Daniel Fabre, le dernier des romantiques
actes du colloque de Paris, octobre 2018
En 2016 s’éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l’anthropologie française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à Paris sa carrière de directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition témoigne aussi bien de la densité de sa vie intellectuelle que de la variété de ses implications institutionnelles. Après le colloque de Toulouse en février 2017, dont rend compte ...
Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 4 octobre 2021
ISBN numérique : 978-2-7351-2841-9
DOI : 10.4000/books.editionsmsh.49472
Collection : Ethnologie de la France et des mondes contemporains
Année d’édition : 2021
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7351-2842-6
Nombre de pages : 240
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Sylvie Sagnes
« Dort le sommeil dernier des vieilles Babylones »De la mission du Patrimoine ethnologique au patrimoine culturel immatériel
Claudie Voisenat et Jean-Christophe Monferran
Sur les traces de Jean de l’Ours, de la littérature orale au PCICyril Isnart
Une anthropologie du patrimoine à la française ?Témoignages
Marc-Antoine Kaeser
Des Émotions patrimoniales au muséeou l’archéologie régionale dans la photographie vernaculaire
Dominique Serena-Allier
Le musée au miroir de l’institution de la cultureFils rouges
Philippe Artières
Les margesAndré Mary
Daniel Fabre, l’ironie de l’ailleursDes objets de curiosité à l’hybridité des individus-mondes
Marcello Massenzio
Le sacré et ses métamorphosesVincent Debaene
Des chats et des îles. Ethnographier la littératureVéronique Moulinié
Daniel Fabre et l’anthropologie de l’artDe l’audace individuelle aux chantiers collectifs
L'oeuvre et la vie
Sylvie Sagnes
Lieux et liensThierry Wendling
Daniel Fabre et le paradigme des derniersTémoignages
Pierre Centlivres
Histoire d’un compagnonnagePierre Nora
Insaisissable Daniel FabreEn 2016 s’éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l’anthropologie française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à Paris sa carrière de directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition témoigne aussi bien de la densité de sa vie intellectuelle que de la variété de ses implications institutionnelles. Après le colloque de Toulouse en février 2017, dont rend compte Daniel Fabre, l’arpenteur des écarts, publié dans la même collection, celui organisé dans la capitale en octobre 2018 entendait se concentrer – sans pour autant s’y cantonner – sur les années « parisiennes » de cet anthropologue, celles qui virent la création et le développement du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire sur l’institution de la culture (Lahic). Ainsi les contributions rassemblées ici s’emploient-elles à mettre en évidence la singularité d’une posture d’anthropologue occupé à comprendre le phénomène d’institution de la culture, et, dans le même temps, engagé dans un dialogue de longue haleine avec le ministère de la Culture, ouvrant ainsi la voie à une anthropologie du patrimoine aujourd’hui florissante. Mais, au-delà de l’aventure lahicienne, les auteurs mobilisés embrassent plus largement l’ensemble du parcours de Daniel Fabre, afin de tirer les fils rouges qui le traversent. Repérant ces constantes tant du côté des objets que des outils d’analyse, ils soulignent la cohérence d’une oeuvre marquée par cette sensibilité profonde aux traces du passé et qui a fait de son auteur l’un des derniers romantiques.
Ethnologue, chargée de recherches CNRS et présidente de l’ethnopôle Garae (Carcassonne), Sylvie Sagnes a inscrit ses recherches dans les axes et les programmes développés au Lahic ; elle les étend aujourd’hui au sein d’Héritages UMR 9022 (CYU, CNRS, MC). Après avoir exploré l’imaginaire des « racines », elle a porté une attention particulière aux désirs de pérennité de nos contemporains, qu’elle a saisis sur différents terrains du patrimoine et de la fabrique des identités territoriales (L’archéologue et l’indigène, dir., CTHS, 2015 ; Capitales et patrimoines à l’heure de la globalisation, dir. avec Habib Saidi, PUL, 2012). Elle déplace aujourd’hui l’attention sur ce moment charnière du processus de patrimonialisation qu’est la médiation, et se donne notamment pour observatoire Notre-Dame de Paris, à l’heure de sa restauration.
Claudie Voisenat est anthropologue. Rattachée à l’UMR 9022, Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s et au ministère de la Culture, elle s’intéresse spécialement à l’analyse du dispositif patrimonial dans le monde contemporain. Coordinatrice du groupe de travail Émotions et Mobilisations du chantier scientifique entrepris par le ministère de la Culture et le CNRS autour de la restauration de Notre-Dame de Paris, elle enseigne également à l’École du Louvre où son séminaire de recherche porte depuis plusieurs années sur le patrimoine comme réparation. Elle a notamment dirigé deux ouvrages de cette collection, Imaginaires archéologiques (2008) et, avec Christian Hottin, Le tournant patrimonial. Mutations contemporaines des métiers du patrimoine (2016).
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Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales
Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, septembre 2012
Julia Csergo, Christian Hottin et Pierre Schmit (dir.)
2020
Daniel Fabre, l'arpenteur des écarts
Actes du colloque de Toulouse, février 2017
Nicolas Adell, Agnès Fine et Claudine Vassas (dir.)
2021