Addenda
p. 401-406
Texte intégral
1xviii A. A. El-Hajji, « The andalusian diplomatic relations with the Vikings during the Umayyad period », dans Hesperis, VIII, p. 67-110 ; D. M. Dunlop, « Baḥr Muḥīṭ », dans EI (2), t. I, p. 963.
2xxi la nisba al-Isbahānī (cf. Ibn al-Faqīh, p. 290).
3xxii sur une traduction anglaise de ce récit, voir références dans Ḥudūd al-‘ālam, p. 419, n. 2.
4xxiii S. Maqbul Ahmad, dans EI (2), t. III, p. 944-945.
5xxvii le Kitāb al-ğawharatayn a été édité et traduit en allemand par C. Toll, Uppsala, 1968 (compte rendu par C. Cahen, dans Journal of the economic and social History of the Orient, XIII, 1970, p. 326-327.
6xxxii S. Rapoport, dans The Slavonic and East European Review, VIII (1929-1930), p. 80 sq. et 331 sq. (trad, anglaise), et A. Miquel, dans EI (2), t. III, p. 1015-1016.
7xxxiii Les dates du règne du calife al-‘Azīz sont : 365 /975-6 et 386 /996, ce qui donne l’intervalle de temps durant lequel l’ouvrage a été publié (cf. infra, addendum à la p. 310).
8xxxvii Le tableau des auteurs et la bibliographie comportent un certain nombre de compléments : pour éviter une dispersion de la mise au point, on reportera ces compléments au second volume de La géographie humaine du monde musulman, actuellement en cours de publication.
919 On consultera, de M. Arkoun : « Contribution à l’étude du lexique de l’éthique musulmane », dans Bulletin d’Études orientales, Damas, XXII, 1969, p. 205-237 ; Miskawayh, Traité d’éthique, Damas, 1969 ; Contribution à l’étude de l’humanisme arabe au ive/xe siècle, Paris, 1970. Dans ce dernier ouvrage, aux vues si souvent pénétrantes, M. Arkoun me reproche (p. 192, n. 1) de ne pas avoir discerné l’influence de la philosophie grecque (falsafa) dans la formation de la culture générale (adab). Cette influence ne saurait être niée : aussi bien M. Arkoun s’emploie-t-il avec talent à la mettre en lumière. Il me semble toutefois que le débat, toujours ouvert, sur l’adab et ses composantes doit tenir compte de deux facteurs :
- l’un est d’ordre chronologique : les études de M. Arkoun visent le ive/xe siècle, celle à laquelle je m’attache quand je parle de l’élaboration de l’adab se situe surtout au iiie/ixe ;
- l’autre facteur est d’ordre plus purement culturel. Sans doute les plus grands géographes se situent-ils en ce ive/xe siècle qu’étudie M. Arkoun. Mais je suis bien obligé de reconnaître que c’est lui, et non moi, qui distingue, et fort bien, d’un humanisme « religieux » et « littéraire » un « humanisme philosophique » qui y ajoute sa dimension propre. Autant que m’en persuadent mes lectures, ce dernier humanisme ne me paraît pas du tout perceptible dans les textes géographiques, si sensibles, au contraire, aux données de l’humanisme religieux et littéraire.
10Ces vastes questions restent en vérité à débattre. Un exemple encore : je ne suis pas si sûr, après lecture d’un mémoire de maîtrise de M. Boutros Ḥallāq sur la racine ’db chez Ibn al-Muqaffa‘, que l’adab de cet auteur soit uniquement de l’ordre de l’éthique. La seule conclusion en la matière reste l’invitation à une recherche systématique que je lance ici même, p. 165.
1122 Sur Themistios, cf. G. Dagron, L’Empire romain d’Orient au ive siècle et les traditions politiques de l’hellénisme : le témoignage de Themistios, Paris (Travaux et mémoires du Centre de recherche d’histoire et civilisation byzantines, III), 1968, et « Aux origines de la civilisation byzantine : Langue de culture et langue d’État », dans Revue Historique, fasc. 489 (janvier-mars 1969), p. 23-56. Sur l’humanisme byzantin en général, voir P. Lemerle, Le premier humanisme byzantin, Paris, 1971.
