4. Les marchands du delta de la rivière des Perles et de Chaozhou au Guangdong
p. 207-226
Texte intégral
1Dès le viie siècle, les Européens allèrent jusqu’en Chine, par la route des Indes pour nouer des relations commerciales. Sous les dynasties des Song et des Yuan, les villes côtières chinoises – telles Mizhou et Dengzhou sur la péninsule du Shandong, Hangzhou, Mingzhou (actuellement Ningbo), Wenzhou, Xiuzhou, Jiangyin, Gangpu et Shanghai dans les provinces du Jiangsu et du Zhejiang, Quanzhou au Fujian et Guangzhou au Guangdong – étaient des ports commerciaux renommés1. Guangzhou bénéficia ensuite de la fermeture, par le pouvoir central, des douanes maritimes (shibosi) des provinces du Jiangsu, Zhejiang et Fujian en 1522. Cette position de ville unique ouverte aux échanges extérieurs lui permit de prendre un grand essor commercial2. Aux premières années de leur installation au pouvoir, les Mandchous rouvrirent ces trois provinces au commerce extérieur, pour les refermer en 17573. Seule la douane de Canton resta accessible tout au long de l’histoire, une ouverture qui lui assura un statut grandissant dans le domaine commercial.
2La province du Guangdong, bordée au nord par cinq chaînes de montagnes, se situe à la pointe sud de la Chine. Les trois autres faces donnent sur les côtes qui s’ouvrent sur le reste de l’Asie et l’Amérique, par-delà les océans Pacifique, Indien et la mer de Chine du Sud. Cette position géographique la place au cœur des routes maritimes reliant l’Europe, l’Amérique et l’Asie du Sud-Est, ainsi que de celle qui relie les villes côtières du sud-est de la Chine. Ses côtes, les plus longues des provinces chinoises, s’étendent sur une longueur de 4 300 km, soit 24 % de l’ensemble de celles de Chine, offrant ainsi une grande capacité d’accueil aux navires de haute mer4. Dès le xixe siècle, au fur et à mesure de l’accroissement des échanges avec les Européens, cette province devint naturellement la plaque tournante de la région Asie-Pacifique. Entre le xixe et le xxe siècle, grâce à son ouverture continue au commerce international, Canton a joué un rôle de catalyseur du développement économique de la province. Dans un mémoire adressé à l’empereur, Guo Songtao (1818-1891) constatait que « la richesse du Guangdong provient du commerce et non de l’agriculture5 ». En élargissant sa sphère commerciale, le Guangdong a contribué à améliorer la situation financière de l’État en lui apportant de nouvelles ressources. De ce fait, les entrepreneurs du Guangdong jouissaient d’une estime sociale grandissante. Pour avoir introduit en Chine le système économique occidental et y avoir fait entrer des capitaux occidentaux, les marchands cantonais ont non seulement transformé la structure économique et le mode traditionnel de fonctionnement du marché, mais également remplacé les lettrés dans leur rôle d’intermédiaires entre le pouvoir central et le peuple. Aux premières années de l’ère républicaine, ils ont animé des activités politiques, transformant leur force économique en un dynamisme politique qui bouleversera la structure sociale originelle.
3Les atouts commercial et géographique du Guangdong ont forgé un caractère commun aux marchands cantonais qui leur a permis de tisser un réseau de solidarités. Entre la fin des Qing et le début de la république, le delta de la rivière des Perles, grâce à ses sols fertiles, produisait de grandes quantités de soie et de thé qui représentaient un poids important dans la balance commerciale de la Chine. De ce fait, un grand nombre de marchands et de compradores spécialisés dans le commerce de la soie et du thé émergea6. En revanche, sur les côtes orientales de la province, où se trouve Chaozhou, la terre aride n’a pas permis un développement de l’agriculture aussi avancé et a poussé les jeunes du pays à s’exiler vers l’étranger pour gagner leur vie, où ils ont jeté la base d’un réseau d’entraide et de soutien mutuels. Depuis la fin des Qing et le début de la république, les pays de l’Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande et Singapour, sont devenus des lieux d’implantation privilégiés des marchands de Chaozhou7. Lors de la création, en 1903, du ministère chinois du Commerce, qui avait pour objectif de promouvoir les échanges commerciaux et d’inviter les Chinois d’outre-mer à rentrer au pays, la diaspora de Chaozhou a su saisir cette opportunité8. Beaucoup rentrèrent en Chine, où leur force économique les rendit capables de se mesurer à la communauté des marchands du delta de la rivière des Perles.
4Au xxe siècle, il existait bel et bien un réseau commercial informel cantonais avec son propre mode de collecte de capitaux et de communication, fondé essentiellement sur des relations entre compatriotes. Toutefois, les commerçants issus de Canton et de Chaozhou se différenciaient par leurs métiers, leurs activités, le mode d’expansion adopté et les objectifs sociaux. En conséquence, leurs impacts politique et économique respectifs sur la Chine du xxe siècle ont été aussi différents. Bien que Chaozhou se situe dans le Guangdong, ses habitants, parlant un dialecte distinct et pratiquant leurs propres coutumes, se considéraient comme des Chinois du centre du pays (zhongyuan renshi) et ne souhaitaient pas être appelés « cantonais ». Les « clans » utilisant l’appartenance géographique même pour évincer les étrangers9, beaucoup de chercheurs considèrent le lien géographique comme la base de l’établissement et de l’expansion d’une communauté de marchands chinois. Quelle était en fait la vraie base d’un lien géographique ? Celle du village, du district (xian), d’une ville, d’une province, de l’aire d’extension d’une langue ou d’une culture ? C’est pour mieux comprendre la nature profonde de ces liens que nous allons tenter, à travers une étude prosopographique des membres de ces deux communautés issues d’une même province, d’analyser tant les similitudes que les différences du point de vue de la cohésion et de la mobilité sociale. Pour porter leur potentiel à un niveau supérieur, ces communautés d’entrepreneurs ont, en effet, été amenées à affronter des défis émanant de diverses couches sociales et à trouver un équilibre entre la tradition et les éléments culturels, politiques et économiques occidentaux. La formation de leur force cohésive a-t-elle subi d’autres influences que les seuls liens géographiques ? C’est le sujet que nous essayerons d’approfondir.
