3.1. Rubané et groupe de Blicquy à Vaux‑et‑Borset/Gibour (Hesbave liégeoise)
3.1 Rubané and the group of Blicquy at Vaux‑et‑Borset / Gibour (Hesbaye liégeoise)
p. 86‑93
Résumés
Le site de Vaux‑et‑Borset a livré des installations rubanées (fosses, silos, bâtiment ainsi qu’un fossé de grande taille) qui présentent entre elles des relations stratigraphiques. A proximité, mais disjointes de ces installations, ont été découvertes 18 fosses du groupe de Blicquy, parmi lesquelles des fosses de construction. Elles ont livré la panoplie complète d’un matériel issu d’un habitat permanent d’agriculteurs de cette culture en Hesbaye. L’extrême faiblesse des mélanges de matériel entre les deux occupations et des éléments de stratigraphie dans le remplissage du fossé d’enceinte constituent des arguments en faveur de la diachronie entre Rubané et groupe de Blicquy.
The site of Vaux‑et‑Borset produced Bandkeramik features: some of which were stratigraphically inter‑related. These included pits, storage‑pits, a building and a large enclosure ditch. Eighteen Blicquy group pits, including several construction pits, were discovered in a neighbouring but separated sector of the site. A complete range of finds from the Blicquy features are indicative of a permanent agricultural settlement of this group in Hesbaye. The very small number of mixed finds between the two occupations, together with stratigraphic information from the fill of the enclosure ditch, argue for the non‑contemporaneity of the Bandkeramik and the Blicquy group.
Texte intégral
1En 1985, D. Cahen et J. Docquier publiaient les résultats de la fouille d’une fosse peu profonde qui avait livré un matériel mélangé attribué au Rubané et au groupe de Blicquy (Cahen, Docquier 1985). Le matériel blicquyen fut interprété, dans le cadre de la croyance à la contemporanéité du Rubané et du groupe de Blicquy, comme le témoin d’un échange de femmes : une femme blicquyenne étant venue du Hainaut, actrice d’une relation exogamique entre ces groupes (Cahen, Docquier 1985 : 120). N’étant ni convaincus par les observations effectuées (Cahen, Docquier 1985 : fig. 5) ni satisfaits de l’interprétation avancée, nous avons entrepris, sur invitation de l’un des signataires (J. Docquier), la fouille du site sur une grande échelle en 1989. Le but de cette fouille était d’éclaircir la nature des installations rubanées et de préciser sur ce site les relations chronologiques entre le Rubané et le groupe de Blicquy. En l’absence de localisation très précise des vestiges sur le site, la stratégie adoptée a consisté à explorer le terrain en tranchées parallèles de 2 à 6 m de large et à les élargir aux endroits de concentration importante de structures. La surface décapée en 1989 couvre 4700 m2, qui échantillonnent un espace de 4 ha.
3.1.1 Situation du site
2Le site se trouve au lieu‑dit Gibour, au nord de la commune de Vaux‑et‑Borset (entité de Villers‑le‑Bouillet), à 4 km à l’est de la Méhaigne qui constitue la limite occidentale connue du territoire occupé par les Omaliens en Hesbaye. Le site s’étend sur une crête en faible relief du plateau limoneux, à une altitude de 175 m. Ses coordonnées Lambert sont 145,6N/210,6E (fig. 60). Le plan général des installations montre, en première approximation, une zone rubanée limitée au versant sud et une zone blicquyenne implantée au sommet de la crête (fig. 60). Outre ces deux périodes, ont été repérés des systèmes d’étroits et longs fossés comblés, dont certains sont datés des âges des Métaux, et quelques fosses contenant de nombreux blocs de silex et de la céramique tournée qui pourrait être mérovingienne.

