Introduction à la bibliographie de René Dumont1
p. 439-464
Dédicace
Nous dédions ce travail à Charlotte Paquet et Nicole Tran Minh qui n’ont jamais failli à nos multiples sollicitations.
Texte intégral
OBJECTIFS ET HISTORIQUE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
1Cette bibliographie a été initialement établie à partir de la liste des « Ouvrages de René Dumont » énumérés par J.-P. Besset dans son essai sur l’auteur en 1992, René Dumont. Une vie saisie par l’écologie2. Nous avons ensuite croisé la matrice ainsi obtenue avec le récapitulatif des « Principaux ouvrages » sur lequel s’achève la seconde autobiographie de René Dumont en 1989, Mes combats. Nous avons alors constaté la très grande ressemblance entre les deux sources : la première reprend la seconde presqu’à la lettre – donc avec les mêmes erreurs et omissions, et sans indiquer les collections, ni les nombres de pages –, en la complétant d’un titre3 et en la réactualisant par les trois nouveaux livres parus jusqu’en 1992, soit trente-neuf références en tout. Les articles, rapports de mission, conférences et cours dactylographiés étaient écartés sans même une courte note sur leur existence. Semblablement, les listes intitulées « du même auteur » et dressées par les éditeurs au début ou à la fin des publications de René Dumont, ne laissent apparaître que ses livres, généralement les principaux et de manière laconique.
2Nous avons alors profité de cette réédition pour exposer au professeur Dumont notre désir d’élaborer méthodiquement sa bibliographie. Nous souhaitions inventorier les éditions successives de ses livres et leurs traductions, ses articles, ses communications, ses nombreux documents inédits et, pour chaque titre, mentionner tous les détails jugés nécessaires et utiles. « L’agronome de la faim » a été naturellement réservé à l’égard de ce projet, comme tout ce qui pourrait être apologétique, même de très loin d’ailleurs. Au demeurant, cette absence de bibliographie était surprenante alors que d’autres personnalités de la recherche française en sciences humaines et en agronomie lato sensu sont régulièrement citées et que les listes de leurs publications ont souvent été établies4. Mais nul ne saurait le nier, René Dumont est entré vivant dans l’histoire de l’agronomie et il est sans doute temps d’analyser son rôle dans le développement des agricultures française et tropicale. Sa contribution pédagogique devrait avoir une place de choix dans une telle étude. Aussi pensions-nous que cet inventaire, offrant des précisions sur le cadre des travaux dans lesquels les documents ont été rédigés et prenant en compte des références d’interviews et d’extraits de textes repris dans les manuels scolaires, constituait un préalable indispensable.
3La présente bibliographie est également un hommage, si imparfait et modeste soit-il, à l’impressionnante carrière universitaire de René Dumont, principalement à « l’Agro » (INA puis INA P-G) et à l’ESAAT – alors la principale école française d’agronomie tropicale-, mais aussi à « Sciences Po », à l’ENA, à l’IEDES, à l’HAP et temporairement dans plusieurs universités étrangères de renom5. « Dumont est un maître à penser mais surtout un maître à agir », d’après Jean-Pierre Cot, ancien ministre de la Coopération et du Développement, et « ce qui fait la force des écrits de René, c’est qu’ils sont presque toujours basés sur des recherches de terrain », souligne sa compagne Charlotte Paquet6. Cette caractéristique détermine au premier chef l’enseignement de René Dumont qui a eu le souci permanent de nourrir ses cours de l’expérience progressivement acquise lors de ses nombreux voyages d’études, d’abord et souvent effectués à titre personnel ou bénévole. Thierry Brun, qui fut son élève à l’Agro et avec qui il collabora dans une étude récente en Irak, témoigne de cette fascination qu’exerçait le professeur sur son auditoire : « D’abord il arrivait décontracté, s’asseyait au bord du bureau, en contact direct avec l’amphi, mangeait une banane ou épluchait une orange, puis se mettait à parler, sans notes. Il donnait l’impression de ne pas avoir préparé son cours. Mais quand nous nous reportions à nos livres, on constatait avec stupeur que le moindre chiffre était exact et que les techniques qu’il décrivait étaient rigoureusement précises. Tout cela sur le ton du récit, un mélange de journalisme et de références scientifiques, un descriptif pris sur le vif, avec de vrais personnages, et sur des bases techniques impressionnantes. C’était rigoureux et charismatique à la fois »7.
4René Dumont a également débordé très tôt de sa production écrite d’enseignant. H a toujours eu et il a encore de nos jours le courage intellectuel, parfois la fureur iconoclaste, non seulement de faire voir et entendre ses idéaux de liberté et de justice – « de se battre à coups de livre » a-t-il énoncé à propos du Problème agricole français en 1946 ou « de secouer l’opinion européenne » au sujet de L’Afrique noire est mal partie en 19628 –, mais aussi de se remettre constamment en cause. Même si son tempérament enthousiaste est souvent évident, ses irritantes provocations sont longuement mûries. Michel Cépède, ancien collègue à l’Agro, en faisait clairement état à l’occasion de la sortie de Nous allons à la famine : « Il ne craint pas de choquer, et il cherche à choquer principalement ses amis, car c’est eux qu’il veut faire réagir, à eux qu’il veut faire prendre conscience »9. « Lancer des idées nouvelles dans la discussion oblige les techniciens locaux à remettre en cause leurs solutions et cela a toujours été mon but », reconnaît-il lui-même10. Sa contestation difficilement réductible est ancienne et a failli sérieusement compromettre sa carrière. Il n’a pourtant jamais cessé de donner l’exemple de l’engagement corps et âme par ses dénonciations des injustices sociales et des destructions écologiques. Car il aime à le répéter, « le combat continue… ». « On dit qu’il enfonce toujours le même clou. Mais si c’est de ce clou que dépend la solidité de la bâtisse ! », avise Gilles Boileau, géographe à l’université de Montréal11.
5René Dumont nous a permis en toute confiance l’accès à ses archives personnelles lors d’une dizaine de journées de travail en décembre 1993 et février 1994. Charlotte Paquet n’a eu de cesse de nous faciliter la tâche et a eu l’extrême obligeance de bien vouloir mettre à notre disposition les ébauches des listes qu’elle avait établies. Un classement avait été tenté selon les catégories suivantes : livres, articles de revues scientifiques, articles de vulgarisation, conférences-symposiums-exposés, préfaces-postfaces, polycopiés de cours, études de terrain, notes manuscrites, interviews, citations d’ouvrages dans les manuels scolaires, comptes rendus d’ouvrages de R. Dumont et, articles sans date ; des classements complémentaires étaient prévus afin de recouper les données par pays et par thème. A la vue des documents, nous avons révisé l’exactitude des titres12 et des sous-titres13, les années des différentes éditions retrouvées, les titres des collections dans lesquelles ont été publiés les ouvrages et les nombres de pages. Nous avons signalé d’une part, l’existence hors texte ou dans le texte de cartes, illustrations, figures, tableaux, etc. et, d’autre part, la présence, en fin d’ouvrage seulement, de bibliographies, annexes, notes, etc. Précisons que notre collation ne comprend que très rarement le format des publications. En outre, lorsqu’il ne nous a pas été possible de consulter le document dont nous donnons la référence, nous avons noté un astérisque en fin d’intitulé ou à la suite de la partie que nous n’avons pas vérifiée. A ce stade de la saisie, nous comptions presque trois cent soixante-dix titres (dont une cinquantaine concernaient des éditions étrangères).
6L’interrogation de bases de données informatiques et la consultation de fiches documentaires en bibliothèque ont alors été entreprises à partir du mois de mars 1994. Pour donner un ordre de grandeur, la bibliothèque centrale de l’IΝΑ P-G présentait au public à la même époque cent quatorze réponses à l’interrogation « R. Dumont » ; une douzaine étant trop anciennes et/ou pouvant être attribuées à Rémy Dumont, père de René, et environ trente-cinq étant doubles ou triples, ce n’était donc qu’environ soixante-quinze documents vraiment cités (dont un seul et unique ouvrage traduit, Types of rural economy, paru en français en 1954). Parmi ces références, seulement vingt-cinq n’avaient pas été enregistrées lors de la recherche précédente. Le CIDARC à Montpellier fournissait soixante-trois titres en mai, dont une trentaine encore inconnus, puis soixante-douze lors d’une vérification en juillet dont quarante-deux n’étaient en fait pas de René Dumont14. Le listing de la base bibliographique du CNEARC dénombrait vingt fiches antérieures à 1960 et quarante-neuf références postérieures à cette date, soit un complément d’une vingtaine d’intitulés supplémentaires parmi lesquels huit préfaces. Le personnel de la documentation du BDPA-SCETAGRI nous informait que leur service possédait cinquante-trois rapports réalisés par René Dumont dont environ vingt données nouvelles, voire singulières15. Celui de la FAO n’offrait guère qu’une dizaine de nouveautés sur cinquante références, dont quatre concernaient des articles parus dans la revue Cérès ; cependant une seconde liste de quatre-vingts titres (dont soixante-sept provenant de la base « Agris » et treize de « CAB Abstracts ») était clairement différenciée sous la même vedette « R. Dumont ». Le nouveau total dépassait donc les quatre cent soixante-dix titres dont une centaine était à compléter ou dont le type de document restait à déterminer.