5Le choix d’étudier les deux localités du delta de la rivière des Perles et de Chaozhou a été conditionné par les informations que nous avons pu rassembler sur le thème retenu. Le delta de la rivière des Perles comprend la ville de Canton et les xian voisins (Shende, Panyu, Nanhai, Xinhui, Xiangshan, Taishan, Enping, Kaiping et Foshan). Pour Chaozhou, l’étude porte sur la ville de Chaozhou et les xian voisins de Haiyang (Chao’an), Zhenghai, Yaoping, Dapu et Xinning. Pour les données biographiques, nous avons retenu les renseignements sur les dates de naissance et de décès, la localité d’origine, le contexte familial, le métier paternel, les études, les expériences professionnelles, ainsi que les activités sociales et politiques. Les informations recueillies ont été traitées informatiquement, pour faire ressortir une tendance principale grâce aux statistiques. Ces données sont suivies, ensuite commentées. Les sources utilisées sont multiples et peuvent être rangées comme suit :
- Publications spéciales, annuelles et mensuelles des organisations locales, organismes de charité, chambres de commerce, associations familiales et de compatriotes qui fournissent des informations sur la vie, la carrière et les activités de leurs fondateurs et de leurs membres.
- Dictionnaire de personnalités de la période moderne, répertoires spécialisés d’industriels et de commerçants, y compris des annuaires qui donnent de brèves biographies de marchands renommés.
- Monographies locales qui, dans les chapitres consacrés aux personnes célèbres natives du lieu, fournissent des éléments biographiques sur les commerçants ayant apporté des contributions significatives à la localité.
- Répertoires de Chinois d’outre-mer renommés qui relatent le parcours des commerçants et les activités des communautés. Comme la plupart des Chinois d’outre-mer étaient d’origine du Guangdong, ces répertoires sont des sources d’information importantes pour retracer la vie de quelques-uns des leurs.
- Autobiographies, mémoires sur les marchands renommés. Ces ouvrages rencontrent souvent des succès de librairie auprès de lecteurs curieux de connaître les voies de la réussite.
- Articles de presse rapportant des souvenirs et anecdotes sur les célébrités et l’histoire des grandes familles d’entrepreneurs.
6Le type d’informations publiées sur les commerçants varie selon les époques, les centres d’intérêt et l’image que l’on désire produire sur les personnalités évoluant avec le temps. Avant les années 1950, les ouvrages biographiques insistent sur les valeurs morales, les services et contributions envers la société. Les commerçants sont jugés selon les critères de valeurs traditionnellement vénérées : la persévérance, la diligence, la parcimonie, l’humilité et la courtoisie. Leur place sociale est appréciée autant pour leur réussite professionnelle que pour leur participation à la vie collective, leur implication active dans les œuvres caritatives et les services rendus à la société. Pendant la période d’après-guerre, y compris pour une même personne, le registre ne se borne plus aux qualités morales. L’origine modeste et les difficultés rencontrées ne sont plus taboues, mais sont traitées comme autant d’éléments positifs révélant un caractère personnel fort dans la lutte acharnée pour trouver la clef de la réussite. Si les activités caritatives et les services rendus à la société sont toujours des critères d’évaluation, la fortune personnelle commence à occuper une part importante de la présentation biographique, qui reflète une attention accrue de la société à la puissance économique.
7Malgré le grand nombre d’ouvrages biographiques sur les entrepreneurs du Guangdong, peu d’entre eux livrent des informations suffisamment complètes pour mener une étude approfondie. Nous avons retenu un échantillon de 226 personnes, dont 114 sont originaires du delta de la Rivière des Perles et 112 de Chaozhou. Voici la synthèse de notre étude.
Nés dans une époque agitée
8Sur 226 personnes étudiées, neuf ont une date de naissance inconnue. Ces éminents marchands du Guangdong du xxe siècle sont nés entre 1834 et 1914. Ceux originaires du Delta sont tous nés au xixe siècle tandis que dans le groupe originaire de Chaozhou, 45 % sont nés au xixe siècle et 49 % au xxe. Les hommes du Delta sont plus âgés (69 % ayant vu le jour entre 1860 et 1899) que ceux de Chaozhou (43 % nés entre 1905 et 1914). Nous pouvons donc constater que les commerçants de ces deux localités n’ont pas réussi dans leurs affaires à la même époque. Les hommes d’affaires de Canton étaient déjà bien installés vers la fin du xixe siècle. Depuis l’ouverture de cinq ports maritimes chinois aux échanges internationaux après la première guerre de l’Opium, Canton était devenu une grande ville commerciale. Les activités économiques s’étaient multipliées autour du commerce extérieur, ce qui avait permis l’apparition d’une génération de compradores chargés du rôle d’intermédiaire entre les entreprises étrangères et le milieu chinois, plus ouverte à la culture occidentale. Chaozhou, en revanche, a amorcé son développement plus tard. Au xixe siècle, le nombre de marchands était restreint et la plupart n’ont fait fortune qu’au xxe siècle. L’examen des dates de naissance montre que les personnalités des deux localités n’ont pas grandi dans la même période, ceux de Chaozhou émergeant plusieurs décennies après leurs confrères du Delta, nés à la fin de la dynastie des Qing, à l’endroit d’où partira la révolution chinoise. Sur la fin des Qing, un bon nombre de gens originaires du Delta a déjà accumulé une grande puissance économique et acquis une sensibilité politique qui les amène à s’impliquer activement dans la préparation de la révolution. Les hommes de Chaozhou, quant à eux, sont nés entre les deux régimes, ont connu la révolution dans sa maturité et devront attendre les années 1920 et 1930 pour pouvoir accéder à un statut social supérieur.
