Conclusion. Ce que nous apprennent les sourds
p. 359-363
Texte intégral
« Une humanité privée de ses enfants sourds serait une humanité bien appauvrie. »
Benoît Virole, L’enjeu génétique, 2000
1La surdimutité est communément regardée comme un scandale ou une monstruosité, le lieu de la souffrance et de sentiments mortifères. Pour les parents entendants, la découverte de celle de leur enfant a été un terrible malheur, dont la personne sourde gardera toujours la marque. Pour les médecins qui l’ont examiné, l’enfant sourd est un malade dont la déficience peut être mesurée et étiquetée, et éventuellement réparée par un appareillage plus ou moins sophistiqué. Pour les orthophonistes, il est une parole à rééduquer. Pour les enseignants, il est un enfant en échec. Plus tard, pour différentes commissions administratives, ce sera un handicapé auquel on attribuera un barème et des allocations compensatrices. On peut difficilement reprocher à la société entendante de se désintéresser des sourds : pour quatre enfants sourds, il y a trois professionnels de la surdité.
2Ce que l’on peut par contre lui reprocher, c’est de ne rien comprendre à ce qu’est la surdimutité : une singularité qui a trouvé sa voie propre pour accéder à la symbolisation. Depuis que l’Occident s’est ouvert à l’altérité culturelle, il n’y a pas d’exemple d’une telle incompréhension. Il n’y en a pas non plus où l’on ait cherché avec autant de persévérance, d’argent, d’institutions, de textes administratifs, d’injonctions ministérielles, à transformer un groupe humain en l’inverse de ce qu’il pense être.
3Pour Annie Kriegel (1994), l’idée que l’on puisse être réticent à l’égard de l’implantation cochléaire des jeunes enfants sourds est « absurde et révoltante ». On la comprend, puisqu’elle croit que la langue des sourds se réduit à l’alphabet manuel, et que les implants redonnent aux enfants sourds « leur place dans le vaste monde des entendants ». Là est le fond du problème : il n’y a pas de non-savoir sur les sourds qui ne soit un agir. C’est parce que les sourds en ont fait la cruelle expérience historique qu’Emmanuelle Laborit peut citer dans son autobiographie cette phrase de Goethe : « Il n’est rien de plus effrayant que l’ignorance agissante. »
4Cette ignorance est le fait d’à peu près tout le monde, et le savoir ethnologique n’en prémunit personne :
Il y avait, parmi les membres de cette petite communauté achuar où nous séjournions pour la première fois, un couple de sourds-muets [...]. Un jour, nous trouvâmes le sourd-muet à notre porte, poussant des cris lamentables ; il nous sembla, à ses gesticulations véhémentes, qu’il réclamait des cigarettes. Un jeune Achuar de la maison voisine, intrigué par le chahut, apparut sur ces entrefaites. Après un rapide échange de signes, il confirma notre interprétation : le malheureux cherchait du tabac, car sa femme était très malade, et il fallait d’urgence lui souffler de la fumée sur le crâne pour la guérir [...].
5Ainsi débute un brillant article paru dans une récente livraison de L’Homme (Taylor, 1993). Un « malheureux sourd-muet » pousse « des cris lamentables ». Ses « gesticulations véhémentes » provoquent un beau « chahut ». Pourtant, dès que survient une tierce personne, un « rapide échange de signes » suffit pour tout arranger. Que s’estil passé ? Une chose très simple : le sourd-muet et l’autre Achuar pratiquent une même langue, celle des signes, que ne connaît pas l’ethnologue. La scène qui nous est décrite avec des mots empreints de pitié et de catastrophisme n’est qu’une situation banale où un locuteur cherche dans l’urgence à se faire comprendre de quelqu’un qui ne connaît pas sa langue. S’il avait été tout autre que sourd-muet, jamais la scène n’aurait été décrite ainsi, avec ces termes-là ; et surtout pas par une ethnologue. Mais il s’agit d’un sourd-muet : la difficulté de la communication lui est en toute bonne foi imputée. L’ethnologue, comme tout un chacun en de semblables circonstances, est frappée par un excès de voix et un excès de corps. Mais l’excès de voix n’est dû qu’au fait que le sourd-muet se trouve face à des entendants qui ne connaissent pas sa langue, et l’excès de corps n’est qu’une conséquence normale de la modalité gestuelle. Double contresens culturel, donc. Cet humble sourd-muet était à coup sûr, comme la sourde sans nom en pays bressan, porteur d’une richesse anthropologique aussi grande que celle des Achuars entendants.