7Pendant la troisième phase de travail, nous avons passé en revue les archives les plus accessibles des services administratifs de l’IΝΑ P-G et de la chaire d’agriculture comparée et de développement agricole, notamment la collection des documents de l’auteur16, très abondante et complémentaire des sources précédentes du début des années 1940 à la fin des années 1960. Nous avons aussi entamé des recherches systématiques dans certains périodiques17, au cours desquelles nous avons commencé à consigner les quelques comptes rendus analytiques ou notes de lecture des livres et articles de René Dumont qui nous ont été signalés ou que nous avons trouvés au hasard des prospections. De surcroît, nous avons examiné les bibliographies et les notes de bas de pages des écrits de René Dumont. Remarquons au passage que si l’agronome renvoie bien souvent à ses publications – de façon approximative pour le titre mais en indiquant la date exacte en général –, il n’annonce cependant que très rarement des documents « à paraître », voire « sous presse ». Cette longue démarche nous a permis de relever assez rapidement les références de plusieurs rapports et de plus d’une centaine de documents dont certains très anciens et qui n’étaient ni chez l’auteur ni répertoriés dans les bases de données que nous avions consultées. La recherche et la lecture de ces textes nous ont consécutivement offert de nouvelles pistes.
8Pendant toute la durée de cette enquête documentaire, nous sommes resté en relation épistolaire avec Mme Charlotte Paquet qui a continué parallèlement ses recherches et avec Mme Nicole Tran Minh, documentaliste du CIRAD à Nogent-sur-Marne, qui a effectué un travail considérable et dont le dévouement n’a d’égal que la compétence. Le total s’élève, grâce à leur coopération et à celle des personnes citées dans l’avertissement de la présente réédition, à mille cent soixante-six titres dont cinquante-neuf éditions en langues étrangères. Les interviews sur René Dumont, cinquante-trois références, et les extraits de ses livres, trente-trois citations, ne sont pas incluses dans ce dénombrement.
CLASSEMENT DES RÉFÉRENCES
9Un classement s’est avéré nécessaire et il est le suivant :
Principaux ouvrages en français
Ouvrages secondaires et rapports de mission publiés
Articles
Articles parus au Journal de la France agricole (1953-1957)
Chapitres d’ouvrages collectifs
Conférences, communications et cours publiés ou inédits
Rapports inédits et notes d’études de terrain
Préfaces et postfaces
Traductions d’ouvrages
Entretiens et interviews avec René Dumont
Interviews et documents sur René Dumont ou sur son œuvre
Extraits de textes de René Dumont dans les manuels scolaires
10La liste I est constituée des quarante-trois principaux ouvrages en français, parus de 1935 à 1994. Même si les nombres de caractères par page diffèrent, le total calculé à partir des premières éditions est de plus de 12 200 pages. C’est de loin la liste la plus importante par la taille. La moyenne de presque 285 pages par livre est assez élevée et nous la préciserons par période dans la partie « Quelques repères dans l’œuvre écrite de l’auteur » de cette introduction. Les rééditions ont été indiquées à la suite de ces références et on en peut compter huit en format de poche18, c’est dire la popularité de l’agronome. Les éditions en langues étrangères sont nombreuses et attestent également de son succès international19. A la suite des intitulés, et en caractères réduits, nous avons consigné trois types d’information lorsque nous les possédions : premièrement, des précisions sur la date, la durée et le cadre de l’étude qui a fourni la matière du document en question ; deuxièmement, les références classées par ordre chronologique de notes de lecture ou de comptes rendus relatifs à l’ouvrage ; troisièmement, l’existence d’autres versions sous forme différente (rapports, articles, conférences) ou les renvois éventuels à des documents ayant un contenu proche ou traitant d’une même région à une époque donnée.
11La liste II est composée des ouvrages secondaires et des rapports de mission publiés. Même si la liste est courte avec quatorze titres et si cette distinction s’est imposée tardivement, elle était faite implicitement par l’auteur et apparaît pertinente lorsqu’on cherche à passer en revue son œuvre. Ces notes rassemblées lors de missions d’études à l’étranger – et qui en principe ne devaient pas servir à des publications sans autorisation – ont souvent fourni la documentation essentielle des ouvrages de René Dumont20. Leur contenu, à l’usage des décideurs des organismes ou des gouvernements qui ont financé l’étude, est généralement assez technique. Leur longueur est nettement plus courte que celle des livres (110 pages en moyenne). Leur tirage est le plus souvent assez limité avec quelques exceptions notables21. The Growth of hunger avec Nicholas Cohen en 1980 est placé ici parce que ce n’est pas la simple traduction en anglais de La Croissance… de la famine ! en 1975 mais une édition partiellement nouvelle. Il en est de même du rapport Développement agricole africain qui a été présenté à la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies à Nairobi en février 1965 et qui est paru la même année alors que les deux autres études « Tiers Monde » (La Réforme agraire à Cuba avec Julien Coléou en 1961 et Problèmes agraires avec Christian Beringuier en 1969) ont été considérées dans la liste des ouvrages principaux.
12La liste III réunit les articles, quelle que soit leur langue de rédaction, hormis ceux parus au journal de la France agricole, regroupés dans une liste suivante. Cette partie compte deux cent quatre-vingt-sept titres. La longueur moyenne des articles calculée à partir des deux cent cinquante-deux références complètes (soit un total cumulé d’environ 1 800 pages) est de 7 pages seulement. En effet, beaucoup de papiers parus dans la presse quotidienne ou dans des journaux de grande taille (trente-trois articles dans Le Monde diplomatique par exemple) apparaissent courts si l’on s’arrête au seul dénombrement des pages. Il faudrait également citer à l’opposé quelques très longs textes parus dans les Annales de l’INA22. Tous ces articles ont constitué au moins au départ la base indispensable pour l’auteur avant d’entreprendre la composition de ses volumineux ouvrages23. De plus, ils sont parus dans des périodiques dont la plupart ne sont pas pris en considération dans les bases de données, d’où l’extrême difficulté de les répertorier. De nombreuses coupures de journaux ont été collectées concernant la candidature de René Dumont aux élections présidentielles de 1974 mais, à l’exception d’un article du Monde des 21-22 avril conservé pour mémoire, nous ne les avons pas recensées car leur intérêt scientifique est médiocre ; comme l’exprime malicieusement le professeur, pendant ces quelques semaines de campagne électorale, le Saint-Esprit avait fondu sur lui et ses paroles étaient d’évangile24 ! Les rares comptes rendus ou notes de lecture que nous avons retrouvés sont inclus dans cette liste ; René Dumont nous a d’ailleurs confirmé qu’il a publié plusieurs études bibliographiques – sans se souvenir des titres des ouvrages critiqués – mais en nombre inférieur à celui de ses préfaces d’après Charlotte Paquet. Les simples traductions d’articles, comme celles publiées dans des périodiques paraissant en plusieurs langues, ont été mentionnées sans cependant être comptabilisées. Le pseudonyme unique de l’auteur (Jacques d’Ardennes en 1950) a été enregistré ici, de même qu’une notice précoce (à treize ans, en 1917).
13Quelques « articles » sont constitués de communications faites par l’auteur ; cette précision ne figure généralement pas dans les bases de données et n’apparaît souvent qu’en note infrapaginale si même elle apparaît. Ces références ont été rappelées en liste III où elles sont classées à l’année de leur publication et munies d’un renvoi à la liste VI où elles sont classées à la date de la conférence, si cette dernière est clairement indiquée ; l’année est alors remplacée par un tiret en liste III et la référence n’est comptabilisée qu’une seule fois en liste VI. Une telle notation alourdit parfois la bibliographie mais permet de rapprocher des documents traitant d’un thème identique, qui seraient restés éloignés puisque de type différent.
14Dans la liste IV, nous avons consigné soixante-huit articles parus au Journal de la France agricole. Le choix de cet emplacement a pour but d’alléger la lecture de la liste III et d’offrir au lecteur une liste IV relativement homogène. Ces articles ont été rédigés sur une période bien délimitée, de 1953 à 1957, pendant laquelle l’agronome « voyageur » inventait la rubrique « Regards sur le monde » dans laquelle il rendait compte de l’agriculture des régions qu’il visitait. Ces papiers sont généralement courts, d’une ou deux pages seulement (le Journal était alors de grand format). Nous avons présenté une double pagination pour la plupart des références, le premier nombre étant celui de l’hebdomadaire original et le second, entre crochets, correspondant aux numéros reliés et paginés annuellement dans les archives de la France agricole.
15La liste V mentionne les chapitres de l’auteur dans des ouvrages collectifs. Le titre du chapitre et la pagination sont suivis de « in » et des noms du ou des directeurs de publication, du titre de l’ouvrage, de la pagination totale, etc. Nous comptons vingt-quatre documents de 12 pages en moyenne, parmi lesquels nous pouvons remarquer quatre articles d’anthologie sur l’agriculture (dans la deuxième édition du Larousse agricole en 1952, dans les volumes des années 1974 et 1977 de l’Encyclopcedia Universalis et dans l’Encyclopédie italienne du XXe siècle en 1976). La dernière remarque est également valable concernant la liste III puisque certains textes de conférences ont été publiés dans des ouvrages collectifs.
