1 Le 23 février 2011, Le Canard enchaîné avait dénoncé la décision de l’université Paris-IV Sorbonne de donner le nom de Chailley – ancien directeur de l’UFR de musique et musicologie et l’un des musicologues français les plus influents de la seconde moitié du XXe siècle – à un amphithéâtre, alors qu’une étude du musicologue Jean Gribenski (« L’exclusion des Juifs du Conservatoire [1940-1942] », in Myriam Chimènes dir., La vie musicale sous Vichy, Bruxelles, Complexe, coll. « Histoire du temps présent », 2001 : 143-156) avait établi son implication personnelle dans l’éviction des étudiants juifs du Conservatoire durant l’Occupation. Ce bref article du Canard et une lettre ouverte défendant Chailley en réaction (« À propos de Jacques Chailley », signée par seize enseignants de l’UFR de musique et musicologie de l’université Paris-IV Sorbonne, La Lettre du musicien, n° 401, avril 2001, http://www.la-lettre-du-musicien.com/articles/articles.php ?idarticle =826&idsupport =110) déclenchèrent une avalanche d’accusations contre le bien-fondé de l’étude historique en question, polémique qui trouva un large écho dans le milieu musicologique. En avril 2013, l’amphithéâtre s’appelait encore « Auditorium » jusqu’à nouvel ordre.
2 Eberhard Jäckel, Frankreich in Hitlers Europa. Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg, Stuttgart, DVA, 1966 ; Robert O. Paxton, Vichy France. Old Guard and New Order, 1940-1944, New York, A. Knopf, 1972; Pascal Ory, Les collaborateurs. 1940-1945, Paris, Seuil, 1977; Michael Marrus et Robert O. Paxton, Vichy France and the Jews, New York, Basic Book, 1981; Pierre Laborie, L’opinion française sous Vichy, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 1990 ; François Bédarida et Jean-Pierre Azéma dir., avec la collaboration de Denis Peschanski et Henry Rousso, Le régime de Vichy et les Français, Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », 1992 ; Henry Rousso, Les années noires. Vivre sous l’Occupation, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes », 1992 ; Philippe Burrin, La France à l’heure allemande, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 1995. Dans cet état de la recherche, nous citerons les éditions originales des différentes publications, afin de les placer dans une perspective historique. Les éditions consultées et citées par la suite seront indiquées en note et se retrouvent dans la bibliographie.
3 Julian Jackson, France. The Dark Years, 1940-1944, Oxford, Oxford University Press, 2001.
4 Voir par exemple Christophe Charle, La république des universitaires, 1870-1940, Paris, Seuil, 1994 ; Pascal Ory et Jean-François Sirinelli, Les intellectuels en France. De l’affaire Dreyfus à nos jours, Paris, A. Colin, 1986 ; Michel Winock, Le siècle des intellectuels, Paris, Le Grand Livre du mois, 1997 ; Olivier Dumoulin, « La langue d’Ésope. Les revues historiques entre science et engagement », Des revues sous l’Occupation, n° 24 de La Revue des revues, 1997 : 45-71 ; id., « Les historiens au service de l’État ? (1871-1940) », in Marc-Olivier Baruch et Vincent Duclert dir., Serviteurs de l’État. Une histoire politique de l’administration française, 1875-1945, Paris, La Découverte, 2000 : 127-142 ; Fabienne Fédérini, Écrire ou combattre. Des intellectuels prennent les armes (1942-1944), Paris, La Découverte, 2006 ; Lutz Raphael, « Frankreichs Kulturwissenschaften im Schatten von Vichy-Regime und deutscher Besatzung », in Hartmut Lehmann et Otto G. Oexle dir., Nationalsozialismus in den Kulturwissenschaften, vol. 1, Fächer – Milieus – Karrieren, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2004 : 621-647.
5 Christian Faure, Le projet culturel de Vichy. Folklore et révolution nationale, 1940-1944, préface de Pascal Ory, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1989 ; Jean-Pierre Rioux dir., La vie culturelle sous Vichy, Bruxelles, Complexe, 1990 ; Pascal Ory, La belle illusion. Culture et politique sous le signe du Front populaire, 1935-1938, Paris, Plon, 1994 ; Eckard Michels, Das Deutsche Institut in Paris 1940-1944. Ein Beitrag zu den deutsch-französischen Kulturbeziehungen und zur auswärtigen Kulturpolitik des Dritten Reiches, Stuttgart, Steiner, 1993 ; Hélène Eck dir., La guerre des ondes. Histoire des radios de langue française pendant la Deuxième Guerre mondiale, Paris, A. Colin, 1985 ; Laurence Bertrand Dorléac, Histoire de l’art. Paris 1940-1944. Ordre national, traditions et modernités, préface Michel Winock, Paris, Publications de la Sorbonne, 1986 ; Serge Added, Le théâtre dans les années de Vichy, 1940-1944, Paris, Ramsay, 1992 ; Kathrin Engel, Deutsche Kulturpolitik im besetzten Paris 1940-1944. Film und Theater, Munich, Oldenbourg, 2003 ; Anne Simonin, Les Éditions de Minuit 1942-1955. Le devoir d’insoumission, Paris, IMEC, 1994 ; Gisèle Sapiro, La guerre des écrivains, 1940-1953, Paris, Fayard, 1999.
