Néandertal ou l’origine controversée des humanités passées
p. 103-111
Texte intégral
1Néandertal est le taxon qui a le plus contribué à la construction de la préhistoire et de la paléoanthropologie. Durant cette histoire, il a toujours été considéré comme différent ou proche de nous. Dans ce chapitre, nous nous intéresserons aux sépultures néandertaliennes. Les façons dont elles ont été reconnues sont voisines : elles existent ou ne peuvent avoir existé. Peut-être est-ce le signe que nos recherches sont plus influencées par le contexte culturel au sein duquel elles s’expriment que par l’accumulation intégrative de résultats scientifiques.
Introduction
2Depuis la découverte, en 1856, des premiers vestiges de Néandertaliens, d’autres taxons humains ont été mis au jour, enracinant notre histoire évolutive biologique à la fin de l’ère tertiaire : les premiers représentants des hominines au Tchad – Sahelanthropus tchadensis – ou au Kenya – Orrorin tugenensis – sont âgés de près 7 et 6 millions d’années. D’autres taxons plus récents ont une morphologie que l’on comprend très mal (Homo floresiensis ou Homo naledi). D’autres encore, les Dénisoviens, sont mieux connus par leur ADN ancien que par leurs vestiges osseux ou dentaires. Mais Néandertal reste le taxon humain le plus célèbre au monde car il est aussi le plus controversé.
3Cela pourrait provenir du fait qu’il est le seul à avoir occupé toutes les « places » dans notre « arbre généalogique ». Pendant plus de 50 ans après sa découverte, il a été l’intermédiaire supposé entre les humains actuels et les grands singes. Puis après la Seconde Guerre mondiale, il a été considéré comme notre ancêtre direct, membre de l’espèce Homo sapiens. Dans les années 1980, il est le représentant d’une lignée distincte de celle des Homo sapiens avant d’être supposé exclu de notre « arbre généalogique » en 1997 sur la base de son ADN mitochondrial pour, depuis 2010, être celui qui a contribué à une partie de notre génome, « réintégrant » ainsi cet arbre, mais toujours avec un statut d’espèce différente.
Les sépultures intentionnelles néandertaliennes : une controverse continue
4Depuis 1856 et jusqu’en 2020, près d’une cinquantaine de découvertes permettent de discuter la diversité des gestes funéraires des Néandertaliens. Dans cette contribution, nous nous intéresserons seulement aux sépultures primaires.
5Selon nous, il est probable que si les vestiges osseux du fossile de Feldhofer en 1856 ont pu être collectés dans un tel état de conservation par des ouvriers carriers, c’est qu’ils devaient provenir d’une sépulture primaire très bien préservée. Mais à l’époque, il est impossible de supposer que les Néandertaliens aient été capables de telles préoccupations symboliques. C’est d’ailleurs aussi sur la base de comportements cognitifs supposés distincts des nôtres que William King (1864) définira l’espèce Homo neanderthalensis.
6En 1886, les découvertes des deux squelettes de Spy ne permettront pas de faire avancer la question des sépultures même si les « fouilleurs » observent, pour le second sujet, la position du corps sur la base de la disposition réciproque de certains ossements. Si cela permettra à Albert de Nadaillac (1886) d’évoquer l’hypothèse de sépultures à Spy, sur la base d’arguments sédimentologiques et taphonomiques, les commanditaires des fouilles la réfutèrent.
7Il faudra attendre les découvertes de La Chapelle-aux-Saints 1 et du Moustier 1 en 1908 pour que l’hypothèse de l’existence de sépultures néandertaliennes intentionnelles soit proposée (Bouyssonie et al. 1908 ; Hauser 1909). Mais cela ne sera pas le cas pour celles de La Ferrassie 1 (1909), La Ferrassie 2 (1910) et La Ferrassie 3 & 4 (1912), ou encore La Quina H5 (1911). Cette existence sera plus défendue à partir des années 1920 (Breuil 1921 ; Peyrony 1921). Mais d’autres chercheurs (plutôt des anthropologues biologistes) s’y opposeront en considérant toujours que les Néandertaliens ne peuvent avoir eu de telles pratiques. Ainsi, Henri-Martin (1937 : 22) écrit que « c’est une flatterie que l’état de son cerveau antérieur ne permet pas de lui faire […]. À La Quina, j’affirme que les sépultures n’existent pas ». Puis, jusqu’en 1983, il y aura régulièrement des découvertes de squelettes néandertaliens bien conservés dans divers sites d’Europe, du Proche-Orient (telles que celle de l’adulte Kébara 2, Israël, en 1983, fig. 1 ; Arensburg et al. 1985) et du Moyen-Orient. Elles seront plutôt considérées par leurs inventeurs comme autant de sépultures.
