Statues, bustes, bas-reliefs, bronzes, etc. Paris. 1807, pp. ij-i. Coll. particulière

1. Tête de Septime Sévère.

Elle est gravée dans le recueil de Cavaceppi.

Kopf des Kaisers Septimius Severus
Fin du i^er-début du ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 50 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 382]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse vers 1770. Exposé dans la « galerie des tableaux » du château royal de Berlin. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 148]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 190]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 151 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

1Bibliographie sommaire :

Cavaceppi II (1769), pl. 53 ; Blümel 1933, R 94.

2. Apollon Lycien,

un bras replié sur sa tête, en attitude de repos ; la lyre est dans sa main gauche : cet instrument est bien conservé et orné de bas-reliefs qui représentent un cygne, des griphons et des masques tragiques.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

2a. Torse : Torso des ausruhenden Apollon
Copie romaine d’après un original grec du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 118 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 5]

2b. Tête : Kopf mit Haarschleife
Copie romaine du ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 26 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 84]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 135 ?]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 191]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 4 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Musée français IV (1809), p. et pl. sans n° ; Landon II, t. 1 (1810), pl. 21 ; Filhol VIII (1812), pl. 566.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n^os 20 (torse) et 47 (tête) ; limc, t. II, p. 194, n° 39 1 (O. Palagia) (torse).

3. Tête de Marc-Aurèle, jeune.

Probablement :

Tête de Marc-Aurèle jeune
Milieu du i^er siècle après J.-C.
Marbre. H. 46 cm
Anciennement : Berlin, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 369]
Conservé depuis 1945 à Poznan (Pologne), Muzeum Narodowe [Dep. n° 382]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac). Exposé dans l’un des palais royaux de Berlin ou Potsdam. Manifestement saisi par Denon en 1806 ou 1807 [pas de mention explicite dans les inventaires de saisie dressés à Berlin et Potsdam]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 192]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 136 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 18.

Bibliographie sommaire :

CSIR 1972 (Pologne I), n° 30 (A. Sadurska) ; Klaus Fittschen : Prinzenbildnisse antoninischer Zeit, Mayence 1999, note 122 i et pl. 23 a-c.

4. Hygie, déesse de la santé.

La fille d’Esculape présente la patère au serpent mystérieux, symbole de la vie. Cette statue, exécutée par un excellent ciseau, a une tête de portrait qui lui a toujours appartenu. On croit y reconnaître l’impératrice Domitia, femme de Domitien.

Statue dérestaurée en 1973 :

4a. Torse : Hygieia
Copie romaine i^er siècle après J.-C. d’après un original grec des années 420 avant J.-C.
Marbre. H. 223 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 6]

4b. Tête : Kopf ehemals auf der Hygieia
ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 44 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 6a]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 136]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 193]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 33 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »]

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Filhol VI (1809), pl. 402 ; Landon II, 1.1 (1810), pl. 40 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n° ; Musée royal I (1816), « statues antiques », p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 48 ; Aufklärung 1979, n^os 437 (torse) et 438 (tête) (P. Gercke) ; limc, t. V, pp. 558-559, n° 40 (torse) (F. Croissant).

5. Antinoüs.

La figure est toute nue, à l’exception d’un manteau qui couvre la partie inférieure du corps. La corne d’abondance posée sur son bras gauche, et le grand serpent qui s’y entortille autour, sont les symboles du bon Génie Cette statue est de la plus grande manière : on la voit gravée dans le recueil de Cavaceppi. La tête, quoique détachée, a toujours appartenu à la figure.

Antinoos
Torse : copie romaine de l’epoque impériale
Marbre blanc. H. 237 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 361]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse vers 1770 [Oesterreich 1774, n° 318]. Exposé devant le « Palais-Neuf » (Neues Palais) de Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 128]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 194]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 3 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Filhol VI (1809), pl. 390 ; Landon II, t. 2 (1811), pl. 27 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n° ; Musée royal I (1816), « statues antiques », p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Cavaceppi I (1768), pl. 24 ; Blümel 1933, R 59 ; Hugo Meyer : Antinoos : die archäologischen Denkmäler unter Einbeziehung des numismatischen und epigraphischen Materials sowie der literarischen Nachrichten, Munich 1991, pp. 33-34, cat. n° I 11, pl. 9.

6. Grand bas-relief qui a formé autrefois le devant d’un sarcophage.

Le sujet est Bacchus, considéré comme emblême du soleil et dieu des saisons. Il est monté sur une panthère, et il verse du vin de la main droite, dans un rhyton placé dans la main d’un satyre qui porte une outre. Les génies des quatre saisons environnent Bacchus. Le premier à gauche est l’Hiver avec des oies, et couronné de roseaux ; le second est le Printems couronné de fleurs, avec des festons dans les mains ; le troisième, l’Eté couronné d’épis de bled, tenant la faucille des moissonneurs ; le quatrième l’Automne, avec les symboles des vendanges. Tout le fond est rempli de figures accessoires. Ouvrage estimable par la belle composition, par l’exécution hardie et par la parfaite conservation. Il a été gravé par Piétro Santi, dans l’Admiranda.

Vorderseite eines römischen Sarkophags
Entre 235 et 245 après J.-C.
Marbre. H. 98 cm ; L. 211 cm ; Pr. 11 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 46]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 148]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 194b]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 193 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 61-62 ; Bouillon III (sans date), pl. 5, n° 2 ; Filhol X (1815), pl. 684.

Bibliographie sommaire :

Pietro Santo Bartoli : Admiranda Romanarum antiquitatum ac veteris sculpturae vestigia, Rome 1693, pl. 79 ; Bieber 1915, n° 86 ; Idea del bello 2000, II, pp. 191-192, n° 6 (F. Rausa).

7. Autre statue d’Hygie avec ses attributs ordinaires ;

la tête de la statue est idéale et traitée d’une manière grandiose comme tout le reste de la figure.

Statue einer Römerin als Hygieia
Copie romaine d’après un original grec postérieur à la seconde moitié du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre blanc. H. 213 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 353]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 690]. Exposé devant le « Palais-Neuf » (Neues Palais) de Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 127]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 193 bis]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 33 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Filhol VI (1809), pl. 426 ; Landon II, t. 1 (1810), pl. 64 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n°.

Moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 628.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 38 ; limc, t. V, p. 566, n° 193 (F. Croissant) ; Huberta Heres et Wolf-Dieter Heilmeyer : Die Skulpturen in der Rotunde des alten Museums, à paraître [ajout pour l’édition électronique 2023 : Wolf-Dieter Heilmeyer; Huberta Heres, Wolfgang Maßmann : Schinkels Pantheon. Die Statuen der Rotunde im Alten Museum, Mainz am Rhein 2004].

8. Buste de Minerve.

Kopf der Athena Velletri
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 79 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 79]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac). Exposé dans le « temple des antiques » (Antikentempel) de Sans-Souci à Potsdam [Rapport Rabe fol. 18]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 163]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 225]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 141 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »]. Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 18.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 179.

9. Le bonnet phrygien, et le pedum ou bâton de berger qu’on remarque dans cette statue, sont des attributs qui peuvent également appartenir à Ganymède, à Athys, et à Pâris.

