Résumé
p. 280‑282
Texte intégral
11 Introduction
Esquisse historique sur l’agglomération gallo‑romaine de Roanne
21.1 Historique de la recherche
Le nom de l’agglomération antique située à l’emplacement de Roanne, Rodumna, est connu par la Géographie de Ptolémée (2, 8, 11), qui la mentionne à côté de Forum Segusiavorum (Feurs) comme ville des Segusiavi (fig. 1). Roanne (sous la forme Roidomna) est également une étape sur un itinéraire joignant Lugdunum à Augustonemetum (Clermont‑Ferrand), consigné sur un autre document d’origine antique, la Table de Peutinger (fig. 2).
Les premières mentions modernes d’antiquités dans le sous‑sol de Roanne datent seulement de la fin du xviie s. (La Mure 1674). La connaissance du bourg antique n’a véritablement progressé qu’à partir des années 60. Une politique d’intervention systématique est mise en place à partir du début des années 80 par le service régional de l’Archéologie et suscitera notamment une fouille très importante en 1987 (dans l’enceinte de l’institution Saint‑Paul ; Guilhot et al. 1992).
31.2 Le site
L’agglomération est située sur la rive gauche de la Loire, à l’extrémité sud d’un bassin d’effondrement tertiaire (la plaine du Roannais). Elle s’étend suivant une ligne parallèle au lit de la Loire, qui la borde du côté est (fig. 3) ; à l’ouest s’étale une vaste zone marécageuse. On ignore si le fleuve était déjà utilisé dans l’Antiquité. En revanche, Roanne est le carrefour de plusieurs itinéraires terrestres fréquentés dans l’Antiquité : de Lyon à Vichy, de Roanne à Autun, de Roanne à Feurs, pour rejoindre la voie d’Agrippa (de l’Atlantique à Lyon) et de Roanne à Montbrison pour rejoindre la voie de Rodez.
41.3 Les données archéologiques
L’établissement de la carte archéologique de l’agglomération est un préliminaire indispensable à son étude. Le paragraphe 1.5 en donne les résultats.
51.4 L’analyse des données
Le fait principal est la reconnaissance de l’origine gauloise de l’agglomération secondaire gallo‑romaine. Dans la première moitié du ier s. av. J.‑C., la superficie du village gaulois n’excède pas une dizaine d’hectares, son extension maximale, certainement atteinte vers le milieu du ier s. ap. J.‑C., peut être estimée à 35 ha. L’emplacement du village gaulois primitif et les directions de l’expansion de l’agglomération romaine paraissent largement dépendre des cheminements qui traversent le site.
6La physionomie de l’agglomération a sans doute évolué très progressivement depuis la période gauloise. L’image qui s’impose est celle d’un habitat rustique, ancré dans la tradition (architecture de bois et de terre, persistance du parcellaire gaulois, fosses de rejets à proximité de l’habitat).
L’industrie de la céramique est la seule activité qui ait laissé des vestiges suffisamment importants pour que l’on puisse affirmer qu’elle a joué un rôle non négligeable dans l’économie de l’agglomération (13 fours). Les productions attestées (fig. 10) sont pour l’essentiel des céramiques destinées au marché local.
71.5 Inventaire chronologique des découvertes archéologiques
82. Objectifs et mise en œuvre de l’étude
92.1 Introduction
L’objectif de cette publication est de donner une vue d’ensemble de l’évolution des mobiliers domestiques qui puisse servir de base à des travaux ultérieurs s’appuyant sur des analyses fines. Le schéma évolutif de ces mobiliers a été établi d’après l’étude céramologique de 22 ensembles clos (tabl. ii) qui s’échelonnent entre la fin du ier s. av. J.– C. et le iiie s. ap. J.‑C. Ces ensembles ont fait l’objet d’un inventaire systématique et d’une étude traitant de toutes les catégories de mobilier représentées, à l’exclusion de la faune (tabl. iii).
102.2 Les ensembles archéologiques pris en compte
Le choix des 22 ensembles se justifie par la richesse et la qualité du mobilier qu’ils ont livré. Pour la céramique, ils constituent une masse documentaire de 6 000 vases pour 60 000 tessons.
112.3 Le cadre chronologique
La limite basse du champ chronologique a été fixée par la documentation disponible : aucun ensemble clos de mobilier d’habitat n’est sûrement postérieur au premier tiers du iiie s. La fixation d’une limite haute a été en revanche plus délicate à tracer, puisqu’il existe une continuité entre l’occupation gauloise et l’occupation romaine du site. Certaines fosses de l’horizon 6 sont donc étudiées dans le volume consacré à l’agglomération gauloise (Lavendhomme, Guichard 1997).
