1 Le nom chinois de l’Institut devait être : Wufang xuegong (Académie de l’étude illimitée).
2 Voir Denkschrift betreffend die Gründung eines Richthofen-Instituts für deutsche China-Forschung in Peking, 20. März 1914 1916 : 3.
3 Le principal ouvrage de Richthofen, écrit au retour de ses voyages en Chine, s’intitule : China, Erlebnisse eigener Reisen und darauf gegründeten Studien, et paraît à Berlin en 1877.
4 La Kaiser-Wilhelm-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften (Association Empereur-Guillaume pour la promotion des sciences) fut créée à Berlin en 1911, sous le patronage de l’empereur Guillaume II. L’association se fixe comme objectif principal de fonder et d’entretenir des instituts de recherche en sciences exactes. Après la Seconde Guerre mondiale, l’association prend le nom d’Association Max-Planck (Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften).
5 Il semble cependant qu’un autre sinologue allemand, Hänisch, ait conçu en 1920 le projet de créer un Institut allemand de recherche à Pékin (Deutsches Forschungsinstitut), projet sur lequel il n’a pas été possible de recueillir des informations.
6 R. Wilhelm les appelle les Kulturnationen (R. Wilhelm 1921 : 32).
7 Voir Jahresbericht des Deutschland-lnstituts (1935-1936) 1936.
8 L’Association d’aide à la science allemande (Notgemeinschaft der deutschen Wissenschaft), fondée en 1920 par le ministre d’État Friedrich Schmidt-Ott, a son siège à Berlin. Au sein de cette association sont regroupés les universités allemandes, ainsi que les instituts et sociétés scientifiques, qui espèrent, en s’unissant, renouer avec les scientifiques étrangers les contacts interrompus pendant la Première Guerre mondiale. À partir de 1930, l’association prend le nom de Deutsche Forschungsgesellschaft (Association allemande de recherche) qu’elle porte encore actuellement.
9 Voir Jahresbericht des Deutschland-Instituts (1935-1936) 1936.
10 Pour la structure détaillée du Deutschland-Institut se reporter au tableau 7 ; voir aussi Jahresbericht des Deutschland-Instituts (1935-1936) et Beiping Zhongde xuehui huiwugaikuang 1935 : 1-7. Ce dernier document donne la liste de tous les membres des différents organes de l’Institut.
11 En automne 1934 a lieu à Pékin une exposition commémorative consacrée à Schiller à l’occasion du 175e anniversaire de la naissance du poète et dramaturge allemand. Elle est présentée à Nankin au début de l’année 1935 (voir le catalogue de l’exposition : Ausstellung zum Gedächtnis von Friedrich Schiller 1934 ; ainsi que les articles parus dans le Zhongyang ribao des 10, 11, 12 er 13 janv. 1935). En 1936, l’exposition « Cinq siècles de peinture allemande » (« Deutsche Malerei aus 5 Jahrhunderten ») est montrée à Pékin, Tianjin, Nankin et Shanghai (voir le catalogue de l’exposition : Deutsche Malerei aus 5 Jahrhunderten 1936). En décembre 1936, à l’occasion du passage à Pékin du peintre F. Wiegmann, l’Institut organise une exposition de ses œuvres à la Bibliothèque nationale (Jahresbericht des Deutschland-Instituts [1936-1937] 1937). Fin 1937 et début 1938 se tient à Pékin et Tianjin une exposition de « Gravures sur bois d’artistes contemporains » (« Der zeitgenössische Holzschnitt in Vergangenheit und Gegenwart ») ; enfin, en octobre 1938, on peut voir à Pékin l’exposition « La gravure sur bois en Allemagne : hier et aujourd’hui » (« Der deutsche Holzschnitt in Vergangenheit und Gegenwart ») (voir le catalogue de l’exposition : Der deutsche Holzschnitt in Vergangenheit und Gegenwart 1938).