16La liste VI fait état de cent soixante-seize communications publiées ou inédites, à des conférences, congrès, séminaires, symposiums, colloques, etc., soit plus de 3 100 pages et une longueur moyenne calculée à partir des cent trente et un papiers réunis, de 23 pages par titre. Les références de quelques interventions orales, tantôt retranscrites in extenso, tantôt seulement signalées, y figurent également. Quelques participations à des séminaires ont été citées pour mémoire lorsqu’aucune référence n’apparaissait au cours de l’année ou de la période en question, et cela même si nous n’avons pas retrouvé de textes couchés sur le papier (par exemple, en 1934, en 1939, en 1951, en 1954 et 1955 etc). La mention de nos sources d’information, le plus souvent René Dumont lui-même ou ses écrits à caractère biographique25, est alors précédée de la formule « pour mémoire ». L’existence de ces documents n’est pas assurée et leur conservation assez incertaine. Les cours dactylographiés sont inclus ici et comprennent essentiellement ceux réunis par les associations d’étudiants ou les établissements eux-mêmes : Sciences Po (en 1946-47 puis avec Bernard Rosier en 1964-65), l’ENA (avec Denis Bergmann en 1955,1956 et 1958) et le Centre de formation des experts de la coopération technique internationale de la FNSP (de 1959 à 1965). Plusieurs dossiers de cours ont été inventoriés dans les archives de la chaire d’agriculture comparée et de développement agricole de l’INA P-G mais ils constituent plus vraisemblablement les premières préparations de conférences à l’ESAAT (en 1942-44). A l’exception de quelques exemples de comptes rendus d’excursions et de visites d’exploitations agricoles conduites par l’auteur mais dont la rédaction n’est généralement que revue par lui (en 1939 et en 1951) et d’un cours sur la Haute-Marne (en 1962), le déficit de cours dactylographiés de l’Agro est étonnant. René Dumont fit pourtant de nombreuses tournées avec ses élèves, par exemple dans le Bassin parisien de 1933 à 1953 et dans les zones de montagne (Jura en 1934, Auvergne en 1936, Vosges en 1937, Savoie en 1938, etc.). Cette sixième liste devrait donc être complétée lors de futures recherches. Par exemple, René Dumont a été invité à donner des enseignements à plusieurs reprises au Canada et aux États-Unis26 ; des textes de préparation pourraient être probablement retrouvés.
17La liste VII recense les rapports et notes d’études de terrain multigraphiés ou manuscrits, de la simple feuille aux rapports de plus de 100 pages (une douzaine en tout, rédigés seul ou collectivement) sans toutefois dépasser le nombre de 150 pages27. Nous avons dénombré quatre cent seize titres correspondant à un total de plus de 9 200 pages. C’est donc la première liste par le nombre de références et la deuxième, après la liste I, par le cumul des pages. Nous avons mentionné un certain nombre de documents d’archives (manuscrits de livres, d’articles, notes de terrain) dont les versions publiées avaient parfois déjà été enregistrées aux listes précédentes : dossiers sur la Hollande en 1950, sur l’Angleterre, la Finlande et le Danemark en 1953, sur la Roumanie en 1956, etc. ; notes sur la Chine avant la publication de Révolution dans les campagnes chinoises en 1957, manuscrit de Terres vivantes en 1961 et de l’« Afrique mal partie » en 1962, etc. L’une des richesses des archives de la chaire d’agriculture comparée et de développement agricole de l’INA P-G réside en l’existence de différentes versions de documents qui n’ont pratiquement jamais été consultées et qui pourraient servir à l’analyse des méthodes de travail de l’auteur. Inversement, nous n’avons pas répété ici les références de versions exactement identiques de textes déjà pris en compte dans les listes précédentes, l’existence de ces variantes ayant déjà été signalée en caractères réduits sous l’intitulé de l’entrée principale. Certains rapports d’études qualifiés de « provisoires » au moment de leur rédaction sont restés inchangés et constituent donc les seuls témoignages que nous ayons. C’est pourquoi nous avons tenu à les signaler et nous avons fourni, toujours pour mémoire, quelques précisions sur l’existence de missions lorsque nous n’avons pas retrouvé de rapports ou de notes (par exemple, en Tunisie en 1924, au Maroc en 1946 et 1961, en Pologne en 1959, en URSS en 1962, à Cuba en 1963 et 1969, au Nicaragua en 1968,1980 et 1981, etc). Ici pareillement, l’existence de ces documents n’est pas improbable en l’état actuel des recherches mais reste à démontrer. Notons que la liste VII inclut deux comptes rendus de lecture que nous avons inventoriés dans les archives de l’INA P-G et dont nous n’avons pas pu vérifier la publication28. Nous avons conservé à la fin de chaque intitulé la notation « multigr. » (multigraphié) selon la terminologie des bibliographes afin de désigner les ouvrages dactylographiés, ronéotés, etc. Lorsque nous possédions des informations supplémentaires, nous les avons placées entre crochets. Les précisions « s.. » (sans lieu) et « s. l. n. d. » (sans lieu ni date) ont été omises afin de ne pas surcharger la bibliographie. La mention « ca. » avant le nombre de pages apparaît souvent dans cette liste lorsque les documents dactylographiés ou manuscrits comportent irrégulièrement des adjonctions (annotations au verso des feuilles, collage ou suppléments de différent format par exemple). Ces documents n’ont pas été publiés sauf indications complémentaires ou renvois sous l’intitulé.
18A la seule lecture des titres plutôt pragmatiques, cette septième liste fera se déplacer dans le temps – de la période des grands paquebots à celle des avions supersoniques – et dans l’espace – plusieurs tours de la planète. En effet, René Dumont a étudié au moins quatre-vingts pays dont certains à plusieurs reprises (sept voyages en Chine, six au Maroc et en Tunisie, cinq en Algérie, au Sénégal et en Inde, etc)29. D’un point de vue uniquement chronologique, ses sujets d’intérêt sont clairement repérables et sa démarche intellectuelle peut être assez sûrement décryptée, allant de la bonne volonté productiviste à la mise à l’index du libéralisme économique en passant par les différentes humeurs écologiques et les degrés successifs de la planification agricole dogmatique…
19Nous aurions pu séparer les écrits théoriques des documents surtout descriptifs mais cela aurait été quelquefois arbitraire et aurait compliqué, inutilement à ce stade, la bibliographie.
20Nous avons rapporté les préfaces et postfaces de René Dumont en liste VIII (un peu plus de 110 pages cumulées). Cette partie contient également les références de courts documents publiés par l’auteur : un article traduit de l’italien – le seul que nous ayons retrouvé sous forme imprimée –, une introduction, deux avant-propos et une lettre rendue connue par Jacques Bofford. Ces documents, au total trente-sept, sont récents puisque les trois quarts d’entre eux sont postérieurs à 1980.
21Nous avons cité les traductions d’ouvrages en liste IX, soit cinquante-neuf éditions en treize langues (quatorze en anglais dont trois aux États-Unis, quatorze en espagnol dont quatre au Venezuela et trois au Mexique, huit en portugais dont deux au Brésil et une en Angola, huit en italien, cinq en suédois, deux en norvégien, deux en japonais, une en russe, une en grec, une en iranien, une en hébreu30, une en swahili et une en catalan). Les ouvrages sont classés par ordre de parution de l’édition française. Ils sont de la plume de René Dumont seul, sauf si des indications complémentaires sont données. Rappelons ici que ses deux succès populaires en France, L’Afrique noire est mal partie en 1962 et L’Utopie ou la mort ! en 1973, le furent aussi à l’étranger avec plus de six traductions chacun.
22Les deux listes X et XI, encore succinctes avec respectivement quarante-deux et cinquante-trois saisies (environ 240 et 510 pages), reprennent les entretiens et interviews respectivement avec et sur l’auteur. La liste XI des « Interviews et documents sur René Dumont ou sur son oeuvre » inclut notamment quelques interviews réalisées en 1974 (indiquées « pour mémoire » dans le même but que précédemment), les deux allocutions répertoriées à ce jour lors de la collation de ses doctorats Honoris causa des universités Laval à Québec en 1967 et McGill à Montréal en 198931 et le film de Bernard Baissat tourné en 1992.
23L’agronome a également fait de multiples passages à la télévision : spécialement nombreux en 1973 et 1974 (lors de la campagne à la présidence de la République menée à Paris et en province), Apostrophes en juillet 1983, La Marche du siècle en septembre 1991, Bouillon de culture en avril 1992, sur Antenne 2 puis France 2, sur FR 3, sur TV 5, etc. Il participe assez fréquemment à des émissions radiophoniques (sur France-Culture, par exemple Radioscopie, Grand témoin et Dialogues). En novembre 1988, il a collaboré à six émissions à la télévision canadienne et à deux séries de diffusions radiophoniques à Montréal et à Moncton.
24Les informations étant encore très éparses et irrégulièrement notées, nous ne les avons pas considérées ici. Elles pourraient néanmoins faire l’objet d’une liste spéciale du type « Documents audiovisuels ».
25Enfin, une idée de Charlotte Paquet a été explorée mais reste encore largement à approfondir : celle de la dernière liste regroupant trente-trois références de citations de douze ouvrages de René Dumont dans des manuels scolaires, principalement en histoire, géographie et économie. Nous avons vérifié la cohérence des sources mentionnées mais non l’exactitude des citations parce que les numéros d’édition et les paginations originales n’étaient que rarement fournis. Le titre du livre de René Dumont à partir duquel a été reproduit chaque extrait figure en premier. Il est suivi, le cas échéant, du titre de cet extrait, de la pagination et, entre parenthèses, des chapitre et/ou paragraphe éventuels du manuel. Le titre du manuel est précédé de l’usuel « in » et des éventuels auteurs. Certains ouvrages contiennent plusieurs passages du même livre ou de plusieurs livres de René Dumont ; leurs références complètes ne sont alors indiquées que la première fois et sont remplacées par « op. cit. » toutes les fois suivantes.
