Conclusion
p. 199-206
Texte intégral
1Ce texte a été présenté comme conclusion scientifique de cinq ans d’Université d’automne, le samedi 20 septembre 2008.
2Je remercierai d’abord les organisateurs de l’honneur qu’ils m’ont fait en me confiant la charge de présenter (ou de tenter de présenter) les conclusions scientifiques de ces cinq premières éditions de notre Université d’automne (2004-2008). Je sais bien sûr qu’il s’agit d’un honneur ambigu, puisque je le dois (aussi ?) à l’âge qui est le mien. Mais je l’accepte bien volontiers, et je vais faire de mon mieux pour essayer de m’acquitter de ma mission sans trop vous décevoir.
3Par chance, la mémoire de l’ordinateur est une aide précieuse pour combler les oublis et les erreurs de la mémoire de l’individu, qui sélectionne toujours ses souvenirs pour leur donner un sens qui ne correspond pas toujours à la réalité, et qui peut fausser les perspectives. J’ai pu ainsi non seulement relire mes notes des quatre dernières années, et le bilan que m’a communiqué Duanmu Mei, mais aussi la lettre que, pour excuser mon absence forcée, j’avais rédigée au début de juillet 2004 et que Jean-Claude Thivolle vous avait lue au début de la première rencontre.
4Cinq années ont passé, six en fait, puisque des circonstances indépendantes de notre volonté nous avaient conduits à reporter d’un an, de 2003 à 2004, le début de cette expérience. Je n’ai pas oublié que tout a commencé, dans l’ambiance comme toujours très libre qui règne dans nos locaux du 54 boulevard Raspail, par une discussion dans un bureau tout proche du mien, et que Jean-Claude Thivolle est venu soudain me chercher pour me présenter le projet qui venait d’être inventé par lui-même et Duanmu Mei, à laquelle me liaient une vieille amitié et une indiscutable complicité : nous nous étions connus près de vingt ans plus tôt, quand elle faisait son doctorat à Fribourg sous la direction de Jean-François Bergier, professeur au Polytechnicum de Zurich. Elle avait organisé, avec le professeur Zhang Zhilian auquel elle a succédé depuis à la tête de la Société chinoise d’études de l’histoire de France – et que nous avons eu la grande tristesse de perdre cette année –, mon premier voyage en Chine avec François Bédarida, au printemps 1987. Je n’ai pas eu besoin d’être convaincu par elle et Jean-Claude Thivolle : je l’ai été dès leurs premiers mots, et je n’ai plus eu qu’à les laisser faire. Je n’en ai donc aucun mérite. Ce sont eux qui ont tout fait. Quant à moi, j’ai eu la chance de participer à quatre des cinq éditions de cette Université d’automne. C’est-à-dire toutes, sauf la première.
5Une entreprise scientifique qui réussit est une entreprise qui fait « boule de neige » ou qui « rayonne », pour reprendre deux métaphores contradictoires de la langue courante. Une entreprise qui mobilise de nouvelles énergies, attire de nouveaux soutiens, fait parler d’elle, s’améliore d’une année sur l’autre sans se laisser institutionnaliser ni fossiliser, élabore peu à peu un modèle toujours remis sur le métier. Mais qui sait aussi rester fidèle à son ambition initiale, qui était et doit rester celle d’une expérimentation en matière de relations internationales scientifiques et intellectuelles. Le cap fixé au départ était celui de la connaissance mutuelle des personnes, jeunes et chercheurs confirmés mêlés, de la circulation des idées et des informations, de la circulation des personnes et en particulier des jeunes doctorants, de la réflexion critique et comparée à la fois sur les questions que nous nous posons, sur les objets que nous choisissons d’étudier et sur les méthodes que nous utilisons : dans cette réflexion, le regard de l’autre a pour fonction de nous aider à prendre nos distances et de relativiser nos certitudes. L’unification de l’Europe est une chose, la voir depuis Shanghai permet de la voir de façon différente.
