Annexe 3. Comptes rendus d’époque et documents consultés par les éditeurs
p. 415-435
Texte intégral
1Note des éditeurs
2Les bibliographies critiques publiées dans les périodiques scientifiques sont de précieux outils documentaires pour le chercheur. Nous avons tenté de quérir systématiquement celles concernant La Culture du riz dans le Delta du Tonkin. Parmi la quinzaine de comptes rendus que nous avons lus et dont la liste est donnée à titre indicatif en fin de cette annexe, nous en avons sélectionnés trois qui nous ont paru les plus complémentaires par leurs angles d’observation et les arguments qui y sont développés. De surcroît, il s’avère qu’ils sont très démonstratifs de l’accueil reçu à l’époque et qu’ils furent rédigés par des personnalités scientifiques exceptionnelles que nous présentons succinctement.
3Georges Wéry (1861-1936), ingénieur agronome (diplômé de la 4e promotion de l’Institut national agronomique en 1879), était le directeur de l’IΝΑ au moment où René Dumont y fit ses études en 1922-1924. Wéry consacra d’ailleurs toute sa carrière à l’Agro puisque deux ans seulement après sa sortie major en 1882, le directeur d’alors, Eugène Risler, l’appela au poste de secrétaire. Il fut alors successivement directeur des études en 1889, sous-directeur en 1901 et directeur de 1917 jusqu’à sa retraite en 1929. Il eut d’importantes responsabilités au sein de l’Académie d’agriculture de France : d’abord correspondant national de la Section de génie rural en 1906, il fut élu membre de cette section en 1911 et la présida à partir de 19271. C’est en tant que Président qu’il accepta la requête de René Dumont de présenter son livre à l’académie agricole et qu’il lut le compte rendu reproduit ci-après. Dumont, rappelons-le, était depuis 1933 chef de travaux des chaires d’agriculture et d’agriculture comparée de l’INA A et reçut le diplôme de médaille d’or de cette institution en janvier 1936.
4Auguste Chevallier (1873-1956), docteur ès sciences naturelles en 1901, fut directeur du Laboratoire d’agronomie coloniale à l’École des hautes études près du Muséum à partir de 1911. Il dirigea dès lors jusqu’en 1932 la Mission permanente d’études des cultures et jardins d’essais des colonies au ministère des Colonies, service remplaçant l’ancienne Inspection générale de l’agriculture coloniale dirigée par Dybowski2. En 1929, il fut nommé professeur au Muséum national d’histoire naturelle, à la chaire des productions coloniales d’origine végétale créée par ce même ministère. Il effectua de très nombreuses études de terrain en Afrique et en Asie, parmi lesquelles plusieurs missions officielles en Indo-Chine (1913-14) et Indo-Malaisie (1917-19), comme on appelait alors ces régions d’Asie du Sud-Est3. Fondateur en 1921 de la Revue de botanique appliquée et d’agriculture coloniale4, il en était l’éditeur en 1935 et y publia de nombreuses études sur l’Indochine dont l’une sur « L’importance de la riziculture dans le domaine colonial français et l’orientation à donner aux recherches rizicoles »5. Membre de l’Institut, ancien président de l’Académie des sciences, il fut « le premier et le plus grand de ceux qui contribuèrent à édifier cette science moderne qu’est l’Ethnobotanique » et écrivit « plus de 1 200 titres courants, notes, articles, études et ouvrages » selon Roland Portères6.
5Louis Hédin (1904-1982), agronome et l’un des plus proches camarades de promotion de René Dumont, commença sa carrière au Muséum comme chercheur libre du laboratoire d’Auguste Chevalier. Il effectua deux longs voyages de prospections botanique et agricole en Afrique tropicale mais, à notre connaissance, n’est jamais allé en Indochine. Il est connu à la fois pour ses observations sur les relations entre les plantes, l’homme et le milieu dans lequel ils vivent7 et pour ses travaux agronomiques de réputation internationale. Il créa en particulier le Laboratoire des plantes fourragères dans le cadre de la Station agronomique départementale de Rouen et fut en 1959 premier président et co-fondateur de l’Association française pour la production fourragère. Il fut élu membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France en 1963. De premier chercheur français à s’être intéressé à cette production, il était devenu l’un des maîtres à penser de l’école fourragère hexagonale8. Dans la critique reprise ici et rédigée à sa propre initiative pour la Revue scientifique, il replace sommairement l’ouvrage de Dumont dans le cadre général de la riziculture indochinoise et souligne l’importance des paramètres sociaux dans l’étude et les propositions d’amélioration des techniques traditionnelles. C’est donc un très beau témoignage contemporain de la reconnaissance du travail innovateur de jeune agronome qu’on ne peut absolument pas taxer de camaraderie ni de misérabilisme.
6Notons que ce compte rendu fut recensé indépendamment sous son titre dans la Bibliographie de l’Indochine (1930-1935) de Paul Boudet9. Cette erreur fut provoquée, nous a-t-il semblé, par le fait que le texte de Louis Hédin était lui-même classé dans les « Actualités techniques et industrielles » de la Revue scientifique (une rubrique parfaitement nommée par ailleurs), alors que la section « Bibliographie » existait et que cette note de lecture aurait dû y être incluse.
7Les trois comptes rendus de Wéry, Chevalier et Hédin ont été reproduits fidèlement à l’exception des mots ou lettres entre crochets et de la séparation de quelques paragraphes modifiée pour des raisons esthétiques. L’orthographe originale des comptes rendus, y compris les coquilles, a été maintenue.
8A la suite et exception faite de ces comptes rendus, nous avons indiqué les références de toutes les autres notes de lectures et analyses retrouvées. Leur classement suit l’ordre alphabétique des auteurs puis l’ordre chronologique des périodiques. La mention « Anonyme » signale l’absence totale d’information sur le rédacteur tandis que les initiales ont été considérées comme une indication suffisante.
9La rubrique de la revue dans laquelle le compte rendu cité a été rencontré apparaît entre crochets en fin de référence ainsi que toutes informations complémentaires. Certains périodiques n’ont pas fait état de la parution du livre de René Dumont. Cette absence constituant en soi une information (par exemple, préjugés à la lecture du titre agronomique, préoccupations du comité de rédaction, voire même omission involontaire…), nous souhaitons signaler par ordre alphabétique : l’Anthropologie, le Bulletin de la Société des Études indochinoises, le Bulletin des Amis du vieux Hué, le Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient, les Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences coloniales, l’Ethnographie. Le livre a été simplement signalé dans le Bulletin économique de l’Indochine10, le Bulletin économique trimestriel11 ou grâce aux différents extraits « en primeur » dans la Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale ; Riz et riziculture et le Bulletin économique de l’Indochine12.
10Enfin, nous avons dressé la liste des documents que nous avons consultés pour rédiger les notices introductives aux nouveaux textes de cette réédition. Notre classement suit l’ordre alphabétique des auteurs et les remarques précédant la bibliographie de La Culture du riz dans le Delta du Tonkin sont également applicables ici. Nous n’avons pas fait de distinction entre les différents emplacements des références citées (introduction, avertissement des éditeurs, références bibliographiques et la présente note).
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COMPTE RENDU PAR GEORGES WÉRY13
11M. G. Wéry.– J’ai l’honneur de présenter et d’offrir à l’Académie, au nom des éditeurs, la Société d’Études géographiques, maritimes et coloniales et de l’auteur, M. R. Dumont, un volume intitulé : La Culture du Riz dans le delta du Tonkin.
12Ingénieur agronome et d’agriculture coloniale, ex-directeur de la Station de Riziculture du Tonkin, M. R. Dumont est actuellement chef des travaux d’agriculture à l’Institut National Agronomique. Il a passé trois années laborieuses au Tonkin où il a observé avec le plus grand soin les procédés des meilleurs cultivateurs indigènes. Il a complété sa documentation par des voyages d’études dans le sud de la Chine, à Ceylan, aux Indes anglaises et en Italie ; il s’est renseigné exactement sur la culture du riz à java et au Japon. Il était donc tout à fait préparé à publier cet ouvrage. Le mérite de son livre réside précisément dans ce fait qu’il a été écrit par un auteur qui a, non seulement vécu dans le pays, mais a partagé le dur labeur du petit paysan indochinois.
