Annexe II. Capitaines de gens d’armes retenus par Charles V (1369—1380)
p. 562-593
Texte intégral
1Ces 40 notices n’ont pas été choisies au hasard. Elles énumèrent les états de service de tous les capitaines de gens d’armes, qui, au témoignage des comptes subsistants des deux trésoriers des guerres de Languedoïl, ont été retenus par Charles V entre 1369 et 1380 au moins deux ans complets ou durant quatre années différentes. Dans la mesure du possible, chaque notice se divise en 5 rubriques :
- Coordonnées géographiques, familiales et sociales.
- Services militaires avant 1369.
- Services militaires de 1369 à 1380.
- Services militaires après 1380.
- Autres titres et offices.
1. PIERRE, dit HUTIN D’AUMONT († 1414)
2A. Famille du bailliage de Senlis. Sire de Cramoisy. Epousa successivement Marguerite, fille du Châtelain de Beau vais, Jeanne de Châtillon et Jeanne de Mello. Son testament fut enregistré par le Parlement de Paris le 6 mars 1412. Chevalier bachelier en 1368, chevaher banneret en 13861.
3B. En 1368, reçoit 400 livres pour les gens d’armes de sa compagnie2.
4C. Sert en 1370. En 1373, retenu à 20 hommes d’armes sous le gouvernement du duc de Bourgogne pour surveiller la chevauchée du duc de Lancastre ; sert en 1377 ; retenu à 40 hommes d’armes en 1378 et 13793.
5D. A la bataille de Roosebeke, en 1382, à l’ost de Bourbourg en 1383. Sert en 1386. A 70 lances au voyage de Gueldre en 1388. Sert en 1391. Est au voyage du Mans en 1392, avec 300 francs d’état par mois, au voyage du Puy en 1395. Créé porte-oriflamme de France le 28 juillet 1397. Capitaine et garde du château de Neauphle en 14024.
6E. Chambellan du roi en 1377. Conseiller et premier chambellan du roi en 1402. A sa mort, Le religieux de Saint-Denis dit qu’il fréquentait la Cour depuis 45 ans5.
2. ROBERT LE BAVEUX (mort à la croisade de Nicopolis en 1396 ?)6
7A. Famille de Beauce. Chevalier. Seigneur de Tillières-sur-Avre. Epousa Agnès Painel7.
8B. Alors simple écuyer, sert au pays chartrain sous le vidame de Chartres en 1357. A la prise d’Alexandrie par Pierre 1er de Lusignan, roi de Chypre, le 10 octobre 1365, « fut la bannière Nostre Dame bailliée a porter a monseigneur Guy le Baveux, seigneur de Tillieres, qui la fut acompaigné de M. Hutin et M. Robert le Baveux, chevaliers, ses filz ». Encore à la cour de Chypre au printemps 1367 ; participe à une expédition de secours en faveur de Gori-ghos, assiégée par les Infidèles8.
9C. Capitaine de la garnison d’Angoulême en 1375. Retenu à 60 hommes d’armes par lettres de Charles V du 30 novembre 1375, pour les establies des villes et châteaux d’Angoulême, Touvre et Montignac. Retenu aux gages du roi pour les mêmes places avec 40 hommes d’armes, sous le gouvernement du maréchal de Sancerre, le 29 juin 1377. Retenu de nouveau au même nombre en 1378 et 13799.
10D. Garde des château et ville de Conches en 1386 et 138710.
11E. Sénéchal d’Angoulême en 1378 et 137911.
3. ALAIN DE BEAUMONT
12A. Famille d’origine bretonne. Apparenté à Bertrand du Guesclin. Son frère fut tué à la bataille de Cocherel. Un autre de ses parents s’appelle Jean de Beaumont. On trouve aussi à ses côtés un Alain de Beaumont le jeune, chevalier. Lui-même est qualifié de chevalier. Il sert encore d’arbitre entre le duc de Bretagne, Jean IV, et Olivier de Clisson en 1391. Le 8 avril 1370, il reçoit de Bertrand du Guesclin la seigneurie d’Anneville, naguère possédée par Guillaume du Guesclin. En mars 1373, Charles V lui fait don du château et de la châtellenie de Sainte-Néomaye, en Poitou, qu’il avait lui-même reconquis sur les Anglais. Par lettres du 2 juillet 1387, Charles VI lui permet de fortifier son hôtel de Molay-Bacon, au bailliage de Caen12.
13B. Accompagne du Guesclin en Espagne. Le 19 novembre 1368, à Toulouse, il reçoit des mains d’Etienne de Montmégean, trésorier des guerres en Languedoc pour le roi et le duc d’Anjou, 160 francs d’or que le duc d’Anjou lui a attribués ainsi qu’au sire de Montauban et à d’autres « compaignons » pour leurs « despens » lorsqu’ils étaient otages auprès de lui au nom de Bertrand du Guesclin qui devait « faire vuider aucunes gens de compaignie hors du pais de la languedoc »13.
14C. En décembre 1370, il fait partie de la compagnie de Bertrand du Guesclin, qui vient d’être nommé connétable ; la même année, participe à ses côtés aux combats de Pontvallain et de Bressuire. Il sert en 1371 et reprend alors le château de Lezay en Poitou. La même année, il est signalé comme capitaine de Saint-Yrieix. Est au siège de Sainte-Sévère en 1372, à la bataille de Chizé en 1373. Capitaine des ville et château de Saint-Maixent en septembre 1372. Par ses lettres du 24 août 1375, Charles V le retient à son service « es parties de Bretaigne » avec 100 hommes d’armes. En 1376, 1377 et 1378, il est retenu à 50 hommes d’armes pour servir en Limousin, Angoumois, Périgord et Saintonge, sous le gouvernement du maréchal de Sancerre. Il tient garnison en permanence à Bergerac en 1379 et 1380, avec 40 hommes d’armes ; il reçoit alors 200 francs d’or pour son état chaque mois14.
15D. En même temps que son frère Jean, sert d’otage pour Obvier de Clisson en 1381. Retenu en 1382 à 300 hommes d’armes et 100 arbalétriers pour servir en Guienne. Il assiste au Requiem de du Gueschn en 1389. Présent à l’ost de Bourbourg, aux voyages de Gueldre et du Mans15.
16E. Sénéchal de Poitou en 1373 et 1374. Sénéchal de Toulouse en 1382— 138316.
4. JEAN DE FRANCE, DUO DE BERRI (1340—1416)
17Il n’est pas question de retracer ici la biographie de ce frère de Charles V, mais de dégager seulement son rôle dans les guerres de la reconquête : le 5 février 1369, Charles V l’établit lieutenant général pour le fait de la guerre ès parties de Berri, Auvergne, Bourbonnais, Forez, Sologne, Touraine, Anjou, Maine et Normandie entre les rivières de Seine et de Loire, Mâçonnais et Lyonnais. Il lui accorde 500 hommes d’armes par lettres du 5 avril 1369, puis 800, pour le servir en ses présentes guerres, par lettres du 1ER mai de la même année. Des lettres de Charles V en date du 14 octobre 1369 lui octroient 2000 livres d’état par mois, pour soutenir les frais de la guerre. Il est retenu avec un certain nombre de combattants par lettres du 5 mai 1370 et du 14 juillet 1371. Le 28 avril 1373, il est « ordonné » par Charles V pour « avoir et tenir » 300 hommes d’armes destinés à la garde et sûreté de la Guienne. Le 26 février 1374, il est retenu avec 300 hommes d’armes pour la garde du Berri et obtient encore 100 hommes d’armes sous son gouvernement par lettres royales du 19 décembre 1374. Puis, l’année suivante, son incapacité notoire lui vaut une disgrâce qui se prolonge jusqu’à la mort de son frère aîné en 138017.