FIG. 60 – Situation topographique.
3.1.2 Les installations rubanées
3Il s’agit de fosses, d’un bâtiment et d’un fossé d’enceinte. Les fosses sont situées pour la plupart dans la partie sud de la tranchée A (fig. 61, 62). Les autres tranchées n’ont livré au total que quelques fosses rubanées. Le plus grand nombre de fosses forme une batterie de 16 silos sécants, situés au sud de l’interruption du fossé (tranchée A). Ils contiennent peu de matériel sauf, pour certains d’entre eux, dans la phase tout à fait terminale de leur remplissage. Trois fosses ont été interprétées comme les fosses de construction du bâtiment. L’une d’entre elles présente, dans son remplissage, une couche rubéfiée démantelée qui témoigne de son utilisation comme aire de combustion.

FIG. 61 – Plan général des fouilles.

FIG. 62 – Plan de la zone rubanée, tranchées A et N.
4Le bâtiment (tranchée A), d’orientation nord‑ouest/sud‑est, mesure 7,5 m de large sur 18 m de long. Il est incomplet dans sa longueur : la partie méridionale n’a probablement pas été atteinte par le décapage et il est possible qu’une partie de l’extrémité septentrionale ait disparu par érosion. Cinq tierces sont conservées, dont une a été partiellement détruite par le fossé d’enceinte. Les poteaux sont de grande taille : le diamètre des trous de poteau atteint souvent 1 m.
5Le fossé découvert dans la tranchée A a été exploré par tranchées sur toute la surface libre de récolte pendant la période de fouille. Il a été reconnu sur une longueur de 320 m. La plus grande dimension interne de l’enceinte atteint, dans le sens est‑ouest, 250 m, mais le diamètre maximum n’a pas encore été atteint. La surface totale enclose par cette enceinte devrait être de 3 à 4 ha. L’enceinte est implantée sur le flanc sud de la crête, dans une zone dont la pente peut atteindre 4 %. Deux interruptions ont été repérées, l’une dans la tranchée A, de 8 m de large, l’autre au nord‑est, de 30 m de large. Aucune palissade ou autre aménagement n’a été découvert au cours de la première campagne de fouille.
6La largeur du fossé oscille entre 2,55 m et 4,25 m et sa profondeur varie de 1 m, dans la partie érodée, à 2,60 m, sous la surface de décapage. Toutes les coupes effectuées montrent un profil en Y avec une partie basse verticale plus ou moins développée, mais qui semble plus profonde près des interruptions où elle peut dépasser 1 m. L’examen du remplissage montre un comblement en trois phases (fig. 63). Les deux premières phases correspondent à un comblement rapide, indiqué par une alternance de fines lentilles argileuses et sableuses dues au ruissellement, surmontées par un remplissage sans bioturbation ancienne qui atteint un profil d’équilibre. La dernière phase témoigne d’un colmatage de limon brun‑gris avec des fentes verticales de rétrécissement à caractère hydromorphe sous un horizon de colluvion lié aux activités agricoles.

FIG. 63 – Coupe du fossé recoupant les fosses‑silos.
7Dans les zones fouillées, les deux parties inférieures du remplissage ont livré un matériel rubané peu abondant. La troisième partie terminale du remplissage a livré quelques ébauches et fragments de bracelets en schiste. Enfin, dans la partie supérieure de ce dernier remplissage, on a découvert un coin perforé isolé (fig. 64) dont la datation est discutée en note. Les différentes structures rubanées décrites ci‑dessus présentent des relations stratigraphiques qui indiquent une chronologie relative de l’occupation rubanée :
– le fossé recoupe le bâtiment ;
– le fossé recoupe également la batterie de silos dans la tranchée A (fig. 62, 63) et une autre fosse‑silo dans la tranchée N ;
– le creusement du fossé est donc postérieur au bâtiment et aux silos.

