Chapitre 2. Sondages I à V
La succession stratigraphique, les structures
2. Trial trenches I to V
2. Saggi dal I al V
p. 24‑59
Résumés
La fouille a permis la découverte d’une pièce de forme approximativement carrée dont le seuil se trouvait au nord‑ouest, orienté vers la vallée. Cette pièce a été construite en exploitant la pente naturelle du terrain et en intervenant sur le banc de schiste pour gagner des espaces habitables. Les murs extérieurs sont bien conservés : leur élévation atteint 2 m. Il ne reste aucune trace d’éléments permettant d’attribuer à cette pièce une fonction précise avant l’effondrement des structures et l’abandon qui suivit. Après la destruction, le remplissage de la pièce dut avoir lieu durant une période relativement brève. Les couches, riches en céramique et en matériel de construction, présentent souvent des traces de combustion qui suggèrent l’hypothèse que le local, désormais abandonné, fut touché par un incendie.
Ce sondage a été pratiqué à l’extrémité méridionale du grand mur nord‑sud qui présente des remplois antiques, notamment des blocs de maçonnerie par endroits recouverts d’enduit des deux côtés. Il a montré que le mur moderne n’a pas de fondation et qu’il s’appuie directement sur le banc de schiste vierge ; la surface dégradée de ce dernier apparaît sous une mince couche d’humus.
Il a été pratiqué au nord du sondage I et deux approfondissements ont été effectués à ses extrémités. La situation stratigraphique est très simple et le matériel, rarissime, ne permet pas de tirer de conclusions sûres.
Il a été effectué sur une longueur de 10 m ; l’humus ainsi que la première couche étaient très riches en fragments de céramique, de tuiles, de briques, d’ossements et de charbons. Deux approfondissements ont été pratiqués aux extrémités.
Le sondage V a permis la découverte des restes de deux pièces contiguës (A et B), situées à un niveau supérieur, au sud des structures découvertes dans le sondage I. Grâce à l’enquête stratigraphique, une phase plus ancienne a pu être identifiée, précédant celle des structures fouillées, durant laquelle ces deux pièces étaient de dimensions moindres. Le seul accès découvert, relatif à la pièce B, appartient à cet agrandissement. Durant chacune de ces deux phases le niveau du sol était celui, battu, de la couche d’argile géologique présente sur le site. Les limites du complexe fouillé n’ont pu être établies compte tenu des dimensions réduites du sondage ; d’autres pièces devaient s’étendre au moins vers l’est, dans un secteur où deux murs ont été en partie dégagés (US 13 et 52). La destruction de chacune de ces pièces a eu lieu de façons différentes et à deux moments distincts : elle fut progressive dans la partie nord, soudaine pour la pièce B.
The excavation located an approximately square‑shaped room with an entrance on the north side overlooking the valley. The room had been built by making use of the natural fall of the land and by working the underlying bed of schist in order to gain additional living space. The well‑preserved external walls stand to a height of up to two meters, but an absence of occupation layers prevents an interpretation of the room’s function. The destruction and backfilling of the room seem to have followed rapidly its abandon. The layers associated with this phase contain much pottery and building debris. Evidence of burning in these layers suggests that a fire had taken place in the abandoned building.
The excavation was located at the southern extremity of the large north‑south wall which is remarkable for its re‑use of Roman worked‑stone. Many of these stones have mortar on their exposed surfaces. Excavation proves the modern wall to have no foundation and to be standing directly upon the underlying schist. The eroded surface of the bedrock is immediately visible beneath a thin layer of humus.
The excavation was located to the north of trial trench I, and two deeper test pits were dug at either end of the trench. However, a poor stratigraphic sequence and a lack of finds preclude any reliable conclusions.
A ten meter long trench was excavated with two deeper test‑pits at either end. Both the overlying humus and the uppermost archaeological layer contained much pottery, tile, brick, bone and charcoal.
Trial trench V revealed two adjacent rooms (designated A and B) located at a higher level to the south of the structures found in trial trench I. The stratigraphic sequence revealed an earlier construction phase during which the rooms were smaller in size. The only entrance identified is to room B, following its extension. The earth floors present during both phases make use of the clay which occurs naturally on the site. The extent of this building complex remains unknown, given the limited size of the trial trench, but other rooms are probably located to the east where two walls (US 13 and 52) have been partially uncovered. The destruction of the two rooms occurred at different times with room A being abandoned progressively, while room B was destroyed rapidly.
Questo saggio ha messo in evidenza una stanza di forma quasi quadrata, il cui ingresso si trovava nell’angolo nord‑ovest, a valle. Questo ambiente era stato costruito sfruttando il pendio naturale del terreno ed intervenendo sul banco di scisto naturale in modo da ricavare spazi abitabili. I muri esterni sono ben conservati con un elevato di 2 m. Non si conservano tracce dell’occupazione della stanza prima del suo crollo in seguito ad abbandono, né elementi che permettano di stabilire con precisione quali funzioni avesse. Dopo la distruzione il riempimento dell’ambiente fu realizzato durante un periodo relativamente breve. Gli strati, ricchi di ceramica e di materiale di costruzione, presentano spesso tracce di combustione che suggeriscono l’ipotesi che il vano sia stato interessato da un incendio dopo il suo abbandono.
È stato compiuto all’estremità meridionale del lungo muro nord‑sud, che comporta numerosi reimpieghi di materiali antichi, in particolare blocchi di muratura, in alcuni casi intonacati su due lati. Il saggio ha permesso di costatare che il muro moderno non ha fondazioni e si imposta direttamente sul piano di scisto vergine naturale ; la superficie degradata di questo banco si trova appena al di sotto di un sottile strato di humus.
È stato realizzato a nord del saggio I e lungo il suo limite nord sono stati compiuti due approfondimenti. La situazione stratigrafica è molto semplice ed il materiale, scarsissimo, non consente di trarre conclusioni precisi.
È stato compiuto su una lunghezza di 10 m ; l’humus ed il primo strato sottostante erano molto ricchi di frammenti ceramici, di tegole e mattoni, di ossa e carbocini. Sui margini dei lati corti sono stati realizzati due approfondimenti.
Il saggio V ha permesso la scoperta di due stanze contigue (A e B), poste ad un livello superiore, a sud, dell’ambiente scoperto nel saggio I. L’indagine stratigrafica ha messo in luce una fase che precede quella degli ambienti scavati, relativa probabilmente ad una serie di stanze di dimensioni minori. L’unico accesso scoperto (dell’ambiente B) è relativo alla fase più recente. Il pavimento delle stanze è sempre stato costituito da un battuto ricavato dallo strato di argilla naturale presente sul sito. In questa zona non sono stati stabiliti I limiti del complesso in quanto ai margini del saggio sono state messe in luce murature relative ad ambienti contigui non scavati. La distruzione dei due ambienti è avvenuta in momenti e secondo modalità diverse.
Texte intégral
2.1. Sondage I (fig. 3‑10, tableau I)

• Fig. 3 – Sondage I : vue vers le sud‑ouest.

• Fig. 4 – Sondage I : vue vers le nord

• Fig. 5 – Sondage I : vue vers l’est.

• Fig. 6 – Sondage I : planimétrie.

• Fig. 7 – Sondage I : vue de face des murs US 105 et 121.

• Fig. 8 – Sondage I : vue de face du mur US 118.

• Fig. 9 – Sondage I : coupe a.

• Fig. 10 – Sondage I : coupe b.