Ordinairement les images de ce dernier le représentent plus âgé, celles de Ganymède offrent le caractère d’un âge plus tendre. Cette considération, et la tristesse qui règne sur la physionomie de cette belle statue, paraissent l’attribuer à Athys, l’amant infortuné de Cybèle.

Statue des Paris oder Ganymed
Copie romaine du ii^e siècle après J.-C. d’après un original grec de la première moitié du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 174 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 8]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 138]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 195]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 8 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 20 ; Bouillon II (sans date), pl. 14 ; Filhol VIII (1812), pl. 510.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 26 ; limc, t. I, p. 497. n° 2a (R. Hampe).

10. Tête d’un guerrier couvert d’un casque.

Elle a de la ressemblance aux portraits de Périclès.

Strategenkopf
Copie romaine d’après un original grec de la deuxième moitié du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 64 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 311]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 84]. Exposé dans la « galerie des tableaux » (Bildergalerie) du château de Sans-Souci à Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 179]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 196]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 144 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 18 ; Bouillon III (sans date), pl. V, n° 2.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 128 ; Bildergalerie 1996, p. 218, n° 1 (S. Hüneke).

11. Cette statue de femme dont la draperie est traitée d’une manière large et avec beaucoup de vérité et de goût, paraît dans l’attitude de l’étonnement.

On peut croire qu’elle a fait partie d’une réunion de figures qui représentaient le désastre de la famille de Niobé.

Weibliche Statue
Copie romaine d’après un original grec
Marbre. H. 193,8 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 585]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth) [Oesterreich 1774, n° 92]. Exposé dans la « galerie des tableaux » (Bildergalerie) du château de Sans-Souci à Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 131]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 56 : « Remis à M. Schobert, commissaire prussien, le 7 août 1815 »].

Bibliographie sommaire :

Weber 1996, p. 56, fig. 13 ; Bildergalerie 1996, p. 218 (S. Hüneke).

12. Tête de Germanicus.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 236]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 126 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien », H. 60 cm].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 18.

13. Mercure.

La tête de cette figure est remarquable par les petites ailes qui sortent de ses cheveux. L’attitude de la statue ressemble à celle de quelques figures de Persée qui détache Andromède du rocher sur lequel l’héroïne avait été exposée au monstre. Cette statue a été gravée dans le recueil de Cavaceppi.

Jünglingstorso, zum Hernies ergänzt
Seul le torse est antique, copie romaine
Marbre. H. 161,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 531]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth) [Oesterreich 1774, n° 140]. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 135]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 44 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 18.

Bibliographie sommaire :

Cavaceppi I (1768), pl. 14 ; Harksen 1977. p. 143 ; Weber 1996, p. 55, fig. 14 ; Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° 3505 ; Huberta Heres et Wolf-Dieter Heilmeyer : Die Skulpturen in der Rotunde des alten Museums, à paraître [ajout pour l’édition électronique 2023 : Wolf-Dieter Heilmeyer; Huberta Heres, Wolfgang Maßmann : Schinkels Pantheon. Die Statuen der Rotunde im Alten Museum, Mainz am Rhein 2004].

14. Buste de Plotine, l’épouse de Trajan.

Plotina Pompeia
Vers 130 après J.-C. ?
Marbre blanc. H. 61 cm
Anciennement : Berlin, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 356]
Conservé depuis 1945 à Poznan (Pologne), Muzeum Narodowe [Inv. A 590]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1790. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe fol. 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 185]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 197]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 147 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Filhol VI (1809), pl. 390 ; Landon II, 1.1 (1810) pl. 62 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n° ; Musée royal I (1816), p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Friedrich Wilhelm II 1997, cat. n° III 103, fig. p. 338 (J. Szymkiewicz).

15. Minerve.

Sa tête est couverte d’un casque. Aucune statue de la fille de Jupiter, n’est armée d’une égide exécutée et disposée avec autant de finesse et de goût. Cette armure tissue d’écailles et bordée de serpents, présente au milieu le masque de la Méduse. La draperie est d’un travail exquis. La statue de Minerve, dite la Pallas de Vellétri, appartient à l’école grecque antérieure à Praxitèle. Celle-ci appartient à la même école, mais dans un temps où l’art, sur l’escorte de ce grand maître, avait acquis tous les agréments et toutes les grâces.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

15a. Torse : Athena, dite Athena Lemnia
Copie romaine du ii^e siècle après J.-C. d’après un original grec
Marbre. H. 201 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 2]

15b. Tête : Kopf der « Athena Giustiniani »
Copie romaine d’après un original grec
Marbre. H. 39 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 82]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 132]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 198]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 45 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 56 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n° ; Musée royal I (1816) « statues antiques », p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n^os 2 (torse) et 12 (tête) ; Apollon und Athena : Klassische Götterstatuen in Abgüssen und Rekonstruktionen, Peter Gercke et Ulrich Schmidt (éd.), cat. exp., Cassel, Staatliche Kunstsammlungen, Cassel 1991, pp. 56-65 (M. Weber) et cat. n° 34 (P. Gercke).

16. Buste de la jeune Matidia, nièce de Trajan.

Frauenkopf, Matidia ?
ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 30 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 32]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 147 : « Tete de femme avec un diadème »]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 197b]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 138 (Matidie fille de Marciana et fille de Trajan, marbre, H. 70 cm) : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel, n° 147 de l’état »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 62.

D’après Margarete Bieber, le buste restitué en 1815 n’est pas identique au buste saisi par Denon en 1807. L’inventaire Napoléon mentionne un seul buste de Matidie provenant des conquêtes d’Allemagne. Par ailleurs, la gravure publiée par Landon en 1810 suggère que le buste actuellement conservé à Cassel, saisi et restitué sous le n° 147, est bien le Buste de la jeune Matidia exposé à Paris en 1807.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 51.

17. Statue d’un athlète.

Sa pose et le caractère de ses formes ont suggéré au sculpteur moderne qui a exécuté les bras de cette figure, l’idée d’y ajouter les cestes, bandes de cuir dont on armait les bras des pugiles ou des boxeurs de l’antiquité.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

17a. Torse : Polykletischer Knabentorso
Copie romaine (vers 230 après J.-C.) d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 94 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 11]

17b. Tête : Kopf des « Westmacottschen Epheben »
Copie romaine de la seconde moitié du ii^e siècle après J.-C. d’après un original du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 22 cm.
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 87]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 143]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 199]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 8 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 12 ; Bouillon III (sans date), pl. 17, n° 1.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 7 (torse) et 8 (tête) ; Polyklet 1990, n° 72 (torse) (D. Kreikenbom) et 116 (tête) (A. Linfert).

18. Tête de Claude.

C’est un des plus beaux portraits de cet empereur.

Bildnis des Claudius
Probablement 41 après J.-C.
Marbre. 33,8 cm

Conservation et diffusion :

Brunswick, Herzog Anton Ulrich-Museum [AS 7] Entré dans la collection des ducs de Brunswick avant 1800. Exposé au musée de Brunswick. Saisi par Denon le 28 décembre 1806 [Inventaire Brunswick, p. 3, n° 329]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 200]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 114 : « Remis le 17 septembre 1815 à MM. Emperius et Manner, commissaires de Brunswick »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Bouillon II (sans date), p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Hans Rupprecht Goette : Kunst der Antike. Bilderhefte des Herzog Anton Ulrich Museums, n° 7, Brunswick 1985, n° 20-21 ; Hans Rupprecht Goette : « Antike Skulpturen im Herzog Anton Ulrich-Museum, Braunschweig », Archäologischer Anzeiger, 1986, pp. 711-744, ici n° 9, pp. 724-728.

