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3. Le dieu voleur de fleurs

p. 49-65


Extrait

1La fête dont on faisait l’offrande à Indra dans l’Inde ancienne (indramaha) est toujours célébrée aujourd’hui avec éclat dans la ville de Katmandou. Ce livre entend justement montrer que la célébration népalaise actuelle s’inspire en partie de l’indramaha primitif et que son interprétation doit s’inscrire dans cette très longue durée. Ici comme dans d’autres domaines – les textes en particulier – la vallée de Katmandou a joué un rôle de conservatoire à l’égard de la civilisation indienne classique. Il faut cependant se garder d’y voir un simple archaïsme. L’Indra Jâtrâ n’est pas une relique de l’époque védique miraculeusement préservée au Népal. Il y a eu indigénisation de la tradition savante sanskrite au fil des siècles, adaptation au milieu local de la vallée de Katmandou et agglomération d’éléments nouveaux, tels ceux liés à la déesse Kumârî et à Bhairava, deux divinités particulièrement importantes dans la religion néwar. D’autres thèmes se sont également greffés – celui

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