6Si l’on retient le critère de l’impact et de l’écho rencontrés, nul doute que l’entreprise ait réussi. À la Société chinoise d’études de l’histoire de la France, aujourd’hui présidée par Duanmu Mei, à l’université normale supérieure de l’Est de la Chine qui nous accueille, à l’université de Hangzhou où se tiennent chaque année une part de nos activités, sont venues se joindre d’autres institutions universitaires chinoises, à commencer par l’université Fudan (Li Hongtu), l’université de Jinhua où nous étions l’an dernier, dont le professeur Wang Jiafeng parlera lundi après-midi de la politique américaine après la guerre froide, et où Robert Frank est allé parler hier. La liste des boursiers qui nous a été lue mardi après-midi nous a permis de prendre la mesure de l’élargissement national du public de jeunes chercheurs qui vient suivre ces séances. Du côté des autorités françaises, le consulat général à Shanghai et l’ambassade de France à Pékin nous ont très vite apporté et ensuite toujours maintenu leur soutien. Du côté des universités françaises et de leurs enseignants-chercheurs, l’initiative de la FMSH, ouverte à tous par définition dès l’origine (des cinq participants de 2004, trois venaient de l’EHESS, un de Paris-I, un autre de Sciences Po), a rapidement mobilisé d’autres institutions et d’autres chercheurs, telle l’université Paris-I, avec Thierry Sanjuan et surtout Hugues Tertrais, qui nous a rejoint dès la seconde année et a accepté de prendre le relais avec l’appui des autorités de son université, et qui a, à son tour, su mobiliser d’autres soutiens institutionnels et individuels : Cergy-Pontoise (Gérard Bossuat et Nicolas Vaicbourdt), Paris-X (Alya Aglan), sans oublier le CNRS, réservoir inépuisable de chercheurs spécialistes de haut niveau, qui ont participé à nos rencontres depuis le début. La liste est logiquement ouverte, elle repose sur le volontariat, et le seul principe posé est d’essayer de réunir chaque année, pour intervenir devant vous, les personnalités scientifiques les plus qualifiées sur le sujet choisi, sans nous limiter aux ressources humaines d’une seule institution.
7Le meilleur témoignage de cet esprit d’ouverture est l’effort qui a été fait, dès la seconde année, pour inviter des chercheurs d’autres pays : l’Europe, avec Youri Roubinski en 2005, Alfredo Canavero de Milan en 2006, Frantz Knipping de Wuppertal et Nobutaka Miura de Tokyo en 2007, Claude Hauser de Fribourg en 2008.
8J’y ajouterai, pour compléter le tableau, deux autres entreprises :
9La première est « Alibi », un programme lancé lui aussi à l’initiative de Jean-Claude Thivolle avec l’aide de la Bibliothèque nationale, et dans lequel Annie Bergeret-Curien a joué depuis l’origine un rôle essentiel : sa contribution a fait entrer pour la première fois la littérature, et plus particulièrement la littérature contemporaine dans le champ de nos réflexions. La seconde est le colloque international organisé, à l’initiative des deux comités, à Canton en avril 2007 sur « L’expérience de la construction régionale : dialogue entre l’Asie et l’Europe », dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la signature des traités de Rome. Y ont participé, outre six professeurs français, trois collègues européens (un Italien, un Autrichien et une Anglaise) et M. Serge Abou, représentant de l’Union européenne en Chine, est venu y faire une conférence.
10Notre Université d’automne est désormais bien établie. Elle a stabilisé son organisation interne, démontré son efficacité, fixé un modèle, elle a réussi à convaincre, à attirer et à essaimer. Reste à réfléchir sur les orientations futures. C’est à quoi voudrait servir le bilan scientifique que je vais esquisser. Bilan très personnel, bien sûr, que je livre à votre critique.
