Autres antiques en marbre
p. 113-116 (tome second)
Note de l’éditeur
Note : L’explication des abréviations et conventions typographiques adoptées dans ce catalogue est détaillé p. XIV et suivantes sous « Parti pris éditorial » [dans l’introduction du tome II].
Note pour l’édition électronique de 2023 : voir la numérisation intégrale de ce catalogue sur https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/ark:/12148/btv1b10545961b/f33.
Texte intégral
269. Petit Hermès d’une divinité égyptienne.
Style d’imitation. Il est en jaune antique et rapporté sur un fond de marbre noir.
Non localisé (pendant du n° suivant)
Conservation et diffusion :
Provient de la collection de Giovan Pietro Bellori. Entré dans la collection des électeurs de Brandebourg en 1696-1698. Conservé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin jusqu’en 1770 puis de nouveau à partir de 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 22]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 334 : « Remis le 22 février 1815 à MM. Schoell et Franck, commissaires prussiens, n° 13 de l’état »].
Bibliographie sommaire :
Beger III, p. 324.
270. Autre de Junon, avec une couronne sur la tête.
Il est de jaune antique en carnation, et rapporté sur un fond comme le précédent.
Herakopf
Marbre jaune antique. H. 13 ; L. 10,5 cm ; Pr. 4,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 182]

Crédits/Source : Staatliche Museen zu Berlin, Antikensammlung
Conservation et diffusion :
Provient de la collection de Giovan Pietro Bellori. Entré dans la collection des électeurs de Brandebourg en 1696-1698. Conservé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin jusqu’en 1770 puis de nouveau à partir de 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 23]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Paris, amn, *1 dd 53, p. 97 (« Objets remis à Messieurs les commissaires prussiens »), n° 1306].
Bibliographie sommaire :
Beger III, p. 324 ; Idea del bello 2000, II, pp. 504-505, n° 5 (R. Bosso).
271. Fragment d’une Figure égyptienne, représentant Isis Némésis, avec un masque de griphon sur le visage.
C’est un ouvrage égyptien, postérieur à la conquête romaine. Ce morceau, exécuté en pierre ollaire verdâtre, est rapporté sur un fond moderne.
« Osiris »
Pierre noire. H. env. 17 cm
Anciennement : Berlin, Staatliche Museen der Althertümer [Konrad Levezow : Verzeichniß der Denkmäler Aegyptischer Kunst…, Berlin 1825, p. 15]
Aujourd’hui disparu (dernière mention : 1825)

Crédits/Source : Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz
Conservation et diffusion :
Entré dans la collection des électeurs de Brandebourg avant 1701. Conservé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin jusqu’en 1770 puis de nouveau, probablement, à partir de 1798. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 20]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 325 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien, n° 156 de l’état »].
Bibliographie sommaire :
Beger III, p. 306 ; Heres 1977, p. 123 ; Jürgen SettGast : « Aegyptiaca im Kurfürstlich-Brandenburgischen Besitz », Jahrbuch Preußischer Kulturbesitz, Sonderband I, Berlin, 1983, pp. 21-44, ici p. 40.
272. Masque d’Ammon, bas-relief.
Reliefmaske des Zeus Ammon
Époque romaine
Marbre. H. 31,5 cm
Berlin, Staatliche Museen PreuBischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 891]
Conservation et diffusion :
Provient de la collection de Giovan Pietro Bellori. Entré dans la collection des électeurs de Brandebourg en 1696-1698. Conservé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin jusqu’en 1770 puis de nouveau à partir de 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 19 ?]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 240 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].
Bibliographie sommaire :
Heres 1977, p. 126 ; Heres 1978, p. 31.
273. Caisse de bronze quadrangulaire
Terminée dans le haut et dans le bas par quelques moulures, et percée à jour symétriquement par des trous de différentes formes, ronds, ovales, triangulaires, octogones, etc., qui étaient fermés par des grilles en filigrane, et qui paraissent avoir été ménagés pour éclairer la caisse en dedans. La surface supérieure est couverte d’une table de marbre sur laquelle on voit gravées plusieurs croix. Quatre porteurs, de bronze, à genoux, remarquables par leur costume et par la manière simple et grossière dont ils ont été exécutés, paraissent soutenir la caisse sur leur tête et en ornent les quatre pieds. Ce monument était regardé à Goslar, dans la cathédrale de laquelle ville il était placé, comme l’autel de Crodo, divinité des anciens Saxons, qu’on dit avoir été autrefois honorée par des sacrifices de victimes humaines, dans le château de Hartzbourg. Un savant de Brunswick a conjecturé avec plus de critique, que ce prétendu autel n’était fait que pour servir de châsse à quelques reliques, et que c’est probablement un ouvrage fait dans le dixième siècle, sous la direction et peut-être sur le dessin de S. Bernward, évêque d’Hildesheim, prélat qui cultivait la sculpture, la métallurgie et l’orfévrerie, dans un âge d’ignorance et dans un pays barbare. Cet homme extraordinaire, ayant séjourné à Rome, avait pu voir dans les monumens de l’antiquité l’emploi que les artistes avaient fait des figures humaines ou des Atlas dans les meubles, et même dans l’architecture.
Autel dit « de Krodo »
Goslar (Basse-Saxe), première moitié du xiie siècle
Bronze. Autel : H. 76 cm ; L. 100 cm ; Pr. 73 cm.
Figures : H. 40 cm
Goslar, Städtisches Museum