• Tableau I – Matrix du sondage I.
2.1.1. Introduction
1L’emplacement de ce sondage a été décidé au moment de la première intervention archéologique sur le site, en 1981. Il ne concerne qu’une surface plutôt réduite (de 5 m de côté) sur une parcelle de terrain délimitée par un terrassement moderne, dans la partie nord de la propriété, clôturée à l’heure actuelle par une série de murs en pierres sèches. Les motifs de ce choix sont dus à deux séries de facteurs : c’est tout d’abord ici que semblait se concentrer, avec une fréquence qui ne paraissait pas due au hasard, une quantité importante de matériel de construction ancien, plus épars partout ailleurs sur le site ; d’autre part, plusieurs indications, garanties d’ailleurs par la présence de grands arbres (chênes verts et chênes‑lièges), laissaient penser que dans cette zone particulière la succession stratigraphique n’avait pas été bouleversée, comme sur le reste du site, par le passage répété des charrues employées régulièrement sur les terrains voisins, occupés par une vigne jusqu’à des années récentes. La tradition orale relative à l’exploitation de ces terrains agricoles confirme d’ailleurs pleinement ces observations.
2La fouille, conduite entre 1981 et 1983 selon la méthode stratigraphique « traditionnelle », a été complétée durant les deux dernières campagnes, en procédant à la mise en évidence et au relevé des unités stratigraphiques, selon la méthode dite en open area. Cela entraîne, pour la rédaction du compte rendu, la nécessité d’une réinterprétation du travail effectué durant les trois premières années, en se fondant sur une documentation déjà réalisée, et en tenant compte des informations recueillies durant la poursuite de l’enquête.
3Ce sondage a permis la découverte d’une pièce de forme approximativement carrée, orientée, dont le seuil se trouvait au nord‑ouest, vers la vallée (fig. 6). Cette pièce a été construite en exploitant en partie la pente naturelle du terrain et en intervenant d’autre part sur le banc de schiste, souvent épannelé pour gagner des espaces habitables. Les murs périmétraux se présentent dans des conditions meilleures que celles des structures découvertes dans le sondage V ; on peut en restituer le plan complet et leur élévation atteint 2 m.
2.1.2. Ire et IIe périodes : situation géologique naturelle et construction
4La pente naturelle du banc de schiste, assez forte vers la vallée, a été rectifiée à différentes reprises, de manière à obtenir un terrassement artificiel qui permette la réalisation d’une ou plusieurs constructions. L’épannelage du rocher (US 114), effectué à angle droit, a créé un plan horizontal qui a constitué, après une adaptation grossière, le pavement de cette pièce ; la partie verticale a joué le rôle de soutien des maçonneries en élévation (US 103). Ces dernières ont été simplement adossées au schiste, sans que soit réalisée une fosse de fondation à proprement parler dans le banc rocheux.
5Le mur sud‑est (US 105) est construit avec des pierres de moyennes et de grandes dimensions, à peine dégrossies et liées par une couche d’argile mince. Sa longueur visible mesure 3,10 m et sa hauteur maximum 2 m (fig. 4 et 7). L’US 105 s’appuie intégralement au banc de schiste et elle est liée aux murs contigus (US 107 et 118) et également, à l’extérieur, environ en son centre, avec la structure (US 112), visible de façon très partielle, et qui appartient vraisemblablement à une pièce attenante.
6Le mur nord‑est (US 118), semblable au précédent, aussi bien par sa composition que par sa structure, d’une longueur de 3,30 m et d’une hauteur visible de 1,20 m, s’interrompt au nord‑ouest au niveau de l’accès à la pièce (fig. 5 et 8). Compte tenu du mauvais état de conservation des structures dans cette zone du sondage, cet accès n’a pu être identifié totalement, mais on peut sans aucun doute le localiser au niveau de l’angle nord de la pièce.
7Le mur nord‑ouest (US 109), d’une longueur de 4,25 m sur une hauteur de 1,60 m, est conservé de façon précaire et il présente un défoncement, à peu près au centre, dû à la croissance de grosses racines d’un chêne qui le surplombe (fig. 3 à droite). A ce dernier mur, se lie le mur sud‑ouest (US 107), de 1 m de longueur, pour une hauteur maximale actuellement visible de 2 m ; il présente les mêmes caractéristiques que les structures précédentes et il s’appuie, comme l’US 105 contiguë, au banc de schiste naturel (fig. 3 au centre).
8Au même moment, ou dans un deuxième temps ‑ mais dans ce cas il ne pourrait s’agir que de raisons d’organisation du chantier‑, une seconde structure (US 121), de 0,80 m de hauteur et d’une longueur de 2,60 m, a été construite contre l’US 105, qui apparaît comme une sorte de support long et étroit longeant le côté sud‑est de la pièce (fig. 4 et 7). La composition et l’aspect de cet élément sont identiques à ceux des autres murs. L’US 121 est intégralement conservée en élévation, mais elle est particulièrement dégradée dans l’angle nord‑est du sondage.
2.1.3. IIIe Période : la vie de la pièce
9Aucune des unités stratigraphiques identifiées ne peut être attribuée à cette phase. Il n’a été conservé en effet aucune trace nous renseignant sur l’utilisation de la pièce avant l’effondrement des structures et l’abandon qui suivit.
2.1.4. IVe Période : la destruction
10Les unités stratigraphiqués 106, 108, 110, 113, 119 et 122 correspondent à l’action qui a déterminé l’effondrement des murs de la pièce. Cette phase a pu être unitaire et correspondre à un moment unique, ou bien, plus probablement, elle a pu connaître une durée –vraisemblablement limitée dans le temps– avec des effondrements qui se sont succédé de façon continue. C’est de toute façon à cette époque que l’on doit situer le terme de l’utilisation principale de cette pièce comme local de service de l’établissement rural de Castellu, et qu’elle est destinée à l’usage secondaire de dépotoir de céramique ou de matériel d’autre nature.
2.1.5. Ve Période: l’abandon, le dépotoir
11La succession des couches déposées dans la pièce est sans aucun doute composite et articulée, mais on peut l’attribuer sans équivoque à une phase unique. En d’autres termes, la formation du contexte et le remplissage intégral de la pièce dut avoir lieu durant une période relativement brève. L’examen analytique des différentes couches identifiées et fouillées permet d’enregistrer la présence constante de matériel de construction (tuiles, clous, pierres) qui alterne avec des traces de combustion abondantes (US 116). Pour être plus précis, on peut établir que la première couche, mince, liée à l’abandon de la pièce et à l’effondrement partiel du toit et des structures, est l’US 120, dont la couleur rougeâtre est due, à l’évidence, à la présence diffuse de tuiles. Elle est suivie de l’US 116, très épaisse, et riche de céramique et de matériel d’autre nature, qui suggère, par sa couleur noire, déterminée par la présence d’un grand nombre de charbons de bois, que le local, désormais abondonné, fut touché par un incendie. Les couches suivantes ne contiennent plus de traces d’incendie, mais seulement, en quantité significative, des restes d’effondrement des structures affaiblies par le feu (fig. 9 et 10).
12De telles conclusions nous ont amené à présenter les différentes classes de matériel, au sein du catalogue, sans respecter leur appartenance aux différentes couches dont ils proviennent (qui sont cependant indiquées de façon systématique).
2.1.6. Catalogue du matériel
2.1.6.1. Monnaies
13(C. Brenot)
14•US 102.
As républicain.
Tête de Janus bifrons.
Proue à droite. A l’exergue : R] O [MA. 21,58 g (très usé).
Première moitié du iie s. av. J.‑C.
15• US 102.
Sesterce de Philippe l’Arabe.
IMP M IVL PHILIPPVS AVG
AEQVITAS AVG, Aequitas debout à gauche.
Rome 244‑249.
RIC 166 a‑b.
16• US 102.
Antoninianus de Tacite.
IMP C M CL TACITVS AVG, buste radié, drapé à droite.
SECVRIT PERP, Securitas debout à gauche, Jambes croisées, s’appuyant sur une colonne. A l’exergue : У.
Ticinum.
RIC 163.
17• US 116.
Follis de Constantin.
IMP CONSTANTINVS PF AVG, buste lauré, drapé à droite.
SOLI INVICTO COMITI, Sol debout à gauche. Dans le champ : C S.
A l’exergue : RT.
Rome 315‑316.
RIC 40.
18• US 102.
Imitation coulée du ive s. – Ae 3.
Revers au type de Fel temp reparatio au cavalier (355‑361).
19• US 116.
Imitation coulée du ive s. – Ae 3.
Revers au type de Securitas reipublicae (364‑378).
20• US 102.
Imitation coulée du ive s. – Ae 3/4. Revers illisible
2.1.6.2. Céramique africaine de cuisine
21(F. Cocchini)
Marmites
Forme Ostia III : 267 (type Hayes 197)
22• US 102.
1 frag. de rebord.
ø 14.
Pâte 12 ; céramique a patina cinerognola.
Atlante I : pl. CVII, 6.
Plats de cuisson
Forme Ostia III : 332 (type Hayes 196)
23• US 101.
US 101 : 2 frag. de rebord reconstitués pendant la restauration.
ø 23.
Pâte 12 ; céramique a patina cinerognola.
Morel 1962‑63 : 134, fig. 102.
2.1.6.3. Sigillée africaine A
24(F. Cocchini)
Forme Boninu 1971‑72:42
25• Fig. 23, US 102 (1 frag.), US 116 (2 frag,).
Rebord de cruche reconstitué à partir de ces trois fragments.
ø 5, 6 ; h. 2 ; ép. 1.
Pâte 12 ; vernis mat A.
Atlante I : pl. XX, 4.
Varia
26US 104.
1 frag. d’anse à ruban.
h. 4 ; ép. 2.
Pâte 12 avec traces d’un vernis orange A.
27• US 102 (2 frag.), US 116(1 frag.).
3 frag. de formes fermées appartenant à des exemplaires différents dont on ne peut préciser la typologie ; de ces mêmes US proviennent des fragments de paroi que leurs dimensions réduites ne permettent pas non plus d’attribuer à des formes déterminées.
2.1.6.4. Sigillée africaine D
28(F. Cocchini)
Coupes
Type Hayes 99
29• US 101.
1 frag. de fond.
ø 14.
Pâte 12 ; vernis opaque D1.
30• US 102.
1 frag. de rebord. ø 14,5.
Pâte 12 ; vernis D2.
31• Fig. 22, US 102.
1 frag. de fond.
ø 7.
Pâte 12 ;vernis D2 ; décoration : poinçon Hayes 112.
Atlante I : 129.
32• US 104.
1 frag. de rebord,
ø 13,5.
Pâte 12 ; vernis D2.
33• US 104.
1 frag. de fond.
ø 3.
Pâte 12 ; vernis D2.
34• US 116.
1 frag. de rebord.
ø 14,5.
Pâte 12 ; vernis D2.
35• US 116.
1 frag. de fond.
ø 5.
Pâte 12 ; vernis opaque D1.
Atlante I : pl. LI, 10.
Forme Holwerda 1936 : pl. VI, 658
36• US 111, 116.
2 frag. de deux fonds.
ø 21.
Pâte 12 ; vernis D1 ; grains de sable et argile sur le fond.
Atlante I : pl. L, 2.
Vases à listel
Type Hayes 91,28
37•US 102.
1 frag. de rebord. ø 33.
Pâte 12 ; vernis D2. • US 104.
1 frag. de rebord.
ø 30.
Pâte 12 ; vernis D2 avec bavures externes.
Atlante I : pl. L, 1.
Type Hayes 91B
38• US 102.
2 frag. de rebord appartenant à deux exemplaires différents.
ø 12 ; ø 15.
Pâte 12 ; vernis D2.
39• US 104.
3 frag. de trois rebords distincts. ø 12 ;ø 10 ;ø 15.
Pâte 12 ; vernis D1.
40• US 116.
1 frag. de rebord.
ø 15.
Pâte 11 ; vernis D2 présent également sur le listel extérieur.
Atlante I : pl. XLVII, 13.
Type Hayes 91D, 25‑26
41• US 102.
2 frag. reconstitués grâce à la restauration du rebord et de la paroi.
ø 12.
Pâte 12 ; vernis D2 ; décoration à la roulette.
Atlante I : pl. XLIX, 8.
Assiettes
Type Hayes 105
42• US 102.
1 frag. de rebord.
ø 28.
Pâte 12 ; vernis D2, Atlante I : pl. XLIII, 7.
Type Hayes 58 B, 9
43• US 102.
2 frag. de rebords.
ø 20 ; ø 22.
Pâte 12 ; vernis D1.
Atlante I : pl. XXXII, 3.
Type Hayes 61 (Lamb. 54)
44• US 116.
1 frag. de rebord.
ø 22.
Pâte 12 ; vernis D1 mat.
Atlante I : pl. XXXIV, 9.
Type Hayes 88 (Lamb. 55 B)
45• US 116.
3 frag. de rebord reconstitué par la restauration.
ø 28.
Pâte 11 ; vernis D2. Atlante I : pl. XL, 10.
Type Hayes 93
46• US 102.
1 frag. de rebord.
ø 25.
Pâte 11 ; vernis D1.
47• US 116.
1 frag. de rebord. ø 27.
Pâte 11 ; vernis D1.
