Conclusion

p. 159-165


Extrait

1Les chiffres peuvent donner un état des lieux de la violence, mettre en évidence des tendances et aider à cartographier les zones de danger. Mais ils ne nous fournissent guère d’explications. Les corrélations, rappelons-le, n’établissent pas de liens de causalité, à moins de considérer que les lits sont des endroits très dangereux au motif que plus de 90 % des gens y meurent. Tout au plus est-il raisonnable de supposer qu’il n’y a pas de liens de causalité lorsqu’il n’y a pas de corrélations : si peu de gens mourraient dans leur lit, on pourrait ainsi en conclure que les lits ne sont pas des endroits dangereux. En revanche, les convergences et les coïncidences ne nous renseignent pas beaucoup sur les mécanismes qui provoquent une augmentation ou une diminution des violences mortifères. Il nous faut donc revenir plus en détail sur un phénomène majeur et inaperçu qui est en train de bouleverser l’avenir de l’humanité.

2Je veux parler ici de la diminution de la mortalité violente,

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