19. Des artistes grecs avaient fait plusieurs statues qui représentaient des femmes dans l’attitude de suppliantes, les mains levées vers le ciel.

Les anciens saisirent cette attitude comme convenable aux images des impératrices romaines. La tête de cette statue est un beau portrait de Sabine, l’épouse de l’empereur Hadrien.

Frauenstatue mit Porträt der Kaiserin Sabina, Gemahlin Hadrians
Copie romaine d’après un original grec de la fin du v^e siècle avant J.-C.
Tête rapportée
Marbre blanc. H. 211,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 496]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 93]. Exposé dans la « galerie des tableaux » (Bildergalerie) du château de Sans-Souci à Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 132 ?]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 201]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 67 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (i8io), pl. 60 ; Filhol X (1815), pl. 708.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 54 ; Bildergalerie 1996, p. 218 (S. Hüneke).

20. Buste de Marciana, la sœur de Trajan.

Büste einer Römerin
Début du ii^e siècle après J.-C.
Marbre blanc. H. 62 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 450]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) ? Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe fol. 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 186]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 202]. Restitué à l’Autriche (?) en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 137 : « Rendu le 7 septembre 1815 à M. Bremser, commissaire de l’Autriche »].

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 42 ; Harksen 1977, p. 145.

21. Deux statues de femmes drappées.

L’une est la répétition de l’autre. Elles étaient des images de Diane, à ce qu’on peut juger par la courroie destinée à suspendre le carquois sur l’épaule droite. Le sculpteur moderne les a converties en muses. Ces figures sont d’un beau style.

2Statues dérestaurées en 1911-1912 (A) et 1973 (B) :

21a. Torse A : Artemisfigur
Copie romaine d’après un original grec de 350 avant J.-C. environ
Marbre. H. 116 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 15]

21b. Tête A : Mädchenkopf
Copie romaine d’après un original grec de 350 avant J.-C. environ
Marbre. H. 25 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 122]

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 17 (torse) et 22 (tête) ; Aufklärung 1979, n° 432 (P. Gercke) (torse) ; limc, t. II, p. 799, n° 9c (torse) (E. Simon) ; « Gips nicht mehr » : Abgüsse als letzte Zeugen antiker Kunst, cat. exp., Bonn, Antikensammlungen der Universität, Bonn 2000, pp. 216-219, n° 65 (tête) (J. Bauer).

21c. Torse B : Artemisfigur
Copie romaine d’après un original grec de 350 avant J.-C. environ
Marbre. H. 122 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 16]

21d. Tête B : Mädchenkopf
Copie romaine d’après un original grec de 350 avant J.-C. environ
Marbre. H. env. 25 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 91]

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 18 (tête et torse) ; Aufklärung 1979, n° 433 (P. Gercke) (torse) ; limc, t. Il, p. 799, n° 9c (torse) (E. Simon).

Conservation et diffusion :

Entrées dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposées au musée Fridericianum de Cassel. Saisies par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n^os 140-141]. Exposées dans la galerie des Antiques du musée Napoléon [Notice des statues 1815, n° 203]. Restituées en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 58 : « Remises le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 28 [Sk 15] et 42 [Sk 16].

22. Buste de femme romaine inconnue.

Non identifié

23. Idem.

Non identifié

24. Idem.

Non identifié

25. Le sculpteur moderne qui a donné à cette belle figure le caractère de Thésée, en ajoutant à sa main droite un peloton de fil qui indique celui d’Ariadne, ne s’est pas éloigné des convenances.

La statue vêtue d’une tunique relevée par la ceinture appartenait par ses formes à la figure d’un héros ; et la belle tête, qui a quelques ressemblances avec celle d’Hercule jeune peut bien représenter L’ami, le compagnon, le successeur d’Alcide.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

25a. Torse : Torso eines Strategen
Original grec de la fin du v^e siècle avant J.-C. ?
Marbre. H. 126 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 1]

25b. Tête : Jünglingskopf
Copie romaine d’après un original grec du milieu du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 38 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 81]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 131]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 204]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 69 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 52.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 15 (torse) et n° 27 (tête).

26. Vertumne.

Le Dieu de l’automne et des potagers se fait reconnaître par la peau de chèvre qui lui sert de chlamyde, et qui est remplie de toutes sortes de fruits. Ses pieds sont chaussés de cothurnes rustiques. Les figures de ce Dieu, de grandeur naturelle, sont extrêmement rares.

Silvanus
Copie romaine d’après un original grec
Marbre. H. 195 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 282]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe fol. 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 137]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 205]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 78 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 38 ; Bouillon I (1811), p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Harksen 1977, p. 144 ; limc, t. VII, p. 765, n° 31 (A. M. Nagy) ; Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° 3505 ; Huberta Heres et Wolf-Dieter Heilmeyer : Die Skulpturen in der Rotunde des alten Museums, à paraître [ajout pour l’édition électronique 2023 : Wolf-Dieter Heilmeyer; Huberta Heres, Wolfgang Maßmann : Schinkels Pantheon. Die Statuen der Rotunde im Alten Museum, Mainz am Rhein 2004].

27. Statue athlétique.

L’épée qu’on a ajoutée dans la main gauche, peut exprimer ces armes que les vainqueurs obtenaient pour prix dans plusieurs jeux de la Grèce.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

27a. Torse : Doryphoros des Polyklet
Copie romaine d’après un original grec du milieu du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 202 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 4]

27b. Tête : Kopf des Doryphoros
Copie romaine de la fin du i^er siècle après J.-C. d’après un original grec du milieu du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 32 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 83]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807[Inventaire Cassel (2), n° 134]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 204b]. L’inventaire Napoléon ne mentionne pas de restitution [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 8 : « Athlète vainqueur. L’épée qu’il tient dans la main gauche est moderne »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 45.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 1915, n° 4 (torse) et 5 (tête) ; Aufklärung 1979, n° 439 (torse) et 440 (tête) (P. Gercke) ; Polyklet 1990, n° 44 (torse) (D. Kreikenbom).

28. Tête d’Hercule.

Herakleskopf
Copie romaine d’après un original grec du second quart du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 31,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk. 188]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth) ? Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. 12]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 32]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 206]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 128 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 143.

29. Buste athlétique d’une grande beauté.

Peut-être :

Athlet
Fin du iii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 46,6 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 465]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse avant la fin du xviii^e siècle. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 206b]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 106 (« Athlète avec une barbe courte suivant la mode du tems de Caracalla ») : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 116.

30. Cette statue en habit romain, présente le portrait de Didius Julien, de ce riche sénateur qui osa acheter des soldats prétoriens l’empire romain, après le meurtre de Pertinax.

Les portraits en sculpture de cet Auguste sont de la plus grande rareté. Il n’en existe aucun d’aussi authentique et certains que celui-ci, comme on peut s’en convaincre par les médailles.

