1 Rebecca Rogers, « Éducation, religion et colonisation en Afrique aux xixe et xxe siècles », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, no 6, 1997, p. 189-194.
2 Voir Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, Paris, Seuil, 1952.
3 Ce milieu social fut également composé, dans le cas des colonies françaises, des conscrits de la Grande Guerre qui avaient fait la rude expérience de la métropole et qui, tout en ayant acquis une certaine position sociale, furent loin d’en recevoir les reconnaissances matérielles et symboliques une fois rentrés chez eux. Voir Myron Echenberg, Colonial Conscripts: The “Tirailleurs Sénégalais” in French West Africa, 1857-1960, Portsmouth (NH), Heineman, 1991.
4 Voir Yves Benot, Massacres coloniaux, 1944-1950 : la IVe République et la mise au pas des colonies françaises, Paris, La Découverte, 1994.
5 Voir Jean-Pierre Dozon, Frères et sujets : la France et l’Afrique en perspective, Paris, Flammarion, 2003.
6 Voir Frederick Cooper, Decolonization and African Society: The Labor Question in French and British Africa, Cambridge, Cambridge University Press, 1996.
7 En 1945-1946 le régime d’exception de l’indigénat fut aboli et le franc CFA ainsi que deux organismes d’investissement public, le FIDES (Fonds d’investissement pour le développement économique et social) et la CCFOM (Caisse centrale de la France d’outre-mer, ancêtre de l’actuelle Agence française pour le développement), furent créés. Voir Jean Pierre Dozon, Frères et sujets…, op. cit.
8 Voir Yves Benot, Idéologies des indépendances africaines, Paris, François Maspero, coll. « Cahiers libres », 1972.
9 Putschs souvent soutenus par les puissances occidentales, comme le premier d’entre eux concocté par la France au Togo en 1963 qui permit bientôt à un ancien sous-officier de l’armée française, Gnassingbé Eyadéma, de régner durablement et très autoritairement sur le pays.
10 Voir Jean-Pierre Dozon, L’Afrique à Dieu et à Diable : États, ethnies et religions, Paris, Ellipses, 2008. Voir aussi Jeffrey Herbst, States and Power in Africa: Comparative Lessons in Authority and Control, Princeton, Princeton University Press, 2000 et Frederick Cooper, Africa Since 1940: The Past of the Present, Cambridge, Cambridge University Press, 2002.
11 Jean-Marie Adiaffi, Silence, on développe, Cotonou – Ivry-sur-Seine, Les Éditions du Flamboyant – Nouvelles du Sud, 1992.
12 Même si d’autres dirigeants dont les administrés étaient majoritairement musulmans établirent un type de législation encourageant la monogamie, mais permettant la reconnaissance d’une polygynie limitée à quatre épouses telle que l’impose la loi coranique.
13 Le lévirat établit la règle suivant laquelle lorsqu’un homme meurt, sa (ou ses) veuve(s) devien(nen)t l’épouse de l’un de ses frères.
14 Ce qui signifiait non seulement qu’ils allaient à l’encontre des systèmes matrilinéaires (où la transmission se faisait d’oncle maternel à neveu utérin) pour privilégier les systèmes patrilinéaires, mais aussi, qu’à l’intérieur de ceux-ci, la transmission devait s’orienter non plus de manière collatérale, de frère aîné à frère puîné, mais de père à fils.
15 Voir Jean-Pierre Dozon, L’Afrique à Dieu et à Diable…, op. cit.
16 Voir Samir Amin, L’accumulation à l’échelle mondiale : critique de la théorie du sous-développement, Dakar – Paris, IFAN – Anthropos, 1970.
17 Voir sur ce sujet l’excellente analyse du pouvoir de Mathieu Kérékou au Bénin par Camilla Strandsbjerg, Religion et transformations politiques au Bénin, Paris, Karthala, 2015.
18 Voir Jean-François Médard (dir.), États d’Afrique noire : formation, mécanismes et crise, Paris, Karthala, 1991 et Patrick Chabal, Power in Africa: An Essay in Political Interpretation, Basingstoke, Macmillan, 1992.