Crédits/Source : Stadt Goslar, Goslarer Museum
Conservation et diffusion :
Conservé dans l’église Saint-Simon-et-Juda de Goslar. Saisi par Denon à Goslar au printemps 1807. Conservé à la bibliothèque impériale, à Paris, jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Paris, amn, *1 dd 53, p. 132 (état des objets remis à M. Henry, commissaire prussien, 3 octobre 1814), n° 2012 : « Il est à la bibliothèque impériale »].
Bibliographie sommaire :
Das Reich der Salier. 1024-1125, cat. exp., Mayence, Sigmaringen 1992, pp. 257-259.
274. Manuscrit rare et curieux en langue scandique, écrit sur parchemin, petit-in 4°.
Il contient l’Edda, livre sacré de la mythologie Scandinave, que Résénius a traduit, et dont les savans désirent encore une traduction plus fidèle. S.M. L’EMPEREUR ET ROI a fait cadeau à la Bibliothèque impériale, de deux cents quarante deux manuscrits précieux, écrits en différentes langues anciennes et modernes, et de quatre-vingt monumens typographiques du quinzième siècle, extrêmement rares, parmi lesquels un exemplaire des fables de Bonner, qui est unique ; le tout recueilli, comme le manuscrit de l’Edda, dans les pays conquis pendant la glorieuse campagne qu’il vient de terminer avec la paix du Continent.
Par exemple :
Ulrich Boner, xive siècle
Der Edelstein, vers 1330/50
Imprimé par Albrecht Pfister à Bamberg en 1461
176 pages, 101 bois gravés, H. 20 cm ; L. 29 cm
Wolfenbüttel, Herzog August Bibliothek [16.1 Eth. 2°]

Crédits/Source : Archives de l’auteur
Conservation et diffusion :
Conservé à la bibliothèque ducale de Wolfenbüttel. Saisi par Henri Beyle [Stendhal] le 11 février 1807 [« Note de quelques livres extrêmement rares, qui se trouvent dans la bibliothèque de Wolfenbüttel, et qui manquent à la Bibliothèque impériale », n° 1 (« Les Fables allemandes de Boner, imprimées à Bamberg en 1461. C’est le livre le plus rare qui existe, puisqu’on ne connoît que ce seul exemplaire »), cf. t. 1 du présent ouvrage, p. 133]. Restitué en 1815au commissaire de Brunswick, M. Emperius.
Bibliographie sommaire :
Ulrich Boner, Der Edelstein, Faksimile der ersten Druckausgabe Bamberg 1461, 2 t., Stuttgart 1972, introduction de Doris Fouquet.
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