3Statue dérestaurée en 1973 :

30a. Torse : Römer in der Toga
Probablement milieu du i^er siècle après J.-C.
Marbre. H. 195 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 7]

30b. Tête : Severisches Privatbildnis
Fin du i^er-début du ii^e siècle après J.-C.
Marbre. 32 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 127]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 137]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 207]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 36 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II t. 2 (1811), pl. 39 ; Bouillon II (sans date), pl. 46 ; Filhol X (1815), pl. 678 ; Musée royal I (1816), p. et pl. sans n°.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 49 ; Joachim Raeder : « Herrscherbildnis und Münzpropaganda », Jahrbuch des deutschen archäologischen Instituts, 1992, pp. 175-196, pl. 72 (tête).

31. Tête d’un jeune homme dont les cheveux et le front sont serrés d’un large bandeau.

Des antiquaires ont cru reconnaître dans les têtes de ce genre, des portraits des Ptolémées, rois d’Egypte ; il paraît plus probable que ces têtes, souvent idéales, représentent des athlètes qui ont remporté le prix dans les jeux sacrés de la Grèce. Le bandeau ou diadème était un des ornements qu’on accordait à ces vainqueurs.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Exposé dans la « galerie des tableaux » du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. 10v]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 150]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 208]. Restitué en 1815 [peut-être : Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 105 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Beger III, p. 326.

32. Apollon.

Le carquois qui le fait reconnaître, est suspendu au tronc réservé dans le marbre pour support de la statue. Sa chevelure et ses traits rappellent le style de l’ancienne école grecque.

Apollon, dit Apollon de Cassel
Copie romaine du deuxième quart du ii^e siècle après J.-C. d’après un original en bronze de 450 env. avant J.-C.
Marbre. H. 199 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 3]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 133]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 209]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 6 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 30.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 1 ; Aufklärung 1979, n° 431 (P. Gercke) ; limc, t. II, p. 219, n° 295 (W. Lambrinudakis) et pp. 374-375, n° 41 (E. Simon) ; Apollon und Athena : Klassische Götterstatuen in Abgüssen und Rekonstruktionen, Peter Gercke et Ulrich Schmidt (éd.), cat. exp., Cassel, Staatliche Kunstsammlungen, Cassel 1991, pp. 39-46 et cat. n° 1 (P. Gercke) ; Denon 1999, n° 196 (D. Gallo).

33. Buste de Livie, femme d’Auguste.

Il est gravé dans le Recueil de Cavaceppi.

Kopf einer jungen Römerin
Postérieur à 40 avant J.-C.
Marbre. H. 29 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 433]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse vers 1770. Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin ? Saisi par Denon en novembre 1806 ? [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 10 : « Impératrice inconnue » ?]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 210]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 133 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Cavaceppi II (1769), pl. 48 ; Blümel 1933, R 22.

34. Les médailles de Marc-Aurèle,

frappées lorsqu’il n’était que César et gendre de l’empereur Antonin-Pie, nous le font reconnaître dans cette statue. Elle est armée d’une cuirasse sur laquelle on voit sculptées des victoires et des aigles. L’ouvrage est digne de cette période, où la sculpture grecque conservait encore toute son ancienne splendeur.

Panzerstatue mit einem Kopf des Kaisers Marcus Aurelius
Torse : dernier quart du i^er siècle après J.-C.
Tête : postérieure
Marbre. H. 208 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 368]
Actuellement prêté au Getty Museum à Malibu

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé au château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. 10]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 125]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 207b]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 39 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 53.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 79 ; Harksen 1977, p. 149 ; Klaus Fittschen : Prinzenbildnisse Antoninischer Zeit, Mayence 1999, p. 24, B 15 ; Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° an 72.

35. Buste du même empereur, dans son jeune âge.

Probablement :

Buste de Commode
Vers 185-192 après J.-C.
Marbre. H. 93,4 cm
Anciennement : Berlin, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 375]
Conservé depuis 1945 à Poznan (Pologne), Muzeum Narodowe [Dep. n° 373]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 96 ?]. Exposé dans la « galerie des tableaux » (Bildergalerie) du château de Sans-Souci à Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 176]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 192]. Restitué à l’Autriche (?) en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 136 : « Enlevé par M. Rosa, commissaire autrichien, le 30 août 1815 »].

Bibliographie sommaire :

csir (Pologne I) 1972, pp. 37-38, n° 33 (A. Sadurska) ; Bildergalerie 1996, p. 219, n° 9 (S. Hüneke).

36. Jeune athlète en bronze de grandeur naturelle.

Il est absolument nu, suivant l’usage adopté dans les gymnases et dans les jeux de la Grèce ; il tend ses mains et ses regards vers le ciel, et il paraît rendre grâce aux Dieux. L’expression de la tête s’accorde si parfaitement avec son attitude, que cette action n’est pas incertaine. La figure présente tant de vérité et une exécution si accomplie dans toutes ses parties, qu’elle égale, si elle ne surpasse pas, les plus beaux ouvrages de bronze qui nous restent de l’antiquité. Le hasard avait fait découvrir ce morceau à Herculanum, avant que les fouilles de cette ancienne ville fussent mises en activité. Winckelmann a parlé de ce bronze dans l’Histoire des Arts.

Statue des betenden Knaben
Vers 300 avant J.-C.
Bronze. H. 128,4 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 2]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1747 [Oesterreich 1774, n° 113]. Exposé au château royal de Berlin à partir de 1786 [Rapport Rabe fol. 10]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 124]. Restauré par Canlers à Paris en mai et juin 1807 [Paris, an, O² 839 : Note d’honoraires du 9 juin 1807 : « Mon travail consiste à avoir vidé le corps de son noyau ainsi que les extrémités, comme la tête étoit fendu tous autour du cou, j’ai mi un croisillon et un boulon, à l’aide d’une traverse elle est seré par un écrou qui la tient très solidement sur ses épaules. J’ai attaché de même les bras cassés en differents endrois et mis plusieurs pieus pour que l’ajustage soit parfaitement rétablie. Les pieds étoient crevés, le noyau a produit par son effet une esplosion qui à fait separer les parties en plusieurs crévasses, j’y ai joint des pièces. De plus d’après les avis de Mr. Lavallée pour le bien de la chose j’ai substitué un socle carré en bronze qui par les soins que j’ai mis à y adapter les pieds de manière qui soient bien joints, qui ressemble à une plainte aderante »]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 237]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 280 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Musée français IV (1809), « antiques », p. et pl. sans n° ; Landon II, t. 2 (1811), pl. 42 ; Bouillon II (sans date), p. et pl. sans n°.

Moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 125.

Bibliographie sommaire :

G. Zimmer et N. Hackländer (éd.) : Der Betende Knabe. Original und Experiment, Berlin, 1997.

37. Les forges de Vulcain.

Le Dieu, représenté avec un aspect majestueux, paraît achever le bouclier d’Enée qu’un cyclope lui présente ; l’épée et la cuirasse sont déjà suspendues à l’atelier : d’autres cyclopes, auxquels l’artiste a donné comme au premier des physionomies de silènes et de faunes, sont occupés à terminer les moules qui doivent servir aux jambiers. Cupidon qui surveille l’ouvrage qu’on exécute pour son frère, se cache derrière une porte, et s’amuse à enlever le bonnet du plus vieux des cyclopes. Ce bas-relief doit être mis au rang des ouvrages de ce genre, les plus intéressants.