5. JEAN DE MAUQUENCHY, SIRE DE BLAINVTLLE, dit MOUTON DE BLAINVILLE (vers 1322—1391)
18A. Famille d’origine normande. Epousa Jeanne Malet de Graville, d’ancienne noblesse normande. Sa fille se maria avec Colart d’Estouteville, sire de Torcy. En novembre 1367, Charles V ordonne d’acheter des terres valant un revenu de 5600 francs et de les donner au sire de Blainville « pour moutonner son fils ». Fait chevalier à Hazebrouck en 1348, lors d’un combat contre les Flamands. Chevalier banneret à partir de 136518.
19B. En 1350, signalé parmi les seigneurs normands que Jean le Bon compte mander à la première occasion. En 1356, avec 12 écuyers, prend part, sous le Baudrain de la Heuse, à l’attaque de Pont-Audemer. Le 10 juin 1358, marche contre les Jacques en compagnie du roi de Navarre, Charles le Mauvais ; en juillet de la même année, il est aux côtés du dauphin Charles lorsque celui-ci attaque Paris. En 1359, il participe aux sièges de Saint-Valery-sur- Somme, Blangy et Graville, en 1360 à celui de Béthencourt, en 1361 à celui de Honfleur, sous Louis de Harcourt. En 1363, il combat les Anglais aux environs de Beaumont-le-Roger ; en 1364, il est institué châtelain de Rouen, fonction qu’il conserve jusqu’en 1382 ; en 1364 et 1365, il est capitaine de par le roi au diocèse de Rouen « deçà la rivière de Saine » ; toujours en 1364, il est présent à la bataille de Cocherel et aux sièges ou prises de Meulan, Mantes, Evreux, Neufchâtel, Gournay, Moulineaux et La Charité-sur-Loire. En 1365, il est chargé de la garde de Vernon et de Pont-de-l’Arche. En 1368, il participe à l’assaut du fort du Homme. A cette date, il a environ quarante-quatre ans ; il a participé aux guerres du royaume de France depuis plus de vingt ans ; on a l’a vu à plusieurs batailles rangées et à plus de dix sièges ; aussi, le maréchal Boucicaut étant mort, Charles V, par lettres du 20 juin 1368, se confiant « a plein du sens, loyauté et grant diligence » de son « amé et féal chevaher et conseilher Jehan, sire de Blainville, et aussi considerans et atten-dans les bons, loyaux et honorables services » qu’il lui a rendus depuis longtemps en ses guerres, « dont nous reputons estre chose convenable et digne de le élever en honneurs et accroissement de son estât, si comme par la royale majesté a tousjours esté accoustumé de faire a ceux qui bien l’ont desservi », par « dehberation et avis de nostre grant conseil », l’étabht « mareschal de nous et de nostre royaume »19.
20C. Il est retenu avec 300 hommes d’armes de sa compagnie et sous son gouvernement par lettres royales du 12 septembre 1369 pour servir en ces présentes guerres en Normandie et ailleurs où il sera besoin. En août 1371, retenu au nombre de 100 hommes d’armes. Il sert en 1372 et 1373. Par lettres royales du 28 août 1375, il est retenu aux gages du roi avec 100 hommes d’armes pour le servir en Bretagne. Il a 100 hommes d’armes sous son gouvernement en 137920.
21D. Il sert en 1383 et 1386 et prend part au voyage de Gueldre en 1388 avec 60 lances ; assiste au Requiem de du Gueschn en 138921.
22E. Conseiller du roi22.
6. GUILLAUME DE LA BOISSIÈRE, dit PARRIGNY
23A. Constamment mentionné comme simple écuyer23.
24C. Capitaine des ville et château de Châtillon en Gascogne, pour la garde desquels il est « de nouveau » retenu avec 40 hommes d’armes par lettres royales du 30 novembre 1377. Capitaine du même château avec le même effectif en 1379 — 138024.
25D. Dans la même garnison, sert toujours en 1383, 1386, 1388, 1389, 1390, 1391, 1392, 1393 et 139425.
26E. Huissier d’armes de Charles V en 137726.
7. GUILLAUME DES BORDES († 1397)
27A. En dépit de Siméon Luce, ne doit pas être identifié avec Guillaume Guénant, seigneur des Bordes, château situé à Pressigny-le-Petit (Indre-et- Loire, ar. Loches), dont la soeur épousa Guy V de la Trémoïlle. Le nôtre est originaire d’Ile-de-France. Il épousa Marguerite de Bruyères, dame de Cayeux et de Boulencourt, fille et héritière en partie de Thomas, sire de Bruyères, et de Béatrix de Varennes. Il eut de ce mariage Jean, seigneur des Bordes et de Cayeux, chevaher et chambellan du roi, capitaine du château de Mon-tereau en 1410, qui épousa Jacqueline, fille de Guillaume, Châtelain de Beau-vais, et de Jeanne de Raineval. Guillaume des Bordes est confirmé en mai 1374 dans l’acquisition de la terre du Bec de Mortemer, au pays de Caux, qu’il avait faite auprès de Louis de Chalon, fils aîné du comte de Tonnerre. Ecuyer en 1361, chevaher en 1364, chevalier banneret en 138827.
28B. Il sert devant La Charité-sur-Loire en 1364 en la compagnie du duc de Bourgogne et perd en cette occasion plusieurs chevaux. Il est retenu capitaine de 70 hommes d’armes le 7 mai 136828.
29C. Charles V le retient au nombre de 209 hommes d’armes par ses lettres du 26 octobre 1369. Il est retenu en 1370 avec 200 hommes d’armes pour servir en la compagnie et sous le gouvernement du duc de Berri ; le 14 octobre de la même année, Charles V le retient pour poursuivre Robert Knollys en Vendômois, Maine et Touraine. Il est à Mirebeau avec 100 hommes d’armes le 15 septembre 1371, servant alors sous les ordres d’Olivier de Clisson. Le 20 décembre 1370, il est établi capitaine et châtelain des château et ville de Montereau, fonction qu’il va conserver sans doute jusqu’à la fin de sa vie, avec 700 francs de gages annuels. Il sert en 1373. Le 9 février 1374, il est retenu par Charles V avec 100 hommes d’armes et 200 francs d’état par mois puis obtient en plus 40 hommes d’armes et 100 francs d’état par lettres du 8 novembre de la même année. Il sert en 1375. Par lettres royales du 19 février 1376, il est retenu avec 100 hommes d’armes et 300 francs d’état mensuel pour servir « contre certaines routes de gens d’armes ». En 1377, il est capitaine en Picardie pour le fait de la guerre et sert sous les ordres du duc de Bourgogne. Il a 200 hommes d’armes sous lui en 1378. En 1379, alors qu’il est capitaine général de la basse Normandie, il est fait prisonnier par les Anglais de la garnison de Cherbourg. Dans un acte du 15 mai 1380, Charles V fait allusion aux « grans, bons et notables et agreables services que ledit des Bordes nous a faiz ou temps passé, tant en noz guerres, esquelles il nous a servi waillamment et honorablement depuis que nous venismes au gouvernement de nostre royaume et par avant en noz plus graves afaires, tri-bulacions et adversitez de nostre royaume comme autrement en touz faiz et besoignes ou nous l’avons voulu emploier et espérons que encore face ou temps avenir et aussi que pour le fait de noz dictes guerres il a esté pris en nostre service en bataille vaillamment et honorablement et encore est prisonnier en la main de noz ennemis en Engleterre ». Pour sa rançon, Charles VI lui fit don de 20 000 l.t. par lettres du 15 décembre 1380. Par un acte du 30 août 1380, Richard II céda son prisonnier, alors enfermé à la Tour de Londres, à Thomas Felton29.