Type Hayes 107
48• US 102.
1 frag. de rebord.
ø 28.
Pâte 11 ; vernis D1.
Atlante I : pl. XLVII, 8.
Type Hayes 95,3
49• US 102, 104.
2 frag. de pied appartenant au même exemplaire.
ø 20.
Pâte 12 ; vernis D2.
Atlante I : pl. XLVII, 9.
Types non identifiés
50• Fig 25, US 102.
1 frag. à section quadrangulaire.
H. 4 : ép. 0,7.
Pâte 11 ; vernis D2 à l’extérieur et à l’intérieur ; décoration : cercles concentriques à poinçon Hayes 1972 : A(ii)‑(iii) ; forme Salomonson 1968 : fig. 32 ?
51• Fig. 24, US 102.
1 frag. de fond de coupe.
ø 4.
Pâte 12 ; vernis D1 mat ; décoration : croix sur le fond, poinçon Hayes 1972 : 311 e (E [i] de Hayes).
2.1.6.5. Céramique commune
52(M. Pentiricci)
Formes ouvertes
53• Fig. 26, US 102.
Bord vertical ; lèvre plane arrondie à l’intérieur, en arête à l’extérieur ; le listel n’est pas conservé.
ø 13.
Pâte 1.
54• US 102.
3 autres exemplaires semblables au précédent.
Pâte 1.
55• Fig. 27, US 102.
Mortier à bord vertical ; lèvre arrondie à listel horizontal avec une extrémité arrondie et une surface inférieure légèrement concave. La jonction entre le bord et le listel est soulignée par un léger ressaut. A l’intérieur la paroi est décorée de trois raies blanches à distance régulière l’une de l’autre. Pied très bas, tronconique ; la surface interne convexe présente de menus éclats de pierre ; surface externe lisse.
ø 15.
Pâte 2.
56• Fig. 28, US 102.
Bord vertical ; lèvre s’amincissant vers son extrémité ; listel horizontal arrondi à son extrémité et en arête dans la partie inférieure.
ø 14,5.
Pâte 1.
57• US 102.
1 exemplaire semblable au précédent. ø indéterminé.
Pâte 1.
58• Fig. 29, US 102.
Bord légèrement éversé ; lèvre soulignée à l’extérieur par un léger grossissement ; listel oblique arrondi à l’extrémité. ø indéterminé.
Pâte 1.
59• Fig. 30, US 102.
Mortier à bord rentrant ; la jonction entre le bord et la paroi est soulignée par un léger épaississement ; listel atrophié sur la paroi extérieure ; fond plat. La surface interne, concave, présente de menus éclats de pierres ; surface externe lisse.
ø 13,5.
Pâte 7.
60• US 102.
1 exemplaire semblable au précédent, mais sans listel.
ø 13.
Pâte 7.
61• Fig. 31, US 102.
Fond plat de mortier avec surface externe légèrement concave et surface interne convexe avec inclusion de menus fragments de pierres.
ø 8.
Pâte 7.
62• Fig. 32, US 104.
Bord vertical ; lèvre arrondie et listel horizontal à l’extrémité arrondie ; arête vive du bord inférieur du bec verseur.
ø indéterminé.
Pâte 1.
63• Fig. 33, US 104.
Bord faiblement éversé ; lèvre arrondie et légèrement épaissie ; listel horizontal ; extrémité plate et surface inférieure convexe.
ø 20.
Pâte 1.
64• Fig. 34, US 104.
Bord faiblement éversé ; lèvre arrondie ; listel oblique arrondi à l’extrémité.
ø 18,5.
Pâte 1.
65• Fig. 35, US 116.
Bord faiblement éversé ; lèvre arrondie, dont la paroi extérieure est à angle vif ; listel horizontal à angle vif à son extrémité, dans la partie inférieure.
ø 18.
Pâte 1.
66• Fig. 36, US 101.
Bord vertical au profil semi‑circulaire sur la paroi extérieure rectiligne à l’intérieur.
ø indéterminé.
Pâte 11.
67• Fig. 37, US 102.
Bord plat à profil triangulaire légèrement incliné vers le bas ; surface supérieure plane.
ø 21.
Pâte 1.
68• Fig. 38, US 104.
Bord rentrant en amande ; le fragment conserve les traces d’une prise.
ø 14.
Pâte 3.
69• US 102.
Fragment semblable au précédent, mais sans trace de prise.
ø 14.
Pâte 1.
70• Fig. 39, US 104.
Bord légèrement épaissi à l’intérieur.
ø 19.
Pâte 1.
Formes fermées
71• Fig. 40, US 101.
Cruche à bord rentrant qui s’épaissit à son extrémité ; profil irrégulier ; anse à ruban légèrement grossi avec sillon central, directement relié au bord.
ø 8.
Pâte 1.
72• Fig. 41, US 102.
Cruche à bord vertical épaissi à son extrémité.
ø 6,5.
Pâte 1.
73• Fig. 42, US 102.
Petite cruche à bord vertical ; extrémité arrondie et épaissie.
ø indéterminé.
Pâte 11.
74• Fig. 43, US 102.
Bord éversé dont l’extrémité est légèrement grossie et arrondie.
ø 7.
Pâte 1.
75• Fig. 44, US 102.
Cruche (?) ; bord légèrement éversé, souligné sur la paroi extérieure par un faible épaississement qui forme un bandeau.
ø 8.
Pâte 1.
76• Fig. 45, US 104.
Cruche mono‑ansée ; bord éversé arrondi dans sa partie supérieure et à angle vif vers le bas ; paroi du col verticale ; anse à ruban implantée sur le col, immédiatement au‑dessous du bord, avec deux sillons sur la partie supérieure ; le col est presque entièrement conservé à l’exception du bec verseur. ø 8.
Pâte 10.
77• Fig. 46, US 116.
Cruche à bord vertical et profil semi‑circulaire.
ø 11.
Pâte 1.
78• Fig. 47, US 116.
Bord éversé ; lèvre arrondie et légèrement épaissie.
ø 9.
Pâte 1.
79• Fig. 48, US 102.
Petite bouteille (?) ; bord éversé ; la surface externe présente un épaississement à profil triangulaire ; col tronconique.
ø 5,5.
Pâte 11.
80• Fig. 49, US 122.
Petite bouteille ; bord éversé ; lèvre arrondie dont la partie externe est à angle vif ; un léger épaississement souligne le passage du col au bord, sur la paroi externe.
ø 4,5.
Pâte 11.
81• Fig. 50, US 122.
Fragment de bec verseur.
Pâte 7.
Fonds de formes non identifiées
82• Fig. 51, US 101.
Fond plat avec un pied bas, à anneau ; surface plane à l’intérieur et à l’extérieur.
ø 8.
Pâte 11.
83• Fig. 52, US 102.
Court pied cylindrique.
ø 6.
Pâte 11.
84• Fig. 53, US 102.
Pied tronconique ; surface interne concave et externe plane.
ø indéterminé.
Pâte 4.
85• Fig. 54, US 102.
Fond apode ; surface interne concave et externe plane. La paroi externe présente près du fond deux sillons, tout au long de la circonférence du vase ; deux autres sillons semblables sont légèrement plus haut, le long de la paroi.
ø indéterminé.
Pâte 7.
86• US 102.
4 exemplaires semblables au précédent, mais qui ne présentent pas de sillons.
ø indéterminé.
Pâte 7 (2 ex.), pâte 1 (2 ex.).
87• Fig. 55, US 102.
Fond apode ; surface externe et interne plane.
ø indéterminé.
Pâte 1.
88• Fig. 56, US 102.
Fond apode ; surface externe légèrement convexe, interne concave.
ø indéterminé.
Pâte 1.
89• Fig. 57, US 102.
Fond plat avec pied à anneau ; jonction entre la paroi interne et le fond soulignée par un sillon circulaire. La surface externe du fond présente deux sillons concentriques ; surfaces extérieure et intérieure planes.
ø 9.
Pâte 1.
90• Fig. 58, US 102.
Pied cylindrique avec deux moulures, à angle vif sur la paroi externe.
ø 3.
Pâte 9.
91• Fig. 59, US 104.
Fond apode ; surfaces externe et interne planes.
ø 8.
Pâte 1.
Varia
92• Fig. 60, US 102.
Poids de métier à tisser, cylindrique, avec un trou central.
ø 3,5.
Pâte 7.
93• US 102.
2 exemplaires semblables au précédent.
ø 2,2 ; ø 2,9.
Pâte 10, pâte 11.
2.1.6.6. Céramique de cuisine
94(C. Vismara)
Vases
95• Fig. 65, US 101 (3frag.), 102 (1 frag.). Marmite ourlée par une lèvre au profil quadrangulaire, présentant à l’extérieur un pan vertical et un ressaut assez marqué à l’intérieur ; panse bombée ; fond curviligne.
ø 25 ; h. max. 18,5 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
96• Semblable à la fig. 65, US 102. Bord. Forme plus petite.
ø 17 env. ; 6,3 x 5 ; ép. m. 1,8.
Pâte 7.
97• Semblable à la fig. 65, US 102.
Bord. Le ressaut interne est plus marqué et le pan à l’extérieur se termine en bas par un angle aigu.
ø env. 24 ; 7,5 x 3,5 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
98• Fig. 66, US 102.
Bord morphologiquement semblable à celui de la fig. 65. La lèvre se termine à angle aigu en haut.
3,7 x 1,9 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
99• Semblable à la fig. 66, US 101.
Bord ; angle aigu en bas aussi (2 ex.).
Ep. 0,6.
Pâte 7.
100• Semblable à la fig. 66, US 102.
Bord à lèvre plus évasée et longue se terminant en haut à angle aigu (2 frag.).
Ep. m. 0,6.
Pâte 7.
101• Fig. 67, US 104.
Forme évasée ; les deux faces de la lèvre, qui se termine en arrondi vers le haut, sont presque parallèles.
ø 22 ; 10 x 5,8 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
102• Fig. 68, US 102.
Bord du même type que les précédents, dont la lèvre s’épaissit et prend une forme presque carrée.
3,2 x 2,5 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
103• Semblable à la fig. 68, US 102. La lèvre est plus arrondie.
2 x 2,5 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
104• Fig. 69, US 101.
3 frag. de bord, semblables aux précédents. Le pan extérieur se termine en bas à angle aigu.
Ep. m. 0,6.
Pâte 7.
105• Fig. 70, US 116.
Marmite à bord rentrant épaissi en amande ; paroi presque verticale ; éléments de préhension semi‑circulaires (4 frag. recomposés).
ø 19 ; h. max. 11,5 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
106• Fig. 71, US 104 (6 frag.), 116 (8 frag.). Marmite à bord rentrant épaissi en amande, corps globulaire, 4 éléments de préhension semi‑circulaires (14 frag. recomposés).
ø 22 ; h. max. 16,5 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
107• Semblable à la fig. 71, US 102. 6 frag.
ø 15,5 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
108• Fig. 72, US 102.
Rebord en amande presque triangulaire (4 frag.).
Ep. m. 0,6.
Pâte 7.
109• Semblable à la fig. 72, US 101.
3,5 x 2,5 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
110• Fig. 75, US 101.
Marmite avec bord en amande rentrant qui présente un sillon dans la partie plus épaisse ; épaule presque horizontale avec élément de préhension semi‑circulaire peu détaché de la paroi (4 frag. reconstitués).
ø 12,5 ; h. max. 4,5 ; ép. m. 0,7.
Pâte 7.
111• Fig. 76, US 116.
Petite marmite ourlée d’un rebord en amande presque triangulaire ; anse appliquée, horizontale, en ruban pincé ; paroi très évasée dans la partie basse.
ø 15 ; h. max. 7,5 ; ép. m. 0,7.
Pâte 7.
Prises
112• US 102.
4 frag. d’éléments de préhension semi‑circulaires.
Pâte 7.
113• Fig. 74, US 102.
Bord à lèvre éversée formant un plan relevé ; un léger sillon sur la surface supérieure (2 frag.).
ø 14 env. ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
114• Fig. 77, US 102.
Vase à paroi convexe ; bord à lèvre éversée formant un plan relevé ; légère moulure sur la surface inférieure ; sur la paroi, peu au‑dessous du bord, deux sillons superficiels.
ø 19 ; h. 6 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
115• Semblable à la fig. 77, US 102.
3 frag. de bord, moins incliné que celui de la fig. 77.
Pâte 7.
116• Fig. 78, US 102.
Vase à paroi légèrement convexe ; bord à lèvre éversée épaissie formant un plan relevé (6 frag. dont 2 recompositions de 2 frag.).
ø 20 à 26 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
117• Fig. 79, US 101 (1 frag.), 102 (3 frag.). Bord à lèvre éversée épaissie, formant un plan légèrement relevé (4 frag. dont 2 recomposés).
ø 18 à 24.
Pâte 7.
118• Fig. 80, US 102.
Bord à lèvre éversée arrondie légèrement épaissie (3 frag.).
ø 20 env.
Pâte 7.
119• Fig. 81, US 101 (5 frag.), 102 (2 frag.). Bord à lèvre éversée arrondie formant un plan légèrement relevé (7 frag.).
ø 18‑20 env. ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
120•Semblable à la fig. 81, US 101.
Bord semblable au précédent, plus épais (2 frag.).
Ep. m. 1.
Pâte 7.
121• Fig. 82, US 102.
Bord à lèvre presque verticale.
4 x 3,7.
Pâte 7.
122•Semblable à la fig. 82, US 102.
La lèvre s’amincit vers le haut ; surface polie à bandes.
3,5 x 2.
Pâte 1.
123• Fig. 83, US 102.
Paroi légèrement bombée ; bord à lèvre évasée formant ressaut et s’amincissant vers le haut.
ø 16,5 ; 6,5 x 5 ; ép. m. 0,5. Pâte 7.
124• Fig. 84, US 102.
Marmite à listel ; paroi grosso modo verticale à cannelures irrégulières ; listel horizontal arrondi ; lèvre arrondie (4 frag. recomposés).
ø 18 ; 8,5 x 7,5 ; ép. m. 0,5.
Pâte 7.