13Il comble une lacune de notre littérature agricole et coloniale. Si celle-ci, en effet, possède quelques bons ouvrages sur le riz, ils ont paru en Angleterre, en Allemagne, en Italie, aux Philippines et aux Indes néerlandaises. Aucun traité de ce genre n’avait encore été publié en France. Et, cependant, le riz tient la même place que le blé dans l’économie mondiale. Et l’on sait le rôle qu’il joue dans la prospérité de notre grande colonie d’Extrême-Orient.
14Il convient de remercier l’auteur, puis les éditeurs qui, en dépit de la crise, ont entrepris cette publication et lui ont donné une forme aussi agréable. C’est un beau volume in-8° de 435 pages imprimées sur un papier qui a favorisé la reproduction des dessins et gravures ornant le texte. Exécutés sur les lieux mêmes, par Mme Dumont et un artiste indigène, ils donnent à l’ouvrage de la couleur locale et du pittoresque.
15S’il s’adresse à tous les riziculteurs en général, il vise surtout le groupe des petits cultivateurs des deltas du Tonkin et du nord Annam. La préface, de notre confrère, M. Yves Henry, montre combien cette région diffère de celle du vaste delta du Mékong située au-dessous. Alors que pour celle-ci, relativement peu peuplée, le problème du riz dépend surtout de l’exportation et de la concurrence sur les marchés extérieurs, au Tonkin, il a pour unique objectif l’alimentation d’une population laborieuse, très attachée à ses mœurs ancestrales, mais surabondante, très pauvre, opprimée par les dettes et l’usure. Sa forte densité pose une question angoissante : celle du riz quotidien. Si le nombre des habitants dépasse 2 à 300 par kilomètre carré, la misère augmente ; même après une bonne récolte, lorsque les exportations font monter le prix du paddy, la classe pauvre jeûne durant de long mois.
16Il y a là une situation particulièrement grave.
17La France a le devoir absolu de s’en préoccuper.
18Elle est conditionnée par deux facteurs, l’un d’ordre social et économique, l’autre d’ordre technique intimement lié au premier.
19Quelle solution lui apporter ?
20C’est à quoi, en somme, cherche à répondre le livre remarquable de M. Dumont. Au point de vue social, d’abord, quelle ligne de conduite faut-il tenir à l’égard de cette population surabondante ?
21Nous ne pouvons pas approuver celle que M. Dumont semble préconiser en quelques lignes, seulement, il est vrai, après l’auteur d’une étude sur l’économie indochinoise et la crise14. C’est la seule réserve que nous fassions à son livre qui, par ailleurs, contient tant de choses excellentes. Mais nous estimons avec lui que l’on pourrait légitimement chercher à utiliser cet excédent de population en y puisant largement pour alimenter les pays déficitaires, l’ouest de la Cochinchine et le Cambodge, par exemple, qui manquent d’ouvriers.
22Il ne faut pas oublier, d’ailleurs, que la culture du riz et celle des plantes intercalaires demandent une main-d’œuvre abondante, d’autant plus que la pénurie des animaux de trait et la pauvreté des indigènes obligent souvent ceux-ci à s’atteler aux instruments aratoires.
23Le second facteur, d’ordre technique celui-là, qui commande surtout la solution du problème, pousse à perfectionner les méthodes de production de manière à offrir à la population une nourriture plus copieuse, à un prix de revient plus bas. L’auteur lui consacre à peu près exclusivement son livre et il le traite avec maîtrise. Il montre, qu’ici encore, il faut tenir compte de l’état social et économique du pays, n’agir que dans son cadre, n’envisager que la petite exploitation familiale, recourir aux méthodes modernes mais respecter certaines traditions millénaires, résultat d’un travail opiniâtre, lent et résigné mais avisé ; tant il y a toujours d’harmonie entre le sol, le climat, la situation économique et les systèmes de culture.
24On devra perfectionner le travail de la terre, créer et diffuser de nouvelles variétés de riz, appliquer les engrais, en particulier les engrais verts, irriguer et assainir, diminuer les impôts, étendre le crédit à bon marché à la condition expresse que les petits cultivateurs en profitent directement et non certains propriétaires, trop ingénieux, qui empruntent aux caisses l’argent qu’ils prêtent ensuite à un taux usuraire.
25Par contre, on ne perdra jamais de vue la pauvreté extrême, l’endettement du petit cultivateur indochinois, le manque de capitaux, le morcellement de la propriété, le nombre infini des rizières que limite un puissant réseau de digues. Tous les projets d’amélioration devront être frappés au coin de l’économie et de l’abaissement du prix de revient. Il faudra se garder de chercher à remplacer l’outillage ancestral du paysan tonkinois par nos machines modernes. Sans doute celles-ci sont plus efficaces, mais elles sont trop chères, par conséquent hors de sa portée. Il faudra se borner, au moins quant à présent, à perfectionner les outils anciens dans leur cadre rudimentaire. S’il y a des modèles à prendre, c’est au Japon et à la Chine qu’il conviendra de les demander.
26Après avoir consacré des chapitres spéciaux aux généralités, aux milieux biologique et économique, à l’aménagement hydraulique et aux cultures sèches, au cheptel et aux transports, à la préparation du sol et aux engrais verts, M. Dumont suit pas à pas le riz, depuis la pépinière, le repiquage, les travaux d’entretien jusqu’à la moisson, le battage, le séchage, le nettoyage, la conservation et l’usinage.
27Il réserve de nombreuses pages aux fumures vertes et en particulier à la « crotalaire » (Crotularia striata [sic]), plante spontanée, propre aux terrains incultes, aux talus, digues, etc., qui est précieuse à cet égard, et à « l’azolle » (Azolla pinnata), végétal aquatique qui vit en commensal avec le riz, fournit de l’oxygène à ses racines, apporte de l’humus au sol et s’oppose par sa croissance au développement des mauvaises herbes, en les privant de lumière. Un dernier chapitre traite des qualités du riz et de son commerce.
28Enfin, M. Nantua [sic], ingénieur agricole et d’agronomie coloniale, chef du laboratoire nord-indochinois d’entomologie de l’Institut des Recherches agronomiques, s’occupe, dans un appendice, des parasites et des maladies du riz. Au cours d’un avertissement placé en tête du volume, M. Dumont l’en a remercié. Il a exprimé aussi sa gratitude aux nombreux annamites qui l’ont aidé : agents techniques et agents de culture de la section nord-ouest indochinoise de l’Office du riz, et riziculteurs annamites.
29Le livre de M. Dumont est un ouvrage fondamental que liront, avec profit, tous ceux qui s’intéressent à la culture du riz, et, en particulier, les expérimentateurs qui cherchent à l’améliorer. Nous demandons à l’Académie de bien vouloir en décider le renvoi à la Section des Cultures spéciales.
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COMPTE RENDU PAR AUGUSTE CHEVALIER15
30L’A[uteur] de cet important ouvrage n’est pas inconnu pour nos lecteurs. L’an dernier il a publié dans la R.B.A. [Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale] (vol. XIV, p. 938 et suiv.16) un aperçu sur les documents qu’il allait bientôt mettre en œuvre pour l’élaboration de son livre sur la Riziculture au Tonkin.
31Attaché au Service d’Agriculture de ce Protectorat il a dirigé pendant trois années la Station de Riziculture du Tonkin, et a parcouru ce pays dans tous les sens, vivant et causant constamment avec les paysans annamites ce qui est le seul moyen de se renseigner sur l’état d’évolution d’un système d’agriculture indigène afin d’en déduire les perfectionnements qu’il est possible de lui apporter. Le problème de l’amélioration de la riziculture annamite n’est pas nouveau. Dès l’époque des Amiraux, on s’en était occupé en Cochinchine. Nous possédons au Muséum une collection de plusieurs centaines de variétés de Riz (dont chaque variété est accompagnée de notes intéressantes) qui avaient été réunies avant 1880.