Nés dans des milieux modestes
9Nous avons peu de renseignements sur la situation du père des personnalités étudiées. Elle est inconnue à 61 % pour le groupe du Delta et à près de 70 % pour celui de Chaozhou. La plupart des ouvrages biographiques sur les hommes d’affaires de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle ne donnent pas de détails sur l’origine et la situation familiales, la pratique traditionnelle et courante de la littérature chinoise étant de faire des éloges en passant sous silence les aspects moins flatteurs. La relation de la vie quotidienne et le parcours du combattant étaient considérés comme anecdotiques, voire négatifs. Les mentalités évolueront lentement au cours du xxe siècle. Pour cette raison, les marchands d’origine modeste ou sans héritage n’évoquaient qu’avec gêne leurs débuts et souvent refusaient de parler de leur enfance. Sur les 39 % du groupe du Delta et les 30 % de celui de Chaozhou qui fournissent des informations, respectivement 21 % et 18 % avaient hérité d’un père commerçant, 11 % et 2 % déclaraient un père paysan, 4 % et 2 % étaient issus de familles de lettrés ou de la bureaucratie. Dans les deux localités, rares sont les cas de lettrés convertis en marchands, avec une bonne proportion d’origine commerçante ou paysanne.
Niveaux d’études peu élevés
10Nous n’avons pas trouvé d’information pour 32 % du Delta et 33 % de Chaozhou concernant l’éducation initiale. Les renseignements sont toutefois moins incomplets que ceux concernant l’origine familiale évoqués plus haut. Globalement, le niveau d’études était assez bas – 19 % de ceux du premier groupe et 23 % du second n’ont pas suivi de scolarité proprement dite. Il se peut même qu’ils aient été illettrés. Pour ceux sur lesquels l’information manque, il est probable que certains n’ont jamais suivi de scolarité régulière. Nous pouvons supposer que le pourcentage de cette catégorie de personnes est bien supérieur au chiffre connu. Pour 18 % des gens du Delta et un peu plus de 11 % de ceux de Chaozhou, l’éducation de base était celle d’une école privée tenue par un précepteur (sishu), celle d’une école primaire publique pour 17 % des premiers et 26 % des seconds, et celle dispensée par un précepteur particulier respectivement de 4 % et 5 %. Le fait que les gens de Chaozhou aient été plus nombreux à avoir reçu une éducation moderne est dû au fait qu’ils étaient plus jeunes quand l’ancienne forme d’instruction a cédé progressivement la place à l’école primaire moderne ouverte par l’État, avec le lancement, en 1903, du programme national de scolarité nouvelle et l’abolissement du système des examens impériaux en 1905. Nos commerçants vivaient à la pleine époque de transition pendant laquelle les deux systèmes coexistaient. La différence de mode éducatif ne fait que refléter la transformation culturelle intervenue dans ce laps de temps.
11Rares étaient ceux qui avaient reçu une éducation supérieure. Dans le groupe du Delta, 61 % n’ont pas fréquenté d’établissement d’enseignement supérieur, contre 69 % à Chaozhou. Encore plus rares étaient les diplômés universitaires : 8 % possédaient un diplôme de licence dans le Delta, 1 % une maîtrise et 3 % un doctorat contre respectivement 6 %, 1 % et 0 % à Chaozhou. Quelques-uns portaient des titres impériaux au niveau provincial (juren) et national (jingshi), 1 % chez les gens du Delta et 3 % parmi les gens de Chaozhou. Moins de 2 %, dans un groupe comme dans l’autre, avaient suivi une formation professionnelle dans le domaine du commerce. En somme, en ce qui concerne l’instruction, que ce soit le groupe du Delta ou celui de Chaozhou, le niveau n’était pas très élevé et nous pouvons en déduire que ni l’enseignement professionnel ni l’éducation supérieure ne furent déterminants pour la réussite professionnelle des entrepreneurs du Guangdong.
12Globalement, les niveaux d’études entre deux groupes de commerçants étudiés ne présentaient pas de différences notables. Les cas de reconversion lettré-commerçant étaient très peu nombreux. Pour la plupart, ils ne disposèrent pas de moyens financiers suffisants pour suivre une scolarité régulière, et ne suivirent pas de cursus supérieur. En regardant de plus près les deux groupes, nous pouvons cependant constater que le groupe du Delta bénéficia d’un léger avantage avec un pourcentage un peu plus élevé de ces membres ayant suivi une éducation de base et une éducation supérieure. Les gens de Chaozhou connurent dans leur jeunesse des conditions de vie économique plus difficiles. Du fait du bagage scolaire assez mince des deux groupes, la camaraderie scolaire ne joua sans doute qu’un rôle de cohésion limité et cet élément peut être écarté de notre étude.