30D. Il est à la garde du corps du roi, pour tenir son frein, à la bataille de Roosebeke, en 1382, participe à l’ost de Bourbourg avec 2 chevaliers et 16 écuyers sous lui en 1383. Par lettres du 27 octobre de la môme année, il est récompensé de ses longs états de service par la garde de l’oriflamme, aux gages de 2 000 francs par an. Il participe au « voyage de Flandres » du 28 juillet au 14 septembre 1385, à « l’armée de l’Ecluse » du 12 septembre au 18 novembre 1386 et au voyage de Gueldre du 15 août au 27 octobre 1388. Présent au Requiem de du Guesclin en 1389. Il sert encore en 1391 et au voyage du Mans, en 1392, toujours garde de l’oriflamme. Il fait partie du voyage du Puy en 1395. Enfin, il fut un temps capitaine de « la ville de Montebourt ou clos de Constantin »30.
31E. Huissier d’armes de Charles, duc de Normandie, en 1361. Chambellan du roi en 1364. Conseiller et chambellan du roi en 138931.
8. HUE DU BOULAY († 1395)
32A. Famille originaire du pays chartrain. Epousa Marguerite de Trie. Chevalier au moins à partir de 1364. En août 1373, Charles V, « considerans les bons et agreables services que nous a fais ou temps passé en noz guerres et encores fait de jour en jour nostre amé et féal chevalier Hue de Boulay », lui donne tout ce que Philippot de Villebon, écuyer, tenait et possédait avec le manoir de Villebon, et tout ce qu’il pouvait avoir « es paroisses de Paloisel, de Saulx et au heu de Chanches ». Le 3 juin 1383, Charles VI lui permet de « fortifier, emparer et fossoier » « une maison appellée la Ville au Tertre », située dans le bailliage de Senhs. Enterré dans l’église paroissiale de Montlhéry32.
33B. Sert durant l’été 1364 « es parties de Beausse, d’Orleans et de Char-train » sous le commandement du duc de Bourgogne. Capitaine de Montlhéry en 136533.
34C. Retenu « de pieça » par Charles V avec 20 hommes d’armes pour la garde et sûreté de son corps le 1er avril 1369. Conserva très vraisemblablement les mêmes responsabilités jusqu’à la fin du règne34.
35D. Capitaine de Nogent-le-Roy, au pays chartrain, entre 1380 et 1391— 1392. Sert en 1383 sous le duc de Bourgogne dans l’ost de Bourbourg. A la même époque, il est signalé dans les comptes des trésoriers des guerres. Conservateur des trêves ordonnées dans la sénéchaussée de Quercy en 1389 et 139035.
36E. Chambellan du roi en 1389—139236.
9. LOUIS, DUC DE BOURBON (1337—1410)
37De même que pour le duc de Berri, il ne saurait être question de résumer ici les activités multiples de ce personnage de premier plan, qui succéda en 1356 à son père, mort à Poitiers.
38Il est retenu par Charles V avec 200 hommes d’armes le 29 juin 1369 puis avec 300 hommes d’armes le 1er juillet de la même année pour « l’armée de la mer » ; par lettres du 16 août 1369, il est retenu à 400 hommes d’armes sous le gouvernement du duc de Bourgogne et participe alors à la campagne de Normandie. Mais dès le 26 septembre 1369, il est retenu par Charles V pour servir en Bourbonnais et ailleurs sous le gouvernement du duc de Berri. C’est durant l’hiver 1369—1370 qu’il reprit la place de Belleperche, où avait été enfermée sa mère, Isabeau de Valois. Il fait campagne en Guienne d’avril à octobre 1372 avec le duc de Berri et du Guesclin. Le 24 juin 1374, il est retenu aux gages du roi avec 200 hommes d’armes pour servir sous les gouvernements des ducs d’Anjou et de Berri. Les lettres royales du 5 avril, 11 mai et 10 juillet 1375 lui accordent 400 hommes d’armes « tant de première retenue comme de crue » pour la défense des montagnes d’Auvergne. De nouveau retenu au nombre de 200 hommes d’armes par lettres royales du 9 juillet 1377, pour le siège de Carlat. En 1378, il sert en Normandie sous le gouvernement du duc de Bourgogne. Enfin les lettres royales du 2 décembre 1379 le retiennent avec 300 hommes d’armes et 1 000 francs d’état par mois pour servir aux guerres des pays d’Auvergne et Bourbonnais37.
10. JEAN III DE BUEIL (1346-1390)
39A. Famille tourangelle. Fils de Jean II, sire de Bueil, qui fit son testament en 1366. Longtemps simple chevalier, puis chevalier banneret à partir de 1384. L’un de ses fils, Pierre de Bueil, fut également capitaine sous Charles V et bailli de Touraine de 1392 à 1411. Un autre, Jean IV, débuta dans la carrière des armes sous Charles V et fut maître des arbalétriers de France sous Charles VI38.
40B. Sert en 1368 avec cent hommes d’armes39.
41C. Par lettres du 5 avril 1369, Charles V lui accorde 50 payes pour la garde de la ville d’Angers et de ses environs et 20 pour la garde du Mans. Retenu au nombre de 100 payes, par lettres royales du 8 mars 1370, pour servir en Anjou et Maine. La même année, il bat les Anglais à Lusignan et prend La Roche-Posay. Le 1er février 1371, Charles V le retient au nombre de 40 hommes d’armes. Il sert en 1373 : « Monseigneur Jehan de Buel s’en aloit a Laon pour estre chapitain de le cité ; la l’envoioit li dis rois de France », dit à cette occasion Froissait. Retenu par lettres royales du 16 mai 1374 avec 100 hommes d’armes et 100 francs d’état par mois pour servir en Guienne sous les gouvernements des ducs d’Anjou et de Berri. La même année, prend Brive, en compagnie du duc de Bourbon. En 1377, Charles V reconnaît lui devoir 6 295 francs d’or pour ses gages et ceux de ses gens d’armes. En 1379, il est capitaine des ville et château de Chinon, mais également, de 1375 à 1380, capitaine général de par le duc d’Anjou ès parties de Languedoc40.