FIG. 64 – Coin perforé.
8Le matériel est caractéristique du Rubané récent rhénomosan. Les fragments de céramique appartiennent à plus de 100 vases. Sous réserve de l’étude de détail en cours, nous pouvons indiquer que les modes de réalisation des rubans qui coexistent dans plusieurs fosses présentent à la fois un aspect plutôt ancien dans cette période (ruban rempli de rangées longitudinales de coups de poinçon ou de courts tirets inclinés, ruban rempli de sillons longitudinaux) et un aspect plus récent (ruban rempli d’impressions au peigne, utilisation de peignes traînés, technique du pointillé‑sillonné, cordons en relief peu proéminents associés à d’autres rubans déjà décrits). Il est très probable qu’il existe sur le site, notamment dans la partie la plus méridionale, une occupation rubanée plus ancienne que celle qui a été explorée cette année.
3.1.3 Les installations du groupe de Blicquy
9Si l’on en croit les indications issues des ramassages de surface d’éléments en schiste, l’occupation du groupe de Blicquy s’étend sur la crête, sur une surface très importante dépassant 5 ha. Les installations blicquyennes fouillées en 1989 sont localisées dans les secteurs AC et F (fig. 65) à l’exception d’une seule fosse (no 56) située dans le secteur A (fig. 62) à environ 40 m à l’extérieur de l’enceinte rubanée. La présence de fragments de schiste en surface, au nord de cette fosse, indique qu’elle n’est vraisemblablement pas isolée. Dans les secteurs AC et F, on a fouillé 13 fosses qui ont livré un important matériel, ainsi que quelques trous de poteau. Cette zone est très érodée : au décapage, on a observé la dispersion du matériel le long des sillons de charrue qui entament la partie superficielle des fosses. De ce fait, d’éventuels bâtiments ont disparu. Cependant, une suite de fosses allongées et alignées sur 17 m dans la même direction que le bâtiment rubané et présentant le profil de fosses de construction (fig. 65, fosses 102 et 89) témoigne de l’existence d’au moins un bâtiment sur la surface décapée.

FIG. 65 – Plan de la zone blicquyenne, tranchées AC et F.
10Les vestiges blicquyens prouvent une occupation permanente en Hesbaye et ne résultent en aucun cas d’un apport de matériel par un ou plusieurs individus. Le matériel relève clairement d’activités domestiques villageoises. Outre les bâtiments très probables, ce sont des fragments de torchis, une grande quantité de récipients dont une forte proportion de vases de stockage, un important débitage de silex effectué sur place, des meules et des molettes appariées, la présence de céréales et de coquilles de noisettes carbonisées et enfin, dans la plupart des fosses, les produits très nombreux de la fabrication locale d’anneaux plats en schiste : disques, ébauches, fragments d’anneaux finis (tabl. xiii).

TABL XIII – Groupe de Blicquy. Tableau de présence/absence du matériel archéologique (• = présence ; O = présence probable).
11Le matériel céramique appartient à plus de 120 vases. Les joints de colombins défectueux sont fréquents et près de 50 % des vases comportent du dégraissant à l’os calciné et pilé souvent en très petits fragments. Les surfaces des vases sont de couleur dominante brun à brun foncé ou noir. L’intérieur de la paroi est toujours noir. Les décors dominants sont des décors plastiques : impressions au doigt, rangées de pincements, boutons. Ils sont situés sur les vases de plus grande taille : « vases à provisions », dont le diamètre peut atteindre 50 cm. Ces éléments plastiques sont organisés en un décor sous le bord et un décor en V au‑dessus des anses (fig. 66). Les décors au peigne (de 3 à 6 dents quelquefois mal séparées, utilisé le plus souvent en impressions basculantes) sont peu abondants : environ 5 % des vases. Les thèmes décoratifs ainsi réalisés sont des guirlandes ou des rubans verticaux (fig. 67). Les décors en arêtes de poisson ne représentent que quelques pourcentages. Signalons également des décors formés de boutons peu proéminents accolés sur le diamètre maximum de petits vases, des décors à la spatule et un décor d’inspiration « Limbourg » (fig. 68).

FIG. 66 – Céramique du groupe de Blicquy, décors plastiques.

FIG. 67 – Céramique du groupe de Blicquy, décors au peigne et en arêtes de poisson.

FIG. 68 – Céramique du groupe de Blicquy, autres décors.
12Pour les formes, nous signalerons simplement la faible représentation de vases à point d’inflexion sur le haut de la panse typique du Rubané, l’importance des formes hémisphériques et la présence de bouteilles à col éversé développé (fig. 69).