11Au point de départ, nous nous étions fixé quatre objectifs principaux, qui répondaient à une exigence commune :
- créer les conditions d’un dialogue d’égal à égal entre chercheurs chinois et français, auquel seraient associés de jeunes chercheurs, notamment doctorants, qui pourraient poser librement des questions, demander des conseils, établir des relations durables susceptibles d’être poursuivies et approfondies par e-mail, préparer des séjours de recherche en France et en Europe ;
- présenter de façon critique et, dans toute la mesure du possible, comparer les orientations et les thématiques de la recherche historique dans nos deux pays. Et ceci en élargissant pour la France notre vision à l’ensemble de l’Europe occidentale, car les trente dernières années y ont été marquées par une intensification des échanges, par une circulation accrue des personnes, par la multiplication des rencontres bilatérales et de plus en plus souvent multilatérales, par la confrontation des méthodes et des projets historiographiques, et par une grande liberté des emprunts mutuels et des transferts d’un pays à l’autre : chacun de nos pays européens a conservé sa physionomie et ses traditions propres, mais a appris à mieux connaître les autres. Les Annales qui étaient nées en 1929 d’un projet formulé par Lucien Febvre dès son arrivée à Strasbourg au début des années 1920, qui visait à concurrencer en langue française la grande revue allemande des Vierteljahrschrift für Sozial-und Wirtschaftsgeschichte, ont ainsi ouvert leurs colonnes aussi bien à la social history anglo-saxonne qu’à la microhistoire italienne, à l’Alltagsgeschichte allemande (histoire du quotidien), ou encore aux méthodes de la connective history ou de la world history surtout américaine. Les traditions historiographiques nationales n’ont pas disparu pour autant, mais un nouveau climat s’est créé, un milieu scientifique international s’est constitué moins autour de domaines d’érudition ou de thématiques que d’approches nouvelles (gender history, histoire des minorités sociales, ethniques, religieuses, etc.) ;
- le troisième objectif était de « prendre la mesure des changements profonds qui sont intervenus au cours des vingt ou trente dernières années dans notre façon d’écrire et d’interroger l’histoire ». Et de créer du même coup les passerelles qui nous permettraient de mieux nous comprendre, et de mieux travailler ensemble à l’avenir. L’époque est révolue, pour nous comme pour vous, où la Révolution française s’imposait à tous comme le moment fort de notre histoire. Ce qui ne veut pas dire que la Révolution ait cessé d’être étudiée, comme le montre la masse des travaux publiés il y a quinze ans à l’occasion du bicentenaire. Mais elle est envisagée aujourd’hui sous des angles différents, et cette mutation prend son sens dans le cadre du renouvellement général des questions que nous posons au passé, en fonction des interrogations que nous suggère la compréhension d’un présent qui remet en cause tous nos cadres d’analyse antérieurs. Entre le politique, l’économique, le social et le culturel, pas de déterminisme à sens unique, mais des interactions multiples, qui doivent être analysées et décrites aux différents niveaux, macro et micro, de la société. Contrairement à la formule canonique, « les hommes font l’histoire mais ils ne savent pas qu’ils la font », que reprenaient encore à leur compte il y a quarante ou cinquante ans l’anthropologue Claude Lévi-Strauss et l’historien Fernand Braudel, l’historien cherche aujourd’hui à cerner la façon dont les différents acteurs, individus et groupes, vivent et construisent une histoire qui est d’abord la leur, en fonction de leurs valeurs, de leurs besoins, de leurs représentations d’eux-mêmes et de la société. Et il porte également un regard critique sur la manière dont, professionnellement, il écrit lui-même l’histoire : une écriture dont il sait qu’elle n’est pas innocente, et qu’elle induit toujours une tension entre histoire et mémoire – une mémoire dont l’historien n’a pas le monopole, mais que les acteurs sociaux ne cessent de reconstruire, de déformer, de transmettre, de réinterpréter, et même parfois de reléguer aux limites de l’oubli ;
- quatrième objectif enfin : élaborer une histoire qui prenne à bras-le-corps les transformations profondes, fondamentales, qu’ont vécues nos pays au cours du dernier demi-siècle, à des époques et selon des rythmes différents : les Trente Glorieuses de la France (sur fond de reconstruction et de guerre froide, puis de début de la construction européenne), la modernisation rapide de la Chine amorcée à marche forcée depuis le début des années 1980, après trente années où le régime communiste, qui a mis fin à un siècle de traités inégaux en 1949, peine à trouver un équilibre politique durable et multiplie les tentatives apparemment contradictoires. Transformation de vieux pays ruraux en pays industrialisés et urbains, qui choisissent de tourner le dos à leur passé pour trouver ou retrouver leur place dans le monde moderne. Mais cette histoire, centrée sur les cinq ou six dernières décennies, et sur l’idée d’une rupture, ne peut pas éviter la question des continuités, des permanences, des spécificités nationales ou culturelles.
