1 Man’yôshû (Recueil des myriades de feuilles), anthologie poétique en 20 livres, dont les poèmes les plus anciens remontent, peut-être, au iiie siècle après J.-C. L’anthologie fut compilée aux environs du milieu du viiie siècle.
2 Le Kojiki, recueil des mythes et des légendes historiques, des origines à 628, fut compilé en 712.
3 Ce mythe de l’éclipsé du soleil ressemble à celui des Miao de la Chine et des autres groupes ethniques de l’Asie du Sud-Est, parlant les langues austroasiatiques (Japan. Its Land, Peopk and Culture 1958 : 112).
4 Le San guo zhi (Histoire des trois royaumes), qui contient une description assez détaillée des rites funéraires des Japonais, mentionne le fait qu’on exécutait des chants et des danses (San guo zbi 1959 : III, 855). Le San guo zhi fut compilé par Chen Shou au iiie siècle.
5 Compilé en 720, le Nihon-shoki présente en général les mêmes mythes et légendes que le Kojiki. Il couvre la période jusqu’en 697.
6 Le nom du clan Sarume a en commun avec le nom du dieu l’élément Saru (singe).
7 Le Kogoshûi fut compilé par Imibe Hironari en 807.
8 Wazahito ou Wazaogi-hito — les gens qui font les waza (gestes comiques). Mais les waza (wazaogi) pouvaient avoir également une signification magique. Dans la description que donne le Nihon-shoki de la danse d’Ame-no Uzume, il est dit que la déesse faisait des wazaogi (Nihon-shoki : I, 113).
9 Ici le texte n’est pas clair.
10 C’est à travers le Kyô-no gige (Commentaire du code Taihô), qui date du ixe siècle, que le code Taihô est parvenu jusqu’à nous.
11 Les Fudoki (Mémoires sur la géographie et les coutumes des provinces) furent compilés selon les prescriptions de l’édit de 713.
12 Le Kishi-mai était peut-être d’origine coréenne, mais cette danse avait dû être empruntée aux premiers siècles après J.-C. Selon la tradition, elle fût exécutée pour la première fois après le retour de l’impératrice Jingû de la campagne en Corée. Kishi était le nom du clan d’origine coréenne, qui s’occupait de l’écriture et de la traduction.
13 Sur l’interprétation du caractère « chanter », voir plus loin.
14 Le Taigenshô fut rédigé par Toyohara Muneaki en 1511.
15 Nous suivons ici l’opinion de Motoori Norinaga qui attribue cette déclaration à Ôno Suketada (1046-1110) (Motoori Norinaga 1968b : I, 337).
16 L’édition moderne du Nihon koten bungaku taikei suit l’interprétation de Motoori Norinaga.
17 En japonais : ame-no torigoto et ame-no toribue. Le sens du mot tort (oiseau) n’est pas clair dans ces termes.
18 Takeuchi Sukune, personnage probablement légendaire, qui devait remplir un rôle de médium dans les rites.
19 Selon le Taigenshô, il s’agit du rite du kagura jusque-là exécuté seulement par les dieux, qui fut alors pour la première fois exécuté sur la terre. L’impératrice Jingû en prenant sur elle le gouvernement du pays, commença à exécuter le kagura pour consulter les dieux (Taigenshô : III, 1126). D’après le Kojiki, un rite semblable avait été exécuté du vivant de l’empereur, par celui-ci même et par l’impératrice (Kojiki : 229).20.
20 Ce fragment est parvenu jusqu’à nous dans les commentaires du an’yôshû (Man’yôshû chûshaku) compilés par Sengaku (1203-1242).
21 Dans cette édition le passage est ponctué : wu xian, qin, comme s’il s’agissait de deux instruments : wu xian et qin. Nous pensons que l’interprétation qui y voit « un qin (koto) à cinq cordes » est plus correcte (cf. Hayashi Kenzô 1964 : 291).
22 Le navire de l’administration japonaise qui gouvernait le sud de la Corée (miyake).
23 Se trouve dans l’embouchure de la rivière Muko, près des villes Amagasaki et Nishinomiya.
24 Corporation de charpentiers dépendant de l’administration locale. Ina est le nom d’un lieu, actuellement situé dans la partie nord-est de la ville d’Amagasaki.
25 Dans le Kojiki il y a une variante de cette légende qui se rapporte aux années de règne de l’empereur Nintoku (313-399) et les Coréens ne sont pas mentionnés (Kojiki : 283, cf. également Taigenshô : III, 873-874).
26 Hayashi Kenzô écrit que la flûte archaïque japonaise est un instrument autochtone, qui fut influencé par la flûte coréenne (Hayashi Kenzô 1964 : 291-292).
27 On trouve la même indication dans le Ryôjin bishô (Recueil privé de chants dont la beauté soulève la poussière des poutres) (Shintei Ryôjin hishô : 181). Le recueil fut rédigé par l’empereur Go-shirakawa (1155-1158).
28 On trouve des exemples de cette pratique dans l’Utsuho-monogatari (Récit de l’arbre creux) (1961-1962 : II, 257, III, 340), ainsi que dans le Genji-monogatari (Récit de Genji) (1958 : I, 147-148).
29 Dans ce livre (Décrets des trois ères, méthodiquement classés) on a rassemblé les décrets des ères Kônin (810-823), Jôgan (859-876) et Engi (901-922). Cf. également Gôke shidai (Suite des cérémonies de l’année, notes de la famille Oe) 1929 : 299. Le Gôke shidai fut compilé par Ôe Masafusa (1044-1111).