19 Voir Catherine Coquery-Vidrovitch (dir), Processus d’urbanisation en Afrique, 2 volumes, Paris, L’Harmattan, 1988.
20 Voir Abdou Touré, La civilisation quotidienne en Côte d’Ivoire : procès d’occidentalisation, Paris – Abidjan, Karthala, 1982.
21 Voir Jean-Pierre Dozon, « D’un tombeau l’autre », Cahiers d’études africaines, vol. XXXI-1-2, no 121-122, 1991, p. 135-157.
22 Voir Jean Pierre Dozon, Frères et sujets…, op. cit. Voir aussi Julien Meimon, « Que reste-t-il de la Coopération française ? », Politique africaine, no 105, 2007, p. 27-50.
23 Voir Stephen Ellis, The Mask of Anarchy: The Destruction of Liberia and the Religious Dimension of an African Civil War, New York, New York University Press, 2001.
24 Voir Giovanni Arrighi, « The African crisis: world systemic and regional aspects », New Left Review, no 15, mai-juin 2002, p. 5-36.
25 Voir Patrick Chabal, Africa: The Politics of Suffering and Smiling, Londres – New York, Zed Books, 2009.
26 Voir Fabio Viti, Travail et apprentissage en Afrique de l’Ouest : Sénégal, Côte d’Ivoire, Togo, Paris, Karthala, 2013.
27 Les migrations africaines vers les pays européens avaient commencé bien avant, notamment sous forme de migrations de travail généralement souhaitées, voire organisées par les pays occidentaux durant les années de croissance économique. Mais elles ne concernaient que quelques pays ou quelques régions alors qu’elles commencèrent à se généraliser dans les années 1990, annonçant une « mondialisation par le bas ». Voir Alain Tarrius, Les fourmis de l’Europe, Paris, L’Harmattan, 1992 et La mondialisation par le bas : les nouveaux nomades de l’économie souterraine, Paris, Balland, 2002.
28 Voir Jean-François Bayart, Stephen Ellis et Béatrice Hibou, La criminalisation de l’État en Afrique, Bruxelles, Complexe, 1997.
29 Voir Jean-Pierre Dozon et Nicole Sindzingre, « Pluralisme thérapeutique et médecine traditionnelle en Afrique contemporaine », Prévenir, no 12, 1986, p. 43-60.
30 Voir Didier Fassin et Jean-Pierre Dozon, « Les États africains à l’épreuve du sida », Politique africaine, no 32, décembre 1988, p. 79-85.
31 Voir Claudine Vidal, « La brutalisation du champ politique ivoirien, 1990-2003 », Revue africaine de sociologie, vol. 7, no 2, 2003, p. 45-57.
32 Voir notamment Peter Geschiere, The Modernity of Witchcraft: Politics and the Occult in Postcolonial Africa, Charlottesville, University Press of Virginia, 1997 ; Henrietta L. Moore et Todd Sanders (dir.), Magical Interpretations, Material Realities: Modernity, Witchcraft and the Occult in Postcolonial Africa, Londres, Routlege, 2001 ; et Joseph Tonda, Le souverain moderne : le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon), Paris, Karthala, 2005.
33 Voir Jean et John L. Comaroff, « Occult economies and the violence of abstraction: notes from the South African postcolony », American Ethnologist, vol. 26, no 2, 1999, p. 279-303.
34 Voir Julien Bonhomme, Les voleurs de sexe : anthropologie d’une rumeur africaine, Paris, Seuil, 2009.
35 Voir Marc Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Aubier, 1994.
36 Voir Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Plon, 1964.
37 Voir Steve Brouwer, Paul Gifford et Susan D. Rose, Exporting the American Gospel: Global Christian Fundamentalism, New York, Routledge, 1996.