42D. Sert en 1386 et 138841.
43E. Il fut sénéchal de Beaucaire et de Nîmes de 1374 à 1377 et sénéchal de Toulouse de 1377 à 1382. Chambellan du duc d’Anjou dès 1368, puis chambellan du roi42.
11. HUE DE CHÂTILLON († 1390)
44A. Famille d’origine champenoise, mais la Chronique normande le range parmi les Picards. Petit-fils de Gaucher de Chatillon, connétable de France. Fils de Jean de Châtillon qui servit Philippe VI et Jean le Bon. Seigneur de Danipierre, de Sompuis et de Rollaincourt, il épousa Agnès de Séchelles. Sert avec son père en 1353 ; il est alors fait chevalier ; chevaer banneret en 1378. Son fils aîné, Jacques, seigneur de Dampierre, épousa la fille de Bureau de la Rivière et devint amiral de France le 23 août 140843.
45B. En 1356, il est à l’ost de Breteuil dans la bataille de Moreau de Fienn.es avec d’autres seigneurs picards. La même année, à Poitiers. Accompagne Charles le Mauvais, roi de Navarre, lors de l’écrasement des Jacques le 10 juin 1358. Assiste au siège de Blangy en 1359. Sert en 1361. Devient maître des arbalétriers de France en 1364, succédant à Baudouin d’Annequin, tué à Cocherel. En 1366, il amène des gens d’armes dans la province de Lyon, sous le gouvernement du duc de Bourgogne44.
46C. Il combat surtout dans le nord du royaume, avec un succès inégal. En 1369, il est fait prisonnier lors d’une sortie sous Abbeville. Charles V, par lettres du 6 février 1371, lui accorde 8000 livres pour l’aider à payer sa rançon. En 1372, capitaine général pour le roi dans toute la Picardie, depuis la rivière d’Oise jusqu’à la Lys et à la mer, il est retenu au nombre de 400 hommes d’armes. Ses échecs décident Charles V à lui retirer en 1379 la maîtrise des arbalétriers au profit de Guichard Dauphin, seigneur de Jaligny45.
47D. Redevint maître des arbalétriers de 1382 à 138846.
12. OLIVIER DE CLISSON (1336 – 1407)
48A. Sire de Chsson et de Belleville. Notable famille de Bretagne, remontant au iie siècle. Elevé avec le futur Jean D7 de Bretagne, dans l’hôtel du duc de Lancastre. Fils de Jeanne de Belleville et d’Olivier de Chsson, décapité aux halles de Champeaux, à Paris, par ordre de Philippe VI, le 2 août 1343, « pour plusieurs traïsons et autres crimes perpetrés par lui contre le roy et la couronne de France et alliances qu’il avoit faictes au roy d’Angleterre, anemy du roy et du royaume de France ». Obvier de Clisson épousa successivement Catherine de Laval et Marguerite de Rohan, veuve de Jean de Beaumanoir. Chevalier banneret en 1371, baron en 137647.
49B. Combat d’abord aux côtés des Anglais. Il fait ses premières armes au siège de Reims en 1359. Il est avec Jean IV de Bretagne à la bataille d’Auray, en 1364 ; y perd un oeil, crevé d’un coup de lance, d’où son surnom : le Borgne- Clisson. Assiste encore à la bataille de Najera en compagnie du prince de Galles, en 1367. La même année, il se brouille avec les Anglais et passe à Charles V qui, en septembre, lui rendit la terre de Chatonceaux, jadis confisquée à son père48.
50C. Il est l’un des chefs de la flotte préparée en 1369 pour un débarquement en Angleterre. Le 26 janvier 1370, il jure fidélité à Charles V. Le 24 octobre, il conclut une alliance personnelle avec Bertrand du Guesclin. La même année, il s’engage, dans le cas où le duc de Bretagne se déclarerait contre les Français, à remettre à Charles V son château de Josselin. Paraît avoir eu continuellement un minimum de 200 hommes d’armes aux gages du roi de 1371 à 1380. En 1371, lieutenant du roi ès parties des Basses Marches. La même année, il essaye de porter secours à la forteresse de Moncontour-du- Poitou et retient à cet effet des troupes. Toujours la même année, lieutenant général du roi en Touraine, Anjou et Maine. Toujours lieutenant du roi ès parties des Basses Marches de 1374 à 1376. Retenu à 400 hommes d’armes de « crue » par lettres du 18 juin 1375. A partir de cette date, sert surtout en Bretagne49.
51D. Nommé connétable de France le 1er octobre 1380. Participe à toutes les expéditions du début du règne de Charles VI (Roosebeke, ost de Bour-bourg, « passage de la mer » de 1386, voyage d’Allemagne de 1388, expédition du Mans de 1392). Perd l’office de connétable en 139250.
13. HERVÉ LE COICH
52A. Hervé le Coich, maître de l’hôtel du comte d’Alençon, frère de Phi-ippe VI, en août 1336, puis maître des requêtes de l’hôtel du roi, qui, en 1343, ui donna différents fiefs dans la vicomte de Chartres, servant dans les osts de Bouvines et de Calais, est sans doute son père. Lui-même est signalé chevalier dès 1364. Chevalier banneret en 1388. Seigneur de la Grange. Marié à Marguerite de Trie51.
53B. Simple écuyer, sert en 1357 au pays chartrain. Sert durant l’été 1364 « es parties de Beausse, d’Orléans et de Chartrain » sous le commandement du duc de Bourgogne. Fait partie de la croisade de Pierre 1er de Lusignan en 1365—1367. Reçu en montre avec trois écuyers à Fresnay-le-Vicomte en 136852.
54C. Sert en 1369, sous GuiDaume des Bordes. Le 6 septembre 1371, passé en revue à Tours avec, sous lui, 6 chevaliers et 3 écuyers. Passé en revue à Saint-Sauveur-le-Vicomte le 3 juillet 1375. La même année, chef de la garnison de Saint-Jean-d’Angély, avec 30 hommes d’armes. De même en 1376, 1377 et 1378. Chef de 20 hommes d’armes en 1379—138053.
55D. A 44 lances sous lui lors du « voyage d’Allemagne » de 1388. Châtelain et garde du château de Chinon en 1389—1392. Sert en 1391. Fait partie du voyage du Mans en 1392. Retenu « de nouveau » avec le comte de Dammartin en 1392—1393 pour la sûreté et garde des corps et personnes de la reine et du dauphin. Fait partie du voyage du Puy en 139554.
56E. Chambellan du roi. Sénéchal de Saintonge de 1375 à 1382. Encore en vie en 1400, année où il reçoit de Charles VI une houppelande55.
14. ENGUERRAN VII DE COUCY (1346 ou 1347—1397)
57A. L’un des plus grands seigneurs de France, originaire du Vermandois. Son père, qui avait épousé Catherine d’Autriche, fille de Léopold, duc d’Autriche, servit Philippe de Valois dans ses campagnes : il est présent à l’ost de Bouvines en 1340 avec un chevalier banneret, 11 chevaliers bacheliers et 74 écuyers sous lui. Lui-même épousa successivement Isabelle d’Angleterre, fille d’Edouard III, et Isabelle de Lorraine, fille de Jean, duc de Lorraine. On le trouve toujours qualifié de banneret56.