Partis de zéro
13Ni l’école ni la formation professionnelle n’ayant prédestiné nos personnalités à devenir créateurs d’entreprise, où acquirent-ils les connaissances nécessaires pour faire prospérer leurs affaires ? Le lien de sang et le lien géographique ont-ils été à l’origine de ces puissances économiques ? L’âge auquel ils commencèrent leur carrière, les particularités de leur réseau relationnel, ainsi que la forme de collecte de fonds sociaux fournissent quelques indices. Leurs connaissances professionnelles provenaient essentiellement de leurs expériences personnelles. Dans le groupe du Delta, 14 % sont entrés dans le monde du travail à l’âge de 15 ans, contre 13 % pour le groupe de Chaozhou. Dans les deux régions, 39 % ont commencé entre 16 et 20 ans. Ainsi, plus de 50 % ont commencé à travailler avant ou à 20 ans. Cette proportion tombe à 26 % et 18 % respectivement pour la tranche d’âge de 21 à 25 ans. Nous constatons donc que ces hommes d’affaires ont commencé à travailler très jeunes, plus de 80 % avant 25 ans. Ces expériences professionnelles longues furent la clef de leur réussite.
14La provenance d’un même village, d’un même ancêtre, d’un même clan familial et les liens de sang eurent souvent des influences primordiales lors de la création d’une entreprise. Depuis longtemps, les études sur les réseaux relationnels se sont bornées à des cas individuels en plaçant rarement la base d’analyse d’un point de vue global. Nous allons tenter de retrouver la source de la formation d’une force économique, en nous appuyant sur une analyse synthétique du réseau relationnel des marchands du Guangdong au démarrage de leurs affaires au tournant du xixe et du xxe siècle. À partir des informations obtenues, nous avons constaté que le groupe du Delta avait mieux tiré profit d’un réseau relationnel – fondé sur les liens du sang – ou du clan familial ; 15 % reçurent une aide paternelle contre seulement 6 % chez les gens de Chaozhou. Ceux qui créèrent leur entreprise grâce au soutien du clan familial représentaient 11 % au Delta, mais seulement 3 % à Chaozhou. Dans les deux cas, la majorité bâtit son entreprise à partir de zéro : 58 % dans le Delta et 67 % à Chaozhou. Pour développer leurs affaires, ils ont plus compté sur leur volonté et leur persévérance que sur les membres de leur clan ou du village auquel ils appartenaient. Ce constat semble contredire ce que nous avons connu jusque-là. Entre les deux groupes, les hommes d’affaires du Delta bénéficièrent davantage d’un héritage paternel. Nés plus tôt, ils entamèrent leur carrière dès la fin du xixe siècle, dans une période où les activités commerciales jouissaient d’une situation de monopole. L’arrivée des marchands de Chaozhou, au début du xxe siècle, ouvrit le marché. Cela explique le faible pourcentage de ces derniers qui purent bénéficier des relations traditionnelles par le sang ou l’appartenance géographique et familiale.
15En regardant de plus près l’apport des capitaux au démarrage de leur entreprise, nous pouvons mieux comprendre l’impact des liens de sang, géographiques et familiaux. Bien que 48 % des marchands du Delta aient créé leur entreprise avec leurs propres deniers, le père, la famille et les compatriotes villageois ont également participé à la collecte du premier fonds social ; 16 % d’entre eux ont obtenu l’aide financière du père, 10 % de la famille et 5 % des villageois. Pour le groupe de Chaozhou, le soutien paternel a représenté 8 %, le soutien familial 5 %, mais plus de 11 % provenaient du cercle des amis, bien plus que la part paternelle. Globalement, 60 % des Chaozhou ont créé l’entreprise avec leurs propres économies, soit 12 % de plus que ceux du Delta. À l’époque où primait la rentabilité économique, la tendance n’était pas à la création d’entreprise avec le soutien du réseau familial ou géographique. Les marchands de Chaozhou, vivant dans un contexte économique peu favorable, ne pouvaient pas beaucoup compter sur l’aide de la famille ou des villageois. En revanche, ceux du Delta, dans une région plus prospère, où le commerce extérieur s’était développé à grande vitesse, pouvaient compter sur les entreprises de compatriotes déjà en place qui avaient besoin de recruter du personnel pour conquérir de nouveaux marchés. Des métiers comme intermédiaire des entreprises étrangères ou prospecteur de nouveaux marchés nécessitaient un réseau de relations humaines pour développer les affaires. La région de Chaozhou, du fait de sa pauvreté, a connu un démarrage plus difficile. Les marchands de la fin du xixe siècle faisaient partie de la première génération d’hommes d’affaires de la région. Avant la consolidation de leur situation, il leur fut difficile de créer un système d’entraide entre les générations.
Expansion commerciale
16Les informations collectées permettent aussi d’apprécier l’influence des liens géographiques dans le choix du lieu d’implantation d’une entreprise et son expansion géographique. Dans le Delta, 38 % des commerçants choisirent Canton comme siège social ; 61 % ouvrirent des filiales à Canton, 25 % à Shanghai, 18 % dans d’autres provinces, mais seulement 1 % à Chaozhou. Pour les marchands de Chaozhou, 38 % avaient leur siège social à dans cette ville et plus de 75 % avaient investi à Hongkong, 11 % à Shanghai, 20 % dans d’autres provinces et tout de même 18 % à Canton. Hongkong s’est donc avéré la ville privilégiée de l’expansion commerciale pour les deux groupes d’hommes d’affaires. En effet, la situation de Hongkong, à la pointe du delta de la rivière des Perles, l’imposait comme un tremplin vers le marché de l’Asie du Sud. Shanghai semble avoir plus intéressé les commerçants du Delta que ceux de Chaozhou. Si les hommes de Chaozhou n’ont pas hésité à s’installer dans le fief de leurs rivaux de Guangzhou, ces derniers, en revanche, ont quasiment ignoré Chaozhou. On peut penser que la langue fut un critère important de ce choix commercial, car, si les gens de Chaozhou parlent presque tous le cantonais, ceux de Canton ne parlent guère le dialecte de Chaozhou.