125• Fig. 85, US 101.
Marmite à listel ; paroi apparemment bombée ; listel orienté vers le haut ; lèvre arrondie (1 frag. lèvre, 2 frag. listel).
5 x 3 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
126• Fig. 86, US 101 (2 frag. lèvre), 102 (2 frag. listel).
Marmite à listel ; lèvre arrondie ; listel à angle aigu auquel correspond une dépression de la paroi à l’intérieur (4 frag.).
ø 18‑20 env. ; h. 3,5.
Pâte 7.
127• Fig. 87, US 101 (1 frag.), 102 (2frag.). Vase à bord écrasé formant une lèvre plane, large, sur laquelle a été incisé un décor ; appendice cylindrique creux appliqué sous la lèvre et en correspondance duquel la paroi est percée. Dans ce dispositif pourrait avoir été insérée une poignée en bois.
ø 12,2 ; ø app. 4 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
128• Fig. 88, US 102.
Vase campaniforme à lèvre éversée, arrondie ; l’épaisseur de la paroi s’amincit vers le haut.
ø 22 ; h. max. 11 ; ép. m. 1.
Pâte 1.
129• Fig. 89, US 102.
Vase à paroi bombée ; bord qui se détache nettement, à lèvre épaissie presque verticale au profil triangulaire.
ø 20, 5 ; h. max. 7 ; ép. m. 0,5.
Pâte7.
130• Fig. 90, US 102 (4 frag.), 104 (3 frag.), 116 (2 frag,).
Vase campaniforme à lèvre éversée, à section carrée aplatie en haut (9 frag. recomposés).
ø 22,5 ; h. max. 16 ; ép. m. 0,6.
Pâte 1.
131• Fig. 91, US 116.
Bord à lèvre plane éversée s’amincissant.
5,5 x 2,3.
Pâte 7.
Couvercles
132• Fig. 92, US 102.
Couvercle à listel vertical.
ø 17 ; h. max. 3 ; ép. m. 0,5.
Pâte 1.
133• Fig. 93, US 102.
Couvercle à lèvre arrondie à cannelures sur la surface interne.
ø 17 ; h. max. 2,8 ; ép. m. 0,6.
Pâte 1.
134• Fig. 94, US 102.
Couvercle avec prise à bouton aplati et partiellement creux ; paroi plutôt verticale (4 frag. reconstitués).
ø prise 4,5 ; h. max. 9 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
135• Fig. 95, US 102.
Prise à bouton de couvercle ; surface légèrement bombée.
ø prise 3,8 ; h. max. 4 ; ép. m. 1.
Pâte 7.
136• Fig. 96, US 102.
Bord de couvercle à lèvre épaissie formant ressaut à l’extérieur.
2 x 1,5.
Pâte 7.
137• Semblable à la fig. 96, US 101 (2 frag.), 102 (5 frag.).
Bord de couvercle bas à lèvre arrondie et paroi assez mince (7 frag. dont 2 reconstitués).
ø 21 env. ; ép. m, 0,6.
Pâte 7.
138• Fig. 98, US 101 (1 frag.), 102 (5 frag.).
Bord de couvercle à lèvre arrondie et légèrement épaissie (6 frag.).
ø 18‑22 env. ; ép. m. 0,7.
Pâte 7.
139• Fig. 99, US 102.
Bord de couvercle à lèvre légèrement épaissie et arrondie, soulignée à l’extérieur par un sillon peu profond (2 frag.).
H. max. 2,5 ; I. max. 4,5 ; ép. m. 0,8.
Pâte 7.
Fonds
140• Fig. 101, US 101 (1 frag.), 102 (3 frag.).
Fond plat, souligné à l’extérieur par un petit ressaut qui le sépare de la paroi ; surface externe de base légèrement concave ; à l’intérieur, traces évidentes du montage du vase (4 frag. dont 3 reconstitués).
ø 10,5 ; ép. m. 0,9.
Pâte 7.
141• Fig. 102, US 101.
Frag. de fond plat souligné à l’extérieur par un ressaut qui se retrouve aussi sur la surface interne ; sillon circulaire à environ 2 cm du périmètre.
4 x 4,8.
Pâte 7.
142• Fig. 104, US 102. Fond plat légèrement convexe se détachant de la paroi par un léger ressaut ; surface externe lisse ; la surface interne conserve les traces du tournage (3 frag. recomposés).
7 x 5,2 ; ép, 1,5.
Pâte 7.
143•Semblable à la fig. 104, US 102.
Le ressaut est moins marqué ; fond à section lenticulaire (3 frag. recomposés).
ø 14 ; ép. m. 1,5.
Pâte 7.
144• Fig. 103, US 102.
Fond plat faisant angle avec la paroi évasée.
ø 14,5 ; ép. 0,7.
Pâte 7.
145• Semblable à la fig. 103, US 101 (1 frag.), 102 (2 frag.).
Différences dans l’inclinaison de la paroi (3 frag.).
Pâte 7.
146• Fig. 106, US 101.
Fond plat faisant angle avec la paroi peu inclinée ; à l’intérieur, léger ressaut.
ø 12 ; ép. 0,7.
Pâte 7.
147• Semblable à la fig. 106, US 101.
Différences dans l’inclinaison de la paroi (5 frag.).
Pâte 7.
Parois
148• Fig. 105, US 101.
Frag. de paroi presque plate avec décor incisé consistant en une série de lignes brisées parallèles.
2,5 x 3.
Pâte 7.
149• US 101 (55 frag.), 102 (199 frag.), 104 (52 frag.), 116 (25 frag.).
281 frag. de parois pour un total de 4 609 g.
Pâte 7.
150• US 101 (3 frag.), 102 (8 frag.).
11 frag. de parois pour un total de 375 g.
Pâte 1.
151• US 102.
1 frag. de paroi de 14 g.
Pâte 3.
2.1.6.7. Céramique modelée
152(C. Vismara)
153• Fig. 107, US 102.
Récipient en forme de petit dolium à col court et lèvre à section carrée aplatie dans sa partie supérieure (2 frag. recomposés).
ø 19 ; h. 18 ; ép. m. 2,5.
Pâte 1.
154• Fig. 108, US 101 (1 frag.), 102 (4 frag.).
Grand vase tronconique à fond plat ; lèvre à section carrée ; éléments de préhension en arc de cercle (5 frag. recomposés).
ø sup. 27,5, inf. 21,5 ; h. 24,5 ; ép. m. 2,2.
Pâte 1.
155• Fig. 109, US 102.
Vase à fond large et plat souligné à l’extérieur par un bourrelet. Le profil général est celui d’un tronc de cône se fermant vers le haut, à parois légèrement incurvées ; la lèvre s’amincit. Des éléments de préhension en arc de cercle sont appliqués sur la panse (2 frag. recomposés).
ø sup. 10,5, inf. 20 ; h. 17 ; ép. m. 1,5.
Pâte 1.
156• Fig. 110, US 116.
Bord éversé se terminant par une lèvre épaissie (2 frag. recomposés).
11,5 x 3,4 ; ép. m. 1,3.
Pâte 1.
157• Fig. 113, US 102 (8 frag.), 116 (9 frag.).
Couvercle ou pied de forme ovale, grosso modo tronconique, profil légèrement bombé, lèvre aplatie vers l’extérieur. A 6 cm environ de la base, une bande modelée (ép. 1 cm) se détache de la paroi surtout le périmètre (17 frag. partiellement recomposés).
Petit axe de base 22 ; h. 9 ; ép. m. 1.
Pâte 2.
158• Fig. 112, US 102.
Disque à lèvre arrondie, plat sur une face, légèrement convexe sur l’autre, l’épaisseur augmentant vers le centre (2 frag. recomposés).
10 x 4,5 ; ép. 1,3 à 2,1.
Pâte1.
2.1.6.8. Amphores
159(A. Carignani)
Productions d’Afrique du Nord
Amphores cylindriques de grandes dimensions de l’Antiquité tardive
160• Fig. 114, US 116.
Bord évasé à lèvre en amande épaisse et légèrement repliée.
ø 14,5.
Pâte 12, engobe crème.
Keay 1984 : 336, fig. 155, 9 (type LXII a).
161• Fig. 115, US 116.
Bord semblable au précédent, fortement concave vers l’intérieur.
ø 10,8.
Pâte 12 ; engobe crème.
Keay 1984 : 336, fig. 155, 5 (type LXII a).
Amphores cylindriques fuselées de l’Antiquité tardive, dites spatia
162• Fig. 116, US 102.
Bord légèrement évasé à lèvre épaissie et pendante, concave vers l’intérieur. Anse en ruban rattachée dans sa partie supérieure au col au‑dessous du bord, et dans sa partie inférieure sur l’épaule large ; le profil de la panse allongée est cylindrique et fuselé.
ø 8.
Pâte 12 ; engobe jaune pâle.
163• Fig. 117, US 102.
Lèvre en bandeau vertical pendant, légèrement concave vers l’intérieur. Le profil interne, par contre, est évasé et aplati dans sa partie supérieure.
ø 7,5.
Pâte 11 ; engobe crème.
Villedieu 1984 : 329, nos 284‑285 ; Panella 1983b : 195, fig. 22.
Amphores cylindriques fuselées de petites dimensions (h. 40‑45) de l’Antiquité tardive
164• Fig. 118, US 104.
Bord légèrement évasé, à bandeau vertical pendant ; col cylindrique ; petite anse en ruban ; épaule curviligne au profil continu.
ø 5.
Pâte 12 ; engobe jaune pâle.
Keay 1984: 217, fig. 90, 12.
165• Fig. 119, US 102.
Bord évasé, convexe et légèrement pendant ; col cylindrique ; petite anse en ruban rattachée immédiatement au‑dessous du bord.
ø 5,2.
Pâte 12 ; engobe crème.
Keay 1984 : 217, fig. 90, 15.
166• Fig. 120, US 102.
Bord à lèvre en amande ; col cylindrique.
ø 6,3.
Pâte 12 ; engobe jaune pâle. Keay 1984: 217, fig. 90, 17.
167• Fig. 121, US 102.
Bord à bandeau vertical pendant ; col cylindrique ; petite anse en ruban.
ø 6,3.
Pâte 12 ; engobe crème.
168• Fig. 122, US 101.
Lèvre en bandeau vertical présentant deux légers sillons horizontaux ; col cylindrique légèrement évasé vers le haut.
ø 7,8.
Pâte 15 ; engobe crème.
169• Fig. 123, US 104.
Bord évasé à lèvre en amande.
ø 5,8.
Pâte 12 ; engobe jaune pâle.
170• Fig. 124, US 104.
Bord à profil triangulaire, convexe sur sa face externe, lèvre légèrement pendante.
ø 4,2.
Pâte 14 ; engobe crème.
171• Fig. 125, US 102.
Lèvre ourlant un col vertical. ø 8.
Pâte 12 ; engobe crème.
Productions orientales
Late Roman Amphora 1. Forme Kellia 164
172• Fig. 126, US 116.
Tout le profil de l’amphore a été restitué, à l’exception du col, du bord et du fond. On a également découvert un petit fragment d’anse à section irrégulière présentant un sillon très léger à l’extérieur, et un profil à angle droit, très arrondi ; son aspect et la nature de sa pâte permettent de l’attribuer sans aucun doute à ce récipient. L’amphore présente une épaule large arrondie, avec des traces du départ des anses, et les parois présentent un profil vertical qui se rétrécit légèrement vers le fond. Toute la surface du corps présente un grand nombre de cannelures particulièrement denses sur l’épaule et à proximité du fond, alors qu’elles sont plus rares sur la panse et à proximité du départ du col.
H. max. conservée 40 ; ø max. de la panse 28.
Pâte 18 ; surface sans engobe.
Productions non identifiées
Keay 1984, type LXX
173• Fig. 127, US 116.
Reconstruction partielle du profil d’une amphore sûrement monoansée, de forme globulaire, dont manquent le col, l’anse et le fond. L’épaule, large, est décorée par un motif gravé qui représente des palmettes croisées.
H. max. conservée 17 ;
ø max. 27,5.
Pâte 19.
Keay 1984 : 363, fig. 168, 1‑6.
Keay 1984, type LXXIX
174Fig 128, US 116.
Seule une partie du col est conservée. La surface est décorée par un motif de bandes de lignes parallèles et ondulées alternées.
H. max. conservée 4,5 ;
ø max. 6,4.
Pâte 8.
Keay 1984 : 371, fig. 170, 1, 4, 6, 7.
175• Fig. 129, US 116.
Col, anse à ruban ; épaule et fond plat d’un récipient sans engobe ; origine non identifiée.
H. max. conservée 24 ; ø 10.
Pâte 20.
2.1.6.9. Verres
176(F. Cocchini)
Forme Isings 111
177• US 102.
20 frag. de rebords.
ø max. 4 ; ép. max. 0,3.
Verre soufflé ; couleur : 9 vert d’eau, 11 incolores.
178• US 102.
16 frag. de fonds dont deux présentent un pied complet.
Ep. max. 0,4.
Verre soufflé ; couleur : 7 vert olive, 4 jaune opaque, 5 vert d’eau.
179• US 104.
2 frag. de rebords.
ø max. 4 ; ép. 0,3.
Verre soufflé ; couleur : vert d’eau.
180•US 104.
1 fond.
Ep. 0,4.
Verre soufflé ; couleur : vert olive.
181• US 116.
1 frag. de rebord.
ø max. 4,2 ; ép. 0,3.
Verre soufflé ; couleur : vert d’eau.
182• US 116.
5 frag. de fonds.
ø indéterminé ; ép. max. 0,3.
Verre soufflé ; couleur : 3 vert olive, 1 jaune ocre, 1 vert d’eau.
Types non identifiés
183• US 102.
1 frag. de paroi.
H. 2,5 ; larg. 3 ; ép. 0,3.
Verre soufflé ; couleur bleu‑vert, décoré de deux lignes horizontales,
184• US 104.
1 frag. de paroi.
H. 4 ; larg. 3 ; ép. 0,3.
Verre soufflé ; couleur vert olive, décoré d’une bande couleur rouge brique.
185• US 116.
1 frag, de coupe avec une saillie.
H. 6 ; ép. max. 0,3.
Couleur bleu‑vert.
2.1.6.10. Pâte de verre
186(F. Cocchini)
Bâtonnets
187• US 102.
Forme rectangulaire.
Long. 4,3 ; h. 1,5 ; ép. 1 ; p. 10 g. Couleur : marron tigré de noir.
188• US 102.
Forme quadrangulaire.
Long. 1,5 ; h. 1 ; ép. 1 ; p. 5 g. Couleur : marron foncé.
189• US 102.
Forme cylindrique.
ø 1 ; h. 2;ép. 1,5; p. 10 g. Couleur : bleue.
Perles de collier
190• US 102.
Forme sphérique.
ø 0,1 ; p. 3 g.
Couleur : vert émeraude.
191• US 102.
Forme ovale.
ø 1 ; ép. 0,1 ; p. 3 g.
Couleur : vert émeraude, avec bande décorative blanche.
192• US 104.
Frag. de forme hémisphérique.
ø 1 ; ép. 0,1.
Surface verte décorée de petits cercles concentriques bleus.
193• US 102.
Frag. de forme hémisphérique.
