Postface

1À l’automne 1995, j’ai tenu une petite conférence à Göttingen, où le cerveau du mathématicien Carl Friedrich Gauss avait refait son apparition après des décennies passées dans le bureau d’un pathologiste émérite. Depuis, avec des interruptions, j’ai travaillé à ce livre, testant mes thèses dans de nombreuses conférences et quelques articles mentionnés en bibliographie. Outre mes autres obligations, la surabondance d’un matériau qui se développait sans aucune pudeur, si j’ose dire, n’a cessé d’en retarder la rédaction proprement dite. J’ai rédigé la majeure partie du manuscrit entre février et octobre 2003 au Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte à Berlin. Même si je n’y travaille plus depuis, ce n’est pas la dernière fois, je l’espère, que je peux exprimer ma gratitude pour les conditions de recherche exceptionnelles dont j’y ai bénéficié. Dans quel autre lieu peut-on encore simplement se procurer les sources rares et précieuses dont j’avais besoin pour mes recherche