38 Voir Camilla Strandsbjerg, Religion et transformations politiques au Bénin, op. cit.
39 Voir Jean-Pierre Dozon, L’Afrique à Dieu et à Diable…, op. cit.
40 Voir Giorgio Agamben, Homo sacer. 1, Le pouvoir souverain et la vie nue, traduction Marilène Raiola, Paris, Seuil, 1997.
41 Voir Gilles Kepel (dir.), Les politiques de Dieu, Paris, Seuil, 1993.
42 Voir René Otayek (dir.), Le radicalisme islamique au sud du Sahara : “Da’wa”, arabisation et critique de l’Occident, Paris – Talence, Karthala – Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 1993.
43 Voir notamment Marie Miran, Islam, histoire et modernité en Côte d’Ivoire, Paris, Karthala, 2006.
44 Voir Gilles Holder (dir.), L’islam, nouvel espace public en Afrique, Paris, Karthala, 2009.
45 Voir Brian Larkin et Birgit Meyer, « Pentecostalism, Islam and Culture: new religious movements in West Africa », in Emmanuel Kwaku Akyeampong (dir.), Themes in West Africa’s History, Oxford, James Currey, 2006, p. 286-312.
46 Voir Laëtitia Atlani-Duault, Au bonheur des autres : anthropologie de l’aide humanitaire, Nanterre, Société d’ethnologie, 2005.
47 Voir Michael Barnett, Empire of Humanity: A History of Humanitarianism, Ithaca – Londres, Cornell University Press, 2011.
48 Voir Laëtitia Atlani-Duault et Jean-Pierre Dozon, « Colonisation, développement, aide humanitaire : pour une anthropologie de l’aide internationale », Ethnologie française, vol. 41, no 3, juillet 2011, p. 393-403.
49 Voir James Ferguson et Akhil Gupta, « Spatializing states: toward and ethnographic of neoliberal governmentality », American Ethnologist, vol. 29, no 4, novembre 2002, p. 981-1002 et Michel Agier, Gérer les indésirables : des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire, Paris, Flammarion, 2008.
50 Voir Laurent Fourchard, André Mary et René Otayek (dir.), Entreprises religieuses transnationales en Afrique de l’Ouest, Paris – Ibadan, Karthala – IFRA-Ibadan, 2005.
51 Voir Dena Freeman (dir.), Pentecostalism and Development: Churches, NGOs and Social Change in Africa, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2012.
52 Voir James Ferguson, Global Shadows: Africa in the Neoliberal World Order, Durham, Duke University Press, 2006.
53 Cependant, d’autres pays ont gardé leurs noms coloniaux, dont un, le Congo-Brazzaville, qui de manière assez singulière continue de revendiquer le nom de son conquérant, Pierre Savorgnan de Brazza.
54 Voir à ce sujet le numéro 6 de Autrepart (1998), dirigé par Johny Egg et Javier Herrera, Échanges transfrontaliers et intégration régionale en Afrique subsaharienne, ainsi que de Janet Roitman, Fiscal Disobedience: An Anthropology of Economic Regulation in Central Africa, Princeton, Princeton University Press, 2004.
55 Voir le numéro 142 d’Hérodote (2011), Géopolitique du Sahara.
56 Voir Hélène Dumas, « Histoire, justice et réconciliation : les juridictions gacaca au Rwanda », Mouvements, no 53, 2008, p. 110-117.
57 Mouvement national de libération de l’Azawad.
58 Voir Fabio Viti, Travail et apprentissage en Afrique de l’Ouest…, op. cit.
59 Sauf peut-être l’Afrique du Sud, mais qui connut elle aussi des manifestations de xénophobie, particulièrement à l’encontre des populations africaines immigrées provenant notamment d’Afrique centrale. Voir Aurelia Wa Kabwe-Segatti, « Violences xénophobes en Afrique du Sud : retour sur un désastre annoncé », Politique africaine, no 112, décembre 2008, p. 99-118.
60 Voir Jean-Pierre Dozon, Les clefs de la crise ivoirienne, Paris, Karthala, 2012.
61 Voir Jean-François Bayart, Peter Geschiere et Francis Nyamnjoh, « Autochtonie, démocratie et citoyenneté en Afrique », Critique internationale, no 10, janvier 2001, p. 177-194.