6 Stéphanie Corcy, La vie culturelle sous l’Occupation, Paris, Perrin, 2005.
7 Myriam Chimènes dir., La vie musicale sous Vichy, Bruxelles, Complexe, coll. « Histoire du temps présent », 2001.
8 Les actes du colloque « La musique à Paris sous l’Occupation » sous la direction de Myriam Chimènes et Yannick Simon, Paris, Fayard/Cité de la musique, 2013, ont paru après la finition de ce manuscrit. Les nouveaux éclairages qu’ils apportent n’ont ainsi pas pu être intégrés.
9 Karine Le Bail, « Musique, pouvoir, responsabilité : la politique musicale de la Radiodiffusion française, 1939-1953 », thèse de doctorat d’histoire, Paris, Institut d’études politiques, 2005, inédit. Je remercie vivement Karine Le Bail de m’avoir fait parvenir son texte. L’auteure est en train de publier une étude sur les musiciens sous l’Occupation : La musique au pas. Être musicien, en France, sous l’Occupation, Paris, CNRS Éditions, sous presse.
10 Yannick Simon, Composer sous Vichy, Lyon, Symétrie, 2009.
11 « Les périodiques musicaux français pendant la Seconde Guerre mondiale », Fontes artis musicae, no 49/1-2, janvier-juin 2002 : 67-78 ; « Les écrits sur la musique publiés sous l’Occupation (1940-1944). Étude des ouvrages conservés à la bibliothèque municipale d’Angers dans le fonds Riobé », Revue de musicologie, vol. 89, no 1, 2003 : 93-128. Voir aussi l’étude de l’histoire et du contenu de L’Information musicale sous Vichy par Myriam Chimènes : « L’Information musicale : une “parenthèse” de La Revue musicale ? », Des revues sous l’Occupation, no 24 de La Revue des revues, 1997 : 91-110.
12 Willem De Vries, Sonderstab Musik. Music Confiscations by the Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg under the Nazi Occupation of Western Europe, Amsterdam, Amsterdam University Press, 1996 ; nous citerons par la suite l’édition allemande : Kunstraub im Westen 1940-1945, Francfort-sur-le-Main, Fischer Taschenbuch Verlag, 2000. Ne pouvant s’appuyer sur une base solide de recherches existantes, les interprétations des faits sont souvent trop peu fouillées et ne prennent pas suffisamment en compte le contexte historique.
13 Voir notamment Manuela Schwartz, « Musikpolitik und Musikpropaganda im besetzten Frankreich », in Wolfgang Benz, Gerhard Otto et Anabella Weismann dir., Kultur Propaganda Öffentlichkeit. Intentionen deutscher Besatzungspolitik und Reaktionen auf die Okkupation, Berlin, Metropol, 1998 : 55-78 ; id., « „ Eine versunkene Welt”. Heinrich Strobel als Kritiker, Musikpolitiker, Essayist und Redner in Frankreich (1939-1944) », in Isolde von Foerster, Christoph Hust et Christoph-Hellmut Mahling dir., Musikforschung, Faschismus, Nationalsozialismus, actes du colloque, Schloss Engers, 8-11 mars 2000, Mayence, Are-Edition, 2001 : 291-317 ; id., « La musique, outil majeur de la propagande culturelle des nazis », in M. Chimènes dir., La vie musicale sous Vichy, op. cit., 2001 : 89-105 ; id., « Wandel und Kontinuität. Die 30er Jahre als Grundlage der deutschen Musikpolitik in Frankreich von 1940 bis 1944 », in Giselher Schubert dir., Französische und deutsche Musik im 20. Jahrhundert, Schott, 2001: 170-188.
14 Par exemple Jane F. Fulcher, « Musical style, meaning, and politics in France on the eve of the Second World War », The Journal of Musicology, vol. 13, n° 4, automne 1995: 425-453; id., « French identity in flux. The triumph of Honegger’s Antigone », Journal of Interdisciplinary History, vol. 36, n° 4, printemps 2006: 649-674; id., The Composer as Intellectual. Music and Ideology in France, 1914-1940, New York/Oxford, Oxford University Press, 1re édition 2005. Dans sa recherche de liens sémantiques entre style musical et idéologie, elle établit des correspondances entre pratique musicale et opinion politique qui paraissent parfois trop peu contextualisées.
