1 Knoll, 1972 : 218-236 ; Lalik, 1982 : 40-44.
2 Sur le rapprochement entre les maisons royales de Hongrie et de Pologne, voir Engel, 2001 : 167-169 et Zsoldos, 2003 : 106-107.
3 Czarnkow, 1872 [xive s.] : 636.
4 Opinion contraire dans Wyrozumski, 2004 [1982] : 241 et Szczur, 2002 : 400.
5 Sur l’absence du successeur pendant les funérailles de François Ier, voir Giesey, 1987b [1960] : 22 et Boureau, 1988 : 6.
6 Brown, 1980 : 286.
7 Czarnkow, 1872 : 639.
8 Jarosław Bogoria et Florian Mokrski (N.d.É.).
9 Niemierz et Jean (N.d.É.).
10 Czarnkow, 1872 : 641.
11 Ibid. : 644, 646.
12 Czarnkow, 1872 : 646-647.
13 Au temps des derniers Capétiens, les funérailles deviennent plus solennelles et se transforment en une cérémonie publique (Hallam, 1982 : 367). Sur les cérémonies funèbres des rois de France jusqu’à la fin du xiiie siècle, voir Erlande-Brandenbourg, 1975 : 12-22.
14 Sur les deux funérailles du roi René, en 1480 et en 1481 – les premières immédiatement après son décès à Aix-en-Provence, les secondes une année plus tard à Angers –, organisées par sa veuve, Jeanne de Laval, en présence des juristes et conformément à son testament, voir Giesey, 1987a : 88-89.
15 Voir Kantorowicz, 1965 : 394-396 ; Canning, 1987 : 215-220.
16 Kurtyka, 2001 : 162-197.
17 Les liens dynastiques entre la maison des Piast et la maison d’Anjou (la mère de Louis, Élisabeth, était la sœur de Casimir le Grand) ne faisaient que faciliter la compréhension mutuelle, mais ne suffisaient pas à légitimer le pouvoir en Pologne. En revanche, les ducs de la lignée latérale de la famille des Piast ne cachaient pas leurs ambitions royales, et notamment les ducs de Mazovie qui n’avaient pas reçu de proposition d’accéder au trône.
18 Brown, 1978 : 252-256.
19 La situation en Hongrie est décrite par Engel, 2001 : 195-196.
20 « Hedvigis filia regis Lodovici Ungarie et Polonie, in ecclesia Cracoviensi […] est in regem Polonie coronata, ob defectum sexus masculini domini regis Lodovici » (« Hedwige, fille du roi Louis de Hongrie et de Pologne, en l’église de Cracovie […] a été couronnée roi de Pologne en raison de l’absence de descendance masculine du roi Louis »), stipulation inscrite dans « Kalendarz Krakowski », 1872 [xive s.] : 934. Sur le cérémonial du couronnement, voir Flemmig, 2007 : 15-16.
21 Sur la politique matrimoniale des Habsbourg, voir Debris, 2005. Sur le contrat de Louis d’Anjou avec les Habsbourg, voir Baum, 1993 : 30. Pour une analyse de la situation en Pologne, voir Gieysztor, 1971 [1947] : 144-147. Voir aussi Fałkowski, 2007 : 263-275.
22 Il est caractéristique que Ladislas Jagellon, après son arrivée en Pologne, un jour avant son couronnement, utilise le titre de « dominus et gubernator regni Polonie », Kodeks dyplomatyczny Małopolski, 1905 : no 969 (3 mars 1386).
23 Sur la famille des Jagellons et la situation interne en Lituanie : Rowell, 1994 : 283-288.
24 Sur ce personnage, voir Chmielowska, 1979.
25 « […] mater spiritualium, benefactrix viduarum, consolatio orphanorum, clipeus pauperum, refugium opressorum, interventrix a facie domini nostri regis expulsorum », Skarbimierz, 1997 [fin xive-début xve s.] : 226.