32En 1897, lorsque M. Paul Doumer créa la direction de l’Agriculture de l’Indochine et confia ce service au savant G. Capus l’amélioration des techniques de la riziculture indigène lut une des principales préoccupations des spécialistes chargés de l’agriculture à cette époque. On trouve encore aujourd’hui de l’intérêt à consulter les publications de Bui-quang-Chien17 sur ce sujet.
33Sous le gouvernement de M. Sarraut lut créé encore, sur l’initiative de M. Brenier, un Laboratoire pour l’étude des problèmes du Riz et les enquêtes que ce service a provoquées sont loin d’être sans valeur. Le livre de M. Dumont nous renseigne sur ce qui a été fait depuis la venue de M. Y. Henry en Indochine, mais ce n’est certes pas depuis ce temps que l’étude de la riziculture est placée au premier plan des préoccupations du Gouvernement de l’Indochine comme semble le croire l’Auteur.
34Cette mise au point historique étant faite, nous sommes heureux de souligner tout le côté original de l’œuvre de M. Dumont et de recommander la lecture de son livre à tous ceux qui s’intéressent à la culture du Riz dans d’autres régions du globe. L’enquête de l’A[uteur] a porté autant sur le milieu géographique et humain que sur les questions agricoles proprement dites. C’est ce qui fait la grande originalité de l’ouvrage. Les améliorations qu’il propose n’exigent pas d’importantes mises de capitaux et pourraient être facilement réalisées.
35Les principaux chapitres concernent le milieu géographique et économique, l’aménagement hydraulique, la préparation du sol, le cheptel et les transports, la fumure et les engrais verts, la pépinière, le repiquage, l’alimentation en eau de la rizière, les travaux d’entretien, la moisson et le battage, enfin le nettoyage la conservation et l’usinage.
36Tout en faisant connaître les techniques actuelles, remarquablement adaptées au pays et pour lesquelles l’habitant du Tonkin possède une merveilleuse expérience, que des collaborateurs annamites cités ont révélé à l’A[uteur], celui-ci s’étend sur les améliorations qui pourront être facilement réalisées. Un appendice de M. J. Nanta fait connaître les Champignons et Animaux nuisibles au Riz en Indochine.
37Une Bibliographie restreinte termine ce livre.
38L’ouvrage est d’une lecture facile, plein de renseignements faciles à observer mais que les enquêteurs n’ont pas l’habitude de noter. Il constitue à cet égard un document du plus grand intérêt pour l’ethnographe aussi bien que pour l’agronome. Il serait désirable que des enquêtes analogues soient effectuées dans nos diverses colonies sur les principales cultures vivrières.
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COMPTE RENDU PAR LOUIS HÉDIN18
39Ce que nous appelons le riz d’Indochine provient, pour sa presque totalité, de Cochinchine où la production du riz a surtout en vue l’exportation et la concurrence sur les marchés extérieurs. Mais il ne faut pas oublier que les deltas du Tonkin et du Nord-Annam, qui constituent une partie importante du domaine rizicole de l’Indochine, doivent subvenir à l’alimentation normale de populations rurales, très denses (elles atteignent 800 à 1 000 habitants au km2 de part et d’autre du bras principal du Fleuve Rouge). Ce problème de l’alimentation de populations considérables doit dominer les préoccupations de notre politique coloniale, et l’on ne saurait trop féliciter les agronomes qui s’attellent à des questions aussi ardues, non seulement du point de vue technique mais aussi socialement.
40Malheureusement, les publications sur les procédés de culture du riz dans les pays tropicaux sont rares en langue française, et on a bien rarement l’occasion d’être documenté d’une façon sûre sur les conditions de vie et de travail de millions d’hommes auxquels nous avons apporté la paix française. Aussi faut-il féliciter M. R. Dumont, ex-directeur de la Station de riziculture du Tonkin, de l’excellent travail qu’il a consacré à la culture du riz dans le delta du Tonkin [renvoi à une note de bas de page mentionnant les références complètes du livre de R. Dumont].
41Rappelons que le delta tonkinois compte plus de 6 millions et demi d’habitants, que cette population continue à s’accroître, que le surpeuplement contribue à la sous-alimentation, que les mouvements d’émigration ont été complètement arrêtés par la crise économique. La propriété y est morcelée à l’extrême, les prêts d’argent s’y font à des taux dont les moins élevés ne sont pas inférieurs à 36 % par an ; aussi les conditions d’existence des paysans tonkinois y sont-elles des plus misérables.
42On comprend alors de quelle façon les modestes progrès des techniques agricoles sont désirables dans un pays où, comme le dit M. R. Dumont, « l’impôt est devenu une trop lourde charge, qui devrait pouvoir diminuer avec le cours du paddy. » Déjà contraint par la nécessité, le paysan annamite a, ces dernières années, réduit au minimum un standart [sic] de vie déjà très bas ; les importations d’objets qui semblaient de première nécessité, ont diminué dans d’énormes proportions.
43M. R. Dumont s’est efforcé de montrer que « même dans la situation difficile actuelle, le paysan annamite peut, sans grands frais, en restant dans le cadre de sa petite exploitation, augmenter le rendement de sa rizière. » Ici, pas de surproduction à redouter ; ne sommes-nous pas dans un pays où les disettes reviennent périodiquement ?
44Mais il importe que les améliorations envisagées dans le petit outillage agricole (instruments de transport, d’élévation d’eau, de récolte et de culture), ainsi que dans les aménagements hydrauliques de villages, la construction de petites routes et de petits canaux de transport, soient réalisées avec la collaboration de l’agriculteur annamite. Il existe dans le delta assez de cultivateurs intelligents et industrieux pour discerner les améliorations qu’ils peuvent économiquement appliquer dans leur exploitation.
45En matière coloniale, on ne doit jamais oublier que les indigènes participent d’une connaissance intuitive du milieu, que leurs pratiques culturales résultent d’observations millénaires, et qu’il faut bien connaître avant de chercher à améliorer.
46Quoi qu’il en soit, comme les possibilités d’extension des terres cultivables sont limitées au Tonkin, l’accroissement des rendements est le but à rechercher : mais comment le réaliser sans capitaux. Le manque de capitaux entraîne l’exagération de l’intérêt ; le seul remède est la coopération appuyée sur le seul groupement annamite cohérent, la commune.
47Aucun progrès sensible ne pourra être réalisé tant que le delta portera un excès de population, qu’il ne peut, dans les conditions économiques actuelles, nourrir convenablement ; la constitution de petites propriétés est également une nécessité, et il faudra se préoccuper de leur établissement sur les terres neuves et de leur protection là où elle est en voie de régression.
48Dans son étude, M. R. Dumont qui a pu se renseigner sur la culture du riz en Chine, à Ceylan, en Italie, passe tour à tour en revue les conditions du milieu physique, le climat, les sols, l’hydrographie, la physiologie du riz, les différentes variétés et leur amélioration, l’aménagement hydraulique, la culture proprement dite (préparation du sol, fumures, repiquage, travaux d’entretien, moisson, etc.) ; des appendices sont consacrés aux parasites et maladies nuisibles au riz au Tonkin et au champ d’essais du riziculteur.
49Mais, avec l’auteur, nous sommes d’accord pour reconnaître que tous les perfectionnements de la technique agricole ne pourront avoir, sur l’élévation du standart [sic] de vie du paysan annamite, autant de répercussion que l’amélioration des conditions économiques de culture.
Bibliographie
AUTRES COMPTES RENDUS ET ANALYSES RETROUVÉS
[Anonyme]
1935 Bulletin de l’Agence économique de l’Indochine, 8e année, n° 85, Nouvelle série, janvier-février-mars, p. 28 [“Bibliographie”].