58B. Très jeune encore, il combattit les Jacques en 1358, fut l’un des otages de Jean le Bon, puis se rendit en Prusse57.
59C. En 1372—1374, il est au service de Grégoire XI en Italie, puis, en septembre 1375, dirige une expédition vers l’Autriche. Jusqu’alors, son mariage, ses alliances, sa fortune, le retenaient de combattre les Anglais, mais il se décida en 1377 à s’engager à fond aux côtés de son « naturel et souverain seigneur », le roi de France ; par une lettre du 26 août, il avertit le jeune Richard II qu’il lui renvoie tout ce qu’il peut tenir de lui « en foi et hommage » et qu’il renonce à l’ordre de la Jarretière. Désormais, Charles V utilise largement ses services : par lettres du 4 juillet 1377, il est « de nouveau » retenu à ses gages avec 200 hommes d’armes et 500 francs d’état par mois, outre les 500 francs mensuels de sa pension. Retenu à plusieurs reprises en 1378 et 1379. Il est capitaine général des pays de Picardie et de Caux en 138058.
60D. Il refuse la dignité de connétable à la mort de du Guesclin. Présent à Roosebeke, à l’ost de Bourbourg en 1383, dans l’armée du « passage de la mer » en 1386, dans l’ost de Gueldre en 1388. Il est capitaine général pour le roi en Guienne de 1389 à 1394. Participe à l’expédition de Barbarie en 1390, à l’ost du Mans en 1392. Refuse une seconde fois l’épée de connétable lorsqu’Oli-vier de Clisson est écarté. Lieutenant et capitaine général du duc Louis d’Orléans en Itahe en 1394—1395. Participe à la croisade de Nicopohs. Meurt prisonnier des Turcs à Brousse en février 139759.
61E. Grand Boutillier de France60.
15. COLAET D’ESTOUTEVILLE
62A. Appartient à une grande famille normande. Sire de Torcy. Par un acte du 16 juin 1379, Charles V, considérant les « bons et agreables services que nostre amé et feal chevalier Colart d’Estouteville, sire de Torcy en Caux, et aucuns de son lignage nous ont faiz ou temps passé, font de jour en jour et esperons qu’il facent ou temps advenir », lui permet de faire de l’hôtel de Torcy une « forteresce en laquelle les habitans et voisins du pais environ peussent plus promptement et aiseement avoir retrait, refuge et seurté pour eulx et pour leurs biens se besoing estoit » « et que leurs hostes et justiciables a cause d’icellui et touz autres qui plus promptement y pourroient avoir leur retrait et refuge que ailleurs puissent estre contrains de y faire guet et garde ». Chevalier dès 1364. Chevalier banneret en 1386. Gendre du maréchal de Blainville61.
63B. Sert sous Mouton de Blainville en 136462.
64C. Sert à Saint-Lô en 1369. Sert en 1373. Retenu aux gages de Charles V avec 50 hommes d’armes et 50 francs pour son état par mois le 15 mai 1374 pour servir en Guienne sous les gouvernements des ducs d’Anjou et de Berri. Chef de 40 hommes d’armes sous du Guesclin en 1376. Retenu à plusieurs reprises en 1378 sous le gouvernement de l’amiral Jean de Vienne. Garde, capitaine et châtelain des château et ville d’Arqués de 1378 à 1409. En 1380, il est heutenant de Mouton de Blainville, capitaine général pour le roi au pays de Languedoc63.
65D. Sert en 1382, 1386 et 1388. Châtelain ou gouverneur de Buzet sur le Tarn en 1389 et de Lavaur sur le Tarn de 1389 à 1393. Est-ce encore lui capitaine des château et ville de Cherbourg de 1406 à 141564 ?
66E. Chambellan du roi65
16. JEAN, SLUE DE LA FERTÉ-FRÊNEL
67A. Appartient à une importante famille de Normandie. Seigneur de La Ferté-Frênel, de Gacé et du Neubourg. Qualifié de chevaher banneret dès 136666.
68B. On relève un Jean de la Ferté écuyer en 1339 : est-ce lui ? « Le sire de la Ferté et de Gassoy » est compté parmi les seigneurs normands qu’en 1350 Jean le Bon voulait mander. Sert à Saint-Junien et à Saint-Jean-d’Angély en 1352, sous le maréchal d’Audrehem. Fait prisonnier par les Navarrais en 1356. Présent à l’écrasement des Jacques par le roi de Navarre le 10 juin 1358. Maréchal de Normandie à partir de 1364, il Test encore en 1399. Passé en montre à Caen le 26 mai 1366. Sert en 136867.
69C. Sert en 1369. Fait sa montre à Caen en août et septembre 1370. Toujours à Caen le 1er mai 1371. Est à la bastide de l’abbaye devant Conches le 1er août 1371. Retenu au nombre de 16 hommes d’armes en 1373, sous le gouvernement du duc de Bourgogne, afin de contenir la chevauchée du duc de Lancastre. Sert à Vernon le 20 septembre 1376. Retenu en 1378 et 137968.
70D. Capitaine du roi en basse Normandie de 1381 à 1394, avec un nombre variable d’hommes d’armes sous ses ordres. Tient alors garnison à Carentan. Participe au voyage du Mans en 1392. Capitaine d’Avranches de 1384 à 1404 »69.
71E. Chambellan du roi70.
17. OWBN DE GALLES (OWAIN LAWGOCH) († 1378)
72A. « Il estoit grans et haus, gentis durement et bon homme et vaillant as armes. Et fu jadis fils un prince de Gales que le roi d’Engleterre avoit fait decoler, la cause pourcoi, je l’ignore ; et avoit li rois d’Engleterre saisi toute la terre et la princhauté de Gales et encachié cel enfant, liquels en sa jovenesse s’en vint demorer en France et remonstra ses besongnes au roi Phelippe de France, qui volentiers y entendi et le retint dales lui ; et fu, tant comme il vesqui, de sa cambre, avoecq ses nepveus d’Alenchon et autres, et ossi fist li rois Jehans »71. Ce familier des trois premiers Valois était bien un authentique prince gallois, dernier représentant de la hgnée royale des Gwynedd, parent d’Owen Glendover qui prit les armes contre Henri IV Lancastre en 1401, après s’être senti encouragé, selon Le religieux de Saint-Denis, par l’exemple d’Owen de Galles et l’appui que ce dernier trouva en France : ad id audaciam proestitit quod famosus quondam armiger Yvo de Wallia, cui jure consanguinitalis successerat, in servitio régis Francioe nuper defuncti occu-buera72. On a conservé la proclamation d’Owen de Galles réclamant l’héritage de ses ancêtres. En dépit de son origine, conserva toujours la quahté d’écuyer. Christine de Pisan dit de lui : « un noble escuier, lequel estoit, comme on disoit, droit héritier de la prirtcée de Galles »73.
73B. « S’arma toutdis du temps du roi Jehan et fu a la bataille de Poitiers » où il ne fut pas fait prisonnier. « Quant la paix fu faicte, il s’en alla en Lombardie et la continua les armes »74.
