Préface
p. 11-17
Texte intégral
1Si le nom de Walter Benjamin est aujourd’hui bien connu, c’est pour de multiples raisons : philosophe, critique littéraire, il a écrit sur le théâtre baroque, Baudelaire, les surréalistes, l’architecture, l’histoire de Paris, les villes… Mais on ignore généralement qu’il a beaucoup écrit pour la radio : on dénombre ainsi près de quatre-vingt-dix émissions. Cette méconnaissance s’explique peut-être en partie par la façon négligente dont Benjamin en parlait à ses amis, qualifiant ses émissions d’activité alimentaire, même si le soin qu’il y apportait oppose un démenti certain à cet apparent dédain. Il faut d’autant plus saluer cette réédition de l’ouvrage essentiel de Philippe Baudouin, Au microphone : Dr. Walter Benjamin1, à associer aux Écrits radiophoniques2. Lui-même homme de radio, Philippe Baudouin était particulièrement à même d’apprécier la manière dont Benjamin s’empare de ce médium nouveau à l’époque. Et l’un des apports majeurs de son étude consiste à mettre en lumière la convergence de ces écrits apparemment « mineurs » avec les grands thèmes de l’œuvre du philosophe, qu’il s’agisse de ses travaux sur le drame baroque, la photographie, la reproductibilité de l’œuvre d’art, les villes et leur déclin, le progrès, la technique – ce dernier motif étant au cœur de l’entreprise radiophonique.
2Philippe Baudouin déploie tout d’abord le contexte dans lequel Benjamin intervient à la radio, de l’année 1927 à 1933, où le nazisme met fin brutalement à l’expérience. Au lendemain de la guerre de 1914, les esprits restent marqués par l’ampleur des massacres et des destructions, et surtout par la nouvelle « technicité » de la guerre moderne : « Une génération qui était encore allée à l’école en tramway hippomobile se retrouvait à découvert dans un paysage où plus rien n’était reconnaissable, hormis les nuages et au milieu, dans un champ de force traversé de tensions et d’explosions destructrices, le minuscule et fragile corps humain », écrit Benjamin en 1933, dans Expérience et pauvreté. L’entre-deux-guerres voit l’échec des mouvements révolutionnaires en Allemagne, en Hongrie, en Italie…, et la montée des fascismes, ce à quoi Benjamin va réagir : dans L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (1935), il démontre que le fascisme, « tentative d’organiser les masses sans toucher au régime de la propriété que ces masses tendent cependant à supprimer », parvient à les illusionner en les laissant s’exprimer. L’esthétisation et la mise en scène du pouvoir nazi dissimulent sa barbarie, en usant pour cela des moyens les plus modernes, comme le cinéma ou la radio. Face à ce danger, l’intelligentsia progressiste se révèle impuissante. À l’opposé, Philippe Baudouin rappelle que Benjamin, quant à lui, lors de son séjour à Moscou, a été témoin des expériences culturelles soviétiques, des débats qui ont touché un vaste public – cela avant le tragique « alignement » stalinien. Benjamin en a retenu l’idée que la culture est un bien dont chacun peut s’emparer, qu’il faut travailler sur la division traditionnelle entre producteur et consommateur culturel (L’auteur comme producteur, 1934). Aux yeux de Philippe Baudouin, la conception benjaminienne d’un art politique se définit comme « à la fois une arme et un instrument d’éveil ».
3Après le contexte historique et politique, l’auteur en vient au contexte plus spécifique de la création radiophonique, en rappelant que la radio, au moment où Benjamin entreprend d’y intervenir, est un médium encore tout nouveau, qui suscite autant d’espoirs que de méfiance. Elle est un des symptômes de la modernité, mais celle-ci est-elle signe d’un déclin de l’Occident ou d’un monde en progrès ? Heidegger, dont on sait le mépris pour tout ce qui est moderne, reproche à la radio d’uniformiser l’information par sa simultanéité, et nombre d’intellectuels comme lui, en France comme en Allemagne, se défient de toute nouveauté technique. Or Benjamin, comme Brecht et comme d’autres penseurs engagés de son temps, n’est pas aveugle aux risques de l’information de masse, mais aperçoit précisément l’intérêt de la radio, qui offre la possibilité de s’adresser au plus grand nombre, de créer les conditions d’une information critique – et peut-être, à terme, ne pas prendre son parti du désordre établi.