1935 Revue internationale des produits coloniaux, 10e année, n° 110, février 1935, p. 79 [“Bibliographie. Ouvrages reçus”].
Simple indication des références complètes du livre suivie d’un cours extrait de trois lignes de la préface d’Yves Henry.
1935 [Bulletin de l’] Office central de bibliographie agricole, 5e année, n° 41, mars, p. 87 [“Cultures coloniales”].
1935 Bulletin mensuel de l’Association amicale des anciens élèves de l’Institut national agronomique, 46e année, n° 3, mars, p. 139 [“Bibliographie”].
1935 Bulletin of the Imperial Institute, t. XXXIII, p. 105-106 [“Notices of recent literature”. En anglais].
ca. 1935 Revue des agriculteurs de France, p. 226 [“Bibliographie”].
1936 Revue économique française, 4e série, t. LVIII, n° 3, mai-juin, p. 215 [“Vie de la Société [de géographie commerciale et d’études coloniales”].
Courte présentation au paragraphe “Médaille des Négociants-Commissionnaires”.
Bois, Désiré
1936 « Rapport présenté, au nom de la Section des Cultures spéciales, par M. D. Bois, pour l’attribution d’un Diplôme de Médaille d’Or à M. R. Dumont, Chef des travaux d’agriculture à l’Institut [national] agronomique, pour son ouvrage : La culture du riz dans le delta du Tonkin », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie d’agriculture de France, t. XXII, n° 1, séance du 8 janvier, p. 252-253 [“Rapports sur les récompenses”].
B…,W.
1935 Revue internationale d’agriculture, XXVIe année, p. 228-229 [“Bibliographie technique”. Signé « W. B. »].
Chevalier, Auguste
1935 Bibliographie géographique internationale, XLVe bibliographie annuelle, p. 416-417 [“Indochine française, Siam”. Réf. n° 1333].
C…, R.
1935 Il Giomale di risicoltura, année XXV, n° 1, 31 janvier 1935-XIII, p 21 [“Cronaca”. Signé « r. c. » (Riccardo Chiappelli ?). En italien].
L’ouvrage est saisi sous le titre unique de La coltura del riso nel Delta del Tonkino. Studi e proposte du miglioramento di technica tradizionale di risicoltura tropicale.
DU…, J.
1935 Annales agronomiques, t. V, Nouvelle série, p. 323-324 [“Bibliographie”. Signé « J. Du. »].
Laborde, René
1935 Riz et riziculture, vol. IX, fasc. 1, p. 55-56 [“Extraits et analyses : bibliographie”]. R. Laborde était Secrétaire-gérant de la revue en 1935.
Wéry, Georges
1935 Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale (Paris), 134e année, n° 3, mars, p. 148-150.
Winkler, Hubert
1935 Der Tropenpflanzer (Berlin), n° 12, décembre, p. 548 [“Neue Literatur”. En allemand].
DOCUMENTS CONSULTÉS PAR LES ÉDITEURS POUR CETTE RÉÉDITION
Abé, Yoshio
1985 « Quelques considérations sur les riz gluants (Oryza saliva Linné var. glutinosa). Étude préliminaire », Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, t. XXXII, p. 43-59, bibliogr., cart.
1995 Terres à riz en Asie. Essai de typologie, Paris, Masson, 128 p., ill. (Coll. “Recherche en géographie”. Préface de Georges Condominas).
Angladette, André
1931 « L’industrie indigène du sucre au Tonkin », Bulletin économique de l’Indochine, Section B, 34e année, p. 167-186, 3 fig. h. t. [“Renseignements techniques d’Indochine”].
1933 « Des usages du riz », Bulletin de l’Agence économique de l’Indochine, Nouvelle série, 6e année, n° 72, décembre, p. 455-473,21 tabl., 2 graph., 9 phot.
1966 Le riz, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 930 p., bibliogr., 2 ind., 116 fig., 221 tabl., 192 phot. (Coll. “Techniques agricoles et productions tropicales”, t. V-VI-VII) [En cours de réédition].
1981 « Les recherches agronomiques en Indochine pendant la première moitié du vingtième siècle. Leur impact sur la production rurale. Leur évolution ultérieure », Mondes et cultures, t. XLI, n° 2, p. 189-216, bibliogr. [séance du 20 mars].
1984 « Yves-Marie Henry (1875-1966) », p. 245-248 [Bibliographie sommaire, p. 246-248] in : Académie des sciences d’outre-mer [ASOM] (eds.), Hommes et destins, Paris, Agence de coopération culturelle et technique/ASOM, t. V, 574 p. (“Publications de l’ASOM. Travaux et mémoires”).
[Anonyme ou auteur non connu]
ca. 1931a L’agriculture en Cochinchine en 1930, s. 1. n. d., i, 26 p., 2 tabl., multigr. Chap. 1 d’un document incomplet (référence CA 310044 [P. 100] au CIDARC à Montpellier).
ca. 1931b La riziculture en Cochinchine, s. 1. n. d., ii, p. 27-66,1 tabl., multigr. Chap. Il du même document (cf. supra.) 1931a) et attribué de façon erronée à René Dumont (référence CA 300034 [P. 101]) ; l’auteur n’est pas nécessairement le même que celui du document précédent.
[Anonyme]
1933 Brève notice sur les titres et travaux scientifiques de Chevalier Auguste, Jean-Baptiste, s. 1., 29 mai, 4 p., mss.
[Anonyme]
1960 Notice sur les travaux techniques et scientifiques de Roland Portères, mars, n. p. [15 p.], multigr. Mention manuscrite « Bibliographie de 1927 à mars 1960 » sur la version communiquée par la bibliothèque d’ethnobiologie du Muséum et suivie d’une « Bibliographie (suite) 1960-1974 » de 1 p., multigr.
Association des anciens élèves de l’INA P-G
1994 Annuaire des anciens élèves de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon (INA P-G) et des écoles fusionnées […]. 1994, Paris, Mazarine Communication [Éditeurs], 566 p.
Beausoleil, Jeanne (éd.)
1986 Villages et villageois au Tonkin 1915-1920, [Boulogne-Billancourt (France)], Collections Albert Kahn, Département des Hauts-de-Seine, Conseil Général des Hauts-de-Seine, xvii, 175 p., bibliogr., 56 f. de pl. en coul. (Autochromes réalisées par Léon Busy pour les « Archives de la Planète ». Texte de Nicole Louis-Hénard avec la collaboration de Marie Bonhomme).
Bergmann, Denis R.
1967 Compte rendu de Nous allons à la famine par René Dumont (Paris, Le Seuil, 1966), Économie rurale, n° 71, janvier-mars, p. 109-112.
Bois, Désiré
1927-37 Les plantes alimentaires chez tous les peuples et à travers les âges. Histoire, utilisation, culture, Paris, Paul Lechevalier Éditeur, 4 vol., [Volume I.] Phanérogames légumières, 1927, 570 p., 255 fig. ; Volume II. Phanérogames fruitières, 1928, 630 p., 261 fig. ; Volume III. Plantes à épices, à aromates, à condiments, 1934,289 p., 71 fig. ; Volume IV. Les plantes à boissons, 1937, 600 p., 111 fig. Le vol. V, Céréales, ne parut pas.
Bonneuil, Christophe
1994 Entre science et empire, entre botanique et agronomie : Auguste Chevalier, savant colonial, communication à l’atelier “Les scientifiques : figures de proue et styles de science” du colloque du cinquantenaire de l’ORSTOM “Les sciences hors d’Occident au XXème siècle” ; 19-23 sept. 94 ; Paris, ORSTOM/UNESCO, n. p. [23 p.], notes, multigr.
Bonneuil, Christophe et Kleiche, Mina
1993 Du jardin d’essais colonial à la station expérimentale. 1880-1930. Éléments pour une histoire du CIRAD, Paris, CIRAD, 107 p., bibliogr., ill. (Coll. “Autrefois l’agronomie”. Préface d’Henri Carsalade).