ø 1 ;ép. 1 ; p. 2 g.
Surface décorée d’un filage d’émail jaune et bleu avec impression d’« yeux ».
194• US 116.
Frag. de forme ovale. ø 1 ;ép. 1 ;p. 4 g.
Couleur : bleue.
195• US 102.
Frag. de forme sphérique.
ø 1 ;ép. 0,1 ; p. 1 g.
Couleur : bleue.
196• US 102.
Scorie de verre, déchet probable de fusion.
P. 5 g.
Couleur : gris sombre.
2.1.6.11. Os travaillé
197(C. Vismara)
Éléments décoratifs
198• Fig. 135, US 101.
Plaquette figurée recomposée à partir de quatre fragments. L’objet, de forme rectangulaire, présente quatre trous passants –dont un double– à proximité des angles et six autres des deux côtés d’une fracture, probablement attribuable à une restauration ancienne. Le champ figuré occupe toute la surface ; il comporte une Néréide qui nage vers la gauche à côté d’un monstre marin, sur un fond de petits traits parallèles incisés. La partie antérieure de l’animal est constituée par un corps au cou très long ; une nageoire en forme de flèche naît de la base de sa patte gauche. La partie inférieure du corps, séparée de l’autre par une ceinture d’algues, s’enroule en spirales décroissantes et se termine par une petite queue en croissant. Les cheveux de la Néréide sont ramassés en chignon ; son corps est charnu et arrondi ; le buste est en position presque verticale, tandis que les jambes, croisées, sont obliques. Le bras droit n’est pas représenté, le bras gauche, tendu en avant, touche le cou du monstre.
Sur la surface postérieure, où apparaît par endroits la partie spongieuse, trois petits sillons ont été gravés au niveau de la cassure ancienne.
13,3 x 5,2 ; ép. max. 0,7.
Vismara 1984a.
199• Fig. 137, US 102.
Fragment de bande formant un angle obtus, reconstitué à partir de trois morceaux. Décor du schéma de la fig. 136, incisions en forme de X entourées alternativement de séries de trois trous non passants et de palmettes disposées en croix. Fragmentaire sur un côté long et sur le côté court opposé à celui de l’angle obtus ; l’autre côté long est ébréché. Section légèrement bombée ; partie postérieure spongieuse.
9 x 2,7 ; ép. max. 0,3.
200• Fig. 138, US 102.
Segment de bande décoré selon le schéma de la fig. 136 ; il reste un X avec palmettes et presque la moitié d’un autre X avec les trois trous. Fragmentaire sur un côté court et sur un côté long. Section légèrement bombée ; surface postérieure spongieuse.
6,1 x 2,6 ; ép. max, 0,25.
201• Fig. 139, US 102.
Segment rectangulaire de bande reconstitué à partir de deux fragments. Le décor, selon le schéma de la fig. 136, reproduit une moitié du motif en forme de X avec palmettes, avec un trou non passant au centre du X. Section rectangulaire ; surface postérieure spongieuse.
2,5 x 1,6 ; ép. max. 0,2.
202• Fig. 141, US 102 (1 frag.), 116 (2 frag.).
Partie de bande rectangulaire ou trapézoïdale reconstituée à partir de trois fragments. Le décor suit le schéma de la fig. 140, il en reste le X et la moitié de chacune des deux croix qui l’entourent ; la cassure suit le bras vertical de chacune d’entre elles. Le reste est très fragmentaire. Un trou passant est décentré le long d’un bras du X. Section rectangulaire. Sur la surface postérieure la partie spongieuse a été grattée en deux points.
5,1 X 2,3 ; ép. 0,15.
203• Fig. 142, US 104. Partie de bande rectangulaire ou trapézoïdale reconstituée à partir de deux fragments. Le décor suit le schéma de la fig. 140 ; sont conservés le motif en forme de X et moins de la moitié des deux croix. Section rectangulaire, surface postérieure spongieuse.
4.4 x 2,5 ; ép. 0,2.
204• Fig. 144, US 116.
Fragment de bande en forme de trapèze rectangle, dont manque la partie relative à l’angle obtus, décoré selon le schéma de la fig. 143 ; il reste un losange et une partie des palmettes. Section rectangulaire. Surface principale mal polie, surface postérieure spongieuse régulière. 5.5 x 2,5 ; ép. 0,2.
205• Fig. 145, US 102.
Bande en forme de trapèze rectangle, dont manque la partie relative à l’angle aigu, recomposée à partir de deux fragments. Décor constitué par des couples d’arc de cercle formant des festons soutenus par des triangles. Des traits courbes le long de la partie concave des festons suggèrent un motif végétal qui entoure une palmette à trois éléments. Les mêmes traits courbes suivent le côté oblique. Des trous non passants se trouvent à la base de la palmette. Section légèrement bombée ; surface postérieure spongieuse.
B. 8,2 (intégrée 9,7) ; b. 4,6 ; h. 2,6 ; ép. max. 0,3.
206• Fig. 146, US 102.
Fragment de bande comprenant une partie de rebord, souligné par un sillon. Le décor, à ondes parallèles suggérant un motif végétal, est obtenu par des sillons obliques par rapport à la surface. Section rectangulaire ; la partie postérieure est lisse.
3,8 x 2,4 ; ép. 0,2.
207• Fig. 147, US 102.
Fragment de bande décoré comme le précédent.
1,6 x 2,9 ; ép. 0,3.
208• Fig. 148, US 102.
Fragment de plaquette triangulaire ou trapézoïdale : la partie conservée est relative à un angle aigu. Les rebords sont soulignés par un sillon sur le côté plus long, par deux sur l’autre. La surface, bombée et parfaitement polie, est décorée par des motifs à feuilles et spirales en incision très légère.
5,9 x 1,8 ; ép. max. 0,2.
209• Fig. 149, US 102.
Fragment d’encadrement ou rebord mouluré à section courbe. Un listel souligné par deux sillons se trouve le long de la limite extérieure sans lui être parallèle ; il délimite un champ orné par des sillons obliques. Surface luisante.
3,5 x 2,4 ; ép. max. 0,6.
210• Fig. 150, US 102.
Segment de cadre ou rebord en forme de trapèze scalène. En partant de l’extérieur : listel, doucine renversée, série de dentelles soulignées par un sillon ; la surface antérieure est brillante mais imparfaitement lissée. La partie postérieure est spongieuse du côté de la limite extérieure ; au niveau, grosso modo, de la doucine se situe une dépression régulière à section semi‑circulaire.
B. 7,5 ; b. 3,4 ; h. 1,8 ; ép. max. 0,9.
211• Fig. 152, US 101.
Baguette de forme rectangulaire allongée avec une extrémité formant ressaut, vraisemblablement partie d’un cadre ou rebord. Section à trapèze rectangle. Surfaces polies.
9,8 x 0,9 ; ép. 0,4.
212• Fig. 153, US 102.
Baguette semblable à la précédente recomposée à partir de deux fragments. Surfaces non polies.
8,3 x 0,9 ; ép. 0,4.
213• Fig. 151, US 116.
Élément ornemental ayant fait partie d’un rebord, en forme de petite demi‑colonne torse à base attique. Il ne reste qu’une partie du fût ; les bandes, concaves, sont séparées par des sillons. Traces évidentes de couleur rouge sur la face principale, non lissée. Sur la surface postérieure la partie spongieuse a été raclée pour créer un creux de forme semi‑cylindrique approximative.
6,1 x 1,8 ; ép. max. 1.
214•Semblable à la fig. 151, US 116.
Élément terminal de cadre ou rebord en forme de baguette torse à section semi‑circulaire ; l’un des petits côtés est coupé le long de l’une des bandes ; l’autre est rectiligne et plus petit. Traces évidentes de couleur rouge sur la surface principale, non lissée. La partie postérieure est lisse et pleine ; près de l’extrémité la partie spongieuse a été raclée.
8,3 x 1 ; ép. max. 0,6.
215•Semblable à la fig. 151, US 116.
Élément de cadre ou rebord en forme de baguette torse, à section semi‑circulaire. Les bandes sont concaves, séparées par des sillons, et présentent des traces évidentes de couleur rouge sur la surface non polie ; l’objet a été coupé en suivant les sillons obliques. Surface postérieure partiellement lissée, avec des traces de couleur rouge ; à une extrémité restent des traces de la partie spongieuse ; à côté, sillons irréguliers.
14,4 x 1 ; ép. max. 0,7.
216• Semblable à la fig. 151, US 102.
Élément semblable au précédent, mais coupé en forme de trapèze isocèle : d’un côté en suivant le sillon, de l’autre transversalement. Surface postérieure lisse et pleine, avec quelques sillons.
11 x 0,9 ; ép. max. 0,9.
217•Semblable à la fig. 151, US 104.
Fragment semblable aux précédents. Il en reste un morceau, coupé transversalement par rapport aux bandes. Trou passant le long de la fracture, dans l’axe. Surface postérieure lisse, avec une dépression à sillons, peut‑être pour racler la partie spongieuse.
2,9 x 1,1 ; ép. max. 0,6 ; ø trou 0,6.
218•Semblable à la fig. 151, US 116.
Fragment semblable aux précédents, cassé sur les deux petits côtés. Surface postérieure lisse.
4,2 x 0,9 ; ép. max. 0,6.
219• Semblable à la fig. 151, US 116.
Fragment semblable aux précédents, cassé sur les deux côtés et le long d’une marge longue. Dans la surface postérieure a été créée une cavité semi‑cylindrique.
5,7 x 1,3 ; ép. max. 0,6.
Peignes
220• Fig. 161, US 104.
Peigne rectangulaire à deux files de dents sur les petits côtés, dont il ne reste que la base, reconstitué à partir de trois fragments. Manque une bande d’environ 1 cm sur la quasi‑totalité de la marge supérieure, dont il ne reste qu’une petite partie. Délimitée en haut et en bas par un listel souligné par un sillon, scène de thiasos marin. Sur un fond à petits traits parallèles incisés, une Néréide nage vers la gauche à côté d’un monstre marin. L’animal, dont la partie supérieure du corps est celle d’un cheval, a la patte antérieure transformée en nageoire double : arrondie devant, en forme de flèche derrière ; la partie basse du corps s’enroule en plusieurs spirales. La Néréide a les cheveux ramassés en chignon ; son corps est charnu et arrondi ; ni le bras ni la jambe droits ne sont représentés. Le buste est presque en position verticale, tandis qu’à partir du bassin, le reste du corps est horizontal. Le bras gauche, tendu en avant, touche le cou du cheval. La face postérieure de l’objet est lisse et par endroits apparaît la partie spongieuse de l’os. A 0,5 cm environ des petits côtés, des sillons peu profonds, parallèles aux marges, servaient de limite pour la base des dents. Surfaces bien lissées.
10,9 x 4,6 ; ép. max. 0,6.
221• Fig. 155, US 102.
Fragment d’une extrémité de côte centrale décorée de peigne à éléments, à double rangée de dents. La section est en arc de cercle. Le décor, géométrique, est constitué par une série de quatre sillons parallèles le long du petit côté, des angles duquel partent deux couples de sillons obliques qui se croisent environ 2 cm plus loin, à l’emplacement d’un trou passant. Un autre trou est situé dans le triangle formé par les séries de sillons, tangent à la base. De petits sillons de longueurs variables ont été pratiqués le long des côtés de l’objet, dans le prolongement du départ des dents (schéma, fig. 154).
2,5 x 1,5 ; ép. max. 0,6 ; ø trous 0,4.
222• Fig. 156, US 102.
Autre fragment semblable au précédent.
2,9 x 1,2 ; ép. max. 0,6 ; ø trous 0,4.
223• Fig. 158, US 102.
Élément aplati de peigne composé à double rangée de dents de dimensions différentes, soulignées à la base par un petit ressaut. Reste d’un trou non passant dans la marge, sur l’axe. Surface postérieure spongieuse. Dents très fragmentaires.
2,6 x 1,4 ; ép. 0,4 ; ø trou 0,4 ; I. bande centr. 1,9.
224• Fig. 160, US 102.
Idem. Le trou est passant.
2,8 x 1,2 ; ép. 0,3 ; ø trou 0,4 ; I. bande centr. 1,9.
225• Fig. 157, US 116.
Idem. Le trou est passant ; sillon transversal le long de la marge, qui traverse le diamètre du trou.
3,4 x 1,4 ; ép. 0,4 ; ø trou 0,4 ; I. bande centr. 1,9.
226• Fig. 159, US 116.
Idem, sans trou.
2,7 x 0,7 ; ép. 0,4 ; I. bande centr. 1,9.
Boîtes
227• Fig. 162, US 102.
