Table des matières
Les années 1860 : des rêves cavouriens à la prudence
- 1.1. L’Orient, tremplin des ambitions cavouriennes
- 1.1.1. L’insertion de la Sardaigne dans les affaires d’Orient
- 1.1.2. Les ambitions commerciales de Cavour en Orient
- 1.2. La mise en place d’un service diplomatico-consulaire à la mesure de la Question d’Orient
- 1.2.1. L’Italie s’impose dans les conférences diplomatiques
- 1.2.2. Le personnel diplomatique : les débuts d’une spécialisation
- 1.2.3. Le service consulaire, colonne vertébrale de la politique balkanique de l’Italie
- 1.2.4. Les premiers consulats « politiques » italiens
- 1.2.5. La Grèce et le monde égéen
- 1.2.6. Dans les Balkans autrichiens : prudence et surveillance
- 1.3. Vers une politique d’équilibre et de prudence
- 1.3.1. « L’Italia non dee far follie » (Bettino Ricasoli)
- 1.3.2. L’Adriatique, une nouvelle frontière maritime
L’Italie et la crise d’Orient (1875-1881). La « politique des mains nettes » à l’épreuve
- 2.1. La crise d’Orient (1875-1877) : l’Italie face à ses responsabilités de grande puissance
- 2.1.1. La Gauche historique à l’épreuve
- 2.1.2. L’Italie face à la réalité de son impuissance stratégique
- 2.2. La paix avant tout, la protection des nationalités si possible
- 2.2.1. La morale et le droit, ressources du faible
- 2.2.2. L’Italie à l’écoute des organisations juives internationales
- 2.2.3. L’Italie et les revendications des nationalistes balkaniques
- 2.2.4. La Consulta face aux passions balkaniques de ses propres consuls : le cas de Bernardo Berio
- 2.3. L’Italie et les États balkaniques au lendemain du congrès
- 2.3.1. La Bulgarie et la Roumélie orientale
- 2.3.2. L’Empire ottoman, la Roumanie, la Serbie et le Monténégro
- 2.3.3. La fin du dogme philhellène
- 2.4. Premières contributions italiennes au « mapping », des Balkans
- 2.4.1. Mission impossible : l’établissement de frontières « scientifiques »
- 2.4.2. L’Italie trace la frontière de l’Albanie méridionale et se brouille avec la Grèce
Les usages politiques des questions balkaniques sur la scène intérieure italienne
- 3.1. 1876-1878 : la crise d’Orient, baptême du feu des gouvernements de la « Gauche historique »
- 3.1.1. Une politique étrangère de gauche est-elle possible ?
- 3.1.2. La question des « compensations » et l’« inorientamento » de l’Autriche
- 3.1.3. « La rédemption de Trieste peut-elle vraiment commencer en Bosnie ? » Irrédentisme et causes balkaniques
- 3.2. L’extrême gauche et la « politique des peuples »
- 3.2.1. La matrice mazzinienne du discours sur les nationalités balkaniques
- 3.2.2. Une « guerre juste » pour régler la Question d’Orient ?
- 3.2.3. La construction de l’Autre : les Balkans comme problème public
- 3.3. Crispi avant Crispi : les questions nationales balkaniques comme arme politique
- 3.3.1. « La phalange méridionale du capitaine Crispi et Cie » contre la gauche modérée
- 3.3.2. Le programme balkanique de Crispi
- 3.4. Le volontariat garibaldien dans les Balkans
- 3.4.1. Garibaldiens, républicains, irrédentistes, internationalistes et socialistes
- 3.4.2. Pourquoi partir ? Les ressorts du volontariat
- 3.5. Le ralliement progressif des catholiques à l’expansionnisme
- 3.5.1. L’intransigeance en politique étrangère : du non expedit appliqué à la Question d’Orient
- 3.5.2. Sociabilité cléricale et nationalités balkaniques
- 3.5.3. L’intransigeance n’est pas un article d’exportation : le ralliement progressif à l’expansionnisme
- 3.5.4. Les missionnaires : Italiens ou catholiques, catholiques et Italiens ?