Les forges d’Héphaistos
Bas-relief en marbre. H. 65 cm ; L. 108 cm
Paris, musée du Louvre, département des antiquités grecques et romaines [Inv. MR 874-Ma 661]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse avant la fin du xviii^e siècle. Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. 12]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 2, n° 33]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 238]. L’inventaire Napoléon ne mentionne pas de restitution [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 236]. Échangé le 7 août 1815 contre un bas-relief delphique : « Je, soussigné, commissaire de guerre des armées prussiennes, fondé de pouvoir à cet effet par M. le général Ribbentrop, reconnais avoir reçu de M. le Baron Denon les antiquités mentionnées au présent état, à l’exception du n° 58, qui, se trouvant incrusté dans un revêtement en marbre de la nouvelle Salle des Antiques, et qui, n’en pouvant être retiré sans dégrader la décoration, a été remplacé par un bas-relief représentant un chœur athénien consacrant le trépied, prix de la victoire, monument publié par Winckelmann dans ses Monuments inédits [sic] ». Paris, 7 août 1815 (signé) Schobert [cité par Wilhelm Fröhner, Notice de la sculpture antique du Musée national du Louvre, Paris 1889, p. 136].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 17 ; Filhol IX (1813), pl. 588.

Moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 332.

Bibliographie sommaire :

Wilhelm Fröhner : Notice de la sculpture antique du Musée national du Louvre, Paris 1889, p. 136 ; Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° 3194, 3204, 3339 ; Jean-Luc Martinez : « L’informatisation de l’inventaire Napoléon », in : Marianne Hamiaux et Jean-Luc Martinez : « De l’inventaire N à l’inventaire MR : le département des Antiques », in : Daniela Gallo (éd.) : Les vies de Dominique-Vivant Denon, 2 t., Paris 2001, pp. 433-460, ici p. 446.

38. Urne cinéraire d’Aurélius Orestes, avec beaucoup d’ornemens, et une chouette au milieu.

Römischer Aschenaltar
Rome. i^er siècle après J.-C.
Marbre. H. 71 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 57]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel après 1778. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 150 ou 151]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 239]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 247 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 81 ; Aufklärung 1979, n° 441 (P. Gercke) ; Friederike Sinn : Stadtrömische Marmorurnen, Mayence 1987, n° 28.

39. Autre de Cornélia Epitycha.

On y voit au milieu Mercure volant. Ce dieu était le conducteur des ames.

Römsischer Aschenaltar
Seconde moitié du i^er siècle après J.-C.
Marbre. H. 25 cm ; L. 32 cm ; Pr. 29 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 54]

Conservation et diffusion :

Probablement entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel avant 1780. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 150 ou 151]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 240]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 248 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Hesse-Cassel »].

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 82 ; Friederike Sinn : Stadtrömische Marmorurnen, Mayence 1987, n° 196.

40. Bacchus couronné de pampres et de raisins.

Une panthère est à ses pieds, et paraît avide du vin que le Dieu verse pour elle d’un vase à deux manche, carchesium, qu’il tient penché dans sa main droite. Cette figure a très peu de moderne.

Bacchus
Copie romaine
Marbre. H. 167 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 87]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe fol. 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 136]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 11 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 33.

Bibliographie sommaire :

Harksen 1977, p. 144 ; Huberta Heres et Wolf-Dieter Heilmeyer : Die Skulpturen in der Rotunde des alten Museums, à paraître [ajout pour l’édition électronique 2023 : Wolf-Dieter Heilmeyer; Huberta Heres, Wolfgang Maßmann : Schinkels Pantheon. Die Statuen der Rotunde im Alten Museum, Mainz am Rhein 2004].

41. Groupe de Cupidon et de Psyché, allégorie de l’amour et de l’ame.

La figure de Psyché est drapée dans la partie inférieure de ses membres, comme dans l’autre groupe qui est placé dans la salle du Laocoon. Ici les deux personnages allégoriques ont des ailes. On a donné celles d’un papillon à Psyché, sur l’exemple d’autre monumens.

Amor und Psyche
Copie romaine
Marbre. H. 130 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 151]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth). Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin depuis 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 30]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 18 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 3.

Bibliographie sommaire :

Heres 1977, p. 125 ; Weber 1996, p. 55, fig. 11 ; Michalis Aspris : Statuarische Gruppen von Eros und Psyché, thèse, Bonn 1996, cat. n° A 10, pp. 111 et 114, fig. 25.

42. Vénus sortant du bain.

Figure moindre que nature, recommandable par la grâce de la pose et par le goût de l’exécution.

Non identifiée

Conservation et diffusion :

Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 141 : Vénus]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 75 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henry, commissaire prussien »]. Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 68.

43. Nymphe.

Ses cheveux sont épars, sa draperie ne remonte que jusqu’à la moitié de son corps.

Peut-être :

Aphrodite
Copie romaine
Marbre. H. 135,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 21]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 139 : « Une nymphe, ou Agrippine »]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 57 [58] : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 33.

Bibliographie sommaire :

Harksen 1977, p. 144.

44. Nymphe de la mer, ou Néreide appuyée sur un dauphin.

Aphrodite
Copie romaine
Marbre. H. 136 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 37]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe 22v]. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 138]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 58 : « Remis le 3 octobre 1815 [1814] à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 10.

Probablement moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 655.

Bibliographie sommaire :

Harksen 1977, p. 144 ; Friedrich Wilhelm II 1997, pp. 334-335 et fig. (S. Gröschel).

45. Statue d’un jeune Faune portant sur ses épaules une outre.

Cette statue est remarquable par sa pose, qui ne ressemble à celle d’aucune autre figure connue.

Satyr mit Schlauch
Tête : copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 106 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 263]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W von Bayreuth) ? [Oesterreich 1774, n° 488]. Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin depuis 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 31]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 25 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 12.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 159 (tête seule). ; Heres 1977, p. 125 ; Weber 1996, p. 56, fig. 18.

46. Cette statue héroïque, moindre que nature, est remarquable par la tête antique de Trajan qu’elle porte, facile à reconnaître par les médailles.

Statuette des Kaisers Trajan
Début du ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 81,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 355]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des électeurs de Brandebourg en 1671 (collection Gerrit Reynst). Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin jusqu’en 1770 puis de nouveau à partir de 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 1]. Restauré par Cartellier à Paris en novembre 1808 [Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° 1539]. Exposé au musée Napoléon, salle des fleuves, jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, suppl., p. IV]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 71 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Beger III, p. 341 ; Blümel 1933, R 34 ; Heres 1977, pp. 120 et 125 ; Dupuy / Le Masne / Williamson 1999, n° 1539.

47. Jeune Faune couronné de pin.

Il a cet air gracieux que la sculpture grecque a donné à ces demi-Dieux du cortège de Bacchus. On a placé dans sa main une flûte.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

47a. Torse : Torso eines Knaben
Copie romaine d’après un original grec de 450 avant J.-C. environ
Marbre. H. 71 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 13]

47b. Tête : Satyrkopf
Copie romaine d’après un original grec de 450 avant J.-C. environ
Marbre. H. 21 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 89]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 145]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 25 : « Remis le 15 septembre 1815 à M. de Carlshausen, commissaire de Cassel, n° 145 de l’état et n° 17 de l’état des objets remis le 3 octobre 1814 à M. Henry, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 6.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 21 (torse) et 33 (tête).

