1 Voir le rapport de la légation à Pékin au chancelier Bethmann Hollweg, daté du 20 avril 1913 (acp, md, n° 654). À ses débuts, en 1909, l’Association sino-allemande de Pékin compte environ 40 membres allemands et une cinquantaine de membres chinois (Der oal 26 mars 1909). En 1910, les membres allemands sont 45 et les membres chinois 75, et en 1911, il y a 50 membres allemands et 86 chinois (Der oal 28 avril 1911). Remarquons cependant que l’association et ses activités ne sont pas, à l’époque, passées tout à fait inaperçues, puisqu’en 1910 sont créées, sur le modèle de l’Association sino-allemande, une Association sino-américaine ainsi qu’une Association sino-française (Der oal 28 avril 1911).
2 Voir Satzungen des Cbinesisch-deutschen Vereins (Statuts de la Société sino-allemande) 1913.
3 Se reporter à acp, md, n° 654, fol. 62 et fol. 66-68.
4 acp, md, n° 654, fol. 84-86.
5 Pour les activités de Oehlke à Beida, voir chap. 5, p. 171 sq.
6 Voir la lettre de Boyé datée du 9 juin 1923 (acp, md, n° 3391, fol. 19-21 et fol. 1a). Voir aussi l’article paru dans la Dépêche coloniale et maritime du 16 janv. 1924, intitulé : « La propagande allemande dans les pays d’outre-mer : Société germano-chinoise de civilisation établie à Pékin ».
7 Dans la lettre citée ci-dessus, Boyé précise qu’il attend avec impatience le départ d’Oehlke qu’il juge peu sérieux, d’autant plus que celui-ci s’était mis en tête de créer sous peu une seconde association, qui porterait le nom de World League of Free Science (Weltverband der freien Wissenschaft).
8 Satzungen des Chinesisch-deutschen Kulturverbands 1935 :4.
9 Se reporter à acp, md, n° 3392, fol. 268-270.
10 Voir acp, md, n° 3392, fol. 268-270, ainsi que l’article 6 des statuts de l’association.
11 Lettre de Reuleaux à l’ambassade de Nankin, en date du 19 juin 1936 (acp, md, n° 3392, fol. 202).
12 Lettre de Trautmann au ministère des Affaires étrangères à Berlin, datée du 28 févr. 1937 (acp, md, n° 3392, fol. 108-113).
13 Pour la liste des conférences tenues entre 193 ; et 1937, ainsi que pour celle des ouvrages traduits, sous presse ou en préparation, on se reportera à la petite brochure publiée à l’occasion du deuxième anniversaire de la création de l’association : Zum zweijährigen Bestehen des Chinesisch-deutschen Kulturverbands / Ernian lai zhi Zhongde wenhua xiehui 1937 (acp, md, n° 3392, fol. 70-78). Signalons seulement que jusqu’en 1937, la presque totalité des ouvrages traduits le sont vers le chinois et qu’il s’agit aussi bien d’ouvrages littéraires (par exemple : Der Doppelgänger de Th. Storm, Emilia Galotti de F. Lessing), qu’historiques ou politiques (par exemple : Gedanken eines Soldaten de von Seeckt, Der totale Krieg de Ludendorff).
14 Mémorandum de l’association sur l’envoi d’étudiants chinois en Allemagne, dans lequel est présentée, pour ces étudiants, une demande de bourse de l’amitié (Freundschaftsstipendium). Le projet ne reçoit pas l’aval du gouvernement allemand du fait des dépenses trop élevées qu’il entraînerait (acp, md, n° 3392, fol. 81-85).
15 Voir la lettre de l’ambassade allemande à Nankin, en date du 11 nov. 1940 (acp, md, n° 3392, fol. 1-2).
16 Voir la note de l’ambassade à Nankin à la représentation allemande à Shanghai, datée du 7 juin 1940 (acp, md, n° 3394, fol. 218-219). À partir de 1940, l’association s’installe dans les locaux de l’ancien DÖS-Verein, l’Association des étudiants chinois retour d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse (De’aorui tongxuehui) qui avait également cessé toute activité en 1938. À la reprise de ses activités, l’Association culturelle remanie quelque peu ses statuts, puisque dorénavant les membres doivent être de nationalité chinoise, allemande ou suisse, l’Autriche ayant entre-temps été annexée par l’Allemagne (acp, md, n° 3394, fol. 212-213). De même, l’Association des étudiants chinois retour d’Allemagne et de Suisse est réactivée en 1940, sous la nouvelle dénomination de DS-Verein (Demi tongxuehui), la lettre O, signifiant Autriche, ayant été supprimée « pour des raisons politiques », comme le souligne la représentation allemande à Nankin (acp, md, n° 3393, fol. 1 et n° 3394, fol. 178).
17 acp, md, n° 3394, fol. 104-105.
18 Certains documents font encore mention de l’association en mai 1945, mais il n’a pas été possible de trouver dans les Archives centrales de Potsdam des pièces faisant état de l’association à une date ultérieure. On peut toutefois supposer que vu la conjoncture internationale, l’Association culturelle cesse d’exister aux environs de cette date. En octobre 1943, Woermann, successeur de Stahmer, devient président honoraire de l’association, en qualité de nouvel ambassadeur à Nankin (acp, md, n° 3394, fol. 5). Soulignons encore qu’à partir de l’installation à Nankin d’un gouvernement chinois pro-japonais, les associations de ce type se multiplient, et bien qu’elles portent toutes le nom d’associations culturelles, elles jouent plutôt un rôle politique. Ainsi, le 28 septembre 1940 est créée l’Association culturelle sino-japonaise (Zhongri wenbua xiehui), avec des antennes à Hankou, Canton, Shanghai, Hangzhou et Suzhou (acp, md, n° 3397). Puis, le 18 avril 1942, se constitue l’Associazione culturale sino-italiana (Zbongyi wenbua xiehui), avec une antenne à Hankou à partir de 1943 (acp, md, n° 3396). Toutes ces associations ont des statuts analogues et sont patronnées par Wang Jingwei.