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La (dé)problématisation de l’origine des suspects établie par l’ADN

p. 183-203


Extrait

Introduction

1Si la visée des empreintes génétiques, utilisées aujourd’hui de manière routinière, est l’identification par comparaison (à la manière des empreintes digitales), ce chapitre traitera d’une nouvelle technique qui commence à être mobilisée lors des enquêtes policières et judiciaires1. Son objectif est la prédiction, sur la base de l’ADN, de l’apparence et/ou – pour ce qui nous intéresse ici – de « l’origine » d’un suspect, en complément ou en remplacement d’un témoin oculaire. De fait, l’extension à cette technique de la formule de « témoin génétique », proposée par l’historien Jay Aronson (2007) à propos des empreintes génétiques classiques, semble particulièrement pertinente. Certains acteurs sociaux qualifient même cette approche de « portrait-robot génétique », ce qui semble abusif si l’on considère le nombre relativement limité de caractéristiques analysables, on le verra plus loin, au moins à l’heure actuelle. C’est ainsi que l’origine géographique grossière (p

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