17Certains de nos marchands, en plus des expériences professionnelles qu’ils acquirent sur le terrain, ont pu tirer profit de séjours à l’étranger pendant leur jeunesse. Cette expérience leur a permis d’augmenter leur connaissance du métier, d’améliorer leur information sur le marché et leur a permis d’utiliser leur réseau relationnel. Ces savoirs ont constitué une base pour acquérir de nouvelles informations qui leur a permis de faire prospérer leurs affaires. Parmi ces personnalités de la fin des Qing et du début de la république, dans un groupe comme dans l’autre, un bon nombre était parti gagner sa vie à l’étranger, certains pour une période très longue. En dehors des 16 % du Delta et 8 % de Chaozhou, sur lesquels nous ne disposons d’aucune information, le Delta comptait plus d’expatriés que Chaozhou. Seulement 25 % d’entre eux n’ont pas séjourné à l’étranger, contre 58 % dans le groupe de Chaozhou. Parmi les pays choisis, 18 % des gens du Delta choisirent les États-Unis, 11 % l’Asie du Sud-Est, 7 % l’Australie, 5 % le Japon et 2 % l’Europe occidentale, alors que ceux de Chaozhou ont choisi à 29 % l’Asie du Sud-Est, 2 % l’Europe occidentale et seulement 1 % les États-Unis. Dans les deux groupes, la durée de séjour fut assez longue : 33 % de ceux du Delta vécurent plus de 11 ans à l’étranger, 7 % entre 2 et 4 ans, 5 % entre 5 et 7 ans et un même pourcentage moins d’un an ; 21 % des gens de Chaozhou ont passé plus de 11 ans à l’étranger, et 4 % moins d’un an. On remarque que les hommes du Delta ont acquis des expériences plus variées en dehors de la Chine, en termes de durée et de pays. Ils ont quitté leur pays plus jeunes et plus longtemps, principalement pour les États-Unis, puis l’Asie du Sud-Est et l’Australie. Les expatriés de Chaozhou furent moins nombreux et concentrés en Asie du Sud-Est.
18Ces séjours à l’étranger non pas été sans conséquences sur les choix de développement commercial. La répartition géographique des implantations étrangères le montre clairement. Deux premiers chiffres : 42 % des gens du Delta, contre 39 % des Chaozhou n’ont pas d’implantation à l’étranger. Parmi ceux qui en ont, 27 % de ceux du Delta ont ouvert des filiales dans plusieurs pays de l’Asie du Sud-Est, 23 % aux États-Unis et 7 % en Amérique latine. Ceux de Chaozhou étaient 27 % présents en Asie du Sud-Est, 21 % rien que pour la Thaïlande, 13 % à Singapour et 12 % en Malaisie. Ils étaient totalement absents en Amérique latine. Les deux communautés ne suivirent pas la même politique d’expansion géographique, notamment en ce qui concerne les États-Unis et l’Amérique latine, qui ont attiré respectivement 23 % et 7 % des gens du Delta, mais seulement 13 % et 0 % des Chaozhou. Ces derniers étaient particulièrement implantés en Asie du Sud-Est et en Thaïlande. Ces statistiques portent à conclure que les années de formation à l’étranger pendant la jeunesse ont orienté les choix de développement commercial, grâce aux connaissances et au réseau relationnel acquis pendant ces séjours.
Engagement politique
19Les deux groupes d’entrepreneurs n’ont pas joué le même rôle sur l’arène politique. D’après les statistiques que nous avons établies (25 % de ceux du Delta et 12 % de ceux de Chaozhou ne fournissent aucun renseignement sur ce thème), les marchands de Chaozhou ont été beaucoup moins actifs que ceux du Delta : 70 % d’entre eux n’ont jamais occupé un poste dans l’administration de l’État, contre 44 % parmi ceux du Delta – 31 % de ces derniers ont occupé un poste dans la fonction publique, dont 10 % au niveau local, et 14 % ont cumulé plusieurs postes. En revanche, seuls 4 % des marchands de Chaozhou ont occupé un poste administratif local et 5 % ont cumulé plusieurs mandats. Sur l’appartenance politique, nous n’avons pas d’information pour 12 % des gens du Delta et 3 % de ceux de Chaozhou. Parmi les premiers, 60 % n’appartenaient à aucun parti politique, 12 % étaient membres du Parti nationaliste (Guomindang), 10 % membres de la Société d’alliance (Tongmenghui) et 4 % ont adhéré à plusieurs partis politiques. Dans le groupe de Chaozhou, 89 % n’ont adhéré à aucun parti politique, 4 % étaient membres de la Société d’alliance, 2 % membres du Parti communiste, 1 % ont été inscrits à plusieurs partis, mais aucun d’entre eux n’a été membre du Guomindang. Les marchands du Delta jouissaient d’un prestige politique plus grand : 26 % ont été décorés soit par le gouvernement des Qing, soit par le gouvernement républicain soit par un État étranger, tandis que 9 % seulement de ceux de Chaozhou le furent.
20Cela étant, hormis quelques personnalités du Delta passionnées par la politique, la plupart des marchands du Guangdong ne furent pas très impliqués dans les affaires de l’État ; 44 % d’entre eux n’ont pas occupé un poste dans l’administration et 60 % n’ont jamais adhéré à aucun parti politique. Ceux de Chaozhou furent encore moins actifs, avec 70 % totalement à l’écart de toute fonction publique et 89 % inscrits à aucun parti. Les deux communautés n’avaient la même conception de la place du politique ; si ceux du Delta eurent davantage tendance à organiser des solidarités autour d’un pôle politique, dans l’ensemble la cohésion acquise autour d’engagements plus ou moins actifs ne fut pas très visible.