Partie d’une pyxide presque cylindrique reconstituée à partir de deux fragments. Il reste un peu plus de la moitié de la paroi verticale, qui comporte la restauration ancienne d’un trou, repris et bouché avec un morceau d’os. Le champ décoré, délimité en haut et en bas par un listel entre deux sillons, est occupé par un arbre (ou une plante fleurie) au centre ; sur un fond d’éléments végétaux, est partiellement conservé un petit amour ailé à droite, de profil à droite, qui porte seulement un petit manteau, et, à gauche, la quasi‑totalité d’un oiseau de profil à gauche au pied duquel est placé un récipient (coupe ?). Les incisions ont été obtenues au moyen d’une pointe et, pour certains détails, avec une lame utilisée obliquement par rapport à la surface. Traces de couleur rouge, plus importantes sur la surface interne, qui est grossièrement ébauchée en bas (sur une bande de 2,6 cm), bien polie en haut.
ø inf. 4,1 ; ø sup. 3,9 ; h. 5,1 ; ép. max. 0,5 ; ép. min. 0,2.
228• Fig. 168, US 104.
Couvercle de boîte, ébréché, rectangulaire, à section légèrement bombée. Aux extrémités d’un côté long se trouvent deux encoches curvilignes destinées à permettre la rotation de l’objet. Deux sillons peu profonds suivent des deux côtés le périmètre, sans tenir compte des encoches. Surfaces brillantes.
9,3 x 4,8 ; ép. max. 0,35.
229• Fig. 163, US 102.
Tablette de forme rectangulaire irrégulière, avec appendice, ayant fait partie d’une boîte ou étui, reconstituée à partir de deux fragments. Dans l’épaisseur, en haut, coulisse sur toute la longueur ; à gauche, appendice rectangulaire ébréché dans la partie haute, d’épaisseur moindre que la tablette, avec trou passant. La surface présente une série de rayures obliques et des lettres incisées vers les côtés, au centre de ceux‑ci ; D en haut, S à droite, O en bas, EP liées (?) à gauche. La surface postérieure, lissée, est traversée par une autre coulisse qui la coupe sur toute la largeur au niveau du départ de l’appendice.
7,8 (sans appendice 6,9) x 2,2 ; ép. 0,6.
rises et poignées
230• Fig. 165, US 116.
Élément terminal (prise ?) de forme tronconique avec un ressaut et un cylindre dans la partie plus fine, probablement pour permettre l’emboîtement avec un autre élément. Le cercle de base a une couronne concave et, au centre, un petit trou avec rebords rehaussés. Surface brillante, sauf dans un secteur, où apparaît la partie spongieuse.
H. totale 4,2 ; h. cylindre 0,6 ; ø inf. 1,2 ; ø sup. 0,6.
231• Fig. 169, US 102.
Élément terminal de forme tronconique avec de profondes moulures qui reproduisent le schéma d’une base attique. Le cercle de la base est lisse et plat, l’autre a un trou circulaire central au centre duquel se conserve, à un niveau plus bas que celui de la surface, un appendice hexagonal avec une dépression centrale minuscule, probablement relative à un emboîtement avec d’autres éléments.
ø inf. 1,5 ; ø sup. 1,4 ; h. 1,3.
232• Fig. 166, US 102.
Élément terminal destiné à cacher l’extrémité d’un objet cylindrique ou tronconique pointu, pour lequel un creux a été pratiqué sur la face postérieure. La partie creusée à l’arrière a une forme de sablier asymétrique qui se poursuit sous la forme d’un disque aplati. Deux séries de trois sillons décorent l’épaisseur au niveau du diamètre horizontal du disque et dans la partie plus étroite du « sablier ». Quelques ébréchures.
4,5 x 2,5 ; ép. 0,7 ; ø cercle 1,8.
Outils
233• Fig. 167, US 102.
Fuseau à section circulaire, dont l’extrémité supérieure manque ; pointe arrondie, surface brillante.
H. 16,7 ; ø max. 0,6.
234• Fig. 164, US 104.
235Aiguille dont la pointe manque et cassée à moitié du chas dont la partie inférieure est arrondie. L’objet est légèrement tordu ; sa section est grosso modo quadrangulaire arrondie et s’aplatit vers le chas.
H. 7,1 ; ép. au chas 0,2 x 0,6 ; ép. au centre 0,4.
Varia
236• Fig. 170, US 104.
Fragment d’élément de charnière avec deux trous passants (sur trois) liés par un sillon parallèle au rebord. L’objet a une partie cylindrique, soulignée en haut et en bas par un couple de sillons ; les trous sont alignés légèrement au‑dessous du rebord. L’autre partie est moulurée : bombée vers le cylindre, rétrécie vers l’extrémité opposée et s’élargissant de nouveau vers le rebord, lui aussi bombé et délimité par un sillon. Surface extérieure brillante. A l’intérieur, la partie spongieuse a été sommairement raclée ; le long des rebords, petit ressaut à surface lissée, pour l’emboîtement dans un élément semblable.
H. 5,4 ; larg. 3 ; ø reconstruit 4 ; ø trou 0,8 ; ép. m. 0,5.
237• Fig. 171, US 102.
Fragment de rebord de charnière semblable au précédent. Reste un petit segment de la partie cylindrique avec trou.
1,7 x 1,4 ; ø trou 0,7.
2.1.6.12. Bronzes
238(E.‑M. Loreti)
Fibules
239• Fig. 172, US 118.
Fibule à arc avec fixation à charnière : décoration gravée sur la surface de l’arc et divisée en deux parties délimitées par des motifs en épi : d’un côté, motifs géométriques, de l’autre, une petite croix et un motif en zigzag. Porte‑ardillon quadrangulaire décoré d’une croix et d’autres lignes gravées ; ardillon fragmentaire.
Martelage ; surface polie.
Corde 6 ; bande h. 0,9 ; ép. 0,05 ; I. ardillon 1,6.
240• Fig. 173, US 104.
Fibule à arc fragmentaire ; surface décorée par un motif en épi et une petite croix ; porte‑ardillon quadrangulaire fragmentaire, cassure ou petit trou sur la surface de l’arc.
Martelage ; surface polie.
L. 2,5 ; h. 1 ; ép. 0,05.
241• Fig. 174, US 102.
Fibule à arc fragmentaire avec fixation à charnière ; surface décorée par un motif en épi et deux petites croix ; petit trou. Martelage ; surface polie.
L. 1,9 ; h. 1 ; ép. 0,05.
242• Fig. 175, US 101.
Fibule à arc avec fixation à charnière, porte‑ardillon quadrangulaire, ardillon manquant ; sans décoration.
Martelage ; surface polie.
Corde 3,3 ; h. max. bande 0,9 ; ép. 0,1.
243• US 102.
Deux ardillons fragmentaires.
Fusion.
Broches
244• Fig. 176, US 116.
Broche ovale cloisonnée de bronze, plaquée d’or ; la fixation, sertie, du chaton central était entourée de huit petits chatons en pâte de verre, eux‑mêmes séparés par de minces cloisons de métal et alternativement rouges et verts ; il manque deux de ces petits chatons. Martelage ; cloisonnement.
ø max. 2,8 ; ø min. 1,9 ; ép. 0,5 ; I. ardillon 2,5.
245• US 102.
Broche ovale cloisonnée de bronze, plaquée d’or ; exemplaire fragmentaire et très déformé d’un type semblable au précédent ; ardillon et chatons manquants.
Martelage ; cloisonnement.
H. 2,5 ; ép. 0,5.
Boucles
246• Fig. 177, US 116.
Boucle ovale de ceinture ; ardillon à barrette, à extrémité recourbée.
Fusion et martelage.
ø max. 3,4 ; ø min. 1,9 ; I. ardillon 2,5.
247• US 116.
Ardillon de boucle plate de ceinture. Fusion et martelage.
Bijoux
248• Fig. 178, US 102.
Boucle d’oreille à bague ouverte qui présente une extrémité pointue et l’autre moulurée ; pendant constitué par une lame modelée de forme pyramidale autour d’une pierre dure (ambre ?). Un fil passant à travers le pendentif le relie à la bague ; la lame de forme pyramidale présente trois sillons gravés aux extrémités supérieure et inférieure.
Martelage ; surface polie.
ø bague max. 2,7 ; min. 2,3 ; I. pendentif 1.8.
249• Fig. 179, US 101.
Bague à bande mince, aplatie seulement en partie, qui présente une barrette ondulée et décorée d’une croix gravée. Fusion et martelage ; surface polie.
ø 2,3 ; h. bande 0,2 ; ép. 0,1 ; barrette 1,1 x 0,5.
250• Fig. 180, US 116.
Bague à bande aux extrémités unies ; chaton fragmentaire et mal conservé en pierre dure (ambre ?) ; la surface extérieure de la bande présente une décoration poinçonnée à double spirale.
Martelage ; surface polie.
ø 1,6 ; bande h. 0,45 ; ép. 0,1 ; chaton I. 0,7 ; h. 0,5 ; ép. 0,3.
251• US 101 (2 frag.), 102 (1 frag.).
Trois lames fragmentaires ayant probablement appartenu à des bagues à bande, dont l’une présente deux sillons gravés sur les marges.
Bossettes
252• Fig. 181, US 102.
Bossette à tête circulaire, plate, fragmentaire ; tige à section circulaire.
Martelage.
H. 1.
253• Fig. 182, US 116.
Bossette rectangulaire ; surface convexe ; bord plat.
Martelage ; surface polie.
L. 2 ; larg. 1,7 ; ép. 0,1.
254• Fig. 183, US 102.
Petite bossette circulaire ; surface convexe ; bord plat.
Martelage ; surface polie.
ø 1 ; ép. 0,2.
255• US 102.
Petite bossette fragmentaire de forme quadrangulaire.
Martelage.
L. 0,9 ; larg. 0,7 ; ép. 0,1.
Spatules
256• Fig. 184, US 102.
Petite spatule.
Martelage ; surface polie.
257• US 102.
Petite spatule cosmétique (?) dont l’une des extrémités est recourbée.
Martelage ; surface polie.
L. 2,3 ; larg. 0,4 ; ép. 0,2‑0,4.
Manche
258• Fig. 185, US 102.
Manche à section quadrangulaire ; logement à emmanchement à l’une de ses extrémités.
Fusion.
L. 3,7 ; larg. 0,5 ; ép. 0,4.
Objets d’usage domestique
259• Fig. 186, US 102.
Pointe de fuseau avec trou à emmanchement.
Martelage.
ø 0,6 ; h. 2,5 ; ép. 0,1.
260• US 116 (1 ex.), 103 (3 ex.).
Pointes de fuseaux en mauvais état de conservation.
261• US 102 (1 frag.), 116 (2 frag.), 120 (2 frag.).
Aiguilles fragmentaires.
Parties de récipients
262• US 102.
Fragment de lame à rebord replié ; bord d’un petit récipient (?).
Martelage ; surface polie.
L. 1,8 ; h. max. 0,6 ; ép. 0,1.
Chaînettes
263• US 116.
Fragment de chaînette constitué par trois maillons à bande aux bords superposés.
Martelage.
Larg. bandes 0,3‑0,8.
264• US 102.
Maillon de chaînette. Fusion et martelage.
Clous et croc
265• US 102.
Clou rabattu à tête plate, fragmentaire, section circulaire.
Martelage.
ø 0,8 ; h. 1,2.
266• US 102.
Clou à tête plate semi‑circulaire, constitué par une lamelle repliée unie à ses extrémités.
Martelage.
ø 1 ; h. 1,6.
267• US 101.
Croc ou barrette à section circulaire ; extrémité recourbée.
Fusion.
ø 0,2‑0,4 ; I. 2.
Varia
268• US 102.
Goutte ; peut‑être déchet de fusion.
269• US 102,
Élément plein de forme pyramidale, avec trou interne.
270• US 101 (8 frag.), 102 (39 frag.), 104 (5 frag.), 116 (3 frag.).
Lamelles de forme et de mesure variables, souvent repliées, dont certaines sont unies par des clous et d’autres conservent des trous.
2.1.6.13. Fers
271(R. Martorelli)
Clous et crampons
272• Fig. 191, US 104.
Clou à tête circulaire conique et tige longue et effilée à section carrée.
Martelage.
ø tête 2,3 ; h. 14,3 ; ép. m. 0,7.
273• Fig. 192, US 101.
Clou à tête circulaire légèrement bombée et tige à section carrée ; incomplet. Martelage.
ø tête 2,8 ; h. 6,3 ; ép. m. 1.
274• Fig. 193, US 111.
Clou à tête circulaire plate et tige à section carrée.
Martelage.
ø tête 1,8 ; h. 5,3 ; ép. m. 0,9.
275• US 102(1 ex.), 104 (2 ex.), 111 (1 ex.).
Clous à tête circulaire ou ovale et tige à section carrée.
Martelage.
276• Fig. 194, US 116.
Clou à tête hémisphérique et tige longue et effilée à section carrée, fortement replié en forme de S.
Martelage.
ø tête 1 ; h. 10 ; ép. m. 0,5.
277• Fig. 195‑198, US 111 (2 ex.), 104 (2 ex.).
Clous à tête circulaire plate et tige mince à section carrée.
Martelage.
ø tête 1‑1,5 ; h. 4‑5 ; ép. m. 0,5.
278• Fig. 200‑201, US 111 (2 ex.), 116 (1 ex.).
Clous à tête quadrangulaire plate et tige courte à section carrée.
Martelage.
ø tête 1‑1,5 ; h. 3,5‑4,5 ; ép. m. 0,5.
279• Fig. 199 et 202, US 111.
Clous à tête circulaire plate et tige très courte à section carrée, pointue.
Martelage.
ø tête 0,5‑1 ; h. 3 ; ép. m. 0,5‑0,8.
280• US 111.
Clous à tête circulaire et tige à section carrée, rabattue.
Martelage.
ø tête 0,8‑1 ; h. 3‑4 ; ép. m. 0,3.
281• US 111 (23 ex.), 116 (1 ex.).
24 frag. de tiges de clous à section carrée.
Martelage.
282• Fig. 203, US 111.
Tige à section circulaire terminée par deux têtes coniques : long clou ?
Martelage,
L. 10 ; ø tête 0,9 ; ép. m. 0,6.
283• Fig. 204, US 104.
Crampon à tige à section rectangulaire en forme de U.
Martelage.