26Terminons cette explication par une remarque concernant l’absence d’ouvrage coordonné par René Dumont ou en hommage à lui. Nous n’avons pas non plus retrouvé de notes d’appréciation de thèses de doctorat effectuées sous sa direction ; il en a pourtant supervisé une trentaine au moins mais a peu recouru à de telles sources pour ses propres travaux32.
SYSTÈME DE NOTATION DES RÉFÉRENCES
27Au sein des catégories précédentes, nous avons suivi l’ordre chronologique de parution de la première édition des livres et tenu compte, lorsque faire se pouvait, de la date exacte, particulièrement pour les articles de périodiques. Le jour du mois prime alors sur le mois dans le classement, de même que celle du mois sur le trimestre33. Ce rang intra-annuel est noté par une lettre en italique de a à z puis en recommençant à aa si besoin est ; il est bien évidemment à utiliser avec circonspection puisqu’il n’est pas nécessairement celui de la rédaction. Nous avons saisi les documents sans indication mensuelle après ceux en comportant une, sauf quelques articles jugés importants par l’auteur et que nous avons placés au début du classement annuel34. Nous avons rapproché, lorsque nous le pouvions, les références de documents issus d’études effectuées au cours d’un même voyage ou dans un même cadre de travail35. Les années entre parenthèses ou entre crochets ne figurent pas sur les originaux ; elles ont été respectivement manuscrites postérieurement ou indiquées approximativement après consultation de l’auteur. Lorsque nous n’avons pas examiné la toute première édition mais en connaissions néanmoins l’année par recoupement, nous avons alors ordonné la référence à sa date de parution initiale tout en indiquant notre absence de vérification par l’habituel astérisque final.
28L’intitulé de la page de titre a été systématiquement reproduit comme référence afin d’homogénéiser les notations. En effet, les sources offrent parfois des différences entre la couverture et la page de titre36. C’est aussi le faux-titre qui peut être une variante du titre37. Nous n’avons mis en majuscules que les premières lettres des titres et des sous-titres (donc même si ceux-ci débutent par un pronom défini). Les sous-titres ont été séparés des titres par un point. Le système de numérotation des périodiques (tome, volume, année, numéro, fascicule, etc., parfois série ou section, et type de chiffre arabe ou romain) a été reproduit le plus fidèlement possible à l’original. Nous avons préféré cette démarche plutôt que la pratique courante qui consiste d’une part, à ne faire apparaître que le volume et le numéro – « tome », « année » et « volume » étant alors considérés implicitement comme synonymes, de même que « fascicule » et « numéro » – et d’autre part, à n’utiliser que des chiffres arabes. Quand le nom de la rubrique d’une revue dans laquelle un article a été rencontré nous a semblé important et/ou complémentaire du titre de l’article lui-même, nous l’avons noté entre crochets en fin de référence, à la différence des noms de collections qui apparaissent toujours entre parenthèses. Les mois et les lieux de parution ont été traduits en français. A moins d’indications contraires, les maisons d’éditions ont leur siège à Paris.
29Au risque d’une certaine lourdeur, nous avons répété les noms complets des auteurs à chaque nouvelle référence s’ils différaient de la précédente, ce afin d’éviter la confusion ordinaire dans la notation des documents de l’auteur « et X » de ceux « avec X ». De façon similaire, nous nous sommes généralement astreint à faire la différence entre « avec » et « en collaboration avec », la page de titre étant toujours notre modèle. Enfin, les pages des livres ont été comptées sans inclure « l’Achevé d’imprimer » afin de ne pas augmenter le volume déjà conséquent de l’œuvre de l’auteur. Ce comptage est à l’origine de différences d’une ou de deux pages38. La date exacte à laquelle l’impression du livre a été terminée, spécialement le mois de la première édition ou les dates de réédition, a cependant été mentionnée dans notre système de notation. Les initiales des noms des périodiques ont toujours été écrites en lettres minuscules à l’exception des titres commençant par un article défini ; celui-ci a été conservé certaines fois pour des raisons d’euphonie, la majuscule étant alors reportée sur le mot suivant39. Inversement, nous avons suivi l’habitude des catalographes anglophones de noter toutes les initiales des périodiques en anglais en majuscules.
AVERTISSEMENT AUX USAGERS DE CETTE BIBLIOGRAPHIE
30Bien que cette première bibliographie de l’auteur ait été entreprise dans un souci de rigueur et avec l’aide de documentalistes professionnels, des erreurs et des omissions de détails sont bien évidemment possibles, notamment en ce qui concerne les éditions récentes et les traductions quelquefois jamais signalées aux éditeurs, ni à l’auteur. Une précision toute quantitative, ne serait-ce qu’a priori un élément aussi simple que le nombre de pages, est en réalité bien illusoire en bibliographie. Nous gardons donc l’impression de ne pas avoir absolument tout recensé d’une part et de ne pas montrer une collation parfaitement homogène d’autre part. Si nous avions écouté René Dumont, nous aurions supprimé un très grand nombre de références. Un tel répertoire aurait certes été fidèle à son éthique mais n’aurait rendu qu’une image bien partielle du « vieux chef nomade [qui] n’a toujours pas fini d’inspecter son royaume »40.
31Dans l’état actuel des recherches documentaires, il aurait été impossible d’établir une liste exhaustive des travaux de René Dumont d’autant que lui-même n’a pas conservé une grande partie de ses papiers. Un catalogue complet devrait voir figurer par exemple les références des articles parus dans des périodiques très divers et celles de documents multigraphiés dont nous n’avons parfois indiqué que le sujet connu par approximations successives. Les comptes rendus de lecture par René Dumont devraient bien sûr être répertoriés et il serait opportun de mentionner quelques analyses sur ses ouvrages ou ses articles, une démarche que nous avons entreprise systématiquement pour La Culture du riz dans le Delta du Tonkin et que nous avons esquissée ici au hasard de nos consultations.
32Une telle bibliographie, qui devrait également inclure les documents audiovisuels, voire les conférences de presse les plus significatives, pourraient être réalisée par M me Paquet et il y aurait tout lieu de l’encourager. Et pourquoi ne pas envisager la création d’un fonds documentaire spécial afin de préserver des documents parfois inestimables de la disparition engendrée par les déménagements ou les restructurations des institutions détentrices de ces archives quand ce n’est pas tout simplement le vandalisme de certains lecteurs peu scrupuleux ?
33Un pénultième mot pour les futurs « dumontiens » – ou « dumontistes » ? – puisque ce patronyme est fort répandu et qu’il risque d’en égarer plus d’un. Il convient de différencier Rémy Dumont de qui l’auteur a hérité ses initiales41 ; un autre agronome, Roland Dumont, qui, en poste au CIRAD-CA depuis 1963 (c’était alors l’IRAT), a étudié les culture de l’igname, du riz, du soja et le maraîchage en Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, etc.42 ; Rolande Dumont, actuellement enseignante à la chaire de zootechnie de l’École nationale supérieure des sciences agronomiques appliquées (ENSSAA) à Dijon et qui a publié de nombreux articles notamment sur les productions fourragères43 ; le célèbre anthropologue Louis Dumont, auteur entre autres de Homo hierarchicus et de Homo aequalus, de qui certaines bibliographies en langue anglaise ôtent jusqu’à l’initiale du prénom ; une douzaine d’anciens élèves de l’IΝΑ parmi les quels Jean (1883-1942) de la promotion 1883, qui a enseigné dans une école d’agriculture, Raoul Alfred (1886-1938) de la promotion 1902, et Louis Henri (1909-1994) de la promotion 1928, « expert » selon la fiche de l’Association des anciens élèves. Mentionnons également - puisqu’il est « entré » dans la base de données du CIDARC sous la célèbre vedette homonyme –, Roger Dumon, ingénieur de l’École centrale de Paris et auteur de plusieurs livres sur l’énergie44.
34Ces précisions ont pour seul but de situer les différents auteurs et d’éviter des attributions abusives de prénom – voire de nom – lorsque seule l’initiale est indiquée sur la source ou dans la base de données. Les erreurs, assez nombreuses, nous ont semblé provenir de la mauvaise interprétation des données informatisées, certainement à cause de la proximité des champs de publications en agronomie. Ce phénomène, parfois difficile à détecter surtout en l’absence de l’auteur, suffît pour remettre en question les méthodes d’identification des documentalistes. Néanmoins, celles avec qui nous avons correspondu – le féminin est de rigueur - ont toujours accueilli nos remarques de façon constructive. Enfin, nous saurions gré au lecteur qui posséderait des documents qui n’auraient pas été recensés ici de bien vouloir nous communiquer leurs références et, si cela lui était possible, d’en adresser une copie à M. Dumont ou à Mme Paquet, via les éditeurs45 qui seraient honorés de les leur faire parvenir.
BRÈVE CHRONOLOGIE DES ENSEIGNEMENTS DE RENÉ DUMONT46
« Agronome, spécialisé en agronomie tropicale.
Trois ans comme agronome colonial au Tonkin spécialisé dans la riziculture.
Quarante et un ans professeur à l’Institut National Agronomique Paris.