Fig. 1 – Coupe du sondage ayant livré la sépulture Kébara 2 (à gauche) et relevé d’une étape de la fouille en laboratoire de ce dépôt funéraire primaire (à droite).

Il s’agit de la plus récente sépulture d’adulte néandertalien bien documentée et publiée.
Dessins d’après Bar-Yosef et al. 1988.
8Malgré cette richesse documentaire, des critiques sur certaines de ces découvertes seront, à nouveau, formulées (e.g. Gargett 1989, 1999, 2000). Mais elles étaient spéculatives et non basées sur des observations de terrain. Il en va autrement de celles de l’équipe qui a fouillé le site du Roc de Marsal et concernant la sépulture de l’enfant qui y fut mise au jour en 1961 (Sandgathe et al. 2011). Ces auteurs définissent d’ailleurs une liste de critères archéologiques qu’il faudrait pour définir une sépulture néandertalienne. Mais selon nous, elle n’est valable pour aucune d’entre elles… C’est ce qui doit expliquer que cette même équipe ait critiqué (Dibble et al. 2015) les résultats de l’étude sur la conservation du Néandertalien de La Chapelle-aux-Saints (Rendu et al. 2014), site qu’elle n’a pourtant pas fouillé et pour lequel l’existence d’une sépulture primaire est selon nous démontrée (Rendu et al. 2016).
9Ainsi, malgré la qualité des données, l’utilisation de méthodes innovantes et les démonstrations, la question de l’existence de sépultures néandertaliennes reste, pour certains, ouverte. On peut donc s’interroger si ces interprétations sont dans le domaine des sciences ou dans celui du dogme.
Sites moustériens et restes humains avec ou sans sépulture
10Pour discuter des comportements funéraires des Néandertaliens pour ce qu’ils ont été, il faut le faire, selon nous, en se limitant au monde du Paléolithique moyen et du Paléolithique ancien. Dès lors, il faut accepter l’hypothèse de la compilation d’un nombre variable de sites répartis sur des territoires plus ou moins vastes, et représentant des chronologies assez longues. Cela oblige à « oublier » les distances géographiques et à « aplatir » les écarts chronologiques. Mais cela permet aussi d’éviter l’étude au cas par cas tout en proposant des hypothèses plus globales qui représentent, au moins, des pistes de réflexion.
11Considérons d’abord la répartition en trois catégories d’âge des individus ayant probablement fait l’objet d’une sépulture primaire (fig. 2). On constate pour les Néandertaliens, relativement aux humains anatomiquement modernes, un plus fort pourcentage d’individus inhumés très jeunes à jeunes et un pourcentage bien moindre d’adolescents/jeunes adultes. Aucune hypothèse relative à la conservation des vestiges n’explique cette différence. L’absence d’adolescents/jeunes adultes inhumés chez les Néandertaliens pourrait trouver un élément d’explication en considérant le gisement de la Sima de los Huesos (Espagne). Il a livré les restes de 28 sujets, des pré-Néandertaliens rapportés au stade isotopique 12 (-450 000 ans). La répartition pour les mêmes trois catégories d’âge des individus mis au jour dans ce site montre une très nette surreprésentation des adolescents/jeunes adultes. Comme il y avait obligatoirement des adolescents/jeunes adultes néandertaliens qui décédaient et que nous n’avons pas, ou seulement très peu, trouvé leurs sépultures, on peut supposer qu’ils ont fait l’objet de gestes funéraires différents ou dans des lieux distincts de ceux des sujets mis au jour dans les gisements que nous, archéologues, considérons comme des habitats. Les sépultures que nous y avons découvertes seraient alors celles des individus qui s’en éloignaient le moins dans le cadre de leurs activités, de leur vie.
Fig. 2 – Répartition des pré-Néandertaliens de la Sima de los Huesos (à gauche), des Néandertaliens provenant des sépultures primaires (au centre) et des humains anatomiquement modernes du Paléolithique moyen inhumés intentionnellement (à droite) en trois catégories selon l’âge au décès.

En jaune : adultes (âge au décès supérieur à 20 ans), en gris : individus rapportés aux périodes pré- et postpubertaire (de 11 à 20 ans), et en mauve : individus rapportés à l’infance et l’enfance (de la naissance à 11 ans).