Activités sociales
21Plus que dans la politique, les hommes d’affaires du Guangdong se sont engagés dans les associations caritatives, culturelles, éducatives et socioprofessionnelles qui proposaient à la société des services de soins, d’éducation et d’aide financière ou matérielle. Cette implication sociale leur a procuré une grande estime auprès de la population. Sur le terrain social, ils ont noué des rapports de solidarité et d’entraide. D’après nos statistiques, 66 % des gens du Delta et 59 % de ceux de Chaozhou participaient activement à la gestion des organismes de charité, 54 % et 62 % respectivement par l’intermédiaire des chambres de commerce (shanghui). Respectivement 50 % et 43 % ont financé ou ont fait construire des écoles. Les deux groupes ont manifesté à parts presque égales leur dévouement social et leur volonté de soutien dans des domaines similaires. Ainsi se sont développés des cercles sociaux que ces hommes d’affaires tenaient beaucoup à fréquenter. Cette vie sociale commune s’est avérée bien plus bénéfique que les activités politiques pour tisser et renforcer les liens professionnels.
Conclusion
22Dans l’ensemble, l’analyse prosopographique des deux groupes d’entrepreneurs du Guangdong présente un tableau assez homogène. Ces personnages étaient souvent issus de familles modestes. Ils ont été peu scolarisés ou, le cas échéant, leur niveau d’études a rarement dépassé celui du primaire. La plupart ont commencé à travailler jeunes. Leur réussite professionnelle fut le fruit de leurs efforts individuels, des expériences acquises sur le terrain et a été rendue possible grâce à leurs deniers personnels cumulés par épargne. Fortune faite, ils ont fait profiter leur communauté de leur richesse, des œuvres sociales, de la charité et l’éducation qui leur procuraient estime et reconnaissance. Ces particularités communes démontrent que la clef de leur réussite, pratiquement sans héritage familial et sans bagage scolaire, résidait dans leur forte personnalité. Ils ont su faire preuve de courage, de volonté, de diligence et de persévérance pour bâtir leurs entreprises.
23Toutefois, les deux groupes d’entrepreneurs diffèrent sur le plan des appuis dont ils ont bénéficié pour démarrer leurs affaires. En termes de ressources financières, d’héritage paternel et de scolarité, ceux du Delta, avec 15 % d’entre eux ayant hérité du fonds de commerce paternel, contre seulement 6 % de ceux de Chaozhou, ont bénéficié de meilleurs soutiens ; 11 % des premiers ont repris les affaires familiales, contre seulement 3 % des seconds. Pour l’apport des capitaux initiaux, 48 % des gens du Delta ont démarré avec leurs économies personnelles, 16 % ont reçu une aide financière de leur père (10 % des membres de la famille), contre 60 %, 8 % et 5 % pour ceux de Chaozhou. Ainsi, les membres de ce groupe comptaient davantage sur l’effort individuel tandis que dans celui du Delta les caractères traditionnels étaient plus présents, les liens de sang et de famille pesaient davantage pour créer une entreprise, et le clan était plus présent dans l’ordre économique. Globalement, entre la fin des Qing et le début de la république, les bases économiques de ce dernier groupe étaient plus structurées que celles du premier, dont les membres ont démarré plus tard, avec un potentiel économique plus faible. Pour ceux qui n’ont pas bénéficié d’héritage paternel, la création d’une entreprise et la constitution des capitaux initiaux n’ont pas donné naissance à une véritable force de cohésion collective. Les liens de sang, de famille et de clan n’ayant joué qu’un rôle fédérateur marginal, les Chaozhou ont dû s’appuyer sur une autre force pour développer et consolider leur position lorsque le marché s’est progressivement ouvert. Il leur fallut entrer dans la concurrence, voire évincer des adversaires, où leurs expériences à l’étranger semblent avoir joué ce rôle de cohésion. Les implantations géographiques des deux groupes d’entrepreneurs furent étroitement liées aux pays dans lesquels ils avaient séjourné auparavant. Chaque groupe a tissé un réseau géographique distinct. Ceux du Delta étaient présents à Hongkong, Shanghai et aux États-Unis ; ceux de Chaozhou à Hongkong et surtout en Asie du Sud-Est. Ces réseaux favorisaient le sens de la solidarité et sont devenus les bases outre-mer de développement des activités commerciales. Cette nouvelle forme de répartition et d’expansion géographiques n’est rien d’autre que le prolongement de la forme traditionnelle du lien géographique. Depuis le début du xxe siècle, les flux économiques des régions méridionales de la Chine s’étendaient sans cesse vers l’étranger et s’accompagnaient de l’émigration des populations de la province du Guangdong vers les mêmes pays. L’importance de cette diaspora et de ses choix commerciaux eut des impacts déterminants sur le développement économique de l’ensemble de la Chine du xxe siècle. Chacun des deux groupes, dans son espace géographique de prédilection, celui du Delta aux États-Unis, celui de Chaozhou en Asie du Sud-Est, a fondé son propre réseau économique et les particularités culturelles de ces deux communautés ont pu rayonner sur le monde à travers les activités commerciales.