1228 Le débat sur l’histoire est d’importance. Dans un compte-rendu du présent ouvrage, paru dans al-Mašriq, juillet-octobre 1969, p. 626-630, M. Allard, entre autres objections pertinentes, me reproche de n’avoir pas tenu compte du livre de F. Rosenthal, A History of Muslim Historiography, Leiden, 1968 (1e éd. 1952). C’est un fait, et la lacune méritait d’être relevée. Premier point : Rosenthal note, écrit M. Allard, « l’importance qu’avait l’étude de l’histoire dans la formation des princes et de la classe dirigeante en général, alors que curieusement les auteurs cités ne parlent pas de la géographie. Comment expliquer cette exclusion d’une science dont l’importance est soulignée à toutes les pages du livre que nous analysons ? » La question est en effet essentielle, et l’on ne voit pas, pour l’instant, d’explication convaincante à cet état de fait : peut-être faut-il chercher du côté du caractère hybride, mouvant, de la géographie à ses origines, qui emprunte, comme on l’a dit, à beaucoup d’autres disciplines et se définit mal ? Quoi qu’il en soit, ce qu’on peut souligner, c’est que la géographie a eu conscience de cette situation de seconde zone : tout l’effort de ses représentants, au ive/xe siècle, tendra à la structurer, à la définir comme science propre, à en justifier l’utilité au plan de la pratique et la dignité au plan de la culture : les affirmations d’un Muqaddasī dans sa préface, et ses efforts stylistiques en maint passage vont, à n’en pas douter, dans ce sens.
13Second point : après lecture de Rosenthal, M. Allard estime trop péremptoire mon affirmation (p. 28) selon laquelle l’histoire est « le seul domaine où les influences étrangères n’ont pas joué ». Les nuances manquent, certes, mais tout dépend de ce qu’on entend par le mot d’influences. S’il s’agit de poser que des modèles persans, grecs ou syriaques offrent des parallélismes formels avec l’histoire annalistique arabe (l’originalité arabe de la forme ahbār ne semble pas, quant à elle, être en cause), on ne peut nier le fait : ces parallélismes existent, on les constate. Mais ensuite ? S’agit-il vraiment d’influences ? Rosenthal me paraît, dans son édition de 1968, très prudent à ce sujet. Il parle d’« hypothesis » (p. 77) et déclare : « The evidence available as to the form of Iranian historiography in the seventh century is very slim. This much, however, seems certain: There is nothing that would permit us to assume that the Persians used an annalistic arrangement... » (p. 74). Et plus loin (p. 80) : « While all the preceding evidence points to the availability to Muslim scholars of a certain knowledge of Graeco-Syriac historiography, it is by no means prove that that knowledge reached Muslim historians early enough in this way to inspire their use of the annalistic form. The same applies to an even greater degree to some Christian Arabic historical works... »
1429 Astrologue, cf. R. G. Khoury, « Un fragment astrologique in, édit attribué à Wahb b. Munabbih », dans Arabica, XIX (2), juin 1972, p. 139 sq.
1532 On se reportera à l’ouvrage cité de F. Rosenthal, p. 106 sq. : les conclusions de la p. 110 (lignes 10-15) vont dans le même sens que les nôtres (p. 32 i.f.-33). On relèvera, à propos des situations respectives de la géographie et de l’histoire, que Rosenthal (p. 109 i.f.) parle fort justement d’attitudes parallèles dans les mondes gréco-romain et arabe, et non pas d’influences de l’un à l’autre.
1635 Pour ce chapitre et, de façon plus générale, pour tout ce qui touche au problème de la connaissance, cf. F. Rosenthal, Knowledge triumphant, The concept of knowledge in Medieval Islam, Leiden, 1970 (compte rendu très détaillé par G. Vajda, dans Journal Asiatique, CCLVIII (1970), p. 202-206).
1736 M. Allard, dans son compte-rendu précité, oppose à mon affirmation « l’immense littérature technique en prose arabe ». Il est de fait que ma formulation aurait dû plus clairement distinguer entre cette littérature technique, immense en effet, et celle de l’adab, qui vise à livrer un donné général et non spécialisé. Un problème reste toutefois posé : à laquelle de ces deux littératures s’intéresse la masse du public, et laquelle des deux modèle le goût général ? Quantitativement, l’impact de l’une et de l’autre ne se mesure peut-être pas au nombre brut des publications.
1876 M. Allard, dans son compte rendu précité, signale les Rasā’il al-Kindī al-falsafiyya, qui contiennent divers traités « dont les sujets touchent à la géographie physique ». Dont acte : je signale d’ores et déjà que Kindī est mis à contribution dans le volume qui doit faire suite à celui-ci.
19132 et Tamīm b. Baḥr al-Muṭṭawwi‘ī.
20148 A. A. El-Hajji, « The andalusian diplomatic relations with the Vikings during the Umayyad period », dans Hesperis, VIII, p. 67-110.
21154 Le manuscrit de Mešhed (sur lequel cf. aussi Ḥudūd al-‘ālam, p. 481) figure au nombre de ceux qu’utilise l’édition posthume (actuellement sous presse) d’Ibn al-Faqīh par H. Massé.
