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La preuve génétique confrontée aux grands principes de la procédure pénale

p. 47-68


Extrait

Introduction

1Un siècle après la révolution des empreintes digitales (Byk 2019), les progrès de la connaissance génétique et de ses usages à des fins d’identification ont suscité, chez certains, l’espoir d’une nouvelle ère de la justice : une justice scientifique, rationnelle et sûre, débarrassée de ses approximations, de ses biais et de ses subjectivités. La convergence de la justice et de la science, qui ont pour fonction et finalité communes la recherche de la vérité, est un idéal ancien qui a pris la forme, dès la fin du xixe siècle, du développement de la criminalistique et de la police scientifique (Sidhoum-Rahal 2019). Depuis son apparition, la preuve génétique est nommée « la reine des preuves » en ce qu’elle est parée des qualités de la science, objective et fiable (Ambroise-Casterot 2007). La force de cette preuve tient donc à son rapport, réel mais aussi fantasmé, à l’objectif de vérité qui, en dépit de ses remises en cause épistémologiques, reste au cœur du processus

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