24Dans les activités politiques et gouvernementales, ceux du Delta furent les plus actifs et réussirent mieux à transformer leur potentiel économique en force politique. Leur mobilité sociale fut plus forte, grâce à une meilleure situation sociale. Pour les marchands de Chaozhou, les activités associatives furent le seul moyen d’entretenir des rapports d’entraide et de soutien mutuel. Ces activités communes se sont avérées le moteur principal de mobilité sociale. Notre étude statistique sur la vie des entrepreneurs du Delta et de Chaozhou a bien montré que la création et l’évolution d’un réseau relationnel en Chine moderne portaient les couleurs fortes du lien géographique. La culture et le dialecte locaux ont été déterminants dans le choix et dans la délimitation d’un espace économique. Cette particularité a influencé le développement de la Chine moderne et s’est perpétuée jusqu’à la fin du xxe siècle.
Liste des marchands du delta de la rivière des Perles
25Cai Chang 蔡昌
26Chen Bating 陳拔廷
27Chen Fuxiang 陳符祥
28Chen Gengyu 陳賡虞
29Chen Kuan 陳寬
30Chen Jianbo 陳鑑坡
31Chen Lanfang 陳蘭芳
32Chen Lianbo 陳廉伯
33Chen Lianzhong 陳廉仲
34Chen Renguo 陳任國
35Chen Ruiqi 陳瑞祺
36Chen Xiulian 陳秀連
37Chen Xiyu 陳席儒
38Chen Yixi 陳宜禧
39Chen Yuquan 陳玉泉
40Chen Zhaorui 陳兆瑞
41Cheng Tiangu 程天固
42Cui Wei 崔諱
43Deng Yinnan 鄧蔭南
44Deng Zeru 鄧澤如
45Fan Jiepeng 范潔朋
46Fang Xuzhou 方煦周
47Feng Boliao 馮伯燎
48Feng Pingshan 馮平山
49Feng Shaoshan 馮少山
50Feng Yinchu 馮蔭初
51Gao Keling 高可寧
52Gu Chaowen 顧超文
53Guan Chongying 關崇穎
54Guan Weilin 關偉林
55Guan Yaozong 關耀宗
56Guo Biao 郭標
57Guo Jianying 郭劍英
58Guo Le 郭樂
59Guo Linshuang 郭琳爽
60Guo Quan 郭泉
61Guo Shouyi 郭守怡
62Guo Shun 郭順
63He Henian 何鶴年
64He Huasheng 何華生
65He Tingguang 何庭光
66He Xingqiao 何星橋
67Huang Bingyao 黃耀炳
68Huang Huannan 黃煥南
69Huan Shufen 黃樹芬
70Huang Yaodong 黃耀東
71Huang Younan 黃友南
72Huang Zhuoqing 黃卓卿
73Huo Zhiting 霍芝庭
74Jian Yaochu 簡耀初
75Jian Yingpu 簡英甫
76Jian Yujie 簡玉階
77Jian Zhaonan 簡照南
78Jiang Shunde 江順德
79Kuang Fuchen鄺甫辰
80Lao Jingan 勞儆安
81Lao Nianzu 勞念祖
82Li Baokuai 李保葵
83Li Jinchang 李錦裳
84Li Jitang 李紀堂
85Li Youquan 李右泉
86Li Zizhong 李自重
87Liang Moyuan 梁墨緣
88Liang Peiji 梁培基
89Liang Yanqing 梁炎卿
90Lin Chengfen 林承芬
91Lin Ziyuan 林紫垣
92Liu Depu 劉德譜
93Liu Lunan 劉魯男
94Liu Xing 劉興
95Lu Shifeng 盧世鳳
96Lu You 陸佑
97Lu Zhongyun 廬仲雲
98Luo Boji 羅伯吉
99Ma Xuchao 馬敘朝
100Ma Yingbiao 馬應彪
101Ma Yushan 馬玉山
102Mai Yingfu 梅英福
103Mo Boqi 莫伯驥
104Mo Zaoquan 莫藻泉
105Ou Fu 區富
106Ou Kangquan 區康泉
107Pan Qingbo 潘澄波
108Qiu Qixin 丘啟新
109Rong Ziming 容子名
110Song Juren 宋居仁
111Sun Mei 孫眉
112Tan Jiesheng 譚傑生
113Tan Jin 譚進
114Tan Liting 譚禮庭
115Tang Neixiao 唐耐修
116Tang Qiaoqing 唐翹卿
117Tang Shiyi 唐拾義
118Tang Yuanzhan 唐元湛
119Wei Yu 韋玉
120Wen Bingchen 溫炳臣
121Xian Guansheng 冼冠生
122Xu Run 徐潤
123Xue Guangsen 薛廣森
124Yang Dijing 楊帝鏡
125Yang Meinan 楊梅南
126Ye Junwan 葉俊萬
127Ye Lanquan 葉蘭泉
128Ye Ruishan 葉瑞珊
129Yu Jinqing 余近卿
130Zeng Jincheng 曾金城
131Zhang Yongqin 張詠琴
132Zheng Bozhao 鄭伯昭
133Zheng Guang 鄭光
134Zheng Guanying 鄭觀應
135Zheng Qizhi 鄭冀之
136Zheng Rongkai 鄭榮凱
137Zhong Jinshui 鍾金水
138Zhou Changling 周長齡
Liste des marchands de Chaozhou
139Cai Jiayuan 蔡家源
140Cai Jieshi 蔡杰士
141Cai Xiliang 蔡錫良
142Cai Zhangge 蔡章閣
143Cai Zhenren 蔡貞人
144Chen Bachen 陳弼臣
145Chen Changquan 陳長泉
146Chen Chenggui 陳成桂
147Chen Chengzhang 陳成章
148Chen Cihuang 陳慈黃
149Chen Derun 陳德潤
150Chen Deshui 陳德水
151Chen Dianchen 陳殿臣
152Chen Gongmu 陳公木
153Chen Hanhua 陳漢華