62 Voir par exemple Jürgen Habermas, Après l’État-nation : une nouvelle constellation politique, traduction Rainer Rochlitz, Paris, Fayard, 2000, et Arjun Appadurai, Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, traduction Françoise Bouillot, Paris, Payot, 2001.
63 Voir Ulrich Beck, « Réinventer l’Europe. Une vision cosmopolite », Cultures & Conflits, no 68, 2007, p. 17-29.
64 Voir Michel Agier, Jean Copans et Alain Morice (dir.), Classes ouvrières d’Afrique noire, Paris, Karthala – Éditions de l’ORSTOM, 1987.
65 Des auteurs occidentaux, tout particulièrement dans la continuité d’une certaine indigénophilie coloniale, ont dénoncé cette précipitation de l’Afrique dans la modernité ou dans ce qui leur paraissait être une imitation inquiétante de leur propre monde. Il y avait de cela dans le livre de René Dumont, L’Afrique noire est mal partie (Paris, Seuil, 1962). Mais on peut également, parmi d’autres ouvrages, se reporter au récit de voyage du grand écrivain italien Alberto Moravia, passionné d’Afrique : Promenades africaines, traduction René de Ceccatty, Paris, Flammarion, 1992.
66 Voir Paul Missioumbou, Dynamique et jeux de « grandeurs » dans la manifestation et la gestion du contentieux successoral au Gabon : pour une lecture de la mutation d’une société d’Afrique centrale, thèse de doctorat en anthropologie sociale, ethnologie et sociologie sous la direction de Jean-Pierre Dozon, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2011.
67 Voir Jean-Marie Gibbal, Citadins et villageois dans la ville africaine : l’exemple d’Abidjan, Saint-Martin-d’Hères – Paris, Presses universitaires de Grenoble – François Maspero, 1974, et Alain Marie, « Du sujet communautaire au sujet individuel : une lecture anthropologique de la réalité africaine contemporaine », in Alain Marie (dir.), L’Afrique des individus, Paris, Karthala, 1997, p. 53-110.
68 Ce qui aboutit à des messages de prévention contre le VIH pour le moins eux-mêmes assez baroques, tels que ceux qui furent largement diffusés et qui mentionnaient tout à fois le recours au préservatif, à la fidélité et à l’abstinence.
69 Terence Ranger, « Religious movements and politics in Sub-Saharan Africa », African Studies Review, vol. 29, no 2, 1986, p. 1-69.
70 Voir Jean-Pierre Dozon, La cause des prophètes : politique et religion en Afrique contemporaine, Paris, Seuil, 1995.
71 Je reprends ici une formule de mon collègue Jean-Louis Triaud.
72 Voir Jean-Pierre Dozon, « Ceci n’est pas une confrérie : les métamorphoses de la muridiyya au Sénégal », Cahiers d’études africaines, no 198-199-200, 50 ans, 2010, p. 857-879.
73 Voir Polly Hill, The Migrant Cocoa-Farmers of Southern Ghana: A Study in Rural Capitalism, Londres, Cambridge University Press, 1963, ainsi que Jean-Pierre Chauveau et Jean-Pierre Dozon, « Colonisation, économie de plantation et société civile en Côte d’Ivoire », Cahiers ORSTOM, série Sciences humaines, vol. 21, no 1, 1985, p. 63-80.
74 Voir Pierre-Joseph Laurent, « La modernité insécurisée ou la mondialisation perçue d’un village mossi du Burkina Faso », in Charlotte Bréda, Marie Deridder et Pierre-Joseph Laurent (dir.), La modernité insécurisée : anthropologie des conséquences de la mondialisation, Louvain-la-Neuve, Academia – L’Harmattan, 2013, p. 19-50.
75 Voir Rem Koolhaas (dir.), Mutations, Barcelone, Actar, 2000.
76 En 2002 Lagos dut faire face à l’explosion d’une armurerie et, dix ans plus tard, à une catastrophe aérienne qui firent chacune des centaines de mort.