La politique balkanique de la Consulta de la Triple Alliance à Adoua (1881-1896)
- 4.1. Pasquale Stanislao Mancini et la conversion tripliciste de la Gauche
- 4.1.1. Mancini théoricien des nationalités
- 4.1.2. Le principe des nationalités à l’épreuve du pouvoir
- 4.2. Crispi et les Balkans
- 4.2.1. Une politique subordonnée à l’alliance austro-allemande
- 4.2.2. La relance de la politique d’influence en Albanie (1889-1890)
- 4.3. La Consulta et les Balkans de Di Rudinì à Blanc (1891-1896)
- 4.3.1. Le bref retour des modérés au pouvoir
- 4.3.2. Le plan valaque d’Alberto Blanc
- 4.3.3. Les intrigues de l’équipe Crispi en Crète
Science et Balkans, entre soft power et idéologie
- 5.1. L’étude de la marqueterie ethno-linguistique italienne
- 5.1.1. Parlers latins, slaves et grecs en Italie
- 5.1.2. Les notables arbëresh, pionniers de l’albanologie italienne
- 5.1.3. L’anthropologie italienne et la quête des origines
- 5.2. Les géographes italiens et les Balkans : colonialisme et irrédentisme
- 5.2.1. À l’ombre de la géographie coloniale
- 5.2.2. Antonio Baldacci de Bologne aux Balkans
- 5.2.2.1. Amitiés savantes et politiques
- 5.2.2.2. La carte ethnographique des Balkans : écueils politiques et institutionnels
- 5.2.3. La géographie des pédagogues : démocratie, irrédentisme et question slave
- 5.3. Les langues balkaniques : études, enseignement et usages politiques
- 5.3.1. L’étude et l’enseignement des langues balkaniques au temps de l’Italie libérale. Un état des lieux.
- 5.3.2. La connaissance des littératures slaves : le rôle d’Angelo De Gubernatis
- 5.3.3. L’étude du grec moderne
- 5.3.4. L’étude du roumain
- 5.3.5. La montée de l’expansionnisme et la promotion des langues balkaniques : le cas du Reale Istituto Orientale de Naples
- 5.3.5.1 Statuts, enseignants et enseignements
- 5.3.5.2. Le RIO au siècle nouveau : expansionnisme et promotion de la langue albanaise
Un impérialisme humanitaire ?
- 6.1. Le rôle décisif de l’Italie dans la mise en place d’une occupation internationale de la Crète
- 6.1.1. La tentative de réorganisation de la gendarmerie crétoise et son échec
- 6.1.2. Le multilatéralisme, cadre idéal de l’intervention militaire
- 6.2. « L’œuvre des troupes royales en Crète »
- 6.2.1. Une opération militaire rondement menée
- 6.2.2. Legge e ordine en contexte méditerranéen
- 6.2.3. La dernière révolte de la Crète… contre les Italiens !
- 6.2.4. Fors l’honneur
- 6.3. L’archéologie comme élément de soft power ?
- 6.4. Génération 97 ? L’opinion publique italienne et la question crétoise
- 6.5. L’Italie et la réorganisation de la gendarmerie macédonienne
La politique balkanique de l'Italie, du « recueillement » à la « pénétration pacifique » (1896-1912)
- 7.1. Les Italiens à l’assaut du Monténégro
- 7.1.1. Le « mariage Savoie-Pétrovitch »
- 7.1.2. Le Monténégro, une bonne affaire ? Les entreprises d’Antonio Baldacci
- 7.1.3. L’entrée en scène de Giuseppe Volpi et du « groupe vénitien »
- 7.2. Impérialistes ou opportunistes ? À la recherche de l’argent public
- 7.2.1. Des affairistes petits et grands
- 7.2.2. Une politique d’« insignifiants petits expédients » en Albanie ?
- 7.3. Le rôle des journalistes
- 7.3.1. Les grands noms
- 7.3.2. Dilettantes et précaires
- 7.4. La genèse d’un programme expansionniste dans les Balkans
- 7.4.1. Une nouvelle droite
- 7.4.2. Nationalistes et nationalisme
- 7.4.3. Heurts et malheurs des « nationalités chouchous »
1912-1915, les Balkans et l’empire italien naissant
- 8.1. L’Italie et la conférence de Londres
- 8.1.1. Reconstruire les Balkans dans un cadre multilatéral
- 8.1.2. « Empêcher l’Autriche de faire la guerre »
- 8.1.3. La question des frontières albanaises
- 8.1.4. L’Italie et la construction de la principauté autonome d’Albanie
- 8.2. L’Albanie, un condominium austro-italien au sein du concert
- 8.2.1. Pour 250 000 lires de plus : le plan d’influence italien en Albanie
- 8.2.2. De nouveau, l’action humanitaire
- 8.2.3. « L’organisation » italienne en Albanie
- 8.2.4. Le réseau diplomatique et consulaire : spécialistes et militants
- 8.2.5. La propagande : subsides et journaux
- 8.2.6. Les « comités albanais »
- 8.2.6.1. L’action économique et commerciale
- 8.2.6.2. Les Italo-Albanais
- 8.3. Les occupations : le Dodécanèse et Valona
- 8.3.1. Le gouvernorat militaire du général Ameglio dans le Dodécanèse
- 8.3.2. Valona, un mutesarif albanais sous occupation italienne
- 8.3.3. Surveiller et punir à l’échelle impériale
La genèse des revendications territoriales de 1915