6De tels contresens parsèment l’histoire collective et l’histoire individuelle des sourds. J’aurais pu choisir entre mille autres exemples, dans les registres du franchement comique ou du vraiment scandaleux. J’ai opté pour celui-ci à cause de sa banalité même, et parce qu’il est le fait d’une ethnologue, dans un texte de grande qualité. Il va de soi que l’auteur n’est nullement en cause : son interprétation est celle, tout à fait ordinaire, de n’importe quel entendant se trouvant confronté à une situation semblable.
7Les sourds nous apprennent beaucoup de choses sur nous-mêmes. Nous pensions avoir réglé nos comptes avec le racisme ; peut-être même avec l’ethnocentrisme. Les sourds nous prouvent que nous restons des audiocentristes. C’est le propre de l’ethnocentrisme, partout et toujours, que de définir l’autre par ce qu’il a en moins par rapport à soi. À la différence du racisme, il ne manifeste aucune hostilité vis-à-vis d’autrui ; il n’est fait que de fausses évidences et de bonnes intentions. Parce que l’audition est pour nous la source de la majeure partie des informations que nous recevons, à commencer par les informations langagières, nous ne parvenons pas à concevoir qu’elles puissent être transmises par un autre canal. C’est de ce malentendu culturel, dont ils ont une conscience aiguë, que souffrent les sourds. C’est lui, et non leur surdité, qui les confine au bas de l’échelle sociale.
8Les sourds nous apprennent aussi beaucoup sur l’espèce humaine. Ils apportent la preuve que l’axiome saussurien de l’arbitraire du signe n’est nullement inhérent au langage humain, mais seulement à celles des langues qui empruntent le canal audio-vocal. D’immenses perspectives s’ouvrent dans tous les domaines de la connaissance. Benoît Virole (2000) est l’auteur qui est allé le plus loin dans cette voie, en suggérant, dans une optique darwinienne, que la surdité, productrice de culture, pourrait bien avoir des effets adaptatifs. Christian Cuxac appelle de ses vœux une linguistique qui partirait des langues des signes, langues qui travaillent largement dans le continu, pour retrouver ensuite les langues vocales comme cas particulier. L’ethnologie a moins d’ambitions générales. J’ai simplement voulu montrer ici la réalité et la cohérence d’un groupe culturel qui présente les deux principaux attributs sans lesquels « aucun groupe ethnique ne saurait se constituer et survivre : la conscience de son excellence et la volonté de se perpétuer » (Simon, 1981, cité par Choron-Baix, 2000, à propos des Lao).
9L’histoire de la connaissance des sourds, elle, nous invite à porter un regard sans illusion excessive sur la notion de progrès ; et notamment de progrès scientifique. Un livre publié aux éditions du CNRS sur « le langage gestuel des sourds » (Oléron, 1978) n’est sous-titré « Syntaxe et communication » que pour conclure que, tout bien pesé, ce langage n’a pas de syntaxe. Le livre respecte pourtant toutes les normes de la plus parfaite scientificité : les résultats des tests sont fournis à la décimale près et la monographie est publiée sous l’autorité d’un comité de rédaction qui peut se flatter de réunir les noms les plus prestigieux, tous professeurs d’université. Rien ne nous est dissimulé de la méthodologie : on apprend même qu’a été utilisé un magnétoscope Ampex de un pouce avec une caméra Compagnie des Compteurs. L’auteur avait simplement oublié d’apprendre la langue dont il parlait. Il est vrai que personne ne le lui avait demandé. L’essentiel avait pourtant été dit par Auguste Bébian, dans des ouvrages couverts de poussière que personne n’ouvrait plus depuis cent cinquante ans.
