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6. Aux sources du théâtre

p. 97-113


Extrait

1Théâtre et danses sacrées font partie de la fête. Au Bengale et dans les provinces voisines, le mot yâtrâ (littéralement « procession ») – qui a donné jâtrâ, « fête » – désigne des formes de théâtre dévotionnel krishnaïte très anciennes, remontant aux premiers siècles avant l’ère chrétienne, avec un grand nombre d’acteurs, de chanteurs, de danseurs et de musiciens (Sliwczynska, 1998 : 207-209). C’est une occasion de réjouissance et de récréation. La procession a conduit ici au théâtre (id. : 208). Pareillement, au Népal, ainsi que l’écrit Sylvain Lévi : « La yâtrâ [procession], qui commémore un épisode de l’histoire religieuse ou légendaire, et qui prétend l’évoquer à l’imagination des fidèles, portait un embryon d’art dramatique que les croyances du tantrisme ont vivifié. » (1985, vol. 2 : 40.) Entre procession, fête-spectacle et rite, il y a donc un lien organique, qui change radicalement la vision que l’on se fait d’habitude de tels événements festifs. Le paradigme du ritue

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