4Mais la radio sous la république de Weimar ne se prête pas a priori à une grande liberté critique : très centralisée, avec des programmes homogènes, la part de l’improvisation y est fort restreinte, pour ne pas dire nulle. Ainsi, un « entretien » non seulement n’est pas fait en direct, mais il doit être entièrement écrit, questions et réponses, et soumis à une instance dirigeante, avant d’être « lu » devant le micro ! Cela relativise quelque peu la liberté culturelle sous Weimar, que le lecteur d’aujourd’hui aurait tendance à idéaliser par comparaison avec ce qui a suivi… De façon générale, comme le rappelle Ernst Schoen, directeur des programmes de la station de Francfort et ami de Benjamin, la radio, qui croyait pouvoir être « l’instrument d’une gigantesque activité d’éducation populaire3 », échoua à le devenir, dans la mesure où elle se bornait à juxtaposer des conférences très spécialisées et des variétés ou des jeux indigents. Ce manque d’inventivité contraste avec la crise culturelle contemporaine, qui pouvait être l’occasion de fructueuses remises en question : ainsi dans le domaine de la musique, la forme-concert, perçue comme un rituel bourgeois, tend à disparaître, sans être vraiment remplacée par le « gramophone collectif » qu’est la radio. Le nouveau médium peine à prendre en compte les différentes innovations techniques que les artistes, peintres, cinéastes, écrivains, intègrent dans leurs pratiques, comme le montage ou le collage. Or, et c’est là la nouveauté de ces démarches, Philippe Baudouin souligne que, « en se réappropriant la technique, jusqu’ici conçue comme source d’exploitation, ils [les artistes] entendent désaliéner l’individu par le biais de productions artistiques fondées sur un nouveau modèle de pédagogie (Walter Gropius), ancrées dans une réalité sociale singulière, à partir desquels une pensée critique peut voir le jour (Piscator, Brecht) ».
5Mais la spécificité de la communication radiophonique n’est pas sans poser des difficultés propres. Dans « À la minute4 », évocation humoristique de la terreur du speaker novice qui a mal chronométré son intervention, Benjamin, par la voix du metteur en ondes de l’émission, rappelle que « l’auditeur de radio est presque toujours un individu isolé… Vous devez donc vous comporter comme si vous vous adressiez à un seul ». Mais comment alors s’adresser aux masses ?
6C’est l’une des questions théoriques que Philippe Baudouin a rassemblées sous le titre « Théorie fragmentaire de la radio : notes, lettres et articles », dans le recueil Écrits radiophoniques. À la lecture de ces textes, on s’aperçoit que la pratique de Benjamin en est sous-tendue : Philippe Baudouin souligne à juste titre la continuité de la réflexion théorique de Benjamin, malgré la diversité de ses sujets. Comme la photographie et le cinéma, la radio est à analyser sous l’angle de la reproductibilité et du déclin de l’aura, c’est-à-dire de l’unicité de l’œuvre d’art et de sa « valeur cultuelle ». La célèbre thèse d’habilitation sur l’Origine du drame baroque, refusée par l’Université car trop atypique à bien des égards, trouve ici une sorte de suite, ce que très peu de commentateurs ont perçu et que Philippe Baudouin a le mérite de remarquer : « Le baroque anticipe et préfigure le passage de la valeur cultuelle de l’art à sa valeur d’exposition. » L’art perd sa « valeur cultuelle » du fait de sa reproductibilité et passe à une ère différente, celle de l’« exposition », donc d’une réception qui n’a plus rien à voir avec la contemplation d’autrefois. Néanmoins, Philippe Baudouin démontre que l’aura peut retrouver un sens au sein de la radio, s’il y a démarche créative, c’est-à-dire volonté de composer à la fois avec la dimension exclusivement sonore et avec les contraintes du médium : écoute distraite de l’auditeur, format, temps imparti… Ce à quoi Benjamin va s’employer.
7Benjamin se préoccupe notamment des effets psychologiques du cinéma et de la radio sur l’auditeur, mais, loin de les récuser à la manière d’un Heidegger, il les prend en compte : comme le note à juste titre Philippe Baudouin, « dans l’art de masse que représente le cinéma », Benjamin perçoit un « remède à la destruction psychique des hommes par la société technique et industrielle, un vaccin contre les tensions provoquées dans la foule par le mode de vie techniquement rationalisé ». On remarquera à ce propos que la rationalisation brutale dans l’organisation du travail et de la société n’a rien à voir avec la véritable raison des Lumières, et Philippe Baudouin rappelle l’attention que Benjamin porte au champ de l’irrationnel, aux rêves, et même aux présages, aux signaux, comme dans l’étrange « Madame Ariane, deuxième cour à gauche5 », où, loin d’une aveugle croyance aux voyantes, il aperçoit plutôt une « attention aux événements promulguée par les stoïciens qui concevaient la divination au moyen de la raison et de la sensibilité ».