De là, de nombreuses études à travers le monde sur l’agriculture et le développement rural. »
35Le curriculum vitœ que le professeur Dumont nous a communiqué et qu’il concède généralement tient donc en quarante et un mots47, un par année d’enseignement à l’Agro ! Ancien élève lui-même de la 47e promotion de 1922 à 1924, il y a débuté sa carrière d’enseignant le 31 octobre 1933, d’abord comme Chef de travaux des chaires d’agriculture et d’agriculture comparée (à titre provisoire puis titularisé en janvier 193548 ), puis a gravi tous les échelons : Maître de conférences d’agriculture spéciale à vacation en 1936, Maître de conférences d’agriculture spéciale en juillet 1951 lors de la création de la chaire à cet effet - une charge qui, de fait, était déjà la sienne depuis 1936, mais sans le salaire ni le grade jusqu’à l’année 195149 –, puis Professeur d’agriculture comparée de décembre 1953 jusqu’à sa retraite en juillet 1974. Il en est Professeur honoraire de nos jours où la chaire est dite de « dèv » (« d’agriculture comparée et de développement agricole ») après avoir été « d’agriculture comparée en France et dans le monde » dans les années 1950 et « de développement et de planification en agriculture » dans les années 1960.
36René Dumont a passé une grande partie de sa vie universitaire, de 1941 à 1970 exactement, à l’École supérieure d’application d’agriculture tropicale d’où il était sorti diplômé en 192850. Il a professé une année sur deux de 1946 à 1966 à l’Institut d’études politiques de Paris (« Sciences Po ») sur le thème « Économie agricole en France et dans le monde » en tant que Maître de conférences. Il a développé ce même sujet au cours commun général de l’École nationale d’administration (ΕΝΑ) de 1955 à 1958 (notamment les promotions « France Afrique » et « Vauban »), date à laquelle l’agriculture lut rayée du cursus. Dans les années 60, il donnait régulièrement des conférences à l’intérieur de divers programmes de l’Institut d’étude du développement économique et social (IEDES), ainsi que dans les années 60 et 70 à l’Institut international d’administration publique (HAP), anciennement l’École d’administration coloniale puis l’École d’administration de la France d’outre-mer. Il a été professeur invité à cinq reprises en Amérique du Nord : six semaines à la faculté d’agronomie de l’université Laval (Québec) en 1966 ; un mois aux départements de géographie des universités d’Ottawa en 1969 et de Montréal en 1970 ; une semaine dans le cadre d’un programme spécial « Nutrition et agriculture » de l’université Cornell (Ithaca, New York) en 1987 ; enfin une semaine d’interventions et de conférences sur les problèmes de l’environnement et du développement dans les départements de plusieurs facultés de l’université de Moncton au Canada en 1988 au cours d’un colloque sur le thème « L’université de l’an 2000 ». Lors des quatre premiers enseignements à l’étranger, au niveau de la maîtrise et du doctorat, il a traité du développement rural dans les tiers monde.
37René Dumont a été nommé trois fois à de hautes responsabilités scientifiques par le gouvernement français, la première officieusement et les deux autres officiellement : d’abord, conseiller agricole au Commissariat général au Plan de modernisation et d’équipement à partir de décembre 1945 (il assura la direction pratique des travaux de la section agricole du « Plan Monnet » alors que le ministère de l’Agriculture agréa un inspecteur général moins offensif) ; du début de l’année 1959 à la fin 1962, en tant que membre du Comité directeur de la recherche scientifique et technique (duquel il fut contraint à démissionner pour avoir signé le « Manifeste des 121 » contre la guerre d’Algérie) ; et de 1959 à octobre 1961, comme membre du Comité directeur du Fonds d’aide et de coopération (FAC) du ministère de la Coopération (qu’il quitta parce que le premier ministre de l’époque ordonna contre lui des sanctions qui heureusement ne furent pas appliquées). Il a effectué aussi de multiples missions de durées variables à la demande de très nombreux gouvernements et organisations internationales51.
QUELQUES REPÈRES DANS L’ŒUVRE ÉCRITE DE L’AUTEUR
38Nous pouvons qualifier d’exceptionnelle la production écrite de René Dumont. Parce que, même s’il ne se pique nullement d’être écrivain et ne fait d’ailleurs preuve d’aucune coquetterie ou vanité d’auteur52, il est utile de souligner que c’est le seul triple auteur de la prestigieuse collection « Terre Humaine » chez Plon (Terres vivantes. Voyages d’un agronome autour du monde en 1961, Pour l’Afrique, j’accuse. Le journal d’un agronome au Sahel en voie de destruction en 1986, et Mes combats. Dans quinze ans les dés seront jetés en 1989, ce dernier dans la série « Courants de pensée »). Les deux premiers livres ont été réédités et constituent des points de repère chronologique importants dans l’œuvre de l’auteur.
39Terres vivantes, outre le fait qu’une année de réécriture y a été consacrée à la demande du directeur de collection et qu’il est considéré souvent comme l’un des plus beaux livres de René Dumont, est à notre avis le dernier ouvrage fondé sur la description et l’analyse des observations du terrain. Cette veine essentiellement monographique avait été ouverte par La Culture du riz dans le Delta du Tonkin53 ; il est bon de citer également les Voyages en France d’un agronome en 1951, Économie agricole dans le monde en 1954 et Révolution dans les campagnes chinoises en 1957, tous de gros ouvrages de plus de 400 pages. Cependant, cette période de plus de trente ans est en premier lieu consacrée à l’observation des situations agricoles les plus diverses : d’abord en Afrique du Nord où il a effectué des stages lors de ses études en 1923 au Maroc et en 1924 en Tunisie, puis des missions en 1937 en Tunisie de nouveau et en 1938 en Algérie ; surtout en France lors d’excursions avec ses élèves de l’Agro ou hors du cadre de son travail54 ; puis aux États-Unis pendant l’été 1946 et dans pratiquement toute l’Europe (par exemple, il s’est rendu aux Pays-Bas en 1932,1937 et 1951, en Italie en 1932 et 1952, en Suisse en 1934 et 1952, en Tchécoslovaquie en 1938, en Allemagne en 1939,1946 (Berlin), 1949 (Allemagne de l’Est) et 1952 (Allemagne de l’Ouest), en Hongrie en 1948, en Angleterre en 1950 et 1953, en Belgique en 1951, en Espagne et en Autriche en 1952, au Danemark, en Suède, en Norvège et en Finlande en 1953, en Yougoslavie, en Grèce et en Turquie en 1954, au Portugal en 1955, en Roumanie en 1956, etc). Mise à part sa période tonkinoise55, il a élargi le champ de ses investigations à l’Asie, à l’Afrique centrale et à l’Amérique « latine » à partir de 1955 seulement.
40Du début des années 1930 à 1961, René Dumont a rédigé dix livres, soit un tous les trois ans et 360 pages par livre en moyenne. Nous n’incluons pas ici les quatre documents sensiblement plus courts de la liste II (80 pages en moyenne). « Le maître » nous a précisé à propos des six années de 1936 à 1941 pour lesquelles nous n’avions rassemblé qu’une quinzaine de documents : « J’arrive à l’Agro en 1933 et je décidais d’accumuler avant de publier. Aux tournées de vacances ou d’excursions dirigées, s’ajoutait la précieuse mine des rapports de stage des élèves, quatre-vingt-dix par an. Chacun rédigeait la monographie de la ferme où il séjournait et certains allaient jusqu’en Pologne ! ». De 1937 à 1939, il a participé activement aux congrès annuels d’agriculture56 et a présidé le Centre agraire français. Pendant l’été 1937, il a assuré trois mois d’intérim au ministère de l’agriculture de Georges Monnet, puis a effectué, pendant l’hiver une mission de deux mois en Afrique du Nord pour le cabinet d’Albert Sarraut. Après deux mois de mobilisation en 1939 dans le Nord de la France, il a été affecté à l’INA et à la direction adjointe des Services agricoles de Beauvais dans l’Oise. En 1942, il a commencé l’étude des moyens de modernisation de l’agriculture française et a participé aux travaux semi-clandestins du Comité d’études pour la France. Jusqu’à la fin de la guerre, il a mené ses enquêtes auprès des paysans dans de nombreux départements méridionaux (Vaucluse, Tarn-et-Garonne, Aveyron, etc). Et, le 6 juin 1944, après des années de labeur et d’angoisse, il pédalait de nouveau de Paris à Montargis sur la Nationale 7 et savait qu’il pouvait se mettre à écrire : « c’est à partir de ce moment-là que j’ai décidé – enfin – en pleine possession d’un "métier" si complexe, de prendre la plume. Ce n’est que quarante-cinq ans après que j’ai commencé à relâcher – et à travailler à "temps partiel" ». Il estimerait donc n’avoir atteint la maîtrise du « métier » d’agronome qu’à quarante ans57 et il aurait cessé de travailler à « plein temps » à quatre-vingt-cinq ans. En réalité, et nous pouvons en témoigner, il ne chôme toujours pas.
41L’examen du Problème agricole français que René Dumont propose en 1946 est considéré comme « le fruit d’une expérience et de recherches de quinze années », et son auteur, comme « l’un des principaux artisans de la révolution agricole française de l’après-guerre »58. Ce terme de « révolution » revient fréquemment dans les écrits de l’agronome ; dans le cas de la France de l’époque, il signifie l’évolution des systèmes de production grâce à « l’intensification fourragère » (également appelée « révolution fourragère », c’est-à-dire le cercle vertueux du remplacement des pâturages naturels par des prairies artificielles, permettant une augmentation très sensible de la productivité de l’élevage qui, à son tour, rend possible l’amélioration du rendement des cultures grâce à l’épandage des déjections du cheptel d’une part et à l’utilisation d’animaux mieux nourris et plus puissants pour le travail du sol d’autre part) – un autre de ses sujets de prédilection –, puis la motoculture (c’est-à-dire la mécanisation des exploitations) et l’utilisation d’engrais.