Boudet, Paul
1967 Bibliographie de l’Indochine (1930-1935), Paris, Libr. d’Amérique et d’Orient Adrien-Maisonneuve, tome IV, [Index alphabétique des] Matières, vi, 708 p. (Publié par M. Boudet et préfacé par Léon Mignon).
Boudet, Paul et Bourgeois, Rémi
1929 Bibliographie de l’Indochine Française. 1913-1926, Hanoï, Impr. d’Extrême-Orient Éditeurs, vii, 267 p., 75 p. h. t., 1 ind. (“[Publication hors série de l’] École française d’Extrême-Orient”).
1931 Bibliographie de l’Indochine Française. 1927-1929, Hanoï, Impr. d’Extrême-Orient, vii, 240 p., 1 ind. (“[Publication hors série de l’]École française d’Extrême-Orient”). Un document exactement semblable comporte l’année d’édition 1932. Des éditions ont également eu lieu en 1930 (ibid) et 1933 (196 p.). C.R. dans la Revue de l’histoire des colonies françaises (Mémento colonial), 1934, p. 73-74.
Braemer, Paul
1914 Lectures agricoles, Hanoï/Haïphong, Impr. d’Extrême-Orient, viii, 134 p., grav.
1925 « La culture du riz au Tonkin », Riz et riziculture, vol. I, fasc. 2, p. 113-126,2 ill. h. t.
1931 « Quelques aspects de la riziculture au Tonkin », Riz et riziculture, vol. V, fasc. 2, p. 101-146,1 pl. h. t. ; fasc. 3 (?), p. 215-236 (“Suite et fin”), 3 tabl., 1 pl. h. t.
1932 Dix années de recherches agricoles au Tonkin [1921-1931], Hanoï, Impr. Lê-Van-Tân (Services agricoles du Tonkin), 76 p., ii, tabl. Extraits de l’Éveil de l’Indochine, n° 732-735, 10-17-24 avril et 1er mai 1932 (d’après P. Boudet, 1967, p. 658).
Brébion, Ant.
1935 Dictionnaire de bio-bibliographie générale, ancienne et moderne de l’Indochine, Paris, Société d’Éditions géographiques, maritimes et coloniales, iii, 446 p., ind. (Annales de l’Académie des sciences coloniale, t. VII. « Publié après la mort de l’auteur par Antoine Cabaton »).
Brenier, Henri
1914 Essai d’atlas statistique de l’Indochine française, Hanoï/Haïphong, Impr. d’Extrême-Orient (Gouvernement général de l’Indochine), viii, [xii], 256 p., 88 graph., 40 cart. en coul. L’atlas, de grand format (27/34 cm) et dont le sous-titre est « Indochine physique – Population — Administration – Finances - Agriculture – Commerce – Industrie » est divisé en douze fascicules. Tous les graphiques et cartes sont accompagnés d’une longue notice, elle-même parfois complétée d’appendices.
Brocheux, Pierre et Hémery, Daniel
1995 Indochine. La colonisation ambiguë (1858-1954), Paris, Éd. La Découverte, décembre 1994 [date du copyright] 431 p., notes, 8 ann., bibliogr., 8 cart., 14 graph. (Coll. “Texte à l’appui”, série “Histoire contemporaine”).
Bui Quang Chiêu
1906 « Notice provisoire sur la riziculture au Tonkin », Bulletin économique de l’Indochine, 8e année, n° 55, p. 781-839, ill., tabl. Également sous forme de tirage à part de 59 p.
Capus, Guillaume
1918 Les riz d’Indochine, Paris, Armand Colin, 42 p. Extrait des Annales de géographie, vol. 27, n° 145, p. 25-42.
1920 « Production et amélioration des riz d’Indochine », p. 198-214 in : J. Chailley et D. Zolla/Union coloniale française (eds.), Congrès d’agriculture coloniale. 21-25 juin 1918. Compte rendu des travaux, Paris, Augustin Challamel, éditeurs, t. III (Café - cacao – canne à sucre-riz-thé – tabac – caoutchouc – coton – soies), 568 p, bibliogr. Également en 1918 : Paris, Impr. Cadet, 23 p (Rapport au Congrès d’agriculture coloniale de 1918).
Capus, Guillaume et Bois, Désiré
1912 Les produits coloniaux. Origine, production, commerce, Paris, Armand Colin, xvi, 687 p.
Carton, Paul
[1938] « La recherche scientifique appliquée à l’agriculture en Indochine », p. 415-424 in : Ed. de Warren, A. Fauchère et L. Lefèvre (eds), VIIe Congrès international d’agriculture tropicale et subtropicale. Paris - 16-21 septembre 1937. Comptes rendus et rapports, Paris, Secrétariat général de l’Association scientifique internationale d’agriculture des pays chauds et de son comité français, 455 p. (Exposition internationale des arts et techniques, Paris, 1937).
1955 « L’œuvre qu’a accomplie l’Office Indochinois du Riz », Riz et riziculture, vol. 1, n° 1, p. 26-29. Contient une liste des « Principaux mémoires publiés dans les “Archives de l’OIR” ».
Chevalier, Auguste
1936 « L’importance de la riziculture dans le domaine colonial français et l’orientation à donner aux recherches rizicoles », Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale, 16e année, n° 173, janvier, p. 27-45.
1946a « Désiré Bois et son œuvre pomologique », Fruits d’Outre-Mer, vol. 1, n° 6, p. 184, 1 phot.
1946b « Désiré Bois », Académie des sciences coloniales. Compte rendu des séances, séance du 18 janvier, p. 33-34.
Clément, Jean-Michel (ed.)
1981 Larousse agricole, Paris, Libr. Larousse (3e éd. revue et corrigée ; 1e éd. en 1921 dirigée par E. Changrin et R. Dumont ; 2e éd. en 1951 par R. Braconnier et J. Glandard), octobre, viii, 1208 p., ind., 104 pl. h. t. en coul., ill. (Préface de Jacques Lallement).
[Collectif]
1970 Transcript of proceedings “Conference on human survival” ; May 25-28, 1970 ; The United Nations, New York, Dayton (Ohio), Charles F. Kettering Foundation, ii, 155 p. (Préface de Norman Cousins).
[Collectif]
1972 « Roland Portères (1906-1974) », Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, t. XIX, n° 1-2-3, janvier-février-mars, p. 5-7 [signé par le Laboratoire d’ethnobotanique et d’ethnozoologie et le Centre d’identification et d’interprétation ethno-botaniques et ethno-zoologique, RCP 295 du CNRS].
[Collectif]
1992 « Le corps enseignant de l’Agro en 1920 », Ingénieurs de la vie, n° 422 (Spécial René Dubos (1901-1982)), avril-mai, p. 8-9,3 phot. Cf. également infra Ingénieurs de la vie.
Condominas, Georges
1954 Nous avons mangé la forêt de la Pierre-Génie Gôo (Hii saa Brii Mau-Yaang Gôo). Chronique de Sar Luk, village Mnong Gar (Tribu Proto-Indochinoise des Hauts-Plateaux du Viêt-Nam Central), Paris, Mercure de France, 495 p., gloss., 4 ind., bibliogr., 1 cart., 2 plans, tabl., dessins, 45 ill. h. t. 2e édition en 1974 ; en 1982 chez Flammarion (Coll. “Champs”). Édition en anglais en 1977 : We have eaten the forest. The story of a Montagnard village in the Central Highlands of Vietnam, Londres/New York, Allen Lane Penguin Books/Hill & Wang (Traduit par Adrienne Foulke).
Conklin, Harold C.
1957 Hanunóo agriculture. A report on an integral system of shifting cultivation in the Philippines, Rome, Food and Agriculture Organisation of the United Nations (Connecticut, Elliot’s Books, 1975), 209 p., bibliogr., 15 tabl., 55 ill. (“FAO forestry development paper”, n° 12)
Cordier, Henri
1912-14 Bibliotheca indosinica. Dictionnaire bibliographique des ouvrages relatifs à la péninsule indochinoise, Paris, Impr. Nationale/Ernest Leroux, éditeur, 4 vol. (“Publications de l’École française d’Extrême-Orient”, t. XV à XVIII).
