L’archéologie cognitive
L'archéologie cognitive, née dans le monde anglo-saxon, a d'abord fait l'objet de maintes proclamations et développements théoriques, ce qui explique peut-être son faible impact sur la recherche française. Si elle n'a pas encore réussi à se constituer en discipline incontestable, c'est sans doute qu'elle se présente aujourd'hui beaucoup plus comme une série de questions qui se posent à la croisée-des disciplines que comme une branche particulière de l'archéologie. Principalement constituée de ...
Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 29 novembre 2019
ISBN numérique : 978-2-7351-1904-2
DOI : 10.4000/books.editionsmsh.14476
Collection : Cogniprisme
Année d’édition : 2011
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7351-1393-4
Nombre de pages : 288
René Treuil
L’archéologie et les sciences de la cognitionSophie A. de Beaune
IntroductionI. L’émergence des capacités cognitives chez l’homme
Sophie A. de Beaune
1.– Les premiers homininésSophie A de Beaune
2.– Les NéandertaliensSophie A. de Beaune
3.– Le processus de l’invention : approche cognitiveII. Les modes de communication
Bernard Victorri
1.– L’émergence du langageRené Treuil
2.– L’origine des languesJean-Paul Demoule
3.– L’indo-européen et les « Indo-Européens »Jean-Jacques Glassner
4.– L’invention de l’écritureIII. La reconstruction des activités techniques
Valentine Roux
2.– Habiletés et inventions : le comportement « intelligent », un facteur aléatoire dans l’évolution des techniquesFrançois Sigaut
3.– Gestes et apprentissageIV. La reconstitution des mentalités
René Treuil
1.– Les écueils de la démarche archéologiqueV. Perspectives
René Treuil
PerspectivesL'archéologie cognitive, née dans le monde anglo-saxon, a d'abord fait l'objet de maintes proclamations et développements théoriques, ce qui explique peut-être son faible impact sur la recherche française. Si elle n'a pas encore réussi à se constituer en discipline incontestable, c'est sans doute qu'elle se présente aujourd'hui beaucoup plus comme une série de questions qui se posent à la croisée-des disciplines que comme une branche particulière de l'archéologie. Principalement constituée de deux ensembles autonomes : le premier autour de la préhistoire, le second autour de l'utilisation des méthodes statistiques, de l'informatique et des technologies de la communication, elle semble handicapée par une sous-estimation des durées dans lesquelles s'inscrivent les phénomènes étudiés et par un optimisme excessif quant aux questions que l'archéologie peut résoudre, et paraît aujourd'hui moins prometteuse.
L'originalité du présent ouvrage consiste à dépasser ce bilan et à ouvrir de nouvelles perspectives. Étudier, non plus seulement l'évolution cognitive des hommes de la préhistoire en général, mais également les mentalités de sociétés précises, plus récentes, en reprenant le « long détour des faits » et en réintroduisant le déroulement du temps historique, telle est la voie que nous souhaitons proposer.
Ancien élève de l'École normale supérieure (Ulm) et ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur émérite de protohistoire égéenne à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de l'habitat et du mode de vie des populations au Néolithique et au début de l'Âge du Bronze en Crète et Macédoine orientale, il a publié Le Néolithique et le Bronze ancien ége'ens, dirigé Les Civilisations égéennes du Néolithique et de l'Age du Bronze, et coédité Archéologie du territoire, de l'Egée au Sahara. Il vient de terminer une étude sur le mythe de l'Atlantide et se tourne aujourd'hui plus particulièrement vers l'histoire et les méthodes de l'archéologie.
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2011