L. 1 ; h. 11 ; ép. m. 0,5.
284• Fig. 205, US 116.
Crampon à tige longue et section rectangulaire plate, en forme de U.
Martelage.
H. 19 ; I. 1,5 ; ép. m. 0,5.
Crochets
285• Fig. 206, US 102.
Tige rectangulaire à section plate terminée par un anneau ouvert : crochet de suspension ? Incomplet.
Martelage.
H. 10,6 ; I. 1,2 ; ép. m. 0,4.
286• Fig. 207, US 111.
Anneau étroit à section rectangulaire, terminé par deux pointes repliées : élément de suspension ?
Martelage.
H. 3,5 ; ép. m. 0,5.
287• Fig. 208, US 111.
Tige à section bombée en forme de U : élément de suspension ? incomplet.
Martelage.
H. 2,6 ; I. 1 ; ép. m. 0,5.
288• Fig. 209, US 111.
Tige à section bombée en forme de U avec une extrémité pointue : élément de suspension ? Incomplet.
Martelage.
H. 3 ; I. 1,2 ; ép. m. 0,5.
289• Fig. 210, US 111.
Tige à section plate avec une extrémité quadrangulaire et l’autre en forme de crochet : élément de suspension ?
Martelage.
H. 3 ; ép. m. 0,3.
290• Fig. 211, US 116.
Tige à section carrée avec une extrémité pointue : crochet.
Martelage.
H. 6 ; ép. m. 0,7.
291• Fig. 212, US 102.
Fragment de tige à section carrée avec une extrémité pointue : crochet.
Martelage.
H. 2,1 ; ép. m. 0,5.
Couteaux
292• Fig. 217, US 102.
Lame rectangulaire à extrémité arrondie et à dos rectiligne ; soie étroite et rectangulaire.
Martelage.
L. 9,6 ; h. 1,8 ; ép. m. 0,4.
293• Fig. 216, US 116.
Lame étroite à extrémité pointue, dont le dos est convexe ; soie étroite et rectangulaire ; incomplète.
Martelage.
L. 9,6 ; h. 2 ; ép. m. 0,5.
294• Fig. 218, US 104.
Lame très étroite rectangulaire, dont le dos est légèrement convexe ; soie mince ; incomplète.
Martelage.
L. 8,6 ; h. 1,5 ; ép. m. 0,4.
295• Fig. 221, US 111.
Lame étroite, légèrement recourbée, qui tend à se rétrécir vers une extrémité arrondie, sans soie ; incomplète.
Martelage.
L. 6,3 ; h. 1,3 ; ép. m. 0,4.
296• Fig. 222, US 111.
Soie à extrémité arrondie ; il reste une partie de la lame étroite rectangulaire dont le dos est probablement légèrement convexe.
Martelage.
L. 10,9 : h. 2 ; ép. m. 0,5.
297• Fig. 223 , US 111.
Deux soies à extrémité l’une arrondie, l’autre pointue.
L. 6,6 ; h. 1 ; ép. m. 1.
298• Fig. 224, US 111.
Soie à extrémité pointue ; des traces de bois ont été relevées durant la restauration.
Martelage.
L. 5 ; h. 1 ; ép. m. 0,5.
299• US 101.
4 frag. de lames déformé triangulaire ou rectangulaire.
Martelage.
Stylet
300• Fig. 225, US 104.
Tige à section quadrangulaire avec un léger renflement central et une extrémité arrondie ; incomplet.
Martelage.
H. 8,4 ; ép. m. 0,5.
Outils
301• US 111.
Tige à section carrée avec une extrémité pointue : instrument de travail ?
Martelage.
H. 13,8 ; ép. m. 1.
302• Fig. 227, US 116.
Tige à section circulaire avec une extrémité très pointue : instrument de travail ? Martelage.
H. 13,8 ; ép. m. 1.
303• Fig. 228, US 111.
Coin à section quadrangulaire ; incomplet.
Martelage.
H. 12 ; ép. m. 1,4.
304• US 111.
Fragment de coin à tête plate et tige à section quadrangulaire.
Martelage.
H. 3,5 ; I. tête 2 ; ép. m. 0,6.
Arme
305• Fig. 230, US 111.
Pointe creuse d’arme, peut‑être une flèche, de forme conique, dont l’extrémité est arrondie.
Martelage.
H. 9,9 ; ø m. 2.
Mors de cheval
306• Fig. 231, US 101.
Élément de mors de cheval composé par un anneau circulaire à section plate et une maille rectangulaire à section plate.
Martelage.
H. 4,6 ; ø 3 ; ép. m. 0,6.
Éléments de ceinture
307• Fig. 232, US 111.
Ardillon de boucle à barrette avec un léger élargissement de la surface, une extrémité pliée à crochet destinée à permettre la rotation autour de la boucle et l’autre légèrement recourbée.
Martelage.
H. 3,8 ; I. 1 ; ép. m. 0,5.
308• Fig. 233, US 116.
Fragment de plaquette linguiforme sans décoration : élément terminal de ceinture ?
Martelage.
H. 5,5 ; I, 2,8 ; ép. m. 1,2.
Varia
309• Fig. 213, US 116.
Anneau circulaire à section plate. Martelage.
ø 4,5.
310• Fig. 214, US 111.
Tige rectangulaire avec une extrémité de forme hémisphérique, à section plate.
Martelage.
H. 15 ; I. 1 ; I. tête 2 ; ép. m. 0,5.
311• Fig. 215, US 101.
Tige à section carrée avec une extrémité repliée en forme de L : élément de serrure, de porte ou de boîte ?
Martelage.
L. 9,5 ; ép. m. 1,6.
312• US 101 (1 ex.), 111 (5 ex.), 116 (4 ex.).
10 frag. de barrettes à section carrée.
Martelage.
313• US 101, 111.
2 plaquettes.
314• US 101 (1 ex.), 111 (4 ex.).
5 frag. de lamelles.
Martelage.
315• US 111.
2 frag. de forme respectivement circulaire et cubique.
2.1.6.14. Plombs
316(R. Martorelli)
317• US 116.
2 objets déformé cylindrique, constitués par une lame fine repliée sur elle‑même ; ils s’amincissent vers leurs extrémités.
L. 3,9 ; ø m. 1,2 ; ép. 0,4.
318• US 111,
Élément de forme arrondie, fragmentaire, avec une sorte d’empreinte centrale.
L. 3,4 ; ép. max. 0,8 ; ép. min. 0,4.
319• US 111 (3 frag.), 116 (2 frag.).
5 frag. de lames.
L. 3‑4.
2.2. Sondage II et grand mur nord‑sud
320Le grand mur nord‑sud de délimitation de l’une des parcelles du site de Castellu, qui présente sans aucun doute des remplois antiques, a été l’objet de notre attention dès la première campagne de 1981. Ce mur a une largeur moyenne de 0,60 m et une hauteur moyenne de 0,50 m ; les remplois antiques se retrouvent sur une longueur de 13 m environ, avec quelques interruptions ; il présente grosso modo une orientation nord‑sud. Sa composition est le résultat de la juxtaposition de pierres sèches et de blocs de maçonnerie remployés qui sont, eux, composés de pierres et de tuiles à leur tour remployées et liées par un mortier blanchâtre très dur et plutôt compact. Par endroits, des deux côtés des blocs remployés, est conservée une couche d’enduit rosé (ép. 4 cm), contenant de nombreuses inclusions de tuiles ou briques concassées ; le bloc situé à l’extrémité méridionale de ce mur constituait probablement l’angle de la structure d’origine.
321Le sondage II a été pratiqué à l’extrémité méridionale du grand mur nord‑sud, en 1981, pour tenter de comprendre la fonction de cette structure. A cette occasion, un nettoyage soigneux avait été accompli sur toute sa longueur. La zone fouillée (un rectangle de 6 x 3 m) comprenait la partie finale du mur, au sud. Elle était délimitée par le mur moderne de soutènement de la colline, orienté approximativement est‑ouest.
322Ce sondage n’a livré aucune indication particulière sur l’histoire du site ; le banc de schiste était au contact direct de la mince couche d’humus récente, riche de racines d’arbres, notamment celles d’un cerisier ; le banc de schiste vierge, très dégradé en surface à cause des agents atmosphériques, a été partiellement décapé pour contrôler la présence de son noyau plus compact.
2.3. Sondage III
2.3.1. Présentation
323Le sondage III a été pratiqué durant la campagne de 1982, au nord du sondage I, dans l’angle sud‑est du carré E5, en laissant une berme interne non fouillée de 0,50 m de largeur ; il a été pratiqué sur une surface de 3,50 m (nord‑sud) x 2 m (est‑ouest). Après avoir éliminé la couche d’humus, deux approfondissements de 2 x 1 m (E5 N et E5 S) ont été pratiqués le long des limites nord et sud de cette surface. Dans chacun de ces sondages réduits, la couche I est constituée par une terre de couleur orange, plus ou moins compacte, à laquelle sont mêlées des couches très minces de terre grisâtre peu cohérente contenant de nombreux éclats de schiste. Le mobilier se raréfie en profondeur.
324Dans le seul secteur nord, cette couche est superposée à une autre, de terre claire plus friable, qui couvre le banc de schiste vierge sur lequel reposent des dalles de même nature irrégulièrement disposées.
325Dans le secteur sud, la couche I est en contact direct avec le banc de schiste sur lequel se trouve un alignement de dalles, identique au précédent, le long de la paroi nord.
2.3.2. Catalogue du matériel
2.3.2.1. Céramique africaine de cuisine
326(F. Cocchini)
Forme Ostia III, 267 (type Hayes 197)
327• Couche I N
1 frag. de paroi de marmite.
ø 14.
Pâte 12 ; céramique a patina cinerognola.
Atlante I : pl. CVII, 6.
2.3.2.2 Céramique de cuisine
328(C. Vismara)
329• Couche II N.
Frag. de bord vertical arrondi.
2,6 x 2,1 ; ép. m. 0,6.
Pâte 1.
330• Couche II N.
Frag. de paroi.
4 x 3 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
331• Fig. 97, couche I S.
Frag. de rebord de couvercle à lèvre aplatie.
3,5 x 2 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
2.3.2.3. Céramique modelée
332(C. Vismara)
333• Fig. 111, couche I N.
Frag. de rebord de poêle légèrement évasé, qui s’amincit vers le haut, à profil arrondi.
5 x 4,5 ; ép. m. 1,5.
Pâte 1.
334• Semblable à la fig. 108, couche I N.
Frag. de rebord légèrement évasé, à profil carré.
6,4 x 5 ; ép. m. 1,5. Pâte 1.
2.3.2.4. Verres
335(F. Cocchini)
Forme Isings 111
336• Couche I S.
1 frag. de rebord.
ø 4 ; ép. 0,2.
Verre soufflé, couleur ocre jaune,
2.4. Sondage IV
2.4.1. Présentation
337Le sondage IV, effectué durant la campagne de 1982, au nord‑est du sondage I, occupe sur une largeur de 1 m la partie sud des carrés H6 et I6 (avec une berme de 0,50 m à l’est, au nord et à l’ouest).
338L’humus était très riche de fragments de briques et de tuiles qu’il faut peut‑être mettre en rapport avec l’une des phases de mise en culture des terrains alentour qui dut nécessiter de nombreux épierrages.
339La couche I est constituée par une terre très semblable à celle de la couche I du sondage I (en particulier US 101, 111, 104 et 102), riche en fragments de céramique, tuiles et briques, charbon végétal et ossements.
340Cette première couche est absente à l’extrémité est du sondage, où un approfondissement de 1 x 1 m a été pratiqué (HI6 NE). Au‑dessous d’une couche de terre noirâtre très pauvre en matériel, se trouve un éboulis de pierres.
341Un approfondissement semblable, pratiqué à l’autre extrémité du sondage, à l’ouest (HI6 NO) a livré une couche II très semblable à celle du sondage I (US 113, 106, 122, 119, 110, 108) ; le sol vierge n’a été atteint nulle part à l’intérieur de ce sondage limité et préliminaire.
2.4.2. Catalogue du matériel
2.4.2.1. Sigillée africaine D
342(F. Cocchini)
Coupe
Type Rayes 99
343•Couche I.
2 frag. de deux fonds. ø 21 ; ø conservé 7.
Pâte 12 ; vernis D1 mat. Atlante I : pl. LI, 5.
Assiette
Type Rayes 58 B, 9
344•Couche I.
1 frag. de rebord.
ø 20.
Pâte 12 ; vernis D2.
Atlante I : pl. XXXII, 3.
2.4.2.2. Céramique de cuisine
345(C. Vismara)
346• Semblable à la fig. 80, couche I.
Frag. de bord à lèvre éversée, formant un plan, légèrement relevé.
ø 18,5 ; 3,5 x 2,5 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
347•Couche I.
3 frag. de parois. Pâte 7.
348• Semblable à la fig. 72, couche II W. Frag. de lèvre de marmite en amande.
ø 16 ; 4,5 x 3 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
349• Fig. 73, couche II W.
Frag. de lèvre de marmite en amande.
ø 15 ; 4 X 2,8 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
350• Couche II E.
1 frag. de paroi.
4 x 7 ; ép. m. 0,6.
Pâte 7.
2.4.2.3. Bronzes
351(E.‑M. Loreti)
Objets d’usage domestique
352• Couche O.
Aiguille fragmentaire.
353• Couche I.
Pointe de fuseau fragmentaire avec trou à emmanchement.
Partie de récipient
354• Fig. 188, couche I.
Applique en forme de pot ; anse à bande naissant du bord et pied saillant.
Fusion ; surface polie.
H. 6 ; larg. 2,5 ; ép. 1,1.
Varia
355• Couche I.
Goutte, peut‑être déchet de fusion.
2.4.2.4. Fers
356(R. Martorelli)
Clou
357•Couche I.
Clou à tête circulaire plate et tige à section carrée.
Martelage.
ø tête 0,7 ; h. 4 ; ép. m. 0,3.
Varia
358•Couche I.
Fragment de forme triangulaire. Martelage.
2.5. Sondage V (fig. 11-21, tableau II)