26 Voir Gilles de Rome, De Regimine Principum Libri III, écrit entre 1277 et 1282 et très populaire au siècle suivant dans toute l’Europe ; Briggs, 1999.
27 Długosz, 1985 (xve s.) : 232.
28 « Ecclesieque columpna, / Gracia nobilium, civium tutrixque pia. / Quid gestus humilis, quidve superbia novit, / Noluit esse potens, maluit esse mitis. » [« pilier de l’église, / fleur de la noblesse, pieuse tutrice de ses peuples, / elle savait aussi bien agir avec humilité qu’avec majesté / et préféra la douceur à l’autorité » – N.d.É.], ibid. : 234.
29 Miechovia, 1986 [1521] : 326.
30 Papée, 1999 [1936] : 29-38.
31 Conrad III dit « le Roux » (N.d.É.).
32 Miechovia, 1986 [1521] : 347. Le couronnement eut lieu plus d’un mois plus tard, à Cracovie, le 23 septembre 1492.
33 « Król nie jest u nas zwolniony spod prawa. Nie to, co dla niego użyteczne, jest dla nas słuszne. Nie wszystko mu uchodzi, co mu się spodoba. » Discours publié dans Orzechowski, 1972 [xvie s.] : 59.
34 Uruszczak, 1992.
35 Sur les questions relatives au régime et à l’équilibre au sein de l’État au début du xvie siècle : Wyczański, 1985 : 140-152.
36 Déclaration de la confédération : Konfederacja warszawska…, 1980 [1573]. Sur la signification de la confédération et sur la situation générale en Pologne : Jobert, 1962.
37 « Wiadomość o śmierci Zygmunta Augusta taki sprawiła zamęt, że nie było prawie nikogo, kto by obecnem niebezpieczeństwem nie rażony i strachem nie przejęty, nie rzucił się natychmiast do broni, konia i wojennego rynsztunku. », Orzelski, 1856 [xvie s.] : 3.
38 Bielski, 1856 [1597] : 1220, 1223.
39 « […] gdyż już za tym przypadkiem śmierci Pana a Króla naszego prawa wszystkie ustały, a ku żadnej pociesze dobrym a spokojnym ludziom być nie mogą », Volumina legum, 1859 : 123. L’acte de confédération fut signé dès le 19 juillet 1573.
40 Górnicki, 1961 [fin xvie-début xviie s.] : 716-717.
41 Salomon Ashkenazy (N.d.É.).
42 Kraushar, 1894 : 438.
43 Pastoureau, 1993 : 103-104.
44 Choisnin, 1818 [xvie s.] : 18-19. Remarques sur l’habit solennel du défunt destiné à mettre en exergue le sacré de la personne du roi, Labudda, 1983 : 148.
45 Rituel semblable à la cour de France. Première occurrence à la mort de Charles VIII en 1498 ; Boureau, 1988 : 93-114.
46 « […] a na tym korona, miecż królewski, pas, berło i naręcżaki. Wsżystko to sżcżerozłote, drogiemi ozdobne kamieniami, tudzież jabłko złote, cżyli ta kula którą zwykle nazywają światem, z krżyżykiem na wierżchu jakiego używają Cesarże, co pokazuje że tego narodu Królowie z Cesarżami siebie równają. » (« […] reposaient la couronne, l’épée royale, la ceinture de chevalier, le sceptre et les brassards. Tout cela en or pur, orné de pierres précieuses, ainsi que la pomme d’or, cette boule que l’on a l’habitude d’appeler l’univers, avec une petite croix que portent les empereurs, ce qui montre que les rois venant de cette nation se croient égaux aux empereurs. »), Choisnin, 1818 [xvie s.] : 19.
47 « Ceremonie przy prowadzeniu ciała Jego Królewskiej Mości z Tykocina », Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 446-447.