Les 22 fosses se distribuent entre 7 horizons chronologiques (tabl. iv), créés à partir de l’étude céramique. Les datations proposées se fondent en priorité sur la chronologie d’apparition et de disparition généralement admise des principales productions de céramique sigillée.
123 Le mobilier autre que céramique
133.1 Les monnaies
Les monnaies provenant des fosses sélectionnées pour l’étude de l’évolution des mobiliers domestiques roannais sont très peu nombreuses : 30, dont 26 ont été déterminées (fig. 25). Elles apportent peu d’indications quant à la chronologie des ensembles de mobilier (fig. 26), car elles sont toutes plus anciennes.
143.2 Les statuettes moulées en terre cuite
Les statuettes moulées en terre cuite blanche kaolinique occupent une place très marginale au sein du mobilier (fig. 27, tabl. v). Pendant une première période, qui couvre les horizons 8 à 10, la diffusion demeure très faible et réduite à des édicules. Elle ne s’amplifie que pendant les horizons 11 et 12, parallèlement à la diversification du répertoire. Les catégories les plus représentées sont celles des divinités et des quadrupèdes.
153.3 Le mobilier métallique et les petits objets
L’ensemble des données témoigne d’un artisanat du bronze, dont certains éléments permettent de préciser la nature : les bronziers de Roanne fabriquaient, entre autres choses, des clochettes et sans doute aussi des miroirs. La production est bien attestée dans l’horizon 8 (vers 30‑70) et semble strictement liée à un marché local.
16S’il est certain que la romanisation n’a pas pris les mêmes formes, ni la même ampleur à Roanne qu’à Feurs, il ne faut pas tomber pour autant dans le cliché d’une agglomération secondaire demeurée à l’écart des grandes évolutions de la Pax romana. En témoignent des parures variées dont beaucoup doivent avoir été importées, les objets de toilette, les vases en bronze, les indices sur la pratique de l’écriture. Il convient donc de nuancer une opposition trop marquée entre Rodumna et Forum Segusiavorum, capitale de cité.
173.4 Les récipients en verre
Les vases en verre sont absents, ou presque, des horizons 6 et 7, pour n’apparaître que très faiblement à l’horizon 8 (fig. 29, 30, tabl. vi). Le taux le plus élevé est atteint à l’horizon 10 avec un peu moins de 5 vases en verre pour 100 vases en céramique. La plupart des formes identifiées correspondent à trois types classiques de tradition gallo‑romaine : la coupe à côtes verticales (horizons 8 et 9) ; les bouteilles à une ou deux anses (sections circulaire, carrée ou hexagonale, horizons 9 et 10) ; les balsamaires.
184 Le mobilier céramique
194.1 Les méthodes de travail
Le mode de classification en catégories tient compte des critères traditionnellement retenus, à la fois technologiques (types de pâte, modes de cuisson), morphologiques et fonctionnels. On obtient ainsi, toutes périodes confondues, 16 catégories de mobilier céramique. Chacune est présentée sur toute la durée de son évolution, de l’horizon 6 à l’horizon 12 (tabl. vii et viii). Un corpus de planches illustre parallèlement le contenu de chaque fosse et permet de visualiser de façon immédiate les associations de productions et de types au sein d’un même contexte.
204.2 Terre sigillée
Avec environ 3 800 tessons, représentant plus de 700 vases, la terre sigillée constitue 12 % du vaisselier gallo‑romain roannais (fig. 31). Elle est relativement peu abondante au sein du mobilier de l’horizon 6, mais elle augmente nettement dès les horizons 7 et 8, phénomène qui ne se dément pas dans les horizons suivants où elle se maintient. Les productions italiques et lyonnaises, qui définissent l’horizon 6, coexistent ensuite dans l’horizon 7 avec quelques vases sigillés de Gaule du Sud et du Centre. Les horizons 8 et 9 sont marqués par la prédominance absolue des sigillées sud‑gauloises dont les effectifs ne commencent réellement à baisser qu’au cours de l’horizon 10 au profit des sigillées grésées du Centre. Il convient de souligner que les vases non grésés du Centre restent, sur le site de Roanne, un groupe largement minoritaire dans le courant du ier s.