74C. « Quant la guerre fut renouvellée, il retourna en France »75. « Capitaine gênerai des armées du roy, qui doibt aller débarquer en Galles » à la fin de l’année 1369. Se met avec ses hommes au service de la ville de Metz par un traité en date du 8 juillet 1371. Revient en France par le duché de Bourgogne en décembre de la même année. De nouveau au service de Charles V en 1372, où il fait un raid contre Guernesey ; reçoit à cette occasion 6 semaines de gages pour lui, 200 hommes d’armes, dont 4 chevaliers bacheliers, et 100 arbalétriers. Participe la même année au combat de Soubise et à la prise du captai de Buch. Retenu avec 100 hommes d’armes sous le gouvernement du duc de Bourgogne pour surveiller la chevauchée du duc de Lancastre, par lettres royales du 9 juin 1373. Retenu aux gages du roi au nombre de 100 hommes d’armes et 100 francs d’or pour son état par mois, pour servir en Saintonge et ailleurs par lettres royales du 28 janvier 1374. Retenu avec 100 hommes d’armes et 100 francs d’état mensuel par lettres royales du 7 juin 1375 et au même effectif en 1376 et 1377. Durant les derniers mois de 1375, au service d’Enguerran de Coucy dans son expédition contre l’Autriche. Signalé sur la « rivière de Loire » avec d’autres « capitaines de rotes de gens d’armes » en mai 1376. Passé en revue avec 100 hommes d’armes à Limoges en août, septembre et octobre 1376. Entreprend en 1378 le siège de Mortagne-sur-Mer. C’est là qu’il périt de la main d’un traître devenu son chambellan, John Lamb, qui avait réussi à capter sa confiance76.
18. BERTRAND DU GUESCLIN (1320 ? — 1380)
75A. Famille d’ancienne lignée bretonne. « Les du Guesclin n’étaient pas au sommet de la hiérarchie féodale de Bretagne, ils n’étaient ni des barons ni des bannerets, mais ils n’étaient pas de ces hobereaux faméliques qu’on appellera les épées de fer, mal discernables des paysans qui les entouraient ; ils n’étaient pas non plus de ces seigneurs que l’exiguïté de leurs ressources obligeait à se contenter du titre d’écuyer. Tous les du Gueschn étaient chevaliers et presque tous, au 14e siècle, ont joué un rôle marquant dans la politique de leur temps »77. Fils de Robert du Guesclin, chevalier, seigneur de Broons. Marié en 1363 à Tiphaine Raguenel, qui ne lui apporta pas de grandes richesses, puis, en 1372, à Jeanne de Laval-Châtillon, ce qui lui valut la seigneurie de Tinténiac. Comte de Longueville en 1364, duc de Molina en 1367. Fait chevalier au château de Montmuran le 10 avril 1354 par la main d’un chevaher du pays de Caux, Eustache des Mares, châtelain de Caen ; il avait alors trente-quatre ans et venait de recueillir la seigneurie de son père, mort l’année précédente. Qualifié de chevalier banneret en 136078.
76B. Participe à la guerre de succession de Bretagne, dans le parti de Charles de Blois. Au service et aux gages du roi de France en 1353 sans doute sous Arnoud d’Audrehem, lieutenant du roi sur les frontières de Normandie et Bretagne. En 1356—1357 fait partie de la compagnie de Pierre de Villiers, futur maître de l’hôtel du roi et garde de son oriflamme, alors capitaine de Pontorson. Défend Rennes victorieusement en 1356 contre le duc de Lan-castre ; en décembre 1357, le régent lui accorde 200 l.t. pour les « loyaux et profitables services faits au roi dans la guerre et défense de la ville de Rennes » et l’institue capitaine général de Pontorson et du Mont-Saint-Michel. Au siège de Melun en juin 1359. Fait prisonnier une première fois à la fin de cette même année. En 1360, lieutenant du roi en basse Normandie, dans le comté d’Alen-çon, le Maine et l’Anjou, il reçoit le château de La Roche-Tesson, dans le Cotentin. Fait prisonnier une seconde fois à la fin de 1360. Puis capitaine souverain ès bailliages de Caen et Cotentin, capitaine général en Normandie, capitaine général en la province de Rouen au-delà de la rivière de Seine et au bailliage de Chartres, enfin, le 24 juin 1364, lieutenant du roi ès pays d’entre les rivières de Loire et de Seine. Toujours en 1364, victorieux à Coche-rel, vaincu à Auray, où il est une troisième fois fait prisonnier. Campagnes espagnoles ; guerroie en Provence en 1366 et 1368 pour le compte du duc d’Anjou. Vaincu et prisonnier une quatrième fois à Najera, en 136779.
77C. Rentre dans le royaume en 1370. Créé connétable de France le 2 octobre de la même année. Sert dès lors sur tous les théâtres d’opérations, mais surtout en Poitou, basse Normandie, Bretagne, Gascogne et Languedoc. A d’importante, : retenues : en permanence, les 100 hommes d’armes de son hôtel, mais souvent beaucoup plus ; ainsi, durant toute l’année 1372, 400 hommes d’armes au moins et 700 pendant 3 mois. Jusqu’à 900 hommes d’armes en 1377. A le plus souvent le gouvernement des hommes de sa retenue, mais sert aussi parfois sous le gouvernement des princes, tel le duc d’Anjou en 1 37780.
19. ALAIN DE LA HOUSSAYE
78A. D’origine bretonne. L’un de ses frères est Eustache de la Houssaye, né à Saint-Maden vers 1340, maréchal de Bretagne de 1379 à 1412. Un autre de ses frères est Guillaume de la Houssaye, qui suit. Chevalier. Marié à Marguerite de Montauban, sœur de Guillaume, sire de Montauban81.
79B. Assiste à la bataille de Cocherel en 1364. Accompagne ensuite du Guesclin en Espagne. Se trouve en Gâtinais en mai 1368, où il sert Charles V82.
80C. Présent au siège de Montpon en 1371, à celui de Derval en 1373. Sert en Languedoc en 1374 avec 87 hommes d’armes, sous le duc d’Anjou. Retenu aux gages du roi avec 40 hommes d’armes et 100 francs d’or par mois pour son état par lettres royales du 24 août 1375. A la même retenue en 1370 et 1377. Sert encore en 137883.
20. GUILLAUME DE LA HOUSSAYE
81A. Frère du précédent. Simple écuyer encore en 137984.
82C. Se trouve à Tulle en 1376. Retenu « de nouvel » à 20 hommes d’armes par lettres royales du 7 février 1377. Retenu au même nombre et 100 francs d’état par mois sous le gouvernement du maréchal de Sancerre le 30 juin 1377. Même retenue en 1378 et 1379, où il tient garnison à Bergerac85.
21. JEAN DU JUCH
83A. D’origine bretonne. Seigneur du Juch, en Cornouaille. Cousin de du Guesclin qui, par un acte du 28 mai 1373, « donné a Cong en Cornouaille, apres la prise et rendue d’icelle ville », lui fait don des « villes et chastellenies de Rospreden et de Foenant en l’eveschié de Cornouaille en Bretaigne », auparavant possédées par Robert Knollys. Chevaher en 137186.