22166 Deux passages de la légende d’Alexandre ont été empruntés par Ibn al-Faqīh à la Nihāyat al-‘Arab: cf. M. Grignaschi, dans Bulletin d’Études orientales, Damas, XXII, 1909, p. 18-19 et 55-60.
23167 M. Hadj-Sadok (Description du Maghreb et de l’Europe au iiie/ixe siècle, Alger, 1949, p. XII) pose en principe l’existence de sources communes aux œuvres d’Ibn Hurdāḏbeh et d’Ibn al-Faqīh.
24237 une réédition du Fihrist, par les soins de M. Chouémi, est en préparation.
25247 sur le Kitāb al-ğawharatayn, voir ci-dessus (addendum à la p. XXVII).
26287 le même souci d’investigation précise, minutieuse, peut se retrouver aussi dans tel ou tel aspect de sa démarche historique, comme en fait foi le Kitāb mušākalat an-nās lizamānihim, éd. W. Millward, Beyrouth, 1962, trad. française par M.-B. Pathé, dans Journal Asiatique, CCLVII, 1969, p. 361-386.
27299 N. Levtzion, « Ibn Ḥawqal, the cheque and Awdaghost », dans Journal of African History, IX, 1968, p. 223-233, conteste que ce géographe ait jamais traversé le Sahara, toutes ses informations ayant été collectées au nord du désert. En particulier, ce qu’il connaît d’Awdaġost lui a sans doute été dit à Siğilmāsa. Sans doute déclare-t-il (p. 99, trad. Wiet, p. 97 i.f.-98) : « j’ai vu à Awdagost une reconnaissance de dette par laquelle un négociant d’Awdaġost se reconnaissait débiteur envers un habitant de Siğilmāsa... » ; mais N. Levtzion estime qu’il s’agit là de l’intervention fâcheuse d’un copiste, lequel aurait extrapolé à partir d’informations du type de celle que fournit la p. 61 (trad. Wiet, p. 58) : « j’ai vu une reconnaissance de dette de Muḥammad b. Abī Sa‘dūn, d’Awdaġost... » (cf. aussi p. 100, trad. p. 98, où l’on doit apparemment corriger « Abū Isḥāq Ibrāhīm b. ‘Abd Allāh, connu sous le nom de Faraġa Šuġluh, qui était à Awdaġost le bénéficiaire du chèque dont j’ai parlé », en : « Abū Isḥāq..., qui était le bénéficiaire du chèque dont j’ai parlé à propos d’Awdaġost »: ṣāḥib ad-dayn wa ṣ-ṣakk allaḏī qaddamtu ḏikrahu bi-Awdaġost, dit le texte arabe : il semble bien en effet qu’il s’agisse du créancier siğilmāsien de Muḥammad b. Abī Sa‘dūn).
28310 Le problème de la datation de l’œuvre de Muhallabī et, partant, de ses contacts avec celle d’Ibn Ḥawqal, est des plus épineux. Minorsky (Ḥudūd al-‘ālam, p. 477) date le ‘Azīzī des années 364-5/975-6. J. Devisse (dans Tegdaoust I, Recherches sur Aoudaghost, Paris, 1970, p. 122, n. 4) donne comme dates limites 364-5 /975 et 380 /990. Quant à Ibn Ḥawqal, les deux versions de son œuvre se situent respectivement avant 356 /967 et vers 378 /988 (cf. Wiet, intr. à trad. d’Ibn Ḥawqal, p. XIII). Muhallabī se situant donc, en gros, entre ces deux versions, il est possible qu’il y ait eu entre les deux œuvres quelques interférences, en sens inverse selon l’époque où l’on se place. Le problème se complique encore du fait que l’œuvre de Muhallabī a pu connaître elle-même plus d’une version : à propos de la ville d’al-Manṣūra (Sind), par exemple, on relèvera, entre autres différences, que le texte conservé par Yāqūt (Mu‘ğam al-buldān, t. V, p. 211) ne mentionne pas le palmier, sur lequel insiste au contraire la version conservée par Abū l-Fidā’ (Géographie d’Aboulféda, texte arabe, éd. Reinaud-de Slane, Paris, 1840, p. 351), laquelle version se trouve très proche parfois, en sa formulation même, de celle d’Ibn Ḥawqal (p. 320, trad. Wiet, p. 313, et Géographie d’Aboulféda, op. et loc. cit.).
29324 de nouvelles recherches sur cet auteur (trad. du chapitre relatif à l’Égypte ; numéro du Bulletin de l’Institut Français d’Archéologie orientale du Caire, édité en hommage à G. Wiet, et actuellement sous presse) m’amènent à reviser la traduction de kūra (circonscription), madīna (cité) et qaṣaba (chef-lieu, en général).
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