154Chen Hanrong 陳漢榮
155Chen Huanfu 陳煥夫
156Chen Huihuai 陳惠懷
157Chen Jianfu 陳堅夫
158Chen Jiemao 陳楷茂
159Chen Jiliang 陳吉良
160Chen Renjie 陳仁楷
161Chen Rouyu 陳若愚
162Chen Yongxi 陳永錫
163Chen Yongzhai 陳庸齋
164Chen Zongchao 陳宗超
165Chen Zuofan 陳作藩
166Dai Xinran 戴欣然
167Diao Zhaofen 刁沼芬
168Fang Muqiu 方慕鰍
169Fang Yangqiu 方養秋
170Fang Zonghan 方宗漢
171Gao Shengzhi 高繩芝
172Gu Tuosheng 顧鮀生
173Guo Yan 郭琰
174Hong Heyou 洪鶴友
175Hong Huiqing 洪慧清
176Hong Xiangpei 洪祥佩
177Huang Changxia 黃長夏
178Huang Xiangchu 黃象初
179Ke Rongfu 柯榮福
180Li Chengqiu 李澄秋
181Li Chengshou 李成守
182Li Jianchu 李鑑初
183Li Jinglin 李景霖
184Li Nansheng 李南生
185Li Yutang 李煜堂
186Liang Biru 梁碧如
187Liao Baoshan 廖寶珊
188Lin Bazhong 林拔中
189Lin Boxin 林伯欣
190Lin Guochang 林國長
191Lin Huaihuan 林懷寬
192Lin San 林三
193Lin Xiangrong 林向榮
194Lin Zifeng 林子豐
195Lin Ziming 林子明
196Liu Rongzhu 劉榮柱
197Luo Guiquan 羅桂銓
198Luo Yingshi 羅鷹石
199Ma Bihun 馬壁魂
200Ma Jincan 馬錦燦
201Ma Jinhuan 馬錦煥
202Ma Zemin 馬澤民
203Rong Qinian 容祺年
204Shen Qiying 沈起英
205Shen Ziyang 沈梓揚
206Su Qingsheng 蘇慶生
207Sun Jiaze 孫家哲
208Tang Bingda 湯秉達
209Wang Demao 王德茂
210Wang Shaoping 王少平
211Wu Hualong 吳化龍
212Wu Jingtang 吳鏡堂
213Xiao Yuchu 蕭雨初
214Xie Xikui 謝錫奎
215Xie Yichu 謝易初
216Xu Jiashen 許家深
217Xu Jiayuan 許家源
218Xu Jie 許杰
219Xu Rangcheng 許讓成
220Xu Youmei 許友梅
221Yan Chengkun 顏成坤
222Yan Jinhe 顏錦河
223Yan Libo 顏麗波
224Yang Youzi 楊右子
225Yang Yunlong 楊雲龍
226Yao Desheng 姚德勝
227Yi Guangyan 蟻光炎
228Zhang Hongnan 張鴻南
229Zhang Jingqiu 張景秋
230Zhang Siming 張思明
231Zhang Tingjian 張廷鑑
232Zhang Yongfu 張永福
233Zhang Yunan 張煜南
234Zhang Zhenxun 張振勛
235Zheng Bangyi 鄭邦一
236Zheng Gongru 鄭拱如
237Zheng Guang 鄭光
238Zheng Liyang 鄭立仰
239Zheng Yixiong 鄭翼雄
240Zheng Yizhi 鄭翼之
241Zheng Zhiyong 鄭智勇
242Zheng Zhizhi 鄭植之
243Zheng Zhongping 鄭仲評
244Zhong Mingguang 鍾明光
245Zhong Liangsan 周亮三
246Zhou Zhende 周振德
247Zhu Yejin 祝業進
248Zhu Zhongwu 朱中武
249Zhuang Jingan 莊靜庵
250Zhuang Shiping 庄世平
Bibliographie
Références bibliographiques
Sources en langues occidentales
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Notes de bas de page
1 Chen Gaohua, Wu Tai, Song-Yuan shiqi de haiwai maoyi, 1981, p. 99.
2 Huang Qichen, Pang Xinping, Ming-Qing Guangdong shangren, 2001, p. 30.
3 Ibid., p. 31.
4 Huang Guoxin, Huang Qichen, Huang Haiyan, Huazhi huayang de yueshang, 1997, p. 5.
5 Xue Dezhi et al.,Guangdong duiwai jingji maoyi shi, 1994, p. 116-118.
6 Yao Xiangao, Zhongguo jingdai duiwai maoyishi ziliao, 1962, vol. 1, p. 278, 511 ; Huang Yifeng et al., Jiu-Zhongguo de maiban jieji, 1979, p. 36.
7 Zheng Yisheng, ‘Haiwai Chaoren yu Chao-Shan diqu de jingji fazhan’, 1994, p. 559.
8 Mao Qixiong, Du Xiaodong, Zhongguo qiaowu zhengce gaishu, 1993.
9 S. J. Mann, « The Ningpo Pang and Financial Power at Shanghai », 1974, p.73-96.
Auteur
何佩然
Professor, Department of History, Université chinoise de Hong Kong, Hong Kong, Chine.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
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2008
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De l'histoire événementielle à l'anthropologie
Sébastien Darbon
2008
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Viviane Alleton et Michael Lackner (dir.)
1999
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Essais d'anthropologie et d'histoire sur les limites de l'humain
Gil Bartholeyns, Pierre-Olivier Dittmar, Thomas Golsenne et al. (dir.)
2009