et 9 ; 22, 3, 13 ; Plut., Marc., 4, 3-4 et 6, 1 ; Zon., 8, 20, qui fait mention du rôle du Sénat. Les Fastes consulaires ne mentionnent pas d’abdication), en 221 pour le même, alors maître de cavalerie (Val. Max., 1, 1, 5 ; Plut., Marc., 5, 6), en 215 pour le consul Marcellus (Liv., 23, 31, 13 ; Plut., Marc., 12, 2 ; InscrIt, XIII, 1, p. 47), en 202 pour les édiles plébéiens (Liv., 30, 39, 8), en 162 pour les consuls P. Cornelius Scipio Nasica et C. Marcius Figulus (Cic., ND, 2, 10-11 ; Cic., Diu., 2, 74 ; Val. Max., 1, 1, 3 ; Plut., Marc., 5, 1-4 ; DVI 44, 2 ; InscrIt, XIII, 1, p. 51). Même si les sources ne disent alors mot du Sénat ou des augures, j’aurais tendance à assimiler aux cas précédents celui du scribe M. Claudius Glicia, devenu dictateur en 249 : InscrIt, XIII, 1, p. 43, Per. 19. Berthelet 2015, p. 221.
98 Cic., Phil., 2, 50 ; D., 1, 13, 1, 2. Mommsen 1894, p. 231, n. 1 ; Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 70.
99 Mommsen 1893, p. 240-245.
100 Les autres questeurs connus pour avoir été chassés de leurs prouinciae furent peut-être Q. Fabius en 132 (Val. Max., 2, 7, 3) et P. Oppius en 73 (DC, 36, 40, 3). Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 77-78 et n. 70.
101 Harris 1976, p. 104 ; Chandler 1978, p. 333 ; indirectement, Cébeillac-Gervasoni 2014, p. 56.
102 De Martino 1973, p. 244.
103 Recensées par Virlouvet 1985, p. 13-15.
104 Muñiz Coello 2014, p. 519, n. 33 ; Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 49. Les années normales, l’annona relevait de la compétence des édiles : Daguet-Gagey 2015, p. 504-510, 514-516, 518.
105 De Martino 1973, p. 243.
106 Communication orale citée par Prag 2014b, p. 198.
107 Crawford 1974, I, p. 313 jugeait qu’un seul des questeurs urbains était affecté à l’administration de l’Aerarium, ce qui rendait disponible le second pour d’autres tâches, mais les sources qu’il invoque peuvent toutes très interprétées autrement qu’il ne le fait et Cic., Flacc., 30 par exemple montre deux questeurs du Trésor agir de concert. Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 80-81.
108 Cic., In Vat., 11-12. Front., Aq., 96 suggère que cette province n’était allouée à un questeur que de temps en temps, quand les censeurs et les édiles n’étaient pas disponibles. Je ne crois pas que l’on puisse interpréter Cic., In Vat., 11-12 comme le font Pina Polo – Díaz Fernández 2019, p. 45-46 : il me paraît illogique d’écarter les témoignages concordants de Cicéron et Frontin sur l’existence d’une prouincia aquaria et de considérer que la mission à Pouzzoles confiée par Cicéron à Vatinius, qui est un unicum, devrait être une province ordinaire.
109 Au minimum les deux questeurs du Trésor ; suivant la présence ou non des consuls à Rome, deux questeurs consulaires ; plus ponctuellement, un questeur responsable des aqueducs et un quaestor Ostiensis.
110 Les crises frumentaires recensées par Virlouvet 1985, p. 13-17 sont récurrentes à partir de la deuxième Guerre punique.
111 Daguet-Gagey 2015, p. 505.
Auteur
Université Paris I-Panthéon-Sorbonne et UMR 8210 ANHIMA - Clara.Berrendoner@univ-paris1.fr
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