15 Michael Kater, The Twisted Muse. Musicians and their Music in the Third Reich, New York, Oxford University Press, 1997; Fred K. Prieberg, Musik im NS-Staat, Francfort-sur-le-Main, Fischer Verlag, 1982; Karen Painter, Symphonic Aspirations. German Music and Politics, 1900-1945, Cambridge Mass., Harvard University Press, 2007. Voir aussi Albrecht Riethmüller, Die Walhalla und ihre Musiker, Laaber, Laaber Verlag, 1993; Celia Applegate et Pamela M. Potter dir., Music and German National Identity, Chicago, University of Chicago Press, 2002.
16 Pamela M. Potter, Most German of the Arts. Musicology and Society from the Weimar Republic to the End of Hitler’s Reich, New Haven/Londres, Yale University Press, 1998; nous citerons par la suite la version allemande: Die deutscheste der Künste. Musikwissenschaft und Gesellschaft von der Weimarer Republik bis zum Ende des Dritten Reichs, traduit par Wolfram Ette, Stuttgart, Klett-Cotta, 2000.
17 Voir notamment Rémy Campos, « Philologie et sociologie de la musique au début du XXe siècle. Pierre Aubry et Jules Combarieu », Revue d’histoire des sciences humaines, n° 14, 2006 : 19-47 ; id., « L’analyse musicale en France au XXe siècle : discours, techniques et usages », in Rémy Campos et Nicolas Donin dir., L’analyse musicale, une pratique et son histoire, Genève, Droz/HEM-Conservatoire supérieur de musique de Genève, 2009 : 350-451 ; Rémy Campos et Nicolas Donin, « La musicographie à l’œuvre : écriture du guide d’écoute et autorité de l’analyste à la fin du XIXe siècle », Acta Musicologica, vol. 77, n° 2, 2005 : 151-204 ; Rémy Campos, Nicolas Donin et Frédéric Keck, « Musique, musicologie, sciences humaines : sociabilités intellectuelles, engagements esthétiques et malentendus disciplinaires (1870-1970) », Musique et sciences humaines. Rendez-vous manqués ?, n° 14 de la Revue d’histoire des sciences humaines, janvier 2006 : 3-17.
18 Voir la critique qu’émet Nicolas Donin à l’encontre d’une périodisation de l’histoire de la musique calquée sur les événements extra-musicaux de la Seconde Guerre mondiale : « Les années 1940-1945 : notes sur une périodisation usuelle de la musique », in Sylvain Caron, François de Médicis et Michel Duchesneau dir., Musique et modernité en France, 1900-1945, Montréal, Presses de l’université de Montréal, coll. « Paramètres », 2006 : 51-65.
19 Voir en annexe la liste des fonds dépouillés dans les Sources.
20 Fulcher situe le contenu politique de la musique au sein d’un système sémantique de convergences entre esthétique et idéologie. Voir par exemple The Composer as Intellectual, op. cit., 2005; id., « French identity in flux… », art. cité, 2006.
21 P. Ory, La belle illusion…, op. cit., 1994: 291-336; Jann Pasler, Composing the Citizen. Music as Public Utility in Third Republic France, Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press, 2009; M. Chimènes dir., La vie musicale sous Vichy, op. cit., 2001.
22 Voir Henry Rousso, « Avant-propos », in M. Chimènes dir., La vie musicale sous Vichy, op. cit., 2001 : 13-16, ici 14.
23 Pascal Ory, L’histoire culturelle, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2011 : 67.
24 K. Painter, Symphonic Aspirations, op. cit., 2007 ; Esteban Buch, La Neuvième de Beethoven. Une histoire politique, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1999 ; id., Le cas Schönberg. Naissance de l’avant-garde musicale, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées », 2006. Voir aussi les études de Barbara L. Kelly dans l’ouvrage qu’elle a dirigé en 2008, French Music, Culture and National Identity, 1870-1939, Rochester N.Y., University of Rochester Press (« Introduction: The roles of music and culture in national identity formation »: 1-14 et « Debussy and the making of a musicien français. Pelléas, the press, and World War I »: 58-76).
25 E. Buch, Le cas Schönberg, op. cit., 2006: 11.
26 Pour cette double dimension du discours critique, voir Michel Duchesneau, « La critique musicale comme source musicologique et comme genre musicographique », in Anne-Marie Gouiffes et Emmanuel Reibel éd., Esthétique de la réception musicale, Paris, Observatoire musical français, 2007 : 29-40.