214.3 Céramique à parois fines
Les parois fines se caractérisent par leur diversité (fig. 39). Les gobelets à pâte siliceuse de type Aco sont spécifiques de l’horizon 6. Les vases de type Beuvray apparaissent en même temps, voient leur apogée durant l’horizon 8 et accusent une baisse sensible dès l’horizon 9. Les vases à décor sablé forment d’emblée 41 % de l’échantillon de l’horizon 8 et restent en nombre important durant l’horizon 9, pour fléchir au cours de l’horizon 10. L’horizon 9 voit surtout l’apparition des pots ovoïdes à décor d’épingles, qui se développeront durant l’horizon 10. Les vases à décor moulé et vases à engobe gris témoignent d’une diversification se mettant en place durant l’horizon 11. Les vases lisses ou décorés à reflets métallisés forment l’essentiel du mobilier de l’horizon 12. Ils évoquent de façon de plus en plus précise, avec quelques vases à décors moulés, la céramique métallescente proprement dite.
224.4 Céramique métallescente
Jouant un rôle dans la détermination de l’horizon 12, cette catégorie n’est représentée que dans cet horizon. Elle comprend des formes lisses et décorées (ateliers du Centre et du Centre‑Est).
234.5 Céramique à glaçure plombifère
Cette catégorie (ateliers de Gaule du Centre) est essentiellement concentrée dans les fosses de l’horizon 8 (fig. 40). Trois fosses du chantier de la rue Gilbertès (32, 33 et 38), qui se distinguent par une surabondance de terra nigra, ont livré 55 des 66 vases à glaçure plombifère, donnée qui semble arguer en faveur d’un décalage chronologique au sein de cet horizon.
244.6 Céramique à engobe blanc
Présente dès l’horizon 6 (fig. 41) elle montre un échantillon plus diversifié dans les horizons 8 et 9 qui ont livré 25 formes, essentiellement des cruches (ateliers du Centre).
254.7 Céramique à engobe rouge
Elle comprend seulement une vingtaine de vases (fig. 42), regroupés pour la plupart dans les trois mêmes fosses du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). L’essentiel semble correspondre à des productions du Centre.
264.8 Céramique peinte à l’éponge
Cette catégorie se rencontre exclusivement dans le mobilier des horizons 10 à 12 (fig. 43). La production est attestée dans le Centre et rattachée au premier tiers du IIe s. Le mobilier de Roanne montre que ce groupe original a continué d’être produit et diffusé à la fin du iie s. ap. J.‑C. et au début du iiie s.
274.6 Céramique peinte
Déjà fortement représentée dans les horizons 6 et 7 (fig. 44 et 45), où elle constitue 12 et 8 % des vases, son effectif augmente encore au cours de l’horizon 8 jusqu’à 14 %, pour culminer à 17 % dans l’horizon 9. La rupture se situe à l’horizon 10, où elle ne représente plus que 3 % du répertoire.
28Les formes hautes du répertoire ancien (vases balustres essentiellement) ont déjà pratiquement disparu dès l’horizon 6. Ce sont donc les bols de Roanne qui composent l’essentiel du répertoire des vases peints.
294.10 Plats à engobe interne rouge « pompéien
Les plats à engobe pompéien sont absents des horizons 6 et 7, rarissimes aux périodes suivantes. L’extrême rareté de cette catégorie à Roanne laisse penser que l’usage auquel ils étaient normalement destinés était assuré par des plats et assiettes à fond lustré, produits dans d’autres catégories, en céramique grise fine ou commune sombre.
304.11 Terra nigra
La terra nigra mise au jour à Roanne représente l’un des points les plus intéressants de cette étude. Elle constitue un ensemble exceptionnellement riche dont la répartition permet d’asseoir la chronologie de son apparition et de sa diffusion (fig. 47 et 48).
31Cette production des ateliers de la vallée de l’Allier est attestée dès l’horizon 6 (fin du règne d’Auguste) et connaît ensuite une très forte progression jusqu’au milieu du ier s. ap. J.‑C., où elle culmine à 13 % des vases. L’essentiel de l’échantillon se trouve en fait concentré dans 3 fosses de l’horizon 8 du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). Cette catégorie disparaît brutalement dès l’horizon 9.