1932 Bibliotheca indosinica. Dictionnaire bibliographique des ouvrages relatifs à la péninsule indochinoise. Index par Mme A. Roland-Cabaton, Paris, G. Van Oest/Ernest Leroux, 309 p, (“Publications de l’École française d’Extrême-Orient”). « Index des auteurs et des matières et liste des publications périodiques contenues dans les quatre volumes de la Bibliotheca indosinica. » (d’après P. Boudet 1967, p. 70).
Courrier de l’UNESCO (Le)
1995 Le développement : pour qui ?, 48e année, mars, 50 p., phot. (coord. Ignacy Sachs). Cf. également infra la Revue Tiers-Monde en 1994.
Coyaud, Yves
1950 Le riz. Étude botanique, génétique, physiologique, agrologique et technologique appliquée à l’Indochine, Saïgon, Office indochinois du riz, 313 p., bibliogr., 48 fig., 19 tabl., 1 cart., 5 fig. h. t., 2 tabl. h. t., 6 cart. h. t., 8 pl. h. t. (“Archives de l’OIR”, n° 30).
Coyaud, Yves, Angladette, André et Roger, L.
1951 Les semences de riz, Saigon, Office indochinois du riz, 94 p., tabl., fig., graph., phot. h. t. (“Archives de l’OIR”, n° 31).
Crevost, Charles et Lemarié, Charles
1917-24a Catalogue des produits de l’Indochine, Hanoï, Gouvernement général de l’Indochine, Tome I. Produits alimentaires, [1917], 481 p., 5 ind., 46 phot., 127 pl. ; Tome II. Plantes et produits filamenteux, 1919, 294 p., 5 ind. ; Tome III. Matières grasses végétales, 1922-24,171 p., 5 ind., phot., pl.
Crevost, Charles
1926b Catalogue des produits de l’Indochine. Tome IV. Exsudais végétaux (résines, oléorésines, gommes et baumes, laques, caoutchouc, gutta et coagulums divers), Hanoï, Gouvernement général de l’Indochine, 194 p., 2 ind., phot., pl.
Crevost, Charles et Petelot, Alfred
1928-35c Catalogue des produits de l’Indochine. Tome V. Produits médicinaux, [Hanoi], Gouvernement général de l’Indochine, 335 p., 3 ind., pl.
Dao Thê Tuan
1984 « Un engrais vert : l’azolle », Le Courrier [de l’UNESCO]. Une fenêtre ouverte sur le monde, vol. 37, n° 12, décembre (Civilisations du riz), p. 22-23.
1993 Conférence à la Société française d’économie rurale le 11 juin 1993 à Paris Notes manuscrites prises et aimablement communiquées par Jean-Marc Boussard, 7 p.
1994 « Viêt-nam. Les succès de la décollectivisation », Courrier de la planète, n° 21, février-mars, p. 12-13.
Decornoy, Jacques
1988 « Une planète mise à sac », Le Monde diplomatique, n° 415, octobre, p. 11.
Note d’introduction aux articles de René Dumont, p. 11-12 et de Giorgo Ruffolo, p. 13.
Desroches, R.
1982 « Louis Hédin… [Article nécrologique] » Fourrages, n° 90, juin, p. 3-6,1 phot.
Dove, Michael R.
1985 Swidden agriculture in Indonesia. The subsistance stategies of the Kalimantan Kantu’, Berlin/New York/Amsterdam, Mouton, 515 p., ind., gloss., bibliogr.
Franchini, Philippe (ed.)
1994 Tonkin 1873-1954. Colonie et Nation : le delta des mythes, Paris, Éd. Autrement, 166 p., ann., 2 cart., bibliogr., ill. (Série “Mémoires”, n° 32).
Freeman, J. D.
1955 Iban agriculture. A report on the shifting cultivation of hill rice by the Iban of Sarawak, Londres, Colonial Office, Her Majesty’s Stationery Office, 146 p., ind., glos., ill., pl., cart. (“Colonial Research Studies”, n° 18).
Gourou, Pierre
1931 Le Tonkin, Mâcon (France), Impr. Protat (École française d’Extrême-Orient), 362 p., 30 pl., 1 cart. en n./b., 2 cart. en coul.
1936 Les paysans du Delta tonkinois. Étude de géographie humaine, Paris, Éditions d’art et d’histoire, 2 vol., 666 p., 125 fig., 80 phot. h. t. en 68 pl., 9 cart. dont 3 en coul. (“Publications de l’École française d’Extrême-Orient”, t. XXVII). Réédité en 1965 : Paris/La Haye, Mouton. Édition traduite et révisée en 1955 : The peasants of the Tonkin Delta. A study in human geography, New Haven (Connecticut), Human Relations Area Files Press.
Haudricourt, André-Georges et Hédin, Louis
1943 L’Homme et les plantes cultivées, Paris, NRF-Éd. Gallimard, 233 p. (Coll. “La géographie humaine”, n° 19. Préface d’Auguste Chevalier). Réédité en 1987 : Paris, Éd. Anne-Marie Métailié, 281 p., bibliogr., 2 ind. (Coll. “Traversées”. Préface et bibliographie complémentaire par Michel Chauvet).
Haudricourt, André-Georges et Jean-Brunhes Delamarre, Mariel
1986 L’Homme et la charrue à travers le monde, Lyon, La Manufacture (1e éd. en 1954 : Paris, Éd. Gallimard, Coll. “Géographie humaine”), 408 p., bibliogr., 179 fig., 6 cart., 16 p. h. t. (Coll. “L’homme et la nature”. Préface de Pierre Deffontaines et André Leroi-Gourhan).
Hautefeuille, Léon
1932a « Emploi des engrais en Indochine », Bulletin de l’Agence économique de l’Indo chine, Nouvelle série, 5e année, n° 57, octobre, p. 350-352.
1932b « Emploi des engrais au Japon et en Indochine », Bulletin de l’Agence économique de l’Indochine, Nouvelle série, 5e année, n° 59, novembre, p. 409-411.
1933 « Dix années d’expériences agricoles au Tonkin », Bulletin de l’Agence économique de l’Indochine, Nouvelle série, 6e année, n° 63, mars, p. 89-93,6 phot. (Signé “L. H.”).
Henry, Yves
[1931] Allocution prononcée par M. Yves Henry à l’inauguration de l’Office indochinois du riz par M. Paul Reynaud, ministre des Colonies, s. 1. n. d., 4 p., multigr.
Hitier, Henri
1936 « Mort de M. Georges Wéry », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie d’agriculture de France, t. 22, séance du 22 janvier, p. 82-86.
1937 « Georges Wéry [Notice nécrologique] », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie d’agriculture de France, t. 23, séance du 24 février, p. 245-255.
Ingénieurs de la vie. Cahiers des ingénieurs agronomes INA P-G
1992 « Spécial René Dubos (1901-1982) », n° 422, avril-mai, p. 1-69, phot., ill. (rédigé par Hervé Benaroum, Françis et Jacques Dubos, Jean Keilling, François Lery, Jean Vuaille et al.) [Paris, Association des anciens élèves de l’INA P-G]. Contient une « Bibliographie de René Dubos avec quelques repères historiques », p. 67-69.
International Rice Research Institute
1987 Azolla utilization, Los Baños (Philippines), International Rice Research Institute, vi, 296 p., tabl., fig., cart., phot., 1 p. h. t. [errata] (Proceedings of a “Workshop on Azolla use” ; 31 March-5 April 1985 ; Fujian Academy of Agricultural Sciences, Fuzhou, China).