FIG. 69 – Céramique du groupe de Blicquy, formes.
13En ce qui concerne les objets en silex, dans cet article préliminaire, nous ne décrirons que les matériaux utilisés. L’outillage lui‑même est typique du groupe de Blicquy avec une bonne représentation des burins sur lame. Les lames brutes débitées par pression sont présentes. Le silex largement dominant est celui de la région de Méhaigne : gris foncé à fines mouchetures très claires. Le silex de Hesbaye, gris clair à macules gréseuses blanchâtres, de forme et de dimension variables, vient ensuite par ordre d’importance. Ces deux types de silex sont également ceux utilisés par les Rubanés de Vaux‑et‑Borset. Les fosses du groupe de Blicquy livrent presque toutes deux types de silex exogènes, caractéristiques de ce groupe : le silex de Ghlin (Hainaut) et le silex « chocolat » ou « café au lait » (tabl. xiii). Ces matériaux représentent de 1 à 8 % des ressources en silex utilisées dans la plupart des fosses et exceptionnellement, de l’ordre de 15 à 25 % pour deux d’entre elles.
14Les meules et molettes, parfois découvertes en « dépôt», sont de type blicquyen, non croisées.
15Les fragments de schiste sont très abondants : nombreux disques de matière première de la taille d’un bracelet, non préparés sur place et inutilisés, ébauches, fragments d’anneaux (fig. 70). Deux types de schiste mat ont été utilisés, l’un gris, l’autre gris foncé. Ils se délitent en éléments aux surfaces planes parallèles parfois ternies par des oxydes de fer brun‑rouille. Les plans de schistosité sont bien marqués. Tous ces éléments mobiliers sont clairement caractéristiques du groupe de Blicquy et attestent la présence d’établissement de ce groupe à 120 km à l’est de son aire de répartition connue jusqu’à présent. Quelles sont les spécificités du Blicquyen de Hesbaye ?

FIG. 70 – Disque et ébauche d’anneau plat en schiste.
16La céramique se rattache clairement à la deuxième phase de la périodisation proposée par l’un d’entre nous pour le groupe de Blicquy (Constantin 1985) bien représentée sur le site éponyme (Cahen, Van Berg 1980). Rappelons que la phase ancienne, bien représentée à Irchonwelz, ne comporte aucun décor en V au‑dessus des anses. On peut donc penser, si cette périodisation est valable, que l’occupation de Vaux‑et‑Borset ne date pas de la phase initiale du groupe de Blicquy, ce qui est logique si ce groupe apparaît en Hainaut puis se propage. Par rapport à cette seconde phase du Hainaut, la céramique de Vaux‑et‑Borset présente des différences quantitatives dans la représentation des différents types de décor : présence plus faible des décors au peigne et en arêtes de poisson et, corrélativement, plus forte représentation des vases à décor plastique et des vases non décorés. Ces éléments témoignent d’une (légère) différenciation régionale. En ce qui concerne le silex, alors qu’en Hainaut le silex gris mat de Ghlin en plaque est largement dominant, à Vaux‑et‑Borset le silex local de la Méhaigne domine, ce qui témoigne d’une adaptation achevée aux ressources locales. L’importation de silex de Ghlin à Vaux‑et‑Borset, ainsi que celle de silex chocolat provenant probablement du Bassin parisien, témoignent du maintien des liens avec l’important centre blicquyen du Hainaut et de la participation aux réseaux de circulation du groupe.
3.1.4 Rapports chronologiques entre Rubané et Blicquyen à Vaux‑et‑Borset
17Les observations faites au cours de cette première campagne de fouille sont les suivantes :
– sur plus de 40 fosses fouillées, on constate l’extrême faiblesse des mélanges ;
– aucune intrusion d’éléments blicquyens dans des fosses rubanées n’a été observée ; 3 de ces fosses ont livré des petits blocs de schiste que nous avons pris d’abord pour des intrusions ; cependant, l’examen montre qu’il s’agit de petits éléments plats à bords émoussés en schiste mat, gris clair à blanchâtre, à plans de schistosité très irréguliers et souvent non perceptibles qui se distinguent du matériau de schiste utilisé pour la fabrication des bracelets (voir plus haut). Il s’agit de fragments de polissoirs utilisés par les Rubanés ;
– les seuls éléments rubanés en contexte blicquyen se limitent à 2 fragments d’herminette dans les fosses 56 et 103 et 1 petit tesson dans la fosse 69 (fig. 71), décoré de 3 sillons courbes ; ce tesson que nous ne pouvons placer ailleurs que dans le Rubané est toutefois particulier, et par sa forte épaisseur (11 mm), inhabituelle pour un tesson décoré, et par le type de décor (peut‑être un ruban sans remplissage) absent des fosses rubanées fouillées en 1989 ; au total, ces éléments rubanés en contexte blicquyen nous semblent négligeables vue la proximité des deux installations ;
– le fossé a livré 4 fragments d’ébauche de bracelet en schiste, tous trouvés dans sa partie supérieure, dans la phase de comblement lent, qui a pu se mettre en place bien après l’occupation rubanée, comme en témoigne aussi la présence d’un coin perforé1 dans cette même couche.