48 Description détaillée des bannières dans Guagnini, 1611 : 168-169.
49 La relation des cérémonies de Cracovie qui se trouve dans l’édition de l’ouvrage de Świętosław Orzelski (1856 [xvie s.] : 200-203) est largement modernisée par l’éditeur ; on y a omis certains détails et introduit des erreurs dans les dates. Une meilleure édition est celle de Julian Ursyn Niemcewicz (1822 : 164-173), à laquelle nous nous référons dans l’analyse des funérailles de Cracovie.
50 Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 449. En revanche, dans la relation de Marziale Avanzi (1574 : 8), nous lisons qu’ils étaient au moins mille.
51 Les pauvres apparaissent dans les cortèges funèbres des souverains et des princes seulement au milieu du xve siècle et depuis ils sont des participants bien sollicités des funérailles ; Gaude-Ferragu, 2005 : 141-146.
52 Sur l’usage d’incliner le pennon royal lors des funérailles du roi de France à Saint-Denis, voir Guéry, 1996 : 35.
53 « Daléy Garnisz, Dworzanin w ubiorze Królewskim, reprezentuiacy osobę Króla iechał na koniu, za nim Jerzy Mniszech Krayczy Koronny, na pysznym zbroynym koniu, iechał cały zbroią Królewską okryty » (« Plus loin Garnisz, homme de cour en habit royal, représentait la personne du roi. Derrière lui, Jerzy Mniszech, écuyer tranchant de la Couronne montant un cheval somptueusement harnaché avançait, tout revêtu d’une armure royale »), Niemcewicz, 1822 : 171. Et aussi Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 451, « A ten, co w zbroi i pacholę także ubrane, w szacie królewskiej, mają przed drzwiami kościelnymi stać, gdy ciało do kościoła poniosą. » (« Celui qui est en armure et un écuyer habillé en robe du roi doivent se tenir devant la porte quand le corps sera porté à l’église. »).
54 Sebastian Mielecki (N.d.É.).
55 Anne Jagellon (N.d.É.).
56 Analyse des entrées royales et des méthodes d’organisation des cortèges accompagnant les souverains dans Mérindol, 1997 : 27-47.
57 Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 451.
58 L’exemple de Rome donné par Chrościcki, 1974 : 183-184 et 207-209.
59 « Pogrzebu króla Jego Mości zmarłego przez ich mości pany urzędniki koronne spisany porządek », Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 448-451.
60 Pamiętnik Sandomierski, 1830 : 453, « Do tegoż kościoła oprócz mar czarnych jednych nie będą wnosić, ani procesje wchodzić ; A ubodzy, chorążowie, konie ubrane, zbrojna osoba i w szacie królewskiej na swych miejscach w ulicy Brackiej stać będą, a konie ich przed kościołem Wszystkich Świętych być mają. » (« À cette église on ne portera rien sauf une bière noire, les processions n’y entreront guère. Et les pauvres, des porte-enseignes, des chevaux harnachés, les personnages en armure et en robe royale à leur place dans la rue Bracka se tiendront, et leurs chevaux devant l’église de Tous-les-Saints doivent attendre. »).
61 Chrościcki, 2001 : 215-241, en particulier 230-235.
62 Voir la description des funérailles de l’empereur Charles Quint en 1558, organisées dans les rues de la ville entre le palais et la cathédrale : Varela, 1990 : 57-60.
63 Niemcewicz, 1822 : 172-173.
64 Les informations détaillées sur ce cérémoniel et sur la présence du nonce apostolique ont été soigneusement notées par Avanzi, 1574, in fine.
65 Les détails de l’entrée de Jerzy Mniszech sont cités seulement par Guagnini, 1611 : 170.
66 Le scénario du cérémonial prévoyait la participation de 301 personnes, toutes mentionnées par leur nom. C’étaient des hommes de cour, des serviteurs, des hallebardiers et des domestiques dont les tâches étaient indiquées avec précision pour chaque personne.