324.12 Céramique grise fine
Cette catégorie se développe à Roanne avant le milieu du ier s. av. J.‑C. et est systématiquement représentée dans le mobilier gallo‑romain (496 vases) (fig. 51). Son effectif baisse régulièrement dans les horizons 7 et 8. Elle semble donc marquer le pas dès l’époque où la terra nigra commence réellement à envahir le marché roannais. La céramique grise garde à la fin du ier s. une place équivalente à celle qu’elle occupait au milieu du siècle. Le schéma se modifie seulement à partir de l’horizon 10, où elle se réduit à 4 % des vases.
334.13 Céramique commune claire
Relativement peu abondante dans les horizons 6 à 9 (10 à 15 %) (fig. 53), la céramique commune claire augmente jusqu’à 30 % dans les horizons 10 et 11 pour n’atteindre enfin que 17,5 % des vases dans l’horizon 12. Le groupe 1 (cruches) domine de façon évidente à toutes les époques, remarque à nuancer pour l’horizon 8 où le groupe 2 (pots ovoïdes) arrive légèrement en tête. En tout état de cause, ces deux groupes restent majoritaires de l’horizon 6 à l’horizon 12 (fig. 54).
344.14 Céramique commune sombre
La Juxtaposition des données établies pour la commune claire avec celles fournies par la céramique commune sombre montre que pratiquement à toutes les époques les vases culinaires l’emportent très nettement sur ceux davantage destinés au service de la table (fig. 55). Cette catégorie augmente régulièrement pour atteindre son apogée (40 %) à l’horizon 11 (fig. 53). Les pots ovoïdes sont les formes les plus nombreuses à toutes les époques (fig. 56). Marmites, écuelles et couvercles sont également attestés tout au long de la période gallo‑romaine, alors que les cruches, les plats et les assiettes sont très peu fréquents.
35Les vases de type Besançon sont encore présents durant l’horizon 6, pour disparaître au cours de l’horizon 7 (1 ex.). La céramique modelée de tradition indigène est relativement bien représentée dans les horizons 6 et 7, où elle constitue respectivement 31 et 27 % des vases dénombrés en céramique commune sombre.
364.15 Vases de stockage
Les vases de stockage sont systématiquement représentés dans les fosses gallo‑romaines de Roanne (fig. 57). Ils possèdent presque tous une pâte ocre à brune, granuleuse, à zonage gris, qui semblent caractériser des productions roannaises. La forme générale correspond soit à des formes hautes à panse ovoïde, soit à des formes basses. Deux types, déterminés d’après les profils des lèvres, se rencontrent : lèvre débordante à méplat large et lisse ou lèvre moulurée.
374.16 Amphores
À l’exception des Dressel 1 (mobilier résiduel), les amphores vinaires sont particulièrement peu abondantes (fig. 58 à 60). Par contre, les importations d’huile de Bétique sont représentées sur toute la durée de la période gallo‑romaine par des amphores de type Dressel 20, dont l’évolution morphologique est marquée par plusieurs grandes étapes. Les amphores à saumures ou conserves de poisson sont tout d’abord figurées dans les horizons 6 à 9 par des exemplaires de type Dressel 7/11 originaires de Bétique, auxquels s’ajoutent, dès l’horizon 10, des amphores Beltran‑Lloris lia de même origine. C’est également dans les horizons 10 et 11 qu’apparaissent quelques amphores Dressel 9 similis de production lyonnaise ou rhodanienne. Quelques exemplaires de type Richborough 527 apparaissent à Roanne dans l’horizon 9 et sont attestés jusqu’à l’horizon 12. Un autre groupe semble être fabriqué à Roanne durant l’horizon 8.
384.17 Lampes
Seulement 21 des 70 lampes dénombrées sont typologiquement identifiables. Il va de soi qu’on ne peut, sur la base d’un échantillon aussi maigre, proposer une image fiable et précise de leur évolution.
394.18 Synthèse
Les sept horizons céramiques sont illustrés par les figures 61 à 67 qui rassemblent, pour chacune d’entre elles, les principaux types de vases rencontrés dans les différentes catégories, soit les types les plus fréquents, soit les types dont l’apparition caractérise telle ou telle époque. Le lecteur pourra donc reconstituer les associations visuellement car elles n’ont volontairement pas été traitées dans le texte.
405 Conclusion
La principale caractéristique qui se dégage est un retard dans ce qu’il est convenu d’appeler la romanisation par rapport aux grands centres urbains, perceptible durant la période augustéenne. La prospérité de la Pax romana du ier s. permet de niveler ces différences. La fin de ce siècle et le iie s. sont marqués par un arrêt du développement de l’agglomération, un retour au répertoire traditionnel et une mise à l’écart des circuits commerciaux.
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