FIG. 71 – Intrusions rubanées dans les fosses blicquyennes.
18Sur la base de ces observations, le diachronisme entre le Rubané et le groupe de Blicquy à Vaux‑et‑Borset nous paraît prouvé. Les fouilles ultérieures préciseront l’étendue des deux occupations et s’attacheront à confirmer les évidences chronologiques déjà établies.
Bibliographie
Bibliographie
Cahen, Van Berg 1980 : CAHEN (D.), VAN BERG (P. L.). — Un Habitat danubien à Blicquy. Il Céramique. Archaeologia Belgica, 225, 1980, 39 p.
Cahen, Docquier 1985 : CAHEN (D.), DOCQUIER (J.). — Présence du groupe de Blicquy en Hesbaye liégeoise. Helinium, 25, 1985, p. 94‑122.
Constantin 1985 : CONSTANTIN (C.). — Fin du Rubané, Céramique du Limbourg et post‑Rubané : le Néolithique le plus ancien en Bassin parisien et en Hainaut. Oxford, BAR, 1985. 2 vol. 671 p. (International series, 273).
Farruggia à paraître : FARRUGGIA (J.‑P.). — Archéologie et logique d’une périphérisation, le coin perforé néolithique en pierre. Colloque interrégional néolithique, Metz, 1986. Paris, Maison des sciences de l’Homme, à paraître.
Notes de bas de page
1 Datation du coin perforé découvert dans le remplissage terminal du fossé, par Jean‑Paul Farruggia. Longueur : 237 mm ; largeur : 81 mm ; épaisseur : 58 mm ; diamètre de la perforation : de 27 à 30 mm ; poids : 1,960 kg ; nature : probablement amphibolite. La forme convexe du talon, la localisation proximale de la plus grande largeur, l’orientation du talon, intermédiaire entre le talon oblique et le talon droit rectiligne, placent cet objet dans la catégorie 4 (Farruggia à paraître). Aucun coin perforé de cette catégorie n’est daté en Belgique ou aux Pays‑Bas ni sur le Rhin inférieur. Les coins les plus anciens de cette catégorie sont datés du groupe de Hinkelstein à Worms, et dans les régions voisines (Alsace et Neckar) du groupe de Grossgartach. Dans la périphérie lointaine (RDA), ils sont datés du Rössen. Dans les hypothèses, encore à valider, d’une séquence chronologique des catégories de coins et d’une vitesse homogène de diffusion des innovations, on peut proposer une attribution à ce coin perforé à la culture de Rössen.
Auteurs
ERA 12 du CNRS, Paris.
Université de Louvain‑la‑Neuve.
Centre de recherche en Paléoanthropologie et Préhistoire.
Faculté Notre‑Dame‑de‑la‑Paix, Namur.
ERA 12 du CNRS, Paris.
Cercle archéologique Hesbaye‑Condroz, Belgique.
Musée des Antiquités nationales, Saint‑Germain‑en‑Laye.
Association « Les Chercheurs de la Wallonie ».
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
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