Izikowitz, Karl Gustav
1951 Lamet, hill peasants in French Indochina, Göteborg, Etnografiska Museet (Coll. “Etnologiska Studier”, n° 17).
Jeannin, Robert
Cf. les articles recensés dans la partie « Bibliographie complémentaire » des références bibliographiques de cette réédition.
Lan, J.
1910 Cours d’agriculture, Hanoï/Haïphong, Impr. d’Extrême-Orient, iv, 268 p., grav.
1919 « Le riz : législation, culte, croyance », Bulletin des Amis du Vieux Hué, t. VI, octobre-décembre, p. 389-452.
1928 Les plantes indochinoises de grandes cultures. Première partie : plantes alimentaires, Hanoï, Impr. d’Extrême-Orient, 358 p., fig., tabl, graph., 41 pl. (Coll. “Bibliothèque agricole indochinoise”). Cet ouvrage contient une partie sur le « Riz » (p. 1-49).
Latouche, Serge
1995 « Les querelles de mots du développement », Chroniques du SUD, n° 14, fév., p. 20-27 [Paris, Département SUD (Sociétés, urbanisation, développement) de l’ORSTOM]. Cf. également infra l’article paru la Revue Tiers-Monde en 1994.
LeBar, Frank M., Hickey, Gerald C. et Musgrave John K. (eds.).
1964 Ethnic groups of mainland Southeast Asia, New Haven (Connecticut), Human Relations Area Files Press, xiii, 288 p., bibliogr., ind., 2 cart. h. t.
Lefort, René 1994 « “Et le développement ?” », Sources UNESCO, n° 60, juillet-août, p. 18-19,1 phot.
Le Roux, Pierre et Ivanoff, Jacques
1992 « Ethno-agronomie ou agro-ethnologie ? Réflexions sur une enquête dans les plantations villageoises d’hévéas de Thaïlande du Sud-Est », Les Cahiers de la Recherche Développement, n° 30 (Des recherches pour le développement, 2), juin [1991], p. 6477, bibliogr., 1 cart. Article complété par « Le défi de l’ethno-agronomie. Réflexions d’un agronome sur une opération de développement menée avec des ethnologues sur les plantations paysannes d’hévéas du Sud de la Thaïlande » dans le même numéro des Cahiers (I. Besson, p. 78-83, bibliogr.).
Leroy, Jean-François
1958 « Auguste Chevalier (1873-1956). Le plus illustre des botanistes normands », Science et nature, n° 27, mai-juin, p. 1-7,11 phot.
1972 « Éloge du professeur Roland Portères prononcé sur sa tombe le 25 mars 1974 », Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, t. XIX, n° 1-2-3, janvier-février-mars, p. 2-4.
Malye, Maurice
1947 Lettre référence n° 661/DA en date du 27 mars à l’attention de M. Guillanton (Objet : retour en Indochine des fonctionnaires des cadres de l’agriculture actuellement en congé en France), Saigon, Direction de l’agriculture et de l’élevage, Haut commissariat de France pour l’Indochine 11 p., multigr. En annexe II de la Note n° 102 DA-C du 17 avril 1947, de M. Malye, Directeur de l’Agriculture et de l’Élevage en Indochine, à M. le Conseiller pour les Affaires Économiques (document d’archives du CIRAD-CA à Nogent-sur-Marne).
Maspétiol, Roland
1946 L’ordre éternel des champs. Essai sur l’histoire, l’économie et les malheurs de la paysannerie, Paris, Libr. de Médicis, 584 p. (Coll. “Édition politique, économique et sociale”).
Mazoyer, Marcel
1987 Rapport de synthèse provisoire présenté au comité par son président, communication au colloque “Dynamique des systèmes agraires” ; 16-18 novembre 1987 ; Paris, octobre, i, 20 p., multigr.
Mendras, Henri
1954 Compte rendu d’Économie agricole dans le monde par René Dumont (Paris, Dalloz, 1954), Économie rurale, n° 20, avril, p. 50.
Morin, Edgar
1995 « Espérer en cherchant l’inespéré », Le Courrier de l’UNESCO, 48e année, mars (Le développement : pour qui ?), p. 29.
Nanta, Jean
1933 Note sur l’apparition et la destruction des chenilles de Spodoptera mauritia, parasite du riz, Hanoï, Impr. d’Extrême Orient, 5 p., 2 pl. h. t. Extrait du Bulletin économique de l’Indochine, 36e année, sept.-oct. 1933, p. 702-706,3 fig. h. t.
1934 « Le pétrole insecticide », Bulletin des ingénieurs agricoles d’Indochine, n° 5, octobre, p. 5-8. Présentation dans le Bulletin économique de l’Indochine, 38e année, 1935, p. 149.
Phan Kê Binh
1975-80 Việt-Nam phong-tục (Mœurs et coutumes du Vietnam), Paris, École française d’Extrême-Orient, 2 vol., Tome I (1975), vii, xli, 431 p., notes, bibliogr., 3 ind., 2 ill. ; Tome II (1980), iii, 408 p., notes, bibliogr., 3 ind., 2 cart. h. t., 3 pl. h. t. (“Collection de textes et de documents sur l’Indochine”, t. XI. Présentation et traduction annotée par Nicole Louis-Hénard). Original paru en 1913-1914 dans la revue Dong Duong Tap Chi, Nouvelle série, n°. 24 à 49. Réédité en 1970 : Saigon, Phong-tra van-hoa, 371 p.
Portères, Roland
1956a « Auguste Chevalier… [Article nécrologique] », Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, t. III, n° 3-4, mars-avril, p. 218-219.
1956b « Taxonomie agrobotanique des riz cultivés O. sativa Linné et O. glaberrima Steudel », Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, t. III, n° 7-8, juillet-août, p. 341-384, 12 fig. ; n° 9-10, septembre-octobre, p. 541-580, 8 fig., tabl. ; n° 11, novembre, p. 627-700 ; n° 12, décembre, p. 821-856,5 fig. Articles également réunis dans un volume unique : Paris, Laboratoire d’agronomie tropicale, Muséum national d’histoire naturelle, p. mult. [199 p.], 25 fig., tabl. (JATBA, vol. 3, juillet-décembre 1956, n° 7 à n° 12).
Regelsperger, Gustave
1931 « L’explorateur Guillaume Capus », Revue générale des sciences pures et appliquées, n° 11,15 mai, p. 326 [Rubrique “Chronique et correspondance”, “Géographie”].
Rémond, Georges
1987 « La menace contre notre colonie d’Indochine », p. 185-186 (L’Illustration. Journal universel, 17 mai 1930) in : Le Livre de Paris (eds.) : Les grands dossiers de L’Illustration. L’Indochine, Paris, SEFAG/L’Illustration, 192 p., ill. en n./b. et en coul. (Coll. “Histoire d’un siècle 1843-1944”. Préface de Philippe Franchini).
Revue du MAUSS (La)
1990 La socio-économie, une nouvelle discipline ?, Nouvelle série, n° 9,3 e trimestre [Paris, Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales]. Contient notamment une introduction d’Alain Caillé (p. 3-10), la présentation d’« Une plateforme minimale pour la socio-économie » (celle de la Society for advancement of socio-economics, p. 11-13) et les articles d’Amitai Etzioni (« Pour une science déontologique », p. 14-32 [traduction d’un long article para dans Philosophy of the Social Science, vol. 19,1989, p. 145156]) et de Richard Swedberg (« Vers une nouvelle sociologie économique. L’évolution récente des rapports entre la science économique et la sociologie », p. 33-70 [traduction de la fin d’un long article, un livre en fait, paru dans Current Sociology, « Economic and sociology : past and present », vol. 32, n° 1, printemps 1987,219 p.]).
Revue Tiers-Monde
1994 Après le Sommet de la Terre : Débats sur le développement durable (sous la direction de Jean Masini), t. XXXV, n° 137, janvier-mars, 238 p. [Paris, Presses universitaires de France (IEDES)]. Contient notamment les articles d’Ignacy Sachs (« Le développement reconsidéré : quelques réflexions inspirées par le Sommet de la Terre », p. 54-60), de Christian Comeliau (« Développement du développement durable, ou blocages conceptuels ? », p. 61-75, bibliogr.), de Serge Latouche (« Développement durable : un concept alibi. Main invisible et mainmise sur la nature », p. 77-94) et de Gérard de Bernis ( » Développement durable et accumulation », p. 95-129).
