Avant-propos
p. 1-3
Extrait
1Mon intérêt pour les institutions du parrainage et du compadrazgo qui en découle a des racines multiples et diverses.
2Je dois mentionner tout d’abord un premier séjour dans les Andes péruviennes (décembre 1963-janvier 1966). A l’époque, je n’avais d’expérience de terrain que celle acquise auprès des Indiens de l’Amazonie brésilienne. Autre milieu, donc, et autres sociétés. La transition fut de taille, mais le dépaysement salutaire car il me força à redoubler d’attention. Au cours de cette découverte et de cet apprentissage du monde andin, je fus très vite frappé par l’omniprésence, dans les conversations, dans les interpellations, des termes padrino, madrina, parrain, marraine, ahijado, ahijada, filleul(e), et peut-être plus encore par ceux de compadre et comadre, compère et commère. Ainsi, bien avant de la voir émerger des comportements, c’est par l’oreille que je découvris la parenté rituelle.
3Une autre racine, qui date à peu près de la même époque, plonge dans la littératu
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Des parrains pour la vie
Parenté rituelle dans une communauté des Andes péruviennes
Jean-Louis Christinat
1989