Mchod-rol
Les instruments de la musique tibétaine
Produire une «musique d'offrande» - Mchod-rol - aussi plaisante que possible, tel est le but assigné aux moines musiciens qui appartiennent aux différentes traditions religieuses du monde tibétain. Pour y parvenir, ils associent à la voix chantée le tintement des clochettes, les cliquetis des petits tambours à boules fouettantes, le son tonitruant des grands tambours, le scintillement des cymbales auxquels se superposent, selon les circonstances, la plainte des conques ou des trompes courtes, ...
Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l’homme, CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 4 août 2017
ISBN numérique : 978-2-7351-1840-3
DOI : 10.4000/books.editionsmsh.7322
Collection : Chemins de l’ethnologie
Année d’édition : 1994
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7351-0643-1
Nombre de pages : 410
Première partie. Les instruments d'apparat
Deuxième partie. Les instruments qui appellent à la réunion de la congrégation monastique
Troisième partie. Les instruments sur lesquels repose la structuration du temps
Quatrième partie. Les objets rituels à fonction sonore ou les attributs des dieux
Cinquième partie. Les instruments emblématiques
Sixième partie. Les combinaisons instrumentales : reflet sur terre des musiques célestes
Annexes
Bibliographie
Index
Produire une «musique d'offrande» - Mchod-rol - aussi plaisante que possible, tel est le but assigné aux moines musiciens qui appartiennent aux différentes traditions religieuses du monde tibétain. Pour y parvenir, ils associent à la voix chantée le tintement des clochettes, les cliquetis des petits tambours à boules fouettantes, le son tonitruant des grands tambours, le scintillement des cymbales auxquels se superposent, selon les circonstances, la plainte des conques ou des trompes courtes, le « barrissement » des longues trompes, l'éclat des hautbois.
• D'où viennent ces instruments divers ?
• Quels sont leurs caractères organologiques et leurs propriétés acoustiques ?
• Quel valeur symbolique leur reconnaît-on ?
• Quel rôle jouent-ils dans le puzzle sonore qui résulte de leurs combinaisons ?
Telles sont quelques-unes des questions traitées par l'auteur qui s'appuie sur le témoignage de maîtres religieux éminents, les traditions écrites tibétaines, l'iconographie et surtout son observation au long des vingt dernières années des rituels bouddhiques et bonpos.
MIREILLE HELFFER, directeur de recherche au CNRS, est membre du Laboratoire d'ethnomusicologie du CNRS au musée de l'Homme, et chargée de mission à la section musicale du musée national des Arts asiatiques-Guimet.
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