12Pari en partie (seulement) tenu, car la discussion a porté peut-être trop sur la France et l’Europe, pas assez sur la Chine, placée en situation de référent implicite, laissée au second plan, en dehors d’exposés comme ceux de Christian Lamouroux ou d’Élizabeth Allès, qui ont choisi de parler du monde chinois et ont joué la carte de la comparaison, ou même de l’étude spécifique du cas chinois (Annie Bergeret-Curien). Inégalité de nos informations, inégalité linguistique, malgré la qualité des traductions qui ne suffisait pas à compenser nos ignorances et à nous guérir de notre fâcheuse habitude de raisonner à partir d’une image très schématique de la Chine, conçue et représentée sur le mode de la différence, comme un « autre de l’Europe ». Si le pari a été tout de même en partie gagné (gros enjeu intellectuel), c’est grâce au public des jeunes chercheurs, qui s’est emparé peu à peu de la parole (un plus, sans aucun doute, cette année : nous sommes sur la bonne voie. Elle témoigne d’une bonne connaissance de l’histoire européenne, mais nous apporte aussi la distance critique nécessaire).
13Par ailleurs, les orientations actuelles de la recherche (problèmes posés, nouveaux objets d’étude, nouvelles méthodes de travail, nouveaux positionnements dans le champ intellectuel) sont bien présentes. Elles sont à l’arrière-plan de pratiquement tous les exposés des participants notamment français, et au centre de certains d’entre eux : de Jean-Yves Grenier sur l’écriture de l’histoire et ses transformations à Robert Frank sur mémoire et histoire, alors que d’autres en développaient des aspects particuliers : Mireille Corbier sur les langues, l’écriture et la communication dans le monde romain, Pierre Serna sur la Révolution française et l’Europe des patriotes, Jean-Clément Matin sur la Révolution française et la violence, Christophe Charle sur l’invention de la notion même de patrimoine et sur l’histoire de ses représentations et des politiques visant à le conserver et à le sauvegarder entre le xixe et le xxe siècle. L’image est bien passée d’une histoire qui, tout au long du xxe siècle, et en particulier au cours des dernières décennies, n’a pas cessé de se renouveler et de se remettre en question, sans pour autant se diviser ou se déchirer : de l’histoire sérielle à l’histoire des représentations fondée sur une critique plus ou moins radicale des sources, du cadre national au cadre international (la Méditerranée) puis au cadre local et régional (le village), l’histoire a tiré profit des alliances successives avec la géographie, l’économie, l’anthropologie, la linguistique, la sociologie, l’urbanisme (Christian Topalov comparant la veille des sciences sociales et celle des aménageurs), toutes disciplines repensées comme sciences sociales dont l’histoire ferait tout naturellement partie et auxquelles elle apporterait la dimension d’un passé qui leur manque le plus souvent, et qui ne cesse de se dilater. Elle a approfondi sa critique d’elle-même et de la construction de ses objets. Elle est devenue plus interdisciplinaire et plus internationale. Mais il ne faut pas oublier l’élargissement vers l’amont du temps historique, sous l’effet de l’archéologie, un domaine où Chine et Europe se rejoignent : le musée de Shanghai, avec ses dix millénaires d’histoire de la céramique, est aussi fascinant pour moi que le musée d’anthropologie de Mexico.