12Il convient néanmoins de vérifier si de telles différences ne traduiraient pas des histoires archéologiques ou des scénarios particuliers de conservation. Considérons alors les découvertes limitées au territoire de la région Nouvelle-Aquitaine. Elles proviennent du même environnement géologique (des calcaires du Jurassique), concernent les Néandertaliens et la période chronologique entre -128 000 et -45 000 ans. Sur ce territoire, on peut définir deux zones. Une de 3 000 km² centrée sur le village de Vilhonneur (Charente) intégrant une partie du cours de la Tardoire et une autre de 450 km² centrée sur Les Eyzies-de-Tayac (Dordogne) entre la vallée de la Vézère et celle de la Dordogne. Au sein de la première zone ont été découverts 15 sites qui livrent des restes humains néandertaliens, dont seulement 2 avec de potentielles sépultures primaires et 3 avec des restes humains présentant des atteintes liées aux carnivores. Au sein de la seconde zone, on connaît seulement 10 sites ayant livré des restes de Néandertaliens mais qui représentent 11 sépultures (dans seulement 4 gisements) et aucun site avec des restes humains présentant des atteintes liées à des carnivores. Comment expliquer de telles différences ? Il ne nous semble pas que ce soit lié à l’histoire de la discipline. Les deux régions ont connu leurs premières fouilles à la fin du xixe siècle et d’importants sites ont été explorés longtemps. Il y a peut-être une explication d’ordre taphonomique. En effet, sur le territoire charentais, plusieurs repaires de grands carnivores, surtout l’hyène des cavernes, ont été fouillés. On y trouve parfois des ossements humains charognés par ce grand carnivore. Mais ce n’est pas le cas en Dordogne. On ne connaît pas les causes qui expliqueraient cela, même si on peut supposer que, pour un de ces territoires, ces carnivores semblent avoir eu plus facilement accès à des cadavres de Néandertaliens. Du reste, les sites de Charente livrent souvent des restes humains épars, parfois nombreux pour certains niveaux archéologiques. Or, cela est plutôt rare dans les gisements de Dordogne. Ces particularités trouvent peut-être des explications dans la variabilité écosystémique/paléoenvironnementale des deux territoires. L’un pourrait avoir plus favorisé que l’autre la densité du peuplement néandertalien sur de longues durées. En effet, il nous semble qu’en Dordogne, comparativement à la Charente, plus de lieux d’habitat, livrant de longues archéostratigraphies (qui sont donc assez systématiquement fouillées), sont connus. Il y aurait alors eu plus de gisements fouillés susceptibles de livrer des sépultures primaires.
Conclusion
13Différentes données biologiques nous assurent que Néandertal est distinct de nous, les humains historiques. Mais il est impossible de mettre en évidence de nettes distinctions comportementales entre Néandertal et les représentants d’autres lignées humaines qui lui étaient contemporaines, dont la nôtre, sauf quant aux façons dont les vivants ont traité certains de leurs morts.
14Durant le Paléolithique moyen, Néandertal est l’humain qui a fait preuve de la plus grande diversité de gestes envers certains de ses morts (23 gisements concernés à l’échelle de l’Eurasie occidentale) alors que nous ne connaissons que très peu les pratiques funéraires de ses contemporains (5 gisements à l’échelle de l’Ancien Monde). Mais la dualité des considérations sur de tels comportements chez Néandertal, relativement à ceux des humains modernes, est similaire à celle concernant leur statut taxinomique. Certains refusent toujours aux Néandertaliens la capacité d’avoir inhumé leurs morts.
15In fine, cette dualité sur ce que Néandertal a été, a fait et nous a apporté, a toujours existé en sciences et dans l’imaginaire public, même si Néandertal fait l’objet d’études renouvelées, mettant en œuvre des méthodologies toujours plus avancées. En cela, il est clairement le plus « moderne » des humains préhistoriques, bien plus que nos ancêtres les plus directs du Paléolithique récent. Malgré le fait que nous accumulons toujours plus de résultats démontrant la proximité comportementale des Néandertaliens relativement à ses contemporains, Néandertal ne peut être que différent. Cela pourrait refléter une part de nos préjugés, de nos difficultés à accorder à Néandertal une partie de sa propre humanité. Cette hypothèse n’est pas nouvelle, elle avait été avancée par Corruccini dès 1994 (fig. 3).
Fig. 3 – Conservatisme politique, chauvinisme anglo-américain (courbe rouge) et « résistance » académique (courbe verte) à une influence néandertalienne dans notre ancestralité.

En abscisse : le temps de 1900 jusqu’à 1990, en ordonnées : valeurs basses, moyennes ou hautes du conservatisme et de la résistance.
16Tant que nous ne serons pas capables d’étudier les lignées humaines du Paléolithique moyen et/ou ancien pour ce qu’elles ont été, tant que nous les comparerons aussi aux artisans d’une partie du Paléolithique récent, il sera très difficile de comprendre leur univers culturel.
17Dans un premier temps, pour commencer à changer nos façons de comprendre ces humanités passées, nous pourrions substituer à l’expression « homme de Néandertal » celle d’« humanité néandertalienne ». S’inspirant ainsi du titre de l’ouvrage de Jean-Michel Geneste et Boris Valentin, Si loin, si près. Pour en finir avec la préhistoire, il faut en finir avec « l’origine de l’Homme » pour la remplacer par « les origines des humanités passées ».
Bibliographie
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