12 Jahresbericht des Deutschland-Instituts (1938-1939) 1939.
13 L’Académie allemande (Deutsche Akademie) est fondée en 1925, en tant qu’institution privée, par des notables de Munich où elle a son siège. Créée en partie sur le modèle de l’Académie française, elle se consacre avant tout à l’étude et à la défense de la germanité (Deutschtum) en Allemagne, mais aussi à l’étranger où elle soutient les écoles privées et les institutions culturelles allemandes. À partir de 1933, l’Académie tombe de plus en plus sous la coupe du ministère de la Propagande ; elle est dissoute après la fin de la guerre, en 1945. Voir la lettre du Deutschland-Institut datée du 18 oct. 1940 à l’ambassade allemande (acp, md, n° 3405, fol. 85-86).
14 zdxz avr. 1940, juil. 1940, mars 1941, juin 1942, sept. 1942 et juin 1944, ainsi que la lettre de l’Institut datée du 10 janv. 1941, adressée à l’ambassade allemande (acp, md, n° 3405, fol. 65-66).
15 La revue porte le nom allemand de Forschungen und Fortschritte qui est le même que celui d’une publication éditée à Berlin par K. Kerkhof, lequel dirige la Centrale pour l’information scientifique (Reichszentrale für Wissenschaftliche Berichter-stattung), avec laquelle l’Institut collabore (Jahresbericbt des Deutscbland-Instituts [1938-1939] 1939 et yyj avril 1939).
16 La revue porte en allemand le nom de : Aus deutscbem Geistesleben (De la vie intellectuelle allemande).
17 À l’occasion du dixième anniversaire de l’Institut, paraît un numéro double de Zhongde xuezhi contenant un long article de Hu Junyin sur les relations culturelles sino-allemandes (zdxz mai 1943).
18 Outre ces revues, l’Institut édite aussi plusieurs collections de livres et réédite certains ouvrages allemands sur la Chine.
19 Ces nouveaux locaux comprennent entre autres : une salle de bibliothèque, une salle de lecture, des bureaux, des chambres de service, une chambre d’hôte, etc. (ha août 1935a).
20 L’Association de Nankin porte le nom allemand de Deutsch-Chinesischer Kulturverband ; cf. infra, chap. 7, p. 200 sq.
21 Voir jabresbericht des Deutschland-Instituts (1937-1938) 1938 ; voir également la préface de W. Franke au livre de Hu Junyin 1981 19-10.
22 D’après W. Franke, c’est ce qui permettrait d’expliquer le succès des cours du soir de langue allemande (entretien du 18 sept. 1981 à Pékin). Le ministère allemand des Affaires étrangères envisage même à un moment la création à Kunming d’une annexe de l’Institut. Voir la lettre du ministère des Affaires étrangères du 26 nov. 1940 à l’ambassade allemande en Chine (acp, md, n° 3376, fol. 165).
23 En 1937, la section allemande de la bibliothèque possède environ 3 000 volumes, alors qu’elle n’en comptait que 2 000 en 1935 (Jahresbericht des Deutschland-Instituts [1937-1938] 1939 et ha août 1935a).
24 Jahresbericht des Deutschland-Instituts (1938-1939) 1939.
25 Voir la préface de W. Franke au livre de Hu Junyin (1981 : 9). Les termes de W. Franke sont : « Deguo dangju xiwang Zhongde xuehui zuo yidian dui Deguo youli de shi » (« Les autorités allemandes s’attendaient à ce que l’Institut d’Allemagne ait des activités profitables à l’Allemagne »).
26 Au cours d’un entretien (Pékin, le 18 sept. 1981), W. Franke mentionne que la photo d’Hitler était placée en évidence à l’Institut, comme dans toutes les autres institutions allemandes de Chine. En même temps, il fait remarquer que l’Institut était l’objet de sévères critiques de la part des Allemands du Japon, beaucoup plus radicaux, qui blâmaient le manque d’enthousiasme du Deutschland-Institut pour le national-socialisme.
27 Notons que 1945 voit la fin du Deutschland-Institut dont les installations et la bibliothèque passent sous le contrôle de la Beiping tushuguan. Informations recueillies auprès de W. Franke (18 sept. 1981, Pékin). W. Franke, lui-même, ne quitte la Chine qu’en 1950 après avoir enseigné successivement à Sichuan daxue et à Beida (voir aussi Shen Muyu s.d. [1982]).
28 Signalons qu’aucun rapport d’activité, aucune publication de l’Institut ne fait allusion à l’occupant japonais.