48. Statue du jeune Apollon,

les cheveux relevés par un ruban ou diadème qui lui ceint la tête. L’arc est dans sa main.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

48a. Torse : Torso eines Knaben
Copie romaine d’après un original grec de 450 avant J.-C. environ
Marbre. H. 98 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 12]

48b. Tête : Kopf eines Knaben mit Haarrolle
Copie romaine d’après un original grec de 450 avant J.-C. environ
Marbre. H. 18 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 88]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 144]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 5 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien. Cette statue portée sous le n° 144 de ’état des objets rendus à M. de Carlshausen, comissaire de Hesse-Cassel, a été livrée au commissaire prussien qui s’est chargé de la restituer à M. de Carlshausen »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 15.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 9 (torse) et 3 (tête).

49. Une Naïade, ou nymphe des eaux.

Elle n’est couverte d’aucune draperie que dans la partie inférieure de son corps, et soutient des deux mains une coquille. C’était la manière la plus usitée pour représenter les demi-déesses des fontaines, lieux que souvent on embellissait par des statues pareilles à celles-ci.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

49a. Torse : Statue einer Aphrodite
Copie romaine d’après un original du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 118 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 18]

49b. Tête : Kopf der « kapitolinischen Venus »
Copie romaine d’après un original grec du milieu du iv^e siècle avant J.-C. ?
Marbre. H. 25 cm
Autrefois : Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 93]
Disparu depuis 1945

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 139]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 58 : « Remis le 3 octobre 1815 [1814] à M. Henri, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 72.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 30 (torse) et 29 (tête) ; limc, t. II, p. 78, n° 688 (torse) et p. 82, n° 739 (tête) (A. Delivorrias).

50. Statue d’un athlète.

Il est dans l’action de verser de l’huile sur sa main pour en frotter ses membres, suivant l’usage des lutteurs et des pancratiastes.

Statue dérestaurée en 1911-1912 :

50a. Torse : Torso eines Öleingießers
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 82 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 9]

50b. Tête : Kopf des sogenannten « Narkissos »
Copie romaine du ii^e siècle après J.-C. d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 18,5 cm
Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung [Sk 85]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel en 1776-1777. Exposé au musée Fridericianum de Cassel. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel (2), n° 142]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué à la Prusse en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 7 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henry, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 2 (1811), pl. 51.

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 10 (torse) et 11 (tête) ; Polyklet 1990, n° 125 (tête) (A. Linfert).

51. Hermès à demi figure.

Il représente un Silène à longue barbe, et cependant habillé en femme, comme on voit souvent le Bacchus indien.

Peut-être :

Hermenbüste
Copie romaine d’après un original grec des années 450-440 avant J.-C.
Marbre. H. 56 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 107]
Actuellement exposé au Pergamonmuseum, Berlin

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse vers 1770 (collection Natali). Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. 12]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 17 : « Bacchus indien marbre rougeâtre »]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 133.

52. Bas relief qui paraît avoir fait partie d’une frise.

On y voit Isis assise sur le signe du scorpion. On reconnaît la déesse au nœud que les bouts de son manteau forment sur sa poitrine. Ce nœud, suivant l’observation de Winckelmann, est devenu un des caractères des images grecques de cette déesse.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 212 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

53. Bas-relief qui ornait le tombeau d’une femme grecque.

Non identifié

54. Masque de Silène.

La main de la statue qui le soutenait y est restée attachée ; c’était probablement quelque demi-dieu du cortège de Bacchus.

Silensmaske
Époque romaine
Marbre. H. 38 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 281]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 796]. Exposé dans la bibliothèque du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 147]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 138 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 19.

55. Double Hermès : il est composé de deux bustes athlétiques adossés.

On y reconnaît le goût de l’école grecque.

Doppelherme des polykletischen Herakles
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 42 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 476]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W von Bayreuth) ? [Oesterreich 1774, n° 535]– Exposé dans la bibliothèque du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 144 : « Castor et Pollux »]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 129 : « Remis aux commissaires prussiens le 22 février 1815 »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : LANDON II, 1.1 (1810), pl. 19.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 149 ; limc, t. IV, p. 758, n° 595 (O. Palagia) ; Polyklet 1990, n° 60.

56. Double hermès, composé de deux bustes adossés de sujets bachiques.

Bacchischer Doppelhermenkopf
Epoque romaine
Marbre. H. 22 ou 23 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 135 ou 137]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W von Bayreuth). Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin depuis 1801. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 15 ou 16]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 129 ou 130 : « Remis aux commissaires prussiens le 22 février 1815 »].

Bibliographie sommaire :

Heres 1977, p. 126 ; Weber 1996, p. 67,87, fig. 25.

57. Autre, du même genre.

Voir n° 56

58. Hermès de Bacchus Indien.

Autrefois on regardait, par erreur, les têtes de ce genre comme des portraits de Platon.

Herme eines bärtigen Gottes
Copie romaine d’après un original grec de la fin du v^e ou du début du vi^e siècle avant J.-C.
Marbre blanc. H. 51,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 109]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. iiv]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 4]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 110 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 16.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1938, K 209.

59. Hermès de Lycurgue, le législateur de Sparte.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815 suppl., n° 278]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 136 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien ». H. 48 cm].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 16 ; Bouillon II (sans date), p. et pl. sans n°.

60. Hermès d’Euripide.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815 suppl., n° 281]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 124 : « Remis le 2 octobre 1815 à M. Schobert, commissaire prussien ». H. 48 cm].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 16.

61. Bias de Priene, l’un des sept sages de la Grèce, Hermès.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 111 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien ». H. 46 cm].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, 1.1 (1810), pl. 16.

62. Petit buste d’Epicure.

Büste des Epikur
Copie d’après un original grec de 270 avant J.-C. environ
Marbre. H. 25,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 306]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth) ? Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin [Rapport Rabe fol. iiv]. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 5]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 123 : « Remis aux commissaires prussiens le 22 février 1815 »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 16.

Bibliographie sommaire :

Weber 1996, p. 86 ; Gisela Marie Augusta Richter : The Portraits of the Greeks, Londres 1965, t. II, p. 197, n° 24 ; Antikensammlung Berlin 1998, n° 108 (M. Kunze),

63. Petit buste représentant Auguste dans un âge avancé.

Il est couronné de fleurons, comme l’est quelquefois Jupiter.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 107 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien ». H. 51 cm].

64. Tête de Senèque.

Peut-être :

Porträtkopf eines hellenistischen Gelehrten
Copie romaine
Marbre. H. 51 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 325]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1766 (collection Natali) [Oesterreich 1774, n° 500]. Exposé dans la bibliothèque du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 146]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 150 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 24.

65. Titus, buste.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 14]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 154 : (tête de Titus en marbre noir) : « Remis aux commissaires prussiens le 22 février 1815 »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 70.

66. Hermès de Socrate.

Kopf des Sokrates
Copie romaine d’après un original grec du milieu du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 52,7 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 298]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1758 (collection W. von Bayreuth) [Oesterreich 1774, n° 524]. Exposé dans la bibliothèque du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 142]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 152 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 19.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1938, K 194 ; Gisela Marie Augusta Richter ^: The Portraits of the Greeks, Londres 1965, t. I, n° 7 ; Sokrates, Ingeborg Scheibler (éd.), cat. exp., Munich, Staatliche Antikensammlung, Munich 1989, p. 42 ; Weber 1996, p. 85.