14Ceci dit, deux thèmes principaux ont surtout retenu notre attention, qui justifient un bilan provisoire. Le premier : les transformations de la France dans la seconde moitié du xxe siècle, replacée dans son contexte européen. Moi-même avec les Trente Glorieuses, Pascal Ory avec sa présentation du modèle français d’une politique culturelle, Jean-Luc Domenach avec l’évolution du climat intellectuel français depuis 1945, Annie Fourcaut avec son étude des politiques d’urbanisation et de la crise du modèle urbain européen, Nobutaka Miura lui-même avec l’influence exercée par la France sur la modernisation du Japon. Mais, par-delà ces interventions ponctuelles, la France a été très souvent présente dans nos discussions : nos réponses aux questions posées sur les problèmes contemporains ou même plus anciens ont porté très souvent sur la France.
15Le second : l’Europe et la construction européenne, ses acteurs et ses inventeurs, ses étapes, ses crises, ses modalités, ses conséquences, ses difficultés actuelles, et en fait son histoire. Une bonne dizaine d’exposés, onze même, qui ont tenté de répondre à vos demandes, et qui nous ont forcés à nous interroger nous-mêmes. Car si l’Europe est un objet politique non identifié, elle fait aujourd’hui partie de notre histoire. Une histoire qui a sa dimension intellectuelle, institutionnelle et politique : ses penseurs et ses inventeurs, l’élaboration de ses institutions et de ses mécanismes de décision, avec les crises que nous connaissons tous, et la transformation des citoyens que l’unification de l’Europe a entraînée (critères de Copenhague de juin 1993 : valeurs et règles communes). Mais une histoire qui va bien au-delà, et qui reste à inventer pour une large part. Elle doit s’écrire de multiples points de vue (Youri Roubinski, Franz Knipping), elle met en cause tout un ensemble de domaines que l’unification n’a pas directement touchés (la religion présentée par Alfredo Canavero, qui ne se limite pas à l’Église catholique : « Que croient les Européens ? », pour reprendre une enquête de la fondation Einaudi, qui soulignait la transformation des mœurs et du rapport au religieux et au sacré). Elle reste ouverte : la rupture fondamentale de 1989 ouvre-t-elle la voie à une autre Europe (quelle place faire non seulement à la Turquie, mais d’abord à la Russie, qui culturellement fait partie de l’Europe depuis le xviiie siècle ? Et quels rapports établir avec la rive sud de la Méditerranée, enfin décolonisée ?). Elle doit aussi poser au présent d’autres questions auxquelles les historiens ne pensent pas toujours : Erasmus et les mariages étudiants, ou encore l’Europe et ses soutiers : ses migrants, qui l’ont faite eux aussi.
16Sur toutes ces questions, qui nous passionnent, nous sommes, nous Européens, en partie divisés. Mais une façon de dépasser ces divisions serait de savoir comment vous, Chinois, vous posez la question de l’Europe : rapprocher des civilisations qui revendiquent à la fois des ressemblances et des différences pour construire un ensemble commun, et concilier unité et diversité. Nous y sommes particulièrement sensibles, car, si la culture a pour nous une telle importance dans l’unité de l’Europe, c’est parce qu’elle a joué un rôle moteur dans sa construction (Braudel) : nous avons été transformés par l’Europe.
Auteur
Li Wannan est docteur en histoire de l’Asie du Sud-Est. Elle est chercheuse à l’Institut d’études de l’Asie du Sud-Est de l’université Ji Nan à Canton (Guangzhou). Ses travaux portent sur l’histoire de l’Asie du Sud-Est et l’intégration régionale. Elle est l’auteur d’une série d’articles sur l’intégration asiatique, en particulier sur l’Asie du Nord-Est et du Sud-Est.
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