• Fig. 11 – Sondage V : vue d’ensemble vers le nord.

• Fig. 12 – Sondage V : vue d’ensemble vers le sud.

• Fig. 13 – Sondage V : détail de la position de l’US 49 vue vers le sud.

• Fig. 14 – Sondage V : la pièce B vue vers l’est

• Fig. 15 – Sondage V : la pièce B et les US 6, 35, 46, 47.

• Fig. 16 – Sondage V : planimétrie de la dernière phase des pièces A et B.

• Fig. 17 – Sondage V : vue de face des murs US 6 et 35.

• Fig. 18 – Sondage V: vue de face du mur US 13.

• Fig. 19 – Sondage V : coupe a.

• Fig. 20 – Sondage V : coupe b.

• Fig. 21 – Sondage V / COUPE c

• Tableau II – Matrix du sondage V.
2.5.1. Introduction
359(M. Pentiricci)
360Le sondage V, le plus étendu des cinq secteurs d’intervention à Castellu, a concerné une surface de 5 x 10 m. Il a permis la découverte des restes de deux pièces contiguës (A et B), construites à un niveau supérieur à celui du local mis en évidence dans le sondage I. La fouille a été conduite, à l’intérieur des pièces A et B, jusqu’au niveau du banc géologique vierge de schiste (US 48) –qui affleurait dans l’angle nord‑ouest du sondage–, mis en évidence dans la pièce A et au‑dessus duquel se trouvait une couche homogène d’argile (US 40 et 43) qui a été atteinte sur toute la surface du sondage (fig. 19) La difficulté de lecture des structures maçonnées et le caractère forcément limité de l’étendue du sondage rendent difficile la vérification de certaines hypothèses et laissent de nombreux problèmes en suspens, en particulier celui de l’existence de pièces contiguës, dont l’une, délimitée par les murs US 13 et US 52, se trouvait probablement au‑delà de la limite est du sondage (fig. 11 et 16).
2.5.2. Ire période : les constructions primaires
361(M. Pentiricci)
362Le premier aménagement de cette partie du site comprenait certainement deux pièces de dimensions moindres que celles des pièces indiquées par les lettres A et B. A cette phase de construction plus ancienne, on doit attribuer le mur de division des deux pièces (US 4) et le mur nord‑ouest de la pièce A (US 11 ), pour la construction duquel furent pratiquées deux saignées (US 55 et 57) dans la couche argileuse ; on doit probablement attribuer aussi à cette phase initiale une troisième structure maçonnée (US 49), recouverte, mais de façon partielle (sans raison apparente plausible), à une période ultérieure (fig. 12 et 13).
363Pour la pièce B, l’interprétation d’un ensemble de pierres alignées (US 39) demeure très problématique ; la technique est comparable à celle des autres murs, qui présentent la même épaisseur ; cet ensemble se situe à l’intérieur des limites définitives de la pièce B, avec une disposition orthogonale par rapport au mur US 4 et dans l’axe du mur US 49. Il pourrait cependant s’agir d’une structure à mettre en relation avec la phase initiale de la pièce B, mais sa position, à l’endroit où le banc d’argile commence sa pente vers l’est, pourrait faire penser également à un alignement de pierres destinées à un nivellement de nature difficile à préciser.
364A nouveau dans la pièce A, il est difficile de suggérer une interprétation concernant la présence d’une fosse (US 42), de forme quasiment rectangulaire, creusée dans l’argile stérile jusqu’à atteindre le banc de schiste (fig. 21). Cette fosse, dont le remplissage était constitué par de nombreux éclats de schiste mêlés à de la terre très sombre et à quelques rares fragments de céramique, continuait au‑delà de la limite du sondage, au‑dessous d’une structure maçonnée orientée selon un axe N.‑O./S.‑ E. (US 12), qui devrait être attribuée –à cause de sa position– à une phase de construction postérieure. La seule interprétation possible à propos de cette fosse et de son remplissage est une intervention de nivellement de la surface, qui présentait peut‑être en cet endroit une saillie du banc de schiste, intervention qu’il faudrait naturellement relier à la première phase des constructions de cette partie du site. Les structures maçonnées sûrement relatives à cette première activité sont parvenues jusqu’à nous dans un état médiocre ; il ne reste pratiquement rien du mur US 49, alors que le mur US 4 a subi à l’époque moderne une grave détérioration due au passage de la charrue (US 8).
365D’un point de vue technique, les murs sont construits en pierres de dimensions variables, grossièrement équarries et liées à l’argile diluée. Pour augmenter la cohésion des structures, de nombreux éclats de schiste (eux aussi de dimensions variables) servaient à caler les pierres, ainsi que –plus rarement– des fragments de tuiles de terre cuite (US 4). Ces différents murs étaient pratiquement sans fondation, étant donné que l’on ne peut considérer comme telles les saignées verticales pratiquées dans l’argile pour y adosser les murs US 4 et US 11.
2.5.3. IIe période : l’agrandissement
366(M. Pentiricci)
367A une période ultérieure –après un intervalle de temps impossible à préciser– fut entrepris un agrandissement des deux pièces. Dans la pièce A, les murs US 4 et US 11 furent conservés alors que fut recouvert le mur US 49, et que l’on construisit les murs US 12 et 13 (fig. 18), ce dernier devant être sûrement attribué à la seconde phase des constructions, étant donné qu’il s’appuie au mur US 52, relatif à l’agrandissement. Il a été impossible de préciser la position de l’accès à cette pièce, l’élévation conservée des murs étant trop limitée.
368Dans la pièce B, en revanche, la pente du banc d’argile vers l’est a imposé des travaux plus importants pour la construction des deux nouveaux murs –US 6 et 52, cette dernière dans le prolongement de l’US 4– qui entraîna le creusement d’une fosse de fondation à proprement parler (US 45) dans l’angle oriental de la pièce, à savoir à l’endroit même où commençait la dénivellation du sol. Les premières assises de blocs, de taille moyenne supérieure à celle des autres, furent installées au‑dessus d’une sorte de préparation rudimentaire constituée d’éclats de schiste liés avec très peu d’argile (US 46 et 47) (fig. 14, 15 et 20). En revanche, le mur US 5, qui constitue la paroi sud‑ouest de la pièce B, fut construit sans fondations, selon une technique identique à celle qui avait été utilisée pour les constructions primaires.
369On accédait à la pièce B par une ouverture pratiquée dans son mur US 6, dont il reste le seuil (US 35) construit selon la même technique que le mur, mais qui se distingue de celui‑ci par l’absence de fondations (fig. 17) ; au‑dessous du seuil, la fosse fut comblée par une série de couches de remplissage (US 30, 34, 44), parmi lesquelles les deux premières (US 30 et 34) se différencient par la présence très dense de pierres grossièrement taillées, souvent de grandes dimensions. Cette observation nous a fait penser qu’il pouvait s’agir de matériel récupéré à la suite de la destruction partielle des structures liées aux constructions primaires. Dans l’angle constitué par les murs US 6 et 52 a été fouillée une petite fosse de forme régulière (US 32), creusée à l’intérieur des couches de remplissage de la fosse US 45, qui fut remplie à son tour par une couche de terre très foncée (US 31). On peut émettre l’hypothèse que cette fosse a pu constituer le logement d’un montant vertical utilisé pour la construction de l’angle entre les deux murs.
2.5.4. IIIe période : la fréquentation
370(E. M. Loreti)
371Dans chacune des deux pièces ont été identifiés des sols de terre battue (US 20 dans la pièce B et US 51 dans la pièce A) qui se sont formés au‑dessus du banc géologique d’argile ; ce sont là les seules faibles traces qui nous sont parvenues de la fréquentation des deux pièces, mais qui ne donnent malheureusement aucune indication relative à leur utilisation. On doit signaler que si dans la pièce A l’« interface » de la fréquentation (US 51) était régulière sur toute la surface –même au‑dessus de l’US 42, dont il a été question ci‑dessus–, dans la pièce B, le niveau du sol présente une dénivellation dans l’angle formé par les murs US 6 et 52, sur toute la surface de la fosse de fondation de ces deux murs (US 45) et de ses couches de remplissage (US 30, 34, 44). Le caractère moins compact de ces couches, par rapport au dépôt argileux qui constitue le niveau du sol dans le reste de la pièce, explique peut‑être l’origine de cette dénivellation. Toujours dans la pièce B ont été découvertes deux grosses pierres (US 31 ) posées directement au contact du sol, et à une certaine distance l’une de l’autre ; ces deux pierres présentent des traces de dégrossissage, et l’une d’entre elles en particulier, plutôt arrondie, est caractérisée par une petite cavité quasiment circulaire sur l’une de ses faces, qui pourrait évoquer une meule inachevée. Il est impossible de préciser la fonction de ces deux pierres, peut‑être liée à celle plus générale des deux pièces, sans exclure pour autant qu’elles aient pu de quelque manière être liées à la stabilité du toit.
2.5.5. IVe période : abandon et destruction des deux pièces
372(E. M. Loreti)
373Il est probable que l’abandon et la destruction ne furent pas contemporains dans chacune des deux pièces. L’effondrement de la pièce B commença par un incendie qui en détruisit intégralement le toit, comme cela est prouvé par la découverte des restes de poutres brûlées (US 22) tombées au contact direct du sol, et au‑dessus desquelles ont été bien identifiées deux couches (les US 7 et 19) constituées de matériel de couverture (tuiles de terre cuite ou de schiste) mêlé à des charbons de bois, en quantité plus importante dans l’US 19, et à des poches d’argile, probablement cuite au cours de l’incendie. On doit également signaler la présence d’une couche composée exclusivement de cette même argile (US 21), retrouvée sous la forme d’un amoncellement au centre de la pièce, mais que l’on trouve un peu partout au contact direct des restes brûlés de poutres (US 22), au‑dessus de celles‑ci. L’interprétation la plus plausible de cette présence d’argile semble être son utilisation comme liant des tuiles ; ce liant est du même type que celui qui avait été utilisé pour les murs.
374Il n’existe donc dans la pièce B aucun témoignage d’une phase d’abandon, alors que dans la pièce A, l’effondrement du toit fut certainement progressif (US 9, 23, 36 et 38), comme le prouvent les couches que l’on peut lui attribuer ; en effet, le matériel de couverture apparaît mêlé à une grande quantité de terre, et, en outre, le caractère irrégulier de couches qui semblent bouleversées, en particulier pour certaines d’entre elles (US 36 et 38), a fait penser à une récupération de tuiles dans cette pièce.
375Ces observations nous amènent à émettre l’hypothèse que l’incendie de la pièce B a dû avoir lieu à un moment où la pièce A avait déjà été abandonnée, et alors que son toit s’était lentement effondré ; c’est la seule façon d’expliquer que l’incendie n’ait pu ainsi se propager d’une pièce à l’autre.
376A une époque suivante, alors que les parois des deux pièces devaient se dégrader lentement, on jeta probablement dans la pièce A, au milieu de pierres déjà effondrées, d’abondants restes de repas (US 2) constitués par une quantité très importante d’ossements d’animaux de différentes espèces, en particulier avec des traces de découpe bouchère et mêlés à des restes de combustion importants. L’effondrement définitif des structures maçonnées des deux pièces (US 3 et 10) marqua la fin de leur utilisation.
2.5.6. Ve période : interventions modernes
377(E. M. Loreti)
378Après l’effondrement définitif des deux pièces, toute la zone se recouvrit progressivement d’une couche d’humus épaisse ; à une époque récente une vigne y fut plantée, à la suite d’un épierrage important encore attesté par une accumulation impressionnante de pierres, tuiles et briques au nord‑ouest du site. Le passage de la charrue a laissé des traces bien visibles (US 8) dans la succession stratigraphique, et a endommagé certaines structures maçonnées (US 4 et 11).
2.5.7. Conclusion
379(E. M. Loreti)
380L’analyse stratigraphique a fourni des indications particulièrement importantes sur les techniques de construction et la chronologie relative de l’ensemble des deux pièces fouillées. Malheureusement l’absence presque totale de matériel archéologique bien daté ne permet pas d’être plus précis, aussi bien pour fixer une chronologie absolue que pour suggérer la destination possible de ces deux pièces.
2.5.8. Catalogue du matériel
2.5.8.1. Sigillée africaine D
381(F. Cocchini)
Type Hayes 99
382• US 0.
1 frag, de rebord.
ø 14,5.
Pâte 12 ; vernis D1 mat.
383• US 44.
1 frag. de fond.
ø 5.
Pâte 12 ; vernis D1.
Atlante I : pl. LI, 5.
Type Hayes 94
384• US 19.
1 frag. de rebord.
ø 16.
Pâte 12 ; vernis D2. Atlante I : pl. LI, 10.
Type Hayes 97
385• US 0.
1 frag. de rebord.
ø 18.
Pâte 11 ; vernis D2. Jodin 1971 : 37.
Type Hayes 91 B
386• US 0.
1 frag. de rebord.
ø 12.
Pâte 12 ; vernis D2.
387• US 1.
1 frag. de rebord.
ø 15.
Pâte 12 ; vernis D2.
Atlante I : pl.XLVII, 13.
Type Hayes 91 D
388• us 1.
1 frag. de rebord.
ø 14.
Pâte 12 ; vernis D2. Atlante I : pl. XLIX, 8.
2.5.8.2. Céramique africaine de cuisine
389(F. Cocchini)
Type Hayes 23 (Lamb. 10)
390• us 1.
1 frag. de rebord.
ø 19.
Pâte 12 ; vernis type A2.
Atlante I : pl. CVI, 10.
2.5.8.3. Céramique commune
391(M. Pentiricci)
392• Fig. 63, US 0.
Cruche dont le bord vertical se détache du col ; surface externe plane délimitée par deux sillons sur le rebord.
ø 12,5.
Pâte 11.
393• Fig. 64, US 0.
Bord éversé ; lèvre arrondie et légèrement épaissie sur sa paroi externe.
ø 19.
Pâte 7.
394• Fig. 61, US 38.
Bord vertical arrondi à listel horizontal, dont l’extrémité est également arrondie ; jonction entre le bord et le listel soulignée par un sillon.
ø 17.
Pâte 1.
395• Fig. 62, US 36.
Poids de métier à tisser avec trou central.
ø 2,5.
Pâte 10.
2.5.8.4. Céramique de cuisine
396(C. Vismara)
397• Semblable à la fig. 72, US 1.
Frag. de lèvre de marmite en amande.
ø 21 ;4 x 3 ;ép. m. 0,5.
Pâte 7.
398• US 1,38, 40.
3 frag. de parois.
Pâte 7.
2.5.8.5. Verres
399(F. Cocchini)
Forme Isings 111
400• US 0.
1 frag. de fond.
Ép. 0,2.
Verre soufflé ; couleur vert d’eau.
401• US 1.
1 frag. de fond.
Ép. 0,4.
Verre soufflé ; couleur vert olive.
402• US 36.
1 frag. de rebord.
ø 4,2 ; ép. 0,2.
Verre soufflé ; couleur vert d’eau.
Forme Isings 105 ( ?)
403• US 0.
1 frag. de fond.
H. 0,2 ; ép. 0,1.
Verre soufflé ; couleur vert d’eau.
2.5.8.6. Bronzes
404(E.‑M. Loretl)
Agrafe
405• Fig. 187, US 1.
Agrafe à section plate.
Martelage ; surface polie.
L. 1,4 ; h. bande 0,4 ; ép. 0,05.
Poids
406• Fig. 189, US 19.
Poids (?) de forme tronconique ; dans la bande supérieure décoration à cercles poinçonnés suivie de deux bandes lisses alternées, et de deux listels, dont le dernier est particulièrement saillant ; traces d’usure.
Fusion ; surface polie.
ø 1,9‑1,2 ; h. 2,5.
Parties de récipients
407• Fig. 190, US 1.
Poignée semi‑circulaire de récipient, fragmentaire.
Fusion ; surface polie.
Corde 4,5 ; bande, larg. 0,7 ; ép. 0,3.
408• US 2.
Fond de petit récipient ou extrémité d’emmanchement.
Fusion et martelage.
L. 3,9 ; h. 1,9 ; ép. 0,15.
Chaînettes
409• US 19.
2 frag. d’une chaînette constituée par deux fils autour desquels s’enroule un troisième ; à l’extrémité de l’un des deux fragments est accroché un anneau.
Martelage.
L. 2,6‑2,1 ; ép. 0,3.
410• US 1.
Maillon de chaînette. Fusion et martelage.
Varia
411• US 1 (2 frag.), 38 (1 frag.).
Lamelles de formes et dimensions variables.
2.5.8.7. Fers
412(R. Martorelli)
Clous
413• US 7.
Clou à tête circulaire bombée et tige courte à section carrée ; incomplet.
Martelage.
ø tête 1,8 ; I. 4 ; ép. m. 0,8.
414• US 1.
Clou à tête circulaire légèrement conique et tige à section carrée ; incomplet. Martelage.
ø tête 2,4 ; h. 3 ; ép, m. 0,9.
Couteaux
415• Fig. 219, US 19.
Lame étroite triangulaire pointue, dont le dos est rectiligne ; soie longue et effilée. Martelage.
L. 15,7 ; h. 1,7 ; ép. m. 0,4.
416• Fig. 220, US 36.
Lame et dos en forme de S ; soie étroite et rectangulaire.
Martelage.
L. 19,5 ; h. 2 ; ép. m. 0,4.
Stylet
417• Fig. 226, US 1.
Tige à section carrée avec une extrémité en forme de spatule ; incomplet.
Martelage.
H. 6,2 ; I. 1,2 ; ép. m. 0,5.
Outil
418• Fig. 229, US 3.
Coin à tête plate et tige longue à section carrée avec une extrémité en forme de spatule.
Martelage.
H. 15 ; I. tête 2 ; ép. m. 1.
Varia
419• US 32.
Petite barre à section carrée, recourbée. Martelage.
L. 6 ; ép. m. 1.

• Tableau III – Légendes des symboles utilisés sur les plans, coupes et vues de face.
Auteurs
Elève de la Scuola nazionale di archeologia de Rome
Professeur associé d’archéologie des Provinces romaines
(université de Sassari, Sardaigne)
Diplômée de la Scuola nazionale di archeologia de Rome, boursière de la Ville de Rome (Musei Capitolini)
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