42La publication d’articles et de communications est du reste déjà régulière dès 1945 : neuf au minimum par an, onze en moyenne jusqu’en 1952). Elle devient très importante pendant la période de collaboration avec l’équipe du journal de la France agricole à partir de 1953 : dix-neuf au minimum par an, vingt-cinq en moyenne jusqu’en 195759. La fin des années 1950 marque également un tournant dans les centres d’intérêt de René Dumont puisqu’il commence à délaisser les problèmes de l’agriculture française en tant que telle pour se consacrer au reste du monde ; il considère lui-même que sa dernière « vraie » étude en France est celle réalisée en Vendée à la fin des années 1950. Ce changement apparaît d’ailleurs très nettement dans la liste des articles parus au Journal de la France agricole Le « voyageur »60 concentrait toutes ses enquêtes sur les régions françaises et les pays européens jusqu’en 1955 (il en profitait pour réviser et augmenter en 1956 ses propres Voyages) alors que, par la suite, il parcourait par exemple la Chine en 1955, la Martinique, la Colombie et le Venezuela en 1957, etc. En résumé, l’agronome, professeur en titre depuis 1953 seulement, additionne déjà près de six cent titres de 1930 à 1960, soit une moyenne annuelle de dix-huit références ou encore de 350 pages.
43A partir des années 1960, c’est l’ère des missions d’expertise à l’étranger à la demande d’institutions françaises de développement, de compagnies privées ou d’organismes internationaux, parfois même comme invité de chefs d’État ou de gouvernement. Il faut pourtant savoir que le désormais « célèbre personnage » ne délaisse pas les voyages d’études organisés simplement et indépendamment et qui le mènent sur tous les continents. Il consacre ses recherches, d’abord à ce qu’il nomme le « problématique communisme » (Cuba, URSS, Chine, Tanzanie, etc.) et le « mauvais départ » de l’Afrique subsaharienne, puis dans les années 1980 au « mal-développement » de l’Amérique latine et à la « fin des lendemains qui chantent » pour tous les mondes. Les travaux et l’enseignement de René Dumont deviennent également synthétiques sans perdre en minutie, ni en originalité, et tout en conservant certains thèmes essentiels : la surpopulation rurale, l’échange inégal, la protection de l’environnement, les risques de famine, etc. Il continue à puiser l’essentiel de ses données sur le terrain de même qu’il ne cesse de lire énormément avant et après tous ses déplacements. Ses idées générales sont illustrées de propositions concrètes comme cela avait été le cas dès ses premiers travaux. Mais dorénavant et plus qu’auparavant – puisqu’il est juste de rappeler que son sens de la responsabilité était déjà perceptible dans l’ouvrage de 1935-, il insiste sur les dimensions politique et morale de ses analyses et de ses recommandations de « développeur ».
44De 1961 à 1986, la production écrite de René Dumont est élevée et touche un très large public : vingt-cinq livres rédigés seuls ou en collaboration, soit un par année et 270 pages par livre en moyenne, sans prendre en compte les neuf rapports de mission publiés (130 pages en moyenne par document). Le total des titres retrouvés sur ces vingt-cinq années s’élève à plus de quatre cents représentant quelques 15 000 pages noircies, 600 pages annuelles ! Quelques livres font exception dans cette phase de fébriles activités résolument socialistes et tiers-mondistes : d’abord, ses trois essais plus théoriques de Nous allons à la famine en 1966, L’Utopie ou la mort ! en 1973 et La Croissance… de la famine en 1975 ; ensuite, son autobiographie qui, en 1974, en prenant exemple sur sa détermination et son engagement, souligne que l’essentiel de son action a été et reste une lutte quotidienne contre la faim dans le monde ; enfin, les Nouveaux voyages dans les campagnes françaises avec François de Ravignan en 1977, qui, reprenant le titre de l’ouvrage applaudi en 1951, seront un retour difficile et sans suite à l’étude de la situation agricole nationale.
45Depuis Pour l’Afrique, j’accuse, une dernière caractéristique enrichit les précédentes : l’élaboration précise d’un « projet global ». Il est évident que cette synthèse à l’échelle mondiale était en gestation précédemment, ne serait-ce que parmi les thèses développées dans L’Utopie ou la mort ! et le souci de définir un socialisme qualifié d’« imparfait »61. Néanmoins, si la critique de tous les systèmes économiques reste sévère, elle est dirigée plus fermement contre celui qui domine virtuellement toute la planète, le libéralisme antinomique de la démocratie et des droits fondamentaux. C’est aussi une phase de moindres déplacements à l’étranger et une tentative d’intégrer à la construction du modèle global les paramètres socio-économiques d’une France en plein bouleversement. Nulle indignation feinte pourtant, nulle résignation non plus, René Dumont et Charlotte Paquet participent activement aux associations locales afin d’aider les personnes démunies, sans travail ni abri. Parmi les neuf titres parus depuis 1986 (soit toujours un par an mais seulement 220 pages par ouvrage en moyenne) sans tenir compte du livret de 61 pages sorti en tout début de l’année 1995, deux évoquent parfaitement cette nouvelle force et cette démarche inlassablement porteuse d’espérances de changement afin de bâtir un « nouvel ordre mondial » : Un Monde intolérable. Le libéralisme en question en 1988 et Misère et chômage. Libéralisme ou démocratie en 1994. Le seul livre qui a une portée plus locale est celui sur Taïwan en 1987, puisque Mes combats, tout en suivant l’ordre chronologique des divers itinéraires de l’auteur, est avant tout une nouvelle occasion de mettre en garde l’opinion sur la nécessité de protéger l’environnement et de lutter pour la « survie prolongée de l’humanité ». De 1987 à 1995, douze documents en moyenne, soit 250 pages, ont été rédigés annuellement.
46Nous tenons à rappeler en dernier lieu une petite phrase que les lecteurs ne manqueront pas de remarquer dans les écrits de René Dumont parce qu’elle est commune à presque tous : placée en avertissement ou en note, elle explicite que le document en question est « provisoire » ou « en vue de discussion » et qu’il est issu d’une « trop rapide étude » qui est « présentée avec les plus expresses réserves » par un « agronome non spécialiste » donc « susceptible d’avoir mal interprété » certaines observations.
47En général, l’auteur sollicite humblement de tous les lecteurs les « commentaires, critiques, propositions d’addition »62. La provocation y est, une fois au moins63, ostensiblement présente : « Dogmatiques et intégristes s’abstenir, car avec eux le dialogue resterait parfaitement inutile ». Cet encouragement à la discussion, son leitmotiv, est très révélateur à la fois de la modestie et de la prudence de René Dumont puisqu’en réalité il formule bien souvent des idées et des propositions audacieuses et polémiques, souvent contestables mais toujours courageuses. Il assume pourtant jusqu’au bout son tempérament d’éternel jeune homme et d’expert indiscipliné. A ses yeux, le débat n’est jamais clos. A nous d’y répondre !
ABRÉVIATIONS DES TERMES UTILISÉS64
48ann. Annexe(s), appendice(s) ; les deux dénominations retrouvées indifféremment selon les sources ont été regroupées sous un terme unique.
49bibliogr. Bibliographie, références bibliographiques, ouvrages cités, etc. ; même remarque que précédemment.
50ca. Circa, environ ; le plus souvent suivi de la date lorsqu’elle n’est pas connue précisément ou du nombre de pages lorsque leur comptage pose un problème.
51cart. Carte(s).
52cf. Confer, comparez, rapprochez.
53chap. Chapitre(s).
54col. Colonne(s), employé pour préciser la taille d’un article de journal le plus souvent.
55Coll. Nom de la collection parfois suivi entre crochets du directeur de collection s’il est une institution.
56comm. Communication personnelle.
57coul. En couleur (pour les illustrations, photographies, planches, etc.).
58C.R. Compte rendu de lecture, bibliographie critique ou analytique, revue de livre ou d’article, étude bibliographique…
59ed(s). Editor(es) en latin, éditeur(s) scientifique(s), editor(s) en anglais ; en français, nombreuses notations telles : coordinateur(s), directeur(s) de publication, sous la direction de, dirigé par, coordonné par, etc.
60Éd. Éditions ; au singulier toujours écrit sans abréviation (inversement, « Éditeur(s) » ou « éditeur(s) » placé le plus souvent après le nom et séparé par une virgule n’est jamais abrégé).
61ex. Exemplaires (indication du tirage entre parenthèses après les éditeurs).
62fasc. Fascicule(s).
63fig. Figure(s).
64gloss. Glossaire(s).
65graph. Graphique(s).
66grav. Gravure(s).
67h. t. Hors texte (utilisation identique au signe « + » de certaines bibliographies). Postcrit à chaque élément non inclus dans la pagination originale tel illustrations, cartes, etc.
68i. e. Idest, c’est-à-dire.
69ill. Illustration(s).
70Impr. Imprimerie.
71ind. Index.
72Libr. Librairie.
73loc. cit. Loco citato, à l’endroit ou au passage déjà indiqué lors d’une citation précédente.
74ms(s). Manuscrit(s).
75multigr. Multigraphié(s). Se dit de textes sous forme dactylographiée, ronéotée, photocopiée, etc. et le plus souvent non publiés.
76n°/s. n° Numéro(s)/Sans numéro.
77n./b. En noir et blanc (pour les illustrations, photographies, planches, etc.).
78N.L. Note de lecture (le plus souvent une assez courte présentation, inversement à un compte rendu ou une étude bibliographique plus longs).
79n. p. Non paginé.
80ONG Organisation(s) non-gouvernementale(s).
81op. cit. Opere citato, dans le document déjà indiqué lors d’une citation précédente.