84C. Passé en montre à Dreux avec un chevalier et 13 écuyers sous le commandement du connétable en 1371. Capitaine établi par le roi de « Conq en Cornouail-les » (Concarneau) avec 19 hommes d’armes par lettres du 16 février 1377. Garde cet effectif et ce commandement jusqu’en 1380. A 40 hommes d’armes au même heu en 1379 et 138087.
85E. Chambellan du roi88.
22. GUILLAUME DE LAIGUE
86A. D’origine méridionale ? Longtemps simple écuyer, puis chevalier à partir de 139489.
87C. Ordonné à la garde du château de Ségur en Limousin par lettres royales du 3 février 1374. Pour cela, en 1376 et 1377, il a sous ses ordres 10 hommes d’armes et 4 arbalétriers90.
88D. Capitaine du même château jusqu’en 1399 au moins. A cet effet, il touche 300 francs par mois en 1388, 1 300 francs par an en 1389 pour ses gages ainsi que ceux du portier, du guète, des arbalétriers et des gens d’armes. Ne perçoit plus que 50 francs par mois à partir de 139291.
23. JEAN, COMTE DE LA MARCHE († l393)
89A. Fils de Jacques de Bourbon, comte de la Marche, qui mourut de blessures reçues à la bataille de Brignais, en 1362. Petit-fils de Louis 1e r, duc de Bourbon. Epousa Catherine de Vendôme92.
90B. Fait campagne en Espagne contre Pierre le Cruel93.
91C. Retenu au nombre de 300 hommes d’armes pour la garde du Limousin en 1370. A des gens d’armes soldés par le roi en 1372 pour la garde de non comté. Retenu à 50 hommes d’armes en 1373. Sert en Normandie en 1378. Retenu à 50 hommes d’armes et 300 francs d’état par mois en 137994.
92D. Est présent à la bataille de Roosebeke en 1382, à l’ost de Bourbourg en 1383, à l’expédition de Gueldre en 1388 où il partage le commandement de 160 lances avec son cousin Jacques de Bourbon et à la chevauchée du Mans en 1392 où il est signalé comme double banneret, à 300 francs d’état par mois95.
24. GUILLAUME DE MAREUIL
93A. Noble de l’Angoumois. Sire de Mareuil. Rendit hommage au prince de Galles. Chevalier96.
94C. Prit part au combat de Soubise en 1372, après avoir rallié le parti du roi de France. A cette occasion, Charles V, par lettres du 18 décembre 1372, « considerans la prompte obeissance et demonstrance de perfecte loyaulté que nostre amé et feal chevalier Guillaume, sire de Marueil, du pays de Guyenne, a a nous et a la coronne de France, car, tantost lui enfourmé du droit que nous avons en la duchié et pays de Guyenne, il a souzmis sa personne, ses terres et chasteaulz a nostre seignorie et obéissance et nous a recognu son droiturier et souverain seigneur », lui remet ses crimes passés et lui rend ses biens. Retenu au nombre de 10 hommes d’armes en 1373 sous le gouvernement du duc de Bourgogne, pour surveiller la chevauchée du duc de Lancastre. Retenu aux gages du roi avec 30 hommes d’armes pour le servir en ses guerres sous le gouvernement du sire de Pons par lettres du 4 janvier 1375. Capitaine des garnisons de Mareuil et de Saint-Magrin avec 30 hommes d’armes, par lettres du 30 novembre 1375. Le 8 octobre 1376, promet au sire de Pons de le servir contre tous, à l’exception du roi, ses enfants et ses frères, et à l’exception de ses seigneurs liges et amis charnels, de l’accompagner dans ses chevauchées aux coûts et dépens, sauf si le roi, ses frères ou ses lieutenants souverains y étaient ; en échange, le sire de Pons lui promet une rente viagère de 400 livres. La même année, il est à Périgueux avec d’autres chefs de guerre. Conserve les 30 hommes d’armes des garnisons de Mareuil et de Saint-Magrin en 1377, sous le gouvernement du maréchal de Sancerre, en 1378 et en 1379— 1380. Ces deux dernières années, il est passé en revue à Cognac97.
95D. Sert à l’ost de Bourbourg, en 1383. Retenu au nombre de 80 hommes d’armes, 10 arbalétriers à cheval et 20 arbalétriers à pied en 1384 — 1385 pour servir en Saintonge et Angoumois et ailleurs où il plaira au roi98.
96E. Institué sénéchal d’Angoumois le 18 juin 138399.
25. RAYMOND DE MAREUIL
97A. Parent du précédent, Angoumois comme lui. Chevalier en 1370, chevalier banneret en 1389100.
98C. Par un acte donné à Paris le 16 février 1370, Charles V, « pour les bons et agreables services qu’a faiz par lonc temps nostre amé et feal chevalier Raymon de Maruel a noz treschers seigneurs et predecesseurs le roy Philippe, nostre ayeul, et nostre pere, que Diex absoile, et a nous aussi es guerres de nostre royaume », et parce qu’ayant délaissé le service d’Edouard d’Angleterre, il a perdu ses possessions de Guienne, lui donne plusieurs biens en compensation. A le commandement de l’establie de Villebois dont il est le seigneur (sans doute Villebois-Lavalette, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Angoulême) avec 10 hommes d’armes, par lettres royales du 30 novembre 1375. Conserve cette retenue en 1376, 1377 et 1378. Sert en 1380101.
99E. Passé en revue à Saint-Jean-d’Angély en 1386 et 1387. Sert en 1388 et 1389. Passé en revue à Angoulême en juillet et août 1390 et à Villebois en 1390, 1391 et 1392. Sert encore en 1393, 1394 et 1404—1406. Mais selon toute vraisemblance, ce serait plutôt son fils, et depuis quelle date102 ?
26. OLIVIER LE MOINE
100A. D’origine bretonne. Est toujours qualifié d’écuyer. Un de ses parents : Olivier le Moine le jeune, écuyer comme lui103.
101C. Sert sous du Guesclin en 1371. Capitaine de Lesneven avec 40 hommes d’armes en 1375 et avec 32 payes en 1376 et 1377. Toujours capitaine de Lesneven mais aussi du fort de « Rodezhir » en Bretagne en 1378 ; capitaine du seul Lesneven en 1379—1380104.
102D. Sert sous Alain de Rohan, sire de Léon, à Thérouanne, en 1383. Prête serment de fidélité au duc Jean IV de Bretagne pour la capitainerie de Lesneven le 14 octobre 1382105.
103E. En 1385, touche de Charles VI106 1.12 s. 4 d.p. Rend hommage au vicomte de Rohan en 1396. Son parent, Gilbert le Moine, capitaine de Lesneven pour le duc de Bretagne en 1403106.
27. JACQUES DE MONTMOR
104A. Famille du pays chartrain ? Qualifié de chevalier dès 1372. Ses frères sont « frere Jehan de Montmor », Augustin, Nicolas et Morelet de Montmor, son puîné, qualifié d’écuyer en 1372 puis de chevalier en 1386 : ce dernier, qui combattit longtemps à ses côtés, fut ensuite capitaine du château et bastide du Louvre de 1386 à 1389, capitaine de Harfleur de 1394 à 1397. Il fut aussi chambellan du roi Charles VI. Jacques de Montmor, sire de Briz, possédait avec son frère la terre de la Motte de Gouvois, dans la prévôté de Paris107.
