Présentation de la Nouvelle-Calédonie
p. XI-XII
Texte intégral

1. Communes et Provinces de Nouvelle-Calédonie.
1Cet archipel du Pacifique Sud comprend une île principale, la Grande Terre, prolongée à ses deux extrémités par les îles Bélep au nord et l’île des Pins au sud, et bordée à l’est par les îles Loyauté (Maré, Lifou, Ouvéa).
2Les Kanak, habitants originels de la Nouvelle-Calédonie, ont été colonisés par la France à partir de 1853 mais n’ont accédé à la citoyenneté qu’en 1946. Aujourd’hui, la Nouvelle-Calédonie est toujours un territoire français où le peuple mélanésien autochtone et les populations immigrées (européennes, asiatiques, polynésiennes) se côtoient.
3En 1996, la Nouvelle-Calédonie comptait 196 836 habitants, dont 44,1 % de Kanak, 34,1 % d’Européens, 12 % de Polynésiens et 4,3 % d’Asiatiques.
4La Nouvelle-Calédonie ne possède qu’une grande ville : Nouméa, capitale créée par la France dès les débuts de la colonisation. Avec les communes limitrophes de Païta et du Mont-Dore, le « grand Nouméa » accueille aujourd’hui 90 % des populations non kanak et 30 % des Kanak.
5L’économie de la Nouvelle-Calédonie est fondée sur l’exploitation du nickel et sur un commerce d’importation rendu possible par les importants transferts financiers (jusqu’à 50 % du budget) consentis par la France, les productions locales (agriculture, élevage, pêche) n’excédant pas 3 % du produit intérieur brut. A côté d’une commercialisation assez faible du café, se maintient en milieu mélanésien une production vivrière d’autosubsistance qui compense tant bien que mal la pauvreté des réserves ; le revenu moyen des Kanak est de sept fois inférieur à celui des Européens du territoire.
6Depuis 1989, la Nouvelle-Calédonie, qui compte 33 communes, est divisée en trois Provinces. Celles du Nord et des îles Loyauté, à majorité kanak, sont administrées par les indépendantistes.
7Le gouvernement actuel comprend une instance représentant l’État français, une assemblée territoriale élue et un conseil exécutif composé de onze ministres. Les membres du gouvernement sont invités à adopter une formule collégiale de gestion dans l’intérêt de tous les Calédoniens, tandis que les affrontements politiques doivent en principe être limités à l’assemblée territoriale. Dans ces deux structures siègent des élus des partis indépendantistes (minoritaires) et des partis anti-indépendantistes (majoritaires).
8En 1998, les Calédoniens ont entériné par référendum les accords de Nouméa qui définissent un statut évolutif pouvant conduire, d’ici quinze à vingt ans, la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance.
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