77 Voir Thomas M. Callaghy, Ronald Kassimir et Robert Latham (dir.), Intervention and Transnationalism in Africa: Global-Local Networks of Power, New York – Cambridge, Cambridge University Press, 2001.
78 Voir Adam Ashforth, Witchcraft, Violence and Democracy in South Africa, Chicago – Londres, University of Chicago Press, 2005.
79 Voir Marc Le Pape, L’énergie sociale à Abidjan : économie politique de la ville en Afrique noire, 1930-1995, Paris, Karthala, 1997.
80 Voir Robert Castel, L’insécurité sociale : qu’est-ce qu’être protégé ?, Paris, Seuil, 2003.
81 Voir Rony Brauman, La médecine humanitaire, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2009.
82 Voir Didier Fassin, La raison humanitaire : une histoire morale du temps présent, Paris, Gallimard – Seuil, coll. « Hautes études », 2010.
83 Voir James Ferguson, Global Shadows…, op. cit.
84 Voir Ulrich Beck, La société du risque : sur la voie d’une autre modernité, traduction Laure Bernardi, Paris, Aubier, 2001.
85 Voir Eileen Barker, New Religious Movements: A Practical Introduction, Londres, Her Majesty’s Stationery Office, 1989.
86 Voir Cédric Durand, Le capital fictif : comment la finance s'approprie notre avenir, Paris, Les prairies ordinaires, 2014.
87 Voir Michael Barnett, Empire of Humanity…, op. cit., Michel Agier, Gérer les indésirables…, op. cit. et Didier Fassin, La raison humanitaire…, op. cit.
88 Voir Édouard Glissant, Traité du Tout-monde. Poétique IV, Paris, Gallimard, 1997.
89 Formule proposée dans le numéro 54 d’Africultures (janvier-mars 2003) : Afrique Tout-monde. L’Afrique et la globalisation culturelle.
90 Pour ce qui concerne la francophonie, certains estiment que ce sera grâce aux pays africains ayant pour langue officielle le français que celui-ci pourra défendre sa place de grande langue internationale.
91 Voir Thomas Fouquet, « Compétences cosmopolites : sur quelques savoirs en jeu dans la prostitution clandestine et le mbaraan à Dakar », in Daouda Gary-Tounkara et Didier Nativel (dir.), L’Afrique des savoirs au sud du Sahara (xvie-xxie siècle) : acteurs, supports, pratiques, Paris, Karthala, 2012, p. 225-261.
92 Voir Sylvie Bredeloup, Migrations d’aventures : terrains africains, Paris, Éditions du CTHS, 2014.
93 Voir Alain Marie (dir.), L’Afrique des individus, op. cit.
94 Voir Alice Aterianus-Owanga, « Rap et démocratie dans le Gabon contemporain : les stratégies musicales d’invention du politique », Émulations, no 9, 2011, p. 43-55.
95 Voir Peter Geschiere, Sorcellerie et politique en Afrique : la viande des autres, Paris, Karthala, 1995.
96 Voir notamment Françoise Héritier-Augé, « La Cuisse de Jupiter. Réflexions sur les nouveaux modes de procréation », L’Homme, XXV (2), no 94, avril-juin 1985, p. 5-22.
97 Voir Doris Ehazouambela, « Les petites “liturgies” politiques de l’islam au Gabon : ou comment lire les liens entre le politique et l’islam minoritaire », Cahiers d’études africaines, no 206-207, 2012, p. 665-686.
98 Voir notamment Peter Ludwig Berger (dir.), Le réenchantement du monde, traduction Jean-Luc Pouthier, Paris, Bayard, 2001.
99 Voir David Martin, On Secularization: Towards a Revised General Theory, Aldershot, Ashgate, 2005.
100 On aurait pu en ajouter bien d’autres comme celles de surmodernité (Marc Augé, Non-lieux : introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992) et de modernité liquide (Zygmunt Bauman, Le présent liquide : peurs sociales et obsession sécuritaire, traduction Laurent Bury, Paris, Seuil, 2007).
