1 A l’époque des Zhou il s’appelait Dazhongbo et à l’époque des Qin, le Fengchang.
2 L’encyclopédie historique (Tong dian) fut rédigée par Du You (735-812).
3 Fuxi, souverain légendaire qui selon la tradition aurait régné entre 2852 et 2738 avant J.-C.
4 Nanyue (Yue du Sud), pays situé sur l’emplacement actuel du Guangdong, du Guangxi et du nord du Vietnam, qui fut conquis par les Han.
5 Il s’agit du se.
6 Kongbou, psaltérion à vingt-trois cordes.
7 Le Yuefu shi ji (Recueil de poèmes yuefu) fut compilé par Guo Maoqian (env. 1050-1126).
8 Sima Xianru (179-117 avant J.-C), poète célèbre de l’époque des Han.
9 Le Song shu fut compilé par Shen Yue aux environs de 500.
10 L’histoire des Wei fut compilée par Wei Shou en 554 environ et fut révisée en 572.
11 L’Histoire des Jin fut compilée par Fang Qiao en 635.
12 Ces renseignements se retrouvent dans le Han shu (XII, 3890).
13 Le Hou Han shu (Histoire des Han postérieurs) fut compilé par Fan Ye en 445.
14 Nous suivons l’analyse des renseignements concernant les artistes d’Alexandrie et l’identification des noms géographiques chinois, faites par V. Velgus (1978 : 104-116.
15 Sur les instruments différents réunis sous le terme konghou voir plus loin.
16 Les Sept sages du Bosquet de bambou, un cénacle de poètes, de musiciens, qui étaient les amis de Ji Kang. Ils suivirent la doctrine taoïste.
17 17. Le mari de la sœur de Ji Kang.
18 Car les œuvres de l’ancienne musique nationale furent conservées également au sud de la Chine, certaines sources la définissent comme la musique ancienne des dynasties du Sud (Jiu Tang shu : IV, 1062).
19 Voir la même information dans le Tong dian : 761. Les trois ancêtres des Wei sont Cao Cao (155-220), fondateur de la dynastie, son fils Cao Pei (l’empereur Wen-di, 220-227) et son petit-fils Cao Rui (l’empereur Ming-di, 227-240). Tous les trois étaient célèbres par leur talent littéraire.
20 La danse Jinwu a pour origine un épisode historique. A la lutte contre l’Empire des Qin participaient les chefs de plusieurs maisons. Parmi eux étaient Liu Bang, futur fondateur de la dynastie des Han, et Xiang Yu. En 206 avant J.-C. un complot fut organisé contre Liu Bang. Le neveu de Xiang Yu, Xiang Zhong, voulait le tuer. Lors d’un banquet, il dansa avec l’épée. Mais son oncle Xiang-bo se mit à danser lui aussi, et protégea Liu Bang se mettant entre lui et son neveu. Le tissu de la danse symbolisait les longues manches de la robe du Xiang-bo.
21 Le Sui shu les présente comme des danses des époques des Han et des Wei (Sui shu : II, 377).
22 Lu Guang : gouvernant des Liang postérieurs (351-403).
23 Juqu Mengxun : gouvernant des Liang septentrionaux (401-439).
24 24. Famille Fu : souverains des Qin antérieurs (351-394).
25 Taiwu-di (424-452) : empereur des Wei du Nord (386-535).
26 Dans la période des Wei et des Zhou du Nord on la nommait la musique de la Chine (guoyue, littéralement « la musique du pays »).
27 Wei postérieurs : les Wei occidentaux (535-555).
28 Zhang Zhonghua : gouvernant des Liang antérieurs (314-376).
29 Le problème de l’identification de ce dernier pays est difficile à résoudre. Dans certaines éditions le pays est désigné par le caractère tui et son identification reste obscure. Dans l’édition citée ce caractère est compris comme wo (Japon), et étant donné que les contacts entre la Chine et le Japon existaient depuis les premiers siècles après J.-C, du point de vue historique il est possible que la musique du Japon ait été exécutée en Chine. Mais alors se pose le problème du caractère de cette musique. Comme nous verrons plus bas, la musique japonaise de cette période n’était rien d’autre que la musique chinoise ou coréenne. Cette question est étudiée dans l’article de Goodrich L. et Chü’i T’ung-tsu (1949 : 148-149).
30 Image souvent utilisée dans la littérature chinoise. C’est la musique qui reflète la situation corrompue de l’Etat et qui présage les malheurs et la chute de la dynastie.
31 Instrument pour calculer les dimensions des tubes du lülü. Il est considéré comme l’invention de Wan Baochang.
32 La division de l’octave en quatorze degrés (datant de l’époque des Qin et des Han). Dans cette gamme chaque degré de la gamme diatonique formée par les sept premières notes du lülü était divisée en deux.
33 Le Zhou li contient la description détaillée de l’organisation d’Etat sous les Zhou. Ce livre fut, peut-être, composé sous le règne de Wang Mang (ier siècle après J.-C).
34 Kishibe Shigeo dit que le Sui shu ne distingue pas entre le pipa et le ruanxian (Kishibe Shigeo 1968a : 131).
35 Kishibe Shigeo indique que le Jiu Tang shu le mentionne à tort dans la description de l’orchestre coréen (Kishibe Shigeo 1968b : 191-192).
36 Kishibe Shigeo indique les liens qui existaient entre le double aulos et le double bili utilisé dans la musique de Bukhâra (Kishibe Shigeo 1968c : 36).
37 Pour l’analyse plus détaillée de la structure musicale du gagaku voir Sissaouri 1985 : 65-101.
38 Au viie siècle Liu Wuzhou se proclama empereur. Avec l’appui des Turcs il fit irruption dans la région de Bingzhou et s’y installa à la période Wude (618-626). Battu par Qin-wang, le futur Tai-zong, il se réfugia chez les Turcs et y fut tué.
39 Cette école changea plusieurs fois son nom.
40 Dans le Xin Tang shu il est dit qu’on réunit la musique juste dans le mode daodiao et les nouvelles œuvres de la musique barbare (Xin Tang shu : II, 476-477).
41 Le premier caractère fa indique souvent une influence bouddhique, mais ici la musique n’a aucun rapport avec le bouddhisme.
42 Chu, un des royaumes de la Chine ancienne.