8Comment Benjamin met-il en œuvre, concrètement, la complexité de ces différents principes et directions ? Signe encore de la négligence déjà évoquée, il n’a pas établi d’inventaire de ses interventions au micro, alors qu’il le fait constamment pour d’autres aspects de son travail. Il a réalisé plus de quatre-vingt-dix émissions, dont la plupart des enregistrements sont malheureusement perdus : les éditions ont été établies à partir des textes dictés, puis abondamment annotés et corrigés par lui, mais sans doute improvisait-il à l’oral.
9Certaines de ces émissions sont des lectures de nouvelles, des conférences sur des écrivains, de la critique littéraire, ce qui ne se différencie pas d’une conférence classique : c’est sans doute la raison pour laquelle celles-ci ne sont pas (encore) traduites en français, les éditeurs ayant estimé qu’elles n’apportaient rien de spécifique. Mais Benjamin expérimente aussi des formes très diverses et originales : causeries pour enfants (recueillies en partie dans Lumières pour enfants6), Hörspiele (pièces radiophoniques expérimentales) et Hörmodelle (modèles radiophoniques). Un exemple de Hörspiel, « Ce que les Allemands lisaient à l’époque où leurs auteurs classiques écrivaient7 » (1932), atteste, selon Philippe Baudouin, « le désir de Benjamin de faire émerger au moyen de ce médium la dimension politique qu’il défend parallèlement dans ses notes théoriques ». Il s’agit d’un débat à la fois littéraire, philosophique, éditorial, sociologique, entre des allégories (la voix des Lumières, la voix du romantisme, la voix du xixe siècle), des personnages historiques ou fictifs. Le sujet n’en est pas la littérature, mais la discussion sur la littérature, liée « aux problématiques de la science avancée de la littérature, qui cherche toujours plus à explorer les conditions faites à la création par les circonstances du moment », à savoir le prix des livres, les articles de presse, les écrits polémiques, les parutions récentes, bref la sociologie du lectorat et de la réception. C’est dire que Benjamin y interroge la notion de « vulgarisation », définie comme une « mise en mouvement non seulement [du] savoir en direction de l’espace public, mais aussi et simultanément [de] l’espace public en direction du savoir. » Dans un registre plus léger, « Charivari autour de Kasperl », la seule émission dont Benjamin, dans une lettre à Gershom Scholem, se soit déclaré satisfait, est un montage des aventures et mésaventures de Kasperl, une sorte de Guignol traditionnel. C’est en fait un travail très novateur sur les bruitages, qui parvient à « présenter aux enfants, de manière ludique, un appareil de reproduction technique et [à] le leur rendre accessible ». De plus, Philippe Baudouin souligne que l’anecdote du micro clandestin caché sous le lit de Kasperl est implicitement une critique de certaines pratiques de la radio sous Weimar…
10Quant aux Hörmodelle, littéralement « modèles d’écoute », ils constituent, comme le précise Philippe Baudouin, une « véritable méthode d’analyse des comportements à partir d’une dialectique de l’exemple et du contre-exemple ». Benjamin demandait instamment à ses interlocuteurs s’ils avaient lu le « Knigge » : il s’agit de l’ouvrage classique d’Adolph Knigge, Du commerce avec les hommes (1788), souvent considéré comme un simple traité de bonnes manières mais dans l’esprit des Lumières – Knigge fut le traducteur de Rousseau. Dans le pittoresque dialogue « Une augmentation de salaire ? ! Où avez-vous donc la tête ? », un employé consciencieux mais timide se fait rabrouer par son patron, alors qu’un autre, plus audacieux, conscient de sa valeur et argumentant pied à pied, amuse son supérieur et décroche son augmentation. Serait-ce une forme sournoise de réformisme, comme certains syndicats le lui ont reproché, estimant que c’était là un contournement des conventions collectives et des négociations salariales ? Philippe Baudouin montre au contraire que c’est, chez Benjamin, « une tentative de dévoiler, par l’exposé presque caricatural de ces curieuses techniques de négociation, à la fois l’absurdité et la violence du système capitaliste ».