Robequain, Charles
1929 Le Thanh Hoá. Étude géographique d’une province annamite, Paris/Bruxelles, Éd. G. Van Oest, 2 vol., 636 p., bibliogr., 33 fig., 4 tab. ann, h. t., 7 plans et cart. h. t., 58 pl. photo, h. t. (“Publications de l’École française d’Extrême-Orient”, t. XXIII-XXIV).
1937 « Compte rendu de Pierre Gourou, Les paysans du Delta tonkinois… », Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient, t. XXXVI [1936], fasc. 2, p. 491-497 [Rubrique “Bibliographie. Indochine française”).
Sarraut, Albert
1923 La mise en valeur des colonies françaises, Paris, Éd. Payot, 656 p., tabl., 11 cart. en n./b. et en coul.
Service géographique de l’Indochine
1920 Atlas de l’Indochine, [Hanoi], dressé et publié par le Service géographique de l’Indochine, iii, 46 cart. en coul. [92 p.]. Adas de grand format (41/30 cm) constitué de cartes uniquement.
Sicé, A.
1946 Allocution au sujet de D. Bois prononcée par l’auteur élu à l’académie en remplacement de celui-là et de J. Emily (et précédée de la « Réception de M. le Médecin général Sicé » par Noël Bernard, p. 421-429), Académie des sciences coloniales. Compte rendu des séances, séance du 4 octobre, p. 433-438.
Simon, Bernard
1993 Charles Lemarié (1866-1923), septembre et novembre, 14 p., bibliogr., multigr. Document incluant des informations sur « Charles Crévost [sic] (1857-1938) », p. 6-8, « Paul Alfred Pételot [sic] (1885-19??) [sic] », p. 9-10 et sélection des écrits de C. Lemarié, p. 13-14.
1994 Jean Dybowski (1856-1928), mai, 31 p., bibliogr., multigr. Document incluant des repères chronologiques, sélection des écrits et citations de J. Dybowski. Il a fait l’objet d’une communication à l’atelier “Les scientifiques : figures de proue et styles de science” du colloque du cinquantenaire de l’ORSTOM “Les sciences hors d’Occident au XXème siècle” ; 19-23 septembre 1994 ; Paris, ORSTOM/UNESCO [Le titre mentionné en présentation de cet atelier est :Jean-Thadée Dybowski (1856-1928) : initiateur de la recherche agronomique tropicale moderne et créateur de l’enseignement agronomique tropicale). Une version complétée est également en cours de préparation].
Spencer, Joseph E.
1966 Shifting cultivation in Southeastern Asia, Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press (1977 : “California library reprint series”), v, 247 p., ann., bibliogr., 4 pl., ind., fig. (Coll. “University of California publications in geography”, vol. 19).
Tran Minh, Nicole
1992 Le riz au Cambodge, au Laos, au Viêt-nam. 1888-1991, Montpellier, Département des cultures annuelles, CIRAD, septembre, vi, 275 p., 3 ind., ill. (Coll. “Les bibliographies du CIRAD”, n° 1. Préface de Didier Picard).
Trân Phuc San Et Jeannin, Robert
1934 L’azolle au Tonkin, Saigon, Office indochinois du riz, 11 p., 3 cart., 2 tabl. (“Archives de la riziculture”, n° 71), Paru également au Bulletin de renseignements de l’Office indochinois du riz, mai 1934 et résumé dans le Bulletin économique de l’Indochine de la même année, p. 778-779.
Vieillard, Paul
1927 « Autour de la riziculture indochinoise », Agronomie coloniale, vol. 16, n° 110, p. 4956 ; n° 111, p. 74-81 ; n° 112, p. 113-121.
Ward, Barbara et Dubos, René
1974 Nous n’avons qu’une Terre, Paris, Éd “J’ai lu” (1e éd. en avril 1972 : Paris, Denoël, coll. “Regards sur le monde”), mai, 435 p., 6 graph. (Coll. “Documents”, n° 8. Préface de Maurice F. Strong. Traduit sous la direction de Paul Alexandsre). Première édition en anglais en 1972 : Only one Earth. Report on the human environment (Rapport de base non officiel établi à la demande du secrétaire général de la première conférence des Nations unies sur l’environnement humain tenue à Stockholm en juin, avec le concours d’un comité de 152 conseillers de 58 pays. Pour la France, on relève la participation de Serge Antoine, Pierre Victor Auger, Edouard Bonnefous, François Bourlière, André Legrand, Louis Leprince-Ringuet et Jérôme Monod).
Notes de bas de page
1 Communication personnelle du secrétaire perpétuel A. Cauderon (février 1994) que nous tenons à remercier pour son aimable collaboration ; cf. H. Hitier, « Mort de M. Georges Wéry », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie d’agriculture de France, t. 22, 22 janvier 1936, p. 82-86 et « Georges Wéry », ibid., t. 23,24 février 1937, p. 245-255.
2 Au sujet de J. Dybowsky, cf. notre introduction à cette réédition et B. Simon, op. cit., 1994.
3 Cf. « Auguste Chevalier (1873-1956). Le plus illustre des botanistes normands », par J.-F. Leroy et la Brève notice sur les titres et travaux scientifiques de Chevalier Auguste, Jean-Baptiste (anonyme, s. 1., 1933). Cf. également l’introduction à cette réédition.
4 Devenue Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale (RBA) à partir de 1929, puis Revue internationale de botanique appliquée et d’agriculture tropicale (RIBA) de 1946 à 1953, date de cessation d’activité de son directeur-fondateur, à laquelle succéda en 1954 le Journal d’agriculture tropicale [puis traditionnelle depuis 1977] et de botanique appliquée (JATBA).
5 RBA, vol. 16,1936, n° 173, p. 27-45 (article déjà cité en introduction).
6 JATBA, t. IIΙ, n° 3-4,1956, p. 218-219.
7 Il publia en 1943 L’Homme et les plantes cultivées avec A.-G. Haudricourt, autre fameux diplômé de l’Agro (cf. notre introduction à cette réédition).
8 R. Desroches, « Louis Hédin… », Fourrages, n° 90, p. 3-6.
9 1967, p. 607 et 660.
10 38e année, janvier-février 1935, p. 147 [“Bibliographie”] lors de la présentation d’un article paru de l’auteur dans Riz et riziculture (« La culture des plants de riz en pépinière dans le Delta du Tonkin », vol. 8, fasc. 2, juin 1934, p. 79-99).
11 N° 8, Nouvelle série, 4 e trimestre 1936, p. 109 [“Bibliographie. Ouvrages reçus”].
12 Cf. la bibliographie de R. Dumont.
13 Présentation parue dans les Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie d’Agriculture de France, t. XXI, n° 6, séance du 13 février 1935, p. 214-218.
14 La référence renvoie vraisemblablement à l’ouvrage de A. Touzet (Paris/Hanoï, Éd. M. Giard/Impr. d’Extrême-Orient, 1934) cité par R. Dumont (cf. les références bibliographiques) [NdÉ].
15 Compte rendu paru dans la rubrique « Bibliographies sélectionnées » de la Revue de botanique appliquée et d’agriculture tropicale, t. XV, n° 64, avril 1935, p. 283-284 (référence n° 6282).
16 Cf. la référence complète de cet article dans la bibliographie de René Dumont [NdÉ].
17 En réalité, Chiêu. A noter que ce nom est bien orthographié dans l’édition originale.
18 Paru sous le titre « La culture du riz au Tonkin » dans la rubrique « Actualités techniques et industrielles » de la Revue scientifique, 73e année, n° 13,13 juillet 1935, p. 446-447.
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