67. Tête d’une femme romaine, avec un voile sur la coiffure.

On y retrouve quelque rapport avec les portraits de Pauline, la femme de Maximin.

Büste einer Römerin
Vers la fin du ii^e siècle après J.-C.
Marbre. H. 49 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 446]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse avant la fin du xviii^e siècle. Manifestement saisi par Denon en 1806 ou 1807 [pas de mention explicite dans les inventaires de saisie dressés à Berlin et Potsdam]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [peut-être : Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 175 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 70.

Bibliographie sommaire :

Blümel 1933, R 87.

68. Vingt-un bustes de personnages inconnus.

Non identifiés

69. Douze bustes de femmes inconnues.

Non identifiées

70. Buste placé autrefois sur le monument sépulcral de la fille d’un affranchi de Marc-Aurèle.

L’Inscription gravée dans le bas du buste, et dans le piédouche qui est tout antique, indique les noms du personnage et la destination de ce monument.

Büste der Aurelia Monnina
Entre 250 et 270 après J.-C.
Marbre. H. 84 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 444]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac). Exposé semble-t-il au château royal de Berlin. Manifestement saisi par Denon en 1806 ou 1807 [pas de mention explicite dans les inventaires de saisie dressés à Berlin et Potsdam]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 107 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 32.

Biliographie sommaire :

blümel 1933, R 118.

71. Dix statues du même style de sculpture, et, à peu de différence près, de la même dimension.

Les parties antiques sont d’un travail fin, les mouvemens pleins de grâce et de vie, les draperies exécutées avec beaucoup d’art. Il est évident que ces sculptures ont été faites pour être ensemble ; mais les symboles qui devaient les caractériser avaient disparu. Les Adam, sculpteurs français, qui les ont restaurés et les ont fait graver, ont pris le parti de les réduire à la représentation de la fable d’Achille à Scyros. Leur principal motif a été tiré sans doute de la figure non équivoque d’un homme déguisé en femme, dont ils ont fait leur Achille. Peut-être qu’un antiquaire aurait suggéré à l’artiste une autre idée, celle de rendre ces statues à leur ancien sujet ; car enfin on ne peut pas douter qu’elles n’aient représenté les muses avec Apollon citharède et avec Bacchus habillé en femme, divinité qui accompagne souvent ces déesses, et à laquelle on avait consacré l’un des sommets du Parnasse.

Achill unter den Töchtern des Lykomedes
Groupe de dix statues

Conservation et diffusion :

Entrées dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac). Exposées dans le « temple des antiques » (Antikentempel) de Sans-Souci à Potsdam [Oesterreich 1774, n° 467 à 476]. Saisies par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 130]. Conservées au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restituées en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 54 : « Remises le 3 octobre 1814 à M. Henry, commissaire prussien »],

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Landon II, t. 1 (1810), pl. 6 (Sk. 222), pl. 10 (Sk. 591), pl. 44 (Sk. 594), pl. 46 (Sk. 218), pl. 50 (Sk. 593), pl. 54 (Sk. 50), pl. 66 (Sk. 497) ; Landon II, t. 2 (1811), pl. 36 (Sk. 221) et pl. 48 (Sk. 49).

Bibliographie sommaire :

Gerald et Huberta Heres : « Achill unter den Töchtern des Lykomedes. Zur Geschichte einer Statuengruppe », Staatliche Museen zu Berlin, Forschungen und Berichte, n° 20/21,1980, pp. 105-146 ; François de Polignac : « L’Antiquité, prétexte ou modèle ? L’invention des “Filles de Lycomède” », in : La fascination de l’antique, 1700-1770, Rome découverte, Rome inventée, Joselita Raspi Serra et François de Polignac (éd.), cat. exp., Lyon, Musée de la civilisation gallo-romaine, Paris 1998, pp. 70-76.

71a. Apollo Kitharodos
Copie romaine d’après un original du second quart du iv^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 184,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 49]

Bibliographie sommaire :

Blümel 1938, K 212 ; limc, t. II, p. 238, n° 418 (O. Palagia) et 46 (E. Simon) ; Martin Flashar : Apollon Kitharodos : statuarische Typen des musischen Apollon, Cologne-Weimar-Vienne 1992, pp. 17- 24, fig. 1-2.

71b. Apollo Kitharodos
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 166,5 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 50]

Bibliographie sommaire :

Blümel 1931, K 163 ; limc, t. II, p. 205, n° 148b (O. Palagia) ; Martin Flashar : Apollon Kitharodos : statuarische Typen des musischen Apollon, Cologne-Weimar-Vienne 1992, p. 213.

71c. Euterpe
Copie romaine
Marbre. H. 149 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 218]

71d. Polymnia
Copie romaine d’après un original grec du milieu du ii^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 150 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 221]

Bibliographie sommaire :

limc, t. VII, p. 1001 ad. 254d (L. Faedo) ; Friedrich der Große : Sammler und Mäzen, Johann Georg Prinz von Hohenzollern (éd.), cat. exp., Munich, Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, Munich 1992, n° 29 (H. Heres).

71e. Urania
Copie romaine d’après un original grec du ii^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 151 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 222]

71f. Mädchenstatue
Copie romaine
Marbre. H. 155 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 497]

71g. Knieendes Mädchen
Copie romaine
Marbre. H. 101 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 588]

71h. Klio
Copie romaine
Marbre. H. 149,7 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 591]

71i. Weibliche Statue
Copie romaine
Marbre. H. 169,9 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 593]

71j. Weibliche Statue
Copie romaine
Marbre. H. 169 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 594]

Bibliographie sommaire :

limc, t. VIII, p. 128, n° 21 (F. Rausa).

72. Portrait d’une jeune fille jouant aux osselets, que les Grecs appelaient astragaloi, les Latins tali.

Cet ouvrage qu’on ne se lasse pas d’admirer à cause de sa grâce et de sa noble simplicité, a dû être en grande réputation chez les anciens ; puisqu’il en existe un grand nombre de copies et d’imitations antiques.

Knöchelspielendes Mädchen
Copie romaine du milieu du ii^e siècle après J.-C. d’après un original grec du ii^e siècle avant J.-C.
Marbre. H. 70 cm ; L. 67 cm ; Pr. 48 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 494]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac) [Oesterreich 1774, n° 91]. Exposé dans la « galerie des tableaux » (Bildergalerie) du château de Sans-Souci à Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 133]. Exposé dans la galerie des Antiques du musée Napoléon jusqu’en 1815 [Notice des statues 1815, n° 272]. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 34 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Reproduction en gravure pendant le séjour à Paris : Musée français IV (1809), « antiques », p. et pl. sans n° ; Bouillon II (sans date), p. et pl. sans n°.

Moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 231.

Bibliographie sommaire :

Blümel, R 75 ; Antikensammlung Berlin 1998, n° 118 (H. Heres) ; K. Schade : « Die zwei Gesichter der Berliner Knöchelspielerin », Jahrbuch der Berliner Museen, n° 40, 1998, pp. 187-198 ; Denon 1999, n° 197 (D. Gallo).

73. Statue assise de Proserpine, considérée comme figure allégorique de la terre et de sa fertilité.

Sa couronne est composée de fruits de différentes espèces, de glands et d’épis de bled. Cette figure d’un travail excellent était autrefois à Rome, dans la villa Mattei.