11Venons-en enfin au conte radiophonique pour enfants comme « forme moderne de narration ». Philippe Baudouin rappelle tout d’abord que, dans Expérience et pauvreté (1933), Benjamin évoquait la crise de la narration et l’appauvrissement de l’expérience liés au traumatisme de la guerre de 1914. Mais la richesse narrative de ces contes semble vouloir apporter un démenti à ce constat. On est frappé en effet de la multiplicité des sujets traités, multiplicité qui pourrait donner une impression d’éparpillement, mais Philippe Baudouin parvient à mettre en évidence certaines lignes de force. Son interprétation ici est particulièrement originale et établit des connexions qui peuvent d’abord étonner puis convainquent pleinement. Il évoque tout d’abord la thématique de l’escroquerie dans certaines causeries, dont il montre qu’elle était déjà présente dans d’autres textes du philosophe, qu’il s’agisse de contes ou d’analyse littéraire. Or le conte radiophonique, et c’est là son originalité, se situe « dans une région où la distinction entre ces deux domaines ne tient plus ». Allant plus loin, Philippe Baudouin établit ce qu’il appelle une « traductibilité » entre cette première thématique et la forte présence du thème de la catastrophe, comme dans « La chute d’Herculanum et de Pompéi » ou dans « Le tremblement de terre de Lisbonne ». À propos de ce dernier, on notera l’étonnante actualité du débat entre Voltaire et Rousseau, celui-ci défendant l’idée que la coupable n’est pas la nature, qui pour lui est fondamentalement bonne, mais l’entassement urbain, cause de l’ampleur de la catastrophe – ce qui pourrait rejoindre des préoccupations bien contemporaines. Curieusement, Benjamin ne s’attache pas au contexte historique mais se préoccupe plutôt de l’aspect scientifique, géologique, de l’événement. L’insistance de Benjamin à évoquer la thématique de la catastrophe marque également les diverses notes qu’il consigne dans ses carnets sur les passages parisiens.
12Sans pouvoir entrer dans le détail des divers exemples, on lira avec beaucoup d’intérêt les analyses qui étayent une démonstration extrêmement suggestive, et riche en surprises, sur les rencontres entre les divers motifs mis en œuvre par le philosophe. Donnons-en un seul exemple : à l’époque où Benjamin intervient sur les ondes, il s’intéresse à l’histoire de Sabbataï Zevi, le « faux Messie » du xviie siècle sur lequel travaillait son ami Gershom Scholem. Cette histoire n’apparaît pas explicitement dans les émissions, mais Philippe Baudouin fait l’hypothèse qu’elle y est en quelque sorte en filigrane, « au travers des bandes de brigands, des sorcières, des escrocs et autres bootleggers en tous genres » qui y figurent en effet. Quelle est la place du faux Messie, mais aussi de tous ces brigands, escrocs, sorcières… dans l’histoire ? Benjamin n’aurait-il pas dû plutôt s’intéresser à la vie des opprimés, des esclaves ? En fait, tous ces personnages en marge sont des métaphores de la figure du faux Messie, ils incarnent l’ambiguïté et ouvrent ainsi la possibilité d’une réécriture de l’histoire, vécue du point de vue des « sans-paroles ». C’est en ce sens que la pensée paradoxale de Zevi et de ses disciples, qui consiste, comme le note Philippe Baudouin, à « s’abaisser au niveau du Mal afin de le vaincre de l’intérieur », à transgresser la loi et mettre en scène cette transgression, a éveillé l’intérêt de Benjamin, cela en lien avec la persistance du thème messianique dans son œuvre.
13Les récits d’Enfance berlinoise sont plus intimistes, incrustés de souvenirs personnels, de promenades dans un Berlin que Benjamin a en commun avec son jeune auditoire, de souvenirs de lecture ou de contes, de descriptions de jouets ou de magasins, mais aussi d’évocations urbanistiques comme les cités-casernes ou l’usine Borsig.
14Pour conclure, Philippe Baudouin interroge le lien qui s’établit entre narration et écoute. Si la mémoire est véritablement en train de décliner, en raison de la reproduction technique, la narration est une tentative pour la reconstituer. Plus encore, Benjamin se propose de « réactualiser la figure archaïque du conteur au sein d’un moyen technique de communication, la radio, qui contribue à sa disparition ». Même si « les aiguilles des horloges s’arrêtent en 1933 », ce beau livre incite le lecteur à ne pas s’en tenir là, mais à relancer la course du temps, comme le héros de « À la minute » qui croyait qu’il ne lui en restait plus.
Notes de bas de page
1 Première édition parue en 2009 aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme, sous le titre Au microphone : Dr. Walter Benjamin. Walter Benjamin et la création radiophonique. 1929-1933.
2 Walter Benjamin, Écrits radiophoniques, textes choisis par Philippe Baudouin et traduits par Philippe Ivernel, Paris, Allia, 2014.
3 Walter Benjamin, « Entretien avec Ernst Schoen », in : id., Écrits radiophoniques, op. cit., p. 169.
4 Walter Benjamin, « À la minute », in : id., Écrits radiophoniques, op. cit., p. 182-184.
5 Walter Benjamin, « Madame Ariane, deuxième cour à gauche », in : id., Sens unique, traduit par Jean Lacoste, Paris, Maurice Nadeau, 1988, p. 219-221.
6 Walter Benjamin, Lumières pour enfants, traduit par Sylvie Muller, Paris, Christian Bourgois, 1989.
7 Les émissions radiophoniques de Walter Benjamin sont répertoriées en annexe 3.
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