82p. Page(s).
83p. mult. Pagination multiple.
84para. Paragraphe(s).
85phot. Photographie(s).
86pl. Planche(s).
87réf. Numéro de la référence du compte rendu ou de l’analyse (abréviation en vigueur notamment dans les numéros de la Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale et de l’Agronomie tropicale considérés ici).
88sect. Section(s) (dans l’acception d’une partie d’un ouvrage, d’un élément d’un chapitre) ; le nom n’a pas été abrégé s’il désigne un périodique (souvent synonyme de “Série” qui n’a pas été abrégé non plus que ses composés, “Hors série”, “Nouvelle série”, “Petite série”…).
89s. d. Sans date.
90s. l. Sans lieu.
91s. l. n. d. Sans lieu ni date.
92tabl. Tableau(x).
93vol./s. vol. Volume(s)/Sans volume.
94* Ouvrage non consulté dont la référence a été obtenue par recoupements successifs ; cette dernière est alors parfois incomplète et/ou offre des disparités par rapport à notre système de notation.
95/Édition conjointe (même notation pour les lieux d’édition).
96() Date postscrite manuellement.
97[] Information ne figurant pas sur l’original mais connue par recoupement ou indiquée oralement par l’auteur.
ACRONYMES DES ORGANISMES65
98AGPB Association générale des producteurs de blé, Paris.
99ASOM Académie des sciences d’outre-mer, anciennement Académie des sciences coloniales, Paris.
100BDPA Bureau pour le développement de la production agricole, Paris (de nos jours, BDPASCERTAGRI faisant partie Groupe Caisse des dépôts).
101BIT Bureau international du travail, International Labour Organization (ILO), Genève.
102CACDA Chaire d’agriculture comparée et de développement agricole de l’INA P-G.
103CETA Centre d’études techniques et agricoles.
104CFDT Compagnie française pour le développement des fibres textiles, Paris.
105CGOT Compagnie générale des oléagineux tropicaux, Paris.
106CIDARC Centre d’information et de documentation en agronomie des régions chaudes, CIRAD, Montpellier (depuis septembre 1994, Centre d’information et de documentation Philippe Ariès).
107CIHEAM Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes, Paris (composé de quatre Instituts agronomiques méditerranéens, IAM, à Montpellier, Saragosse, Bari et Chania).
108CIRAD Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Paris.
109CIRAD-CA Département des cultures annuelles du CIRAD provenant de la fusion de l’IRAT, de l’IRCT, et de la division oléagineux annuels de l’IRHO (Institut de recherches pour les huiles et oléagineux devenu le Département oléagineux du CIRAD en 1984), Paris.
110CNEARC Centre national d’études agronomiques des régions chaudes, Montpellier, France (anciennement ESAAT, etc.).
111CNRS Centre national de la recherche scientifique, France.
112ECA Economic Commission of Africa, Commission économique pour l’Afrique de l’ONU, Nairobi, Kenya.
113ENDA Environnement et développement du Tiers-Monde, anciennement Environnement et développement en Afrique, ONG, Dakar, Sénégal.
114ESAAT École supérieure d’application d’agriculture tropicale, Nogent-sur-Marne (devenue l’École supérieure d’agronomie tropicale, ESAT, puis le Centre national d’étude d’agronomie tropicale, CNEAT, et actuellement, le CNEARC).
115FAC Fonds d’aide et de coopération, Paris.
116FAO Food and Agricultural Organization of the United Nations, Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (parfois abrégée OAA), Rome.
117FNSP Fondation nationale des sciences politiques, Paris.
118IEDES Institut d’étude du développement économique et social de l’université de Paris, puis Paris I.
119IEP Institut d’études politiques de Paris.
120IIES Institut international d’études sociales, International Institute for Labour Studies, Genève (dépendant du BIT).
121INA P-G Institut national agronomique Paris-Grignon (avant 1972, INA à Paris seulement).
122INRA Institut national de la recherche agronomique, France.
123IRAT Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières, Nogent-surMarne, France (devenu le Département des cultures vivrières du CIRAD en 1984, puis fusionné au sein du Département des cultures annuelles en juillet 1992).
124IRCT Institut de recherches du coton et des textiles exotiques (devenu le Département plantes textiles du CIRAD en 1984, puis fusionné au sein du Département des cultures annuelles en 1992).
125ONU Organisation des Nations unies, United Nations Organization (UNO), New York.
126PNUD Programme des Nations unies pour le développement, United Nations Development Programme (UNDP), New York.
127PUF Presses universitaires de France, Paris.
128SERESA Société d’études et de réalisations économiques et sociales dans l’agriculture, Paris (société d’études gérant les contrats du groupe SFEA-SERESA, fondée en décembre 1953 et dissoute en mars 1967).
129SFEA Société française d’études agricoles (société civile d’ingénieurs et de techniciens, de 1952 à 1967), Paris.
130SFER Société française d’économie rurale, Paris.
131UNESCO United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Paris.
132UNITAR United Nations Institute for Training and Research, Institut des Nations unies pour la formation et la recherche, Genève.
133UNRISD United Nations Research Institute for Social Development, Institut de recherche des Nations unies pour le développement social, Genève.
NOTE SUR LES COLLECTIONS ET LES PÉRIODIQUES
134Les noms des collections ont été notés en intégralité et leurs directeurs figurent entre crochets s’ils sont des organismes. Les collections abrégées « Points-Politique » et « Points-Actuels » sont exactement les séries « Politique » et « Actuels » dans la collection « Points » aux Éditions du Seuil. L’intitulé rigoureux de la collection « Terre Humaine » chez Plon est « Terre Humaine. Civilisations et sociétés. Collection d’études et de témoignages dirigée par Jean Malaurie » sauf indications complémentaires. Le nom de la collection « Esprit » dont il est toujours question ici est « Esprit : frontière ouverte » ; il existe en réalité plusieurs collections « Esprit », telles « La Cité prochaine », « La Condition humaine », etc.
135Les sous-titres des revues n’ont pas été mentionnés directement après le titre ; nous les avons parfois ajoutés, de même que certaines indications entre parenthèses en note en caractères réduits sous l’intitulé de la référence, dans le but d’aider à situer certains périodiques peu connus.
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Nombre de titres annuels de René Dumont (1930-1995) (échelle des ordonnées différentes de 1930 à 1962 et de 1963 à 1995)

Notes de bas de page
1 René Fernand Dumont est né le 13 mars 1904 à Cambrai (Nord).
2 Se reporter à la bibliographie proprement dite pour l’intitulé complet des références citées.
3 La brochure sur La Nécessaire révolution fourragère parue en 1955.
4 L. Bernot, G. Cœdès, G. Condominas, J. Cuisinier, J. Delvert, J. Dournes, P. Gourou, B.-P. Groslier, A.-G. Haudricourt, D. Lombard, H. Maspero ou C. Robequain, pour ne citer que quelques noms fameux concernant l’Asie du Sud-Est. Les agronomes et botanistes sont, entre autres : A. Angladette, G. Capus, P. Carton, A. Chevalier, Y. Coyaud, F. Gagnepain, Y. Henry, H. Lecomte, C. Lemarié, J.-B. Pierre, É. Raoul, etc. ; ils ont le plus souvent travaillé dans d’autres régions du globe également et sont tous décédés de nos jours.
5 Nous avons dressé à la fin de cette présentation une brève chronologie des enseignements de l’auteur ; s’y reporter pour la signification des sigles ainsi qu’à la liste des acronymes.
6 Citation p. 5 de « Quelques témoignages » de la fiche technique du film tourné par B. Baissat en 1992, René Dumont, citoyen de la planète Terre et communication personnelle, 1994.
7 Propos rapportés par J.-P. Besset, op. cit., p. 67.
8 Cf. Agronome de la faim (1974, citation des p. 105-106) et La Côte d’Ivoire n’est pas mal partie mais… (communication à un colloque tenu en avril 1968 à Abidjan, citation p. 1).
9 Compte rendu dans Économie rurale, n° 71, janvier-mars 1967, p. 109-111 (citation p. 110).
10 Agronome de lafaim (citation de la p. 215 à propos d’une étude à Madagascar en 1961).
11 Il a notamment co-signé avec R. Dumont, La Contrainte ou la mort (Montréal, Éditions du Méridien, 1990). Cette citation provient également de la fiche technique du film de B. Baissat.
12 Au sens courant de libellé du contenu de l’ouvrage puisqu’en terme de catalographie, le titre comprend aussi le nom de l’auteur, les mentions d’éditions, etc.
13 Les sous-titres, également dénommés titres secondaires, sont très souvent omis ; par exemple, ceux de La Croissance… de la famine ! Une agriculture repensée en 1975 ou de Pour l’Afrique, j’accuse. Le Journal d’un agronome au Sahel en voie de destruction en 1986.
14 Cf. infra les remarques en « Avertissement aux usagers de cette bibliographie ».
15 En fait de « possession », certains documents n’appartenaient plus à leur fonds, en fait de « rapports », il s’agissait tout autant sinon plus de livres, et en fait de « René Dumont », tous les titres n’étaient pas de lui bien que son prénom ait été consciencieusement précisé à chaque fois.
16 Soit un cumul d’une vingtaine de mètres linéaires répartis en plusieurs endroits.
17 Principalement, les Cahiers des ingénieurs agronomes, Économie rurale, le Journal de la France agricole, Le Monde diplomatique et, dans une moindre mesure, Économie contemporaine, la Revue Tiers-Monde et le Bulletin mensuel de l’Association amicale des anciens élèves de l’INA. auquel succédèrent les Cahiers.