101 Voir Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde : une histoire politique de la religion, Paris, Gallimard, 1985.
102 Voir Serge Mboukou, « La problématique de la conservation et la gestion de la mémoire sur le kimbanguisme », in Elikia M’Bokolo et Kivilu Sabakinu (dir.), Simon Kimbangu le prophète de la libération de l’homme noir, vol. 2, Paris, L’Harmattan, 2014.
103 Voir Dany-Robert Dufour, Le divin marché : la révolution culturelle libérale, Paris, Denoël, 2007.
104 Voir Édouard Glissant, Traité du Tout-monde, op. cit. C’est ce qu’Édouard Glissant appelle très précisément la « créolisation », en considérant que cette notion s’applique bien au-delà de l’archipel des Caraïbes à partir duquel il l’a originellement conçue. Voir aussi Ulf Hannerz, « The World in Creolisation », Africa, vol. 57, no 4, 1987, p. 546-559.
105 Voir Eugenio d’Ors, Du baroque, traduction Agathe Rouart-Valéry, Paris, Gallimard, 1935.
106 Voir Arthur Danto, L’art contemporain et la clôture de l’Histoire, traduction Claude Hary-Schaeffer, Paris, Seuil, 2000.
107 Voir Sophie Leclercq, La rançon du colonialisme : les surréalistes face aux mythes de la France coloniale (1919-1962), Paris, Les Presses du réel, 2010.
108 Voir Yves Michaud, L’art à l’état gazeux : essai sur le triomphe de l’esthétique, Paris, Stock, 2003.
109 Voir Jean-Loup Amselle, L’art de la friche : essai sur l’art africain contemporain, Paris, Flammarion, 2005.
110 Voir Ulf Hannerz, « Cosmopolitans and locals in world culture », in Mike Featherstone (dir.), Global Culture: Nationalism, Globalization and Modernity, Londres – Newbury Park – New Delhi, Sage, 1990, p. 237-252.
111 Voir Thomas Fillitz, « Images d’Afrique à travers la Biennale de Dakar – Dak’Art », in Michèle Cros et Julien Bondaz (dir.), Afriques au figuré : images migrantes, Paris, Éditions des archives contemporaines, 2013, p. 151-160.
112 Voir Sidney L. Kasfir, L’art contemporain africain, traduction Pascale Haas, Paris, Thames & Hudson, coll. « L’univers de l’art », 2000.
113 Voir Jean-Loup Amselle, L’art de la friche…, op. cit.
114 Voir Bogumił Jewsiewicki, Mami Wata : la peinture urbaine au Congo, Paris, Gallimard, 2003.
115 Tels que Gora Mbengue et Mor Gueye. Voir Allen F. Roberts et Mary N. Roberts, A Saint in the City: Sufi Arts of Urban Senegal, Los Angeles, UCLA Fowler Museum of Cultural History, 2003.
116 Il s’agit des « Baye Fall », c’est-à-dire les descendants de Cheikh Ibrahima Fall, le compagnon le plus proche de Cheikh Ahmadou Bamba qui a pris une part cruciale dans l’organisation de la muridiyya et y a fondé, pour ce faire, sa propre branche et son propre califat.
117 Thèse intitulée Frédéric Bruly Bouabré : un prophète africain dans l’art contemporain, sous la direction de Jean-Loup Amselle, École des hautes études en sciences sociales, 2011, 527 pages.
118 Surnom qui signifie « celui qui n’oublie pas » ou « celui qui révèle ».
119 Voir Jean-Pierre Dozon, La cause des prophètes…, op. cit.
120 Voir Nora Greani, « Lettres ouvertes à l’Occident : l’Africain Frédéric Bruly Bouabré naviguant sur la scène artistique internationale », mémoire de master II en histoire de l’art contemporain, Université de Provence, Aix-Marseille I, 2009, 170 pages.