10Les sciences humaines ont cru sur parole ce que les éducateurs et les médecins disaient des sourds. Aujourd’hui, c’est avant tout chez les gens qui font profession de penser que se perpétuent les idées fausses. L’homme de la rue, lui, qui ignore tout de la linguistique mais a vu une seule fois Emmanuelle Laborit à la télévision avec un interprète, comprend plus vite que ce que les sourds font avec leurs mains est évidemment une langue, après que la psychologie expérimentale ait amplement prouvé le contraire pendant des décennies. Il y a là de quoi inciter tout chercheur à beaucoup de modestie.
11Comment conclure enfin sans évoquer ce que les sourds, en diffusant aujourd’hui leur langue auprès des entendants, pourraient bien nous transmettre, et qui transcende la simple existence de telle ou telle langue des signes locale ? La notion de suppléance, tarte à la crème de la pensée dominante sur les sourds, est inadéquate : il n’y a pas compensation d’un manque, mais utilisation d’une sensorialité propre (Virole, 1996 : 60). L’organisation cognitive qui permet l’émergence des langues gestuelles est déjà là, et elle est indépendante de la surdimutité, comme l’atteste l’existence de telles langues chez des entendants, des Indiens des plaines (Sebeok, 1978) aux moines cisterciens (Delaporte, 1998b) ; comme l’attestent également l’apprentissage d’éléments de la langue des signes à des anthropoïdes (Fouts, 1997) et la gestualité accompagnant la parole vocale, de manière spontanée (Bouvet, 2001) ou codifiée (fig. 136).

Fig. 136. Gestes signifiants napolitains : 1. silence. 2. négation. 3. beauté. 4. faim. 5. dérision. 6. fatigue. 7. stupidité. 8. méfiance. 9. malhonnêteté. 10. ruse. A. De Jorio, 1832.
12Les sourds qui, comme Jeanne, construisent spontanément des protolangues en l’espace de quelques années en stylisant les formes et les mouvements du monde environnant pour pouvoir en parler, apportent la preuve de l’extraordinaire productivité du canal visuo-gestuel, redonnant ainsi une très forte crédibilité à la vieille hypothèse de l’origine gestuelle du langage humain. Les réflexions sur l’origine du langage se heurtent en effet à un obstacle majeur tant qu’elles négligent l’existence des langues gestuelles : comment imaginer l’apparition de langues nécessairement fondées sur l’arbitraire du signe dès lors qu’elles n’auraient utilisé que le canal audio-vocal ? L’hypothèse que les premières langues de l’humanité auraient été des langues gestuelles fondées sur l’iconicité, accompagnées d’émissions vocales prenant peu à peu le dessus pour libérer la main, permet de sortir de cette impasse. Hypothèse que les sciences humaines avaient écartée, obnubilées qu’elles étaient par la croyance que la communication vocale est par essence supérieure à la communication gestuelle, y compris chez les animaux1. Si ces vues sont exactes, les sourds n’enrichissent pas seulement l’anthropologie d’un cas de figure sans équivalent ; ils nous montrent aussi une part refoulée de notre humanité.
Notes de bas de page
1 Comparant la communication chez les abeilles avec le langage humain, Émile Benveniste (1952 : 60) écrit : « Le message des abeilles consiste entièrement dans la danse, sans intervention d’un appareil vocal, alors qu’il n’y a pas de langage sans voix. » Ce que Georges Mounin (1980 : 46) commente ainsi : « La communication chez les corbeaux n’appelle pas cette objection puisqu’il y a, comme chez les hommes, une fonction de la voix. » Ce naïf et presque comique audio-centrisme est d’autant plus saisissant que les auteurs cités sont grands. On apprendra avec intérêt que la célèbre décision de la Société de linguistique de Paris d’exclure de ses travaux toute réflexion sur l’origine du langage est contemporaine de la montée de l’oralisme qui aboutira, quelques années plus tard, à l’interdiction de la langue des signes au congrès de Milan.
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Les sourds c’est comme ça
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