27 P. Laborie, L’opinion française sous Vichy, op. cit., 2001 : 23.
28 Voir Hans Robert Jauß, Literaturgeschichte als Provokation, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1970 ; id., « Literaturgeschichte als Provokation der Literaturwissenschaft », in Rainer Warning éd., Rezeptionsästhetik, Munich, Fink, 1979 : 126-162 ; id., Ästhetische Erfahrung und literarische Hermeneutik, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1982 : 657-667.
29 Norman Fairclough, Critical Discourse Analysis. The Critical Study of Language, Londres, Longman, 1995 ; Ruth Wodak et al., Zur diskursiven Konstruktion nationaler Identität, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1998 ; Norman Fairclough et Ruth Wodak, « Critical Discourse Analysis », in Teun A. Van Dijk éd., Discourse as Social Interaction, Londres, Sage, 1997 : 258-284. Pour une synthèse des méthodes de la critical discourse analysis voir Reiner Keller, Diskursforschung, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, coll. « Qualitative Sozialforschung », 2004 : 26-30.
30 Antoine Bouillon, Madagascar. Le colonisé et son « âme », Paris, L’Harmattan, 1981 ; Evelyn Fox Keller, Reflections on Gender and Science, New Haven/Londres, Yale University Press, 1985 ; Donna Haraway, Simians, Cyborgs, and Women. The Reinvention of Nature, Londres, Free Association Books, 1991; Edward W. Said, Orientalism, New York, Pantheon Books, 1978. Voir aussi Jennifer Terry et Jacqueline Urla éd., Deviant Bodies. Critical Perspectives on Difference in Science and Popular Culture, Bloomington Ind., Indiana University Press, 1995. En sociologie, c’est notamment Bruno Latour qui s’est penché sur la construction de faits scientifiques : Bruno Latour et Steve Woolgar, Laboratory Life. The Construction of Scientific Facts, Beverly Hills Calif., Sage Publications, 1979 ; Bruno Latour, Petites leçons de sociologie des sciences, Paris, Seuil, coll. « Points. Sciences », 1996.
31 A. Bouillon, Madagascar…, op. cit., 1981: 16.
32 Scott Burnham, Beethoven Hero, Princeton N.J., Princeton University Press, 1re édition 1995.
33 William Weber, The Rise of Musical Classics in Eighteenth-Century England. A Study in Canon, Ritual and Ideology, Oxford, Clarendon Press, 1992; id., « The history of musical canon », in Mark Everist et Nicholas Cook éd., Rethinking Music, Oxford, Oxford University Press, 1999: 336-355; E. Buch, Le cas Schönberg, op. cit., 2006.
34 Pierre Bourdieu, « Avant-propos », in Pierre Bourdieu, Alain Darbel, Jean-Paul Rivet et Claude Seibel, Travail et travailleurs en Algérie, Paris/La Haye, Mouton et Cie, 1963 : 257-267, ici 257. Pour la critique bourdieusienne de l’autonomie des champs culturel et scientifique, voir aussi id., Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, nouvelle édition revue et corrigée, Paris, Seuil, coll. « Points. Essais », 1998 ; id., « La spécificité du champ scientifique et les conditions sociales du progrès de la raison », Sociologie et sociétés, vol. 7, n° 1, 1975 : 91-118.
35 Gisèle Sapiro, « La raison littéraire. Le champ littéraire français sous l’Occupation (1940-1944) », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 111-112, 1996 : 3-35, ici p. 4.
36 L. Raphael, « Frankreichs Ku nouveaux modèles de pensée lturwissenschaften im Schatten von Vichy-Regime und deutscher Besatzung », art. cité, 2004.
37 Les frais d’occupation sont fixés en 1940 à 400 millions de francs par jour. Ce chiffre descend en mai 1941 à 300 millions puis remonte à 500 millions en novembre 1942. Le montant total payé correspond à environ 58 % du revenu national des années 1940 à 1944 (R. O. Paxton, La France de Vichy…, op. cit., 1997 : 193).
38 J. Jackson, France. The Dark Years, op. cit., 2001: 1.
39 Louis Hautecœur, secrétaire général des Beaux-Arts, cité d’après S. Corcy, La vie culturelle sous l’Occupation, op. cit., 2005 : 282.
40 S. Corcy, La vie culturelle sous l’Occupation, op. cit., 2005 : 243.
41 M. Schwartz, « Musikpolitik und Musikpropaganda im besetzten Frankreich », art. cité, 1998 : 64. Toutes les traductions de l’allemand sont les nôtres.
42 P. Ory, La belle illusion…, op. cit., 1994 : 19-20.