Sitzende weibliche Statue
Copie romaine
Marbre. H. 103,3 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 599]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1791. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe fol. 22v], Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 134 : « Oenone, épouse de Pâris, assise »]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 65 : « Remise le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Moulé par l’atelier du musée Napoléon : Rionnet 1996, n° 172.

Bibliographie sommaire :

Harksen 1977, pp. 143-144, fig. 2 ; Friedrich Wilhelm II 1997, p. 334 et fig. (S. Gröschel).

74. Statue de la Muse Clio assise.

La déesse de l’histoire est représentée lisant un volume qu’elle tient dans les deux mains. On l’a gravée dans le Recueil de Cavaceppi.

Statue einer sitzenden Frau
Copie romaine
Marbre. H. 98 cm
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 600]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1766 (collection Natali) [Oesterreich 1774, n° 496]. Exposé dans le château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 126 : « Calliope assise »]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1814. Restitué en 1814 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 48 : « Remis le 3 octobre 1814 à M. Henri, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Cavaceppi I (1768), pl. 45.

75. Deux statues de la Victoire.

Elles sont égales et semblables ; mais l’une est d’une exécution plus soignée que l’autre. Chacune a sur la poitrine deux courroies en sautoir qui sont assujetties par une boucle ronde sur le point où elles se croisent. Les anciens artistes ont donné ces courroies aux divinités ailées, comme pour attacher les ailes sur leur dos ; quelquefois même ce double baudrier signifie dans ces figures les ailes qu’on n’y a jamais ajoutées. Les deux déesses touchent à peine la terre de la pointe de leurs pieds, leurs tuniques et leurs draperies paraissent enflées par le vent. L’une des deux est remarquable par cette inscription latine : GALLI. M, qu’on lit sur la courroie qui passe derrière l’épaule gauche de la figure. Winckelmann, dans l’Histoire des Arts, a fait mention de ces deux statues, qu’on voit gravées dans le Recueil de Cavaceppi.

75a. Statue der Nike
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre, H. 178 cm (sans les ailes)
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 226]

et

75b. Statue der Nike
Copie romaine d’après un original grec du v^e siècle avant J.-C.
Marbre, H. 180 cm (sans les ailes)
Berlin, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Antikensammlung [Sk 227]

Conservation et diffusion :

Entrées dans la collection du roi de Prusse en 1770 [Oesterreich 1774, n^os 315 et 322]. Exposées devant le « Palais-Neuf » (Neues Palais) de Potsdam. Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 129]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 80 : « Remis le 7 août 1815 à M. Schobert, commissaire prussien »].

Bibliographie sommaire :

Cavaceppi III, 3,4 ; Blümel 1931, K 181-182 ; limc, t. VIII, p. 249, n^os 152-153 (J.-C. Balty) ; Huberta Heres, G. Kunze et S. Röhl, « Die Restaurierung der Nike 227 », Jahrbuch der Berliner Museen, 39/1997, pp. 175-180.

76. Groupe de la Victoire debout sur un monceau d’armes, placée auprès d’un trophée.

La déesse est représentée dans l’action de se couronner elle-même. L’invention et la pose de cette petite figure sont d’un effet le plus heureux.

Niké
Copie romaine
Marbre. H. 84 cm
Paris, musée du Louvre, département des antiquités grecques et romaines [Ma 111]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse avant la fin du xviii^e siècle. Exposé dans le « palais de marbre » (Marmorpalais) de Potsdam [Rapport Rabe 22v], Saisi par Denon à l’automne 1806 [Inventaire Berlin-Potsdam, n° 140]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. L’inventaire Napoléon ne mentionne pas de restitution [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 20, p. 79].

Bibliographie sommaire :

Wilhelm Fröhner : Notice de la sculpture antique du Musée national du Louvre, Paris 1889, n° 477.

77. Figure égyptienne sculptée en granit noir.

Elle représente une pastophore à genoux, portant un tabernacle.

Non localisé

Conservation et diffusion :

Peut-être saisi par Denon à Berlin en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 4, n° 103 : « Un prêtre, en basalte » ?]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. Restitué en 1815 [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 329 : « Remis le 22 février 1815 à MM. Schoell et Franck, commissaires prussiens ». H. 58 cm].

78. Autre dans la même attitude, en granit gris.

Ägyptischer knieender Priester
Égyptien
Granit noir. H. 52,5 cm
Cassel, Staatliche Museen [Bieber 59]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des landgraves de Hesse-Cassel avant 1780. Exposé au musée Fridericianum. Saisi par Denon le 9 janvier 1807 [Inventaire Cassel, n° 149]. Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. L’inventaire Napoléon ne mentionne pas de restitution [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 329].

Bibliographie sommaire :

Bieber 1915, n° 59.

79. Torse d’une figure égyptienne, en pierre noire que les antiquaires appellent basalte ; style égyptien.

Non identifié

Conservation et diffusion :

Conservé au musée Napoléon jusqu’en 1815. L’inventaire Napoléon ne mentionne pas de restitution [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 334].

Le musée de Cassel conserve actuellement un fragment de statuette égyptienne cédé par le musée Napoléon, en 1815, en échange d’une « Isis en basalte » perdue [Cassel, Staatliche Museen, Antikensammlung, Sk 74]. Voir Felgenhauer 1996, n° 77.

80. Tête d’Isis, de beau marbre noir, ouvrage égyptien, de l’école grecque.

Ses cheveux, d’une exécution très-soignée, sont distribués en plusieurs ordres de boucles parallèles. Cette tête appartient à une statue d’Isis tirée du Capitole, et qui n’est pas encore exposée ; la statue avait été trouvée sans tête : elle était déjà restaurée et placée dans le musée du Capitole, lorsqu’on découvrit la tête antique, quelques années plus tard, mais dans le même endroit.

Statue colossale d’Isis
Italie. 117-138 après J.-C.
Basalte. H. 256 cm (statue entière)
Paris, musée du Louvre, département des antiquités égyptiennes [N 119a]

Conservation et diffusion :

Entré dans la collection des rois de Prusse en 1742 (collection Polignac). Exposé dans le « cabinet des arts » (Kunstkammer) du château royal de Berlin. Saisi par Denon en novembre 1806 [Inventaire Kunstkammer, p. 1, n° 18]. La tête provenant de Berlin [Inventaire Napoléon, Paris, amn, *1 dd 21, p. 324 : « Tête d’Isis plus grande que nature est d’un travail très fin, probablement du tems des Ptolémées. Sa chevelure est distribuée en un grand nombre de boucles parallèles. Cette tête appartient à la statue indiquée à l’article précédent »] et le corps trouvé à Rome [*1 dd 21, p. 323 : « Isis revêtue d’une tunique étroite et collée au corps : style égyptien, d’une école moins ancienne, probablement du tems des Ptolémées » (« tirée du Capitole par le traité de Tolentino »)] ont été assemblés à Paris. En 1815, la statue ainsi reconstituée n’a pas été rendue à ses propriétaires légitimes.

Bibliographie sommaire :

Égyptomania. L’Égypte dans l’art occidental 1730-1910, Jean-Marcel Humbert, Michel Pantazzi et Christiane Ziegler (éd.), cat. exp., Paris, musée du Louvre, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, Vienne, Kunsthistorisches Museum, Paris 1994, cat. n° 11, pp. 61-62.

80 bis. Tête et bustes de sujets mythologiques.

Non identifiés