18 Cuba est-il socialiste ? en 1970 est pris en compte mais est une première édition, d’ailleurs le premier livre de R. Dumont sorti directement en in-folio.
19 Cf. infra nos commentaires au sujet de la liste IX.
20 Il le rappelle clairement, par exemple dans Mes combats, p. 110.
21 Un encart publicitaire du Journal de la France agricole proposait des réductions de prix pour des achats groupés allant jusqu’à cinq cents exemplaires de la brochure qualifiée de « livre le plus utile qui ait été rédigé à l’intention des agriculteurs français depuis longtemps » ; il s’agissait des Possibilités de la petite exploitation et l’intensification fourragère en 1953.
22 Par exemple, les 127 pages des « Observations monographiques » en 1949 et les 85 pages sur Trinité et Tobago en 1966 ; on remarquera d’ailleurs que tous les articles des Annales sont longs (64 pages en moyenne) sauf un (celui de 17 pages sur « Les engrais verts dans la riziculture tonkinoise » en 1935) et qu’un seul article de plus de 40 pages n’est pas paru dans ces Annales (il s’agit des « Observations rizicoles au Tonkin » dans le Bulletin économique de l’Indochine en 1930, article reproduit en annexe de cette réédition).
23 Autre point rappelé par R. Dumont, par exemple dans Agronome de la faim, p. 364.
24 Dans Agronome de la faim, p. 338-339 et communication personnelle, février 1994. Il juge tout aussi sévèrement la brochure réalisée en équipe en deux jours seulement, La Campagne de René Dumont et du mouvement écologique en 1974.
25 Outre les deux autobiographies déjà citées, principalement deux recueils dactylographiés de Titres et travaux en 1951 et 1953.
26 Cf. la brève chronologie des enseignements de R. Dumont.
27 À deux exceptions près - les 178 pages sur le Développement agricole africain en 1964-65 et les 177 pages sur le Bangladesh en 1983 ; notons que les données ne restent généralement pas inédites (par exemple, Développement agricole africain a été publié en 1965 aux PUF/IEDES et le Bangladesh sert d’exemple à ce que l’auteur appelle « l’aide contre le développement » en 1985 dans le tome 3 de Finis les lendemains qui chantent.
28 En 1965 et en 1976 ; les comptes rendus publiés avaient été inclus en liste III (cf. supra).
29 Cf. les « Voyages d’études de René Dumont », carte et liste en p. 4-5 de Mes combats.
30 Il est fait mention de traductions en russe, en hébreu et en arabe dans Agronome de la faim ; cependant, l’auteur ne possède pas ces copies et nous a indiqué les titres de mémoire.
31 Il a reçu également deux autres doctorats Honoris causa d’universités canadiennes : Ottawa en 1968 et Moncton dans le Nouveau Brunswick en 1991.
32 Communication personnelle, juin 1994. Ce fut Pierre Georges, géographe, qui lui proposa d’accepter dans sa discipline des thèses d’agronomie (cf. l’introduction à cette réédition).
33 Par exemple, le document du 11 mars 1989 précède celui du 24-30 mars, celui de mars, ceux des 13 et 14 juin et celui du 2e trimestre (cf. la liste III, 1989a à j).
34 Par exemple, ceux des Annales de l’IΝΑ (cf. la liste III, 1935a, 1949a, 1954a, 1966a et 1970a).
35 Par exemple, les rapports d’étude en Afrique du Nord d’une part et les travaux du Commissariat général au Plan d’autre part (cf. la liste VII en 1949).
36 Par exemple, À vous de choisir en couverture et La Campagne de René Dumont et du mouvement écologique en page de titre (cf. la liste II, 1974).
37 Par exemple, Cuba, socialisme et développement (avec une virgule en page de faux-titre) au lieu de Cuba et à la ligne Socialisme et développement, titre qui doit donc être retranscrit Cuba. Socialisme et développement (avec un point).
38 Par exemple, les 288 pages de Seule une écologie socialiste sur certaines bases de données doivent être comprises comme 287 pages + 1 page dans la présente bibliographie ; de même, les 458 pages de Pour l’Afrique, j’accuse équivalent à 456 pages + 2 pages.
39 Par exemple, la Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale mais Le Monde diplomatique ou la collection L’Histoire immédiate.
40 L’expression est de J.-P. Ribes dans Pourquoi les écologistesfont-ils de la politique ? Entretiens de Jean-Paul Ribes avec Brice Lalonde, Serge Moscovici, René Dumont (Le Seuil, 1978, p. 149).
41 Cf. l’introduction de cette réédition.
42 Prénom complété grâce à N. Tran Minh. Ce chercheur a co-signé récemment avec P. Hamon et C. Seignobos, Les Ignames au Cameroun (1994, Montpellier, CIRAD-CA, 80 p., coll. “Repères. Cultures annuelles”, n° 3).
43 Les références de ces documents sont saisies dans la base Agris (l’adresse est exactement le Laboratoire de la chaire de zootechnie de l’INRA-ENSSAA) mais le prénom ne figure jamais en entier. Il a été retrouvé grâce à P. Bergeret alors que le centre de documentation de la FAO nous avait fait part d’une information non fondée.
44 Par exemple, La Forêt. Source d’énergie et d’activités nouvelles (Paris, New York, Barcelone, Milan, Masson, 1979,128 p., coll. “Les objectifs scientifiques de demain”, n° 4), livre qui peut être consulté au service documentation du CIRAD-Forêt à Nogent-sur-Marne.
45 Septorient, Boite Postale 323, 13611 Aix-en-Provence CEDEX, France (Fax 33-42 20 82 10) ou Projet Grand Sud, Université Prince de Songkla, 94000 Patani, Thaïlande (Fax 66-73-335 128).
46 Ces informations nous ont été communiquées par l’auteur en janvier 1995. Les dates, données de mémoire, ont été confrontées avec celles indiquées par J.-P. Besset (op. cit., p. 182-183).
47 Le « l’ » n’est pas considéré comme un mot.
48 Cf. la partie « Un difficile retour » dans l’introduction de cette réédition
49 Plus exactement avec un traitement forfaitaire jusqu’en mars 1947 où il passa au traitement annuel sur proposition du Conseil des enseignants (cf. J.-P. Besset, loc. cit.).
50 C’était alors l’INAC (cf. l’introduction de cette réédition). L’établissement de Nogent-sur-Marne a eu divers noms (ENSAC, INAFOM, ESAAT, ESAT, CNEAT) avant que le Centre national d’études agronomiques des régions chaudes (CNEARC) ne reprenne sa succession à Montpellier.
51 Se reporter notamment aux deux listes II et VII reprenant les rapports rédigés à l’intention des bailleurs de fonds.
52 Cf. J.-P. Besset, op. cit., p. 169.
53 Sur ce caractère monographique – de plante ou de micro-région –, cf. l’introduction à cette réédition, notamment le paragraphe « Une œuvre scientifique exceptionnelle ».
54 Outre les « explorations » à bicyclette aux alentours du domicile parental (Cambrai, Évreux et Montargis de 1915 à 1921) et les travaux d’été à la campagne (dans la Nièvre et dans les Ardennes), c’est la longue expédition de l’été 1924 dans les Pyrénées, le Roussillon, le Languedoc, la Provence qui a constitué la première introduction du jeune diplômé aux problèmes de l’agriculture française (communication personnelle, décembre 1993 ; cf. aussi le premier chapitre d’Agronome de la faim, « Le jeune antimilitariste apprend aussi de ses mains (1914-29) »).
55 Il a visité la Chine à trois reprises de 1929 à 1932, l’Inde et Sri Lanka à son retour d’Indochine en 1932 (cf. l’introduction de cette réédition).
56 La Haye en 1937, Prague en 1938, Dresde en 1939 (cf. liste VI et Agronome de la faim, p. 88-90).
57 Il lui aurait fallu quinze années de plus « pour commencer à dominer les problèmes mondiaux : vers 1959, à cinquante-cinq ans ! (cf. Agronome de la faim, citation de la p. 169).
58 L. Tardy lors de sa présentation du livre à l’Académie d’agriculture de France (Comptes rendus hebdomadaires des séances, t. 32, n° 16,1946, p. 708-711) et J.-P. Besset, op. cit., p. 83.
59 Ces moyennes ont été établies à partir des totaux cumulés des listes III, IV et VI auxquelles nous avons ajouté les quelques chapitres d’ouvrages collectifs de la liste V (trois de 1945 à 1952 et un de 1953 à 1957, et les deux préfaces de la liste VI (en 1950 et 1952). Cf. également infra le graphe des nombres de références annuelles de l’auteur.
60 Dans le sens des Voyages en France d’un agronome en 1951, titre lui-même emprunté à Arthur Young qui parcourut la France au XVIIIe siècle.
61 Dans Agronome de la faim par exemple (p. 373) ; il est dit humaniste et « vrai » (dans le sens de « réellement existant ») dans Mes Combats (p. 105 et passim).
62 Cf. également le paragraphe « Va-et-vient capitale-village-district : schéma de la “méthode Dumont” » dans Agronome de la faim, p. 232-235.
63 Nous allons à la famine, citation de la note 2, p. 268.
64 Les termes en langue étrangère, donc comprenant ceux en latin, ont été saisis en italique.
65 Même remarque que précédemment en ce qui concerne les noms en langue étrangère. Seule la première initiale des noms des institutions en français est en majuscule dans cette liste alors que la typographie des sources a été le plus souvent conservée fidèlement au sein de la bibliographie.
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