Prendre soin de sa population
L’exception botswanaise face au sida
Au début des années 2000, le Botswana est le pays au monde qui connaît le plus haut niveau de séroprévalence du VIH. Dans ce pays qualifié d’exception en Afrique, pour son développement économique et son régime démocratique, la mobilisation face au sida est tôt érigée en modèle. Imprégnée par un nationalisme et une bienfaisance étatique, la politique d’accès aux médicaments antirétroviraux a été rendue possible par le soutien de l’industrie pharmaceutique, de la recherche biomédicale américain...
Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l’homme, IRD Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 2 mars 2017
ISBN numérique : 978-2-7351-1740-6
DOI : 10.4000/books.editionsmsh.5065
Collection : Le (bien) commun | 3
Année d’édition : 2014
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7351-1739-0
Nombre de pages : 232
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L’État face au sida
Recherche biomédicale et politique de santé publique
Médicaments et citoyenneté
Au début des années 2000, le Botswana est le pays au monde qui connaît le plus haut niveau de séroprévalence du VIH. Dans ce pays qualifié d’exception en Afrique, pour son développement économique et son régime démocratique, la mobilisation face au sida est tôt érigée en modèle. Imprégnée par un nationalisme et une bienfaisance étatique, la politique d’accès aux médicaments antirétroviraux a été rendue possible par le soutien de l’industrie pharmaceutique, de la recherche biomédicale américaine et des fondations philanthropiques convergeant vers un pays qui offrait des opportunités et des garanties pour l’intervention biomédicale sur le sida.
Prendre soin de sa population analyse l’accès aux médicaments et l’organisation des soins au croisement entre les impératifs de santé publique, des priorités scientifiques et des enjeux de définition de l’État et de la citoyenneté dans l’Afrique contemporaine. Tout en octroyant une place centrale à la prise en charge biomédicale et aux essais cliniques, la politique de santé publique mobilise l’imagination nationale et redéfinit la population sous une forme restrictive en garantissant aux citoyens des droits qui sont refusés aux étrangers.
Fanny Chabrol, docteure en sociologie, est actuellement post-doctorante au SESSTIM (sciences économiques, sciences sociales et traitement de l’information médicale), UMR 912 (IRD/INSERM/AMU) à Marseille. Elle est lauréate du Prix de thèse 2013 de la Maison des Sciences de l’homme et de la société de Toulouse (MSHS) et du Prix de thèse de l’AMADES (anthropologie appliquée au développement et à la santé) 2013 pour sa thèse réalisée à l’IRIS (EHESS), sous la direction de Didier Fassin.
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