105C. Prit part au combat de Soubise en 1372 et ramena le captai de Buch prisonnier à Paris. Jacques et Morelet de Montmor furent commis à la garde des châteaux, villes et forteresses de l’île d’Oléron la même année. Gouverneur et capitaine de La Rochelle de 1377 à 1383. En 1374, il a sous lui 60 hommes d’armes et 40 arbalétriers à pied ; il perçoit chaque mois pour son état 100 francs d’or. De nouveau retenu aux gages du roi avec 60 hommes d’armes et 100 francs d’état mensuel le 19 novembre 1374. Responsable également, par lettres royales du 2 février 1376, des establies de Saintes et de Benon. A une retenue de 10 hommes d’armes pour la garde de La Rochelle en 1377, 1378, 1379 et 1380108.
106D. Sert encore en 1386, 1387, 1388 et 1394L109.
107E. Conseiller et chambellan du roi. Gouverneur du Dauphiné de 1391 à 1399110.
28. GAUCHER DE PASSAC
108A. Originaire de la Marche, qualifié par Froissart de « vaillant chevalier de France ». Par acte du 9 juillet 1372, Charles V lui fait don des « chastel et ville de Montbrun » ainsi que des autres biens jadis tenus par feu Pierre Brun, écuyer, jadis sire de Montbrun, jusqu’à 400 livres de rente. Inhumé dans l’abbaye de La Prée, près d’Issoudun. En 1377, son fils, Philippe de Passac, épousa Flore de Guéret, fille du seigneur de Guéret, dans la province de la Marche. Lui-même épousa Jeanne de Châtillon, dame de la Palisse en Bourbonnais. Seigneur de la Creuzette111.
109B. Sert en 1368 en Berri, Auvergne et Nivernais, en la compagnie de Louis de Sancerre et sous le gouvernement de Jean le Meingre, dit Boucicaut112.
110C. Retenu par lettres royales du 8 janvier 1372 avec 50 hommes d’armes pour la garde et sûreté du Limousin. Retenu avec 40 hommes d’armes par lettres royales du 5 juillet 1373. Retenu avec 20 hommes d’armes par lettres royales du 7 juin 1375 pour servir en Saintonge, Périgord, Limousin et ailleurs. Conserva la même retenue en 1376, 1377 et 1378. Retenu pour un mois seulement avec 40 hommes d’armes, outre ce qu’il a d’ordinaire, en 1378. A 10 puis 70 hommes d’armes en plus par des lettres royales du 22 juin et du 19 novembre 1379113.
111D. Voyage de Prusse au début du règne de Charles VI. A Roosebeke. Capitaine général en Languedoc sous le duc de Berri en 1384. De 1383 à 1388, par intermittence, capitaine de 21 hommes d’armes pour la garde du corps du roi. En 1386—1387, retenu avec 250 hommes d’armes et 50 arbalétriers ; touche alors pour son état 500 francs par mois. Participe avec Guillaume de Naillac à une expédition en Espagne en 1387. Sert à Gien avec 20 lances en 1391. Sert à Paris en 1404. En 1396, l’un des gardiens des trêves en Berri114.
112E. Sénéchal de Limousin de 1373 à 1377 et de 1379 à 1380. Chambellan et « serviteur » du duc de Berri, chambellan du roi Charles VI. Fait partie de son conseil en 1406. Encore mandé par lettres patentes du même le 7 août 1410. Signalé en 1411115.
29. RENAUD VI DE PONS (vers 1348 — 1427)
113A. Grande famiUe de Saintonge. Fils de Renaud V de Pons et de Jeanne d’Albret. Epousa Marguerite de Périgord. Son grand-père et son père trouvèrent la mort du côté français à la bataille de Poitiers. Toujours qualifié de chevalier banneret. Son fils, Renaud de Pons, épousa Marguerite de la Trémoïlle, fille de Guy de la Trémoïlle et de Marie de Sully116.
114B. Il servit le Prince Noir en Espagne, aux côtés duquel il se trouva à la bataille de Najera. Sert sous Chandos en 1369 et participe au siège de Saint- Savin117.
115C. Après plusieurs volte-face, rallie définitivement Charles V en 1370— 1371 : « naguere venu en l’obeissance du Roy » et ayant mis « sa dicte ville de Pons et ses autres forteresses a l’obeissance du Roy », il est retenu à 300 hommes d’armes, dont 150 pour la garde de sa ville. Retenu au nombre de 30 hommes d’armes en 1373 sous le gouvernement du duc de Bourgogne pour surveiller la chevauchée du duc de Lancastre. Retenu à 25 hommes d’armes par lettres royales du 18 juin 1374, sur les 300 ordonnés au duc de Berri. Retenu avec 40 hommes d’armes en 1375, 1376, 1377 et 1378 pour servir en Saintonge, Périgord, Angoumois, Limousin et ailleurs. Chef de 20 hommes d’armes en 1379 — 1380118.
116D. Poursuit une longue carrière après la mort de Charles V. Retenu au nombre de 20 hommes d’armes pour la garde de ses châteaux et forteresses en 1384. Il a 40 hommes d’armes et 10 arbalétriers de pied en 1385. Est passé en montre à Saint-Jean-d’Angély le 15 septembre 1386. Il est à Poitiers en février 1387 puis, la même année, au siège devant le château de Pinaudon. On le retrouve à Pons en 1390, 1391 et 1392. Sert toujours en 1393, 1394, 1398, 1404, 1413, et 1415-1416119.
30. OLIVIER DU PONT
117A. Breton. Frère de Thibaud du Pont, qui suit. Toujours qualifié d’écuyer120.
118C. A la mort de son frère Thibaud, survenue en septembre 1377, lui succéda à la tête de sa compagnie. Est alors retenu à 50 hommes d’armes et 200 francs d’état par mois sous le gouvernement du maréchal de Sancerre, par lettres royales des 5 et 15 septembre 1377. Servait déjà sous son frère en 1375. Conserve la même retenue en 1378. En 1379—1380, retenu à 40 hommes d’armes et 200 francs d’état mensuel121.
119D. Sert en 1380 et 1384122.
31. THIBAUD DU PONT († l377)
120A. « Thiebaut dou Pont, breton, un tres bon homme d’armes », dit Froissart, qui ajoute : « C’estoit ungs vaillans et sages escuier ». Frère du précédent. Toujours qualifié d’écuyer. Reçut du roi Henri de Castille la seigneurie de « Villalpan »123.
121B. Présent à Cocherel, en 1364, où il fit prisonnier le captai de Buch. Passe en Espagne avec les Compagnies. Participe à la croisade de Pierre 1er de Lusignan124.
122C. Retenu en 1371 au nombre de 50 hommes d’armes sous le gouvernement du sire de Pons. Présent au combat de Soubise en 1372, au combat de Chizé et au siège de Derval en 1373. En 1374, le duc de Berri est tenu envers lui et Raymond de Mareuil pour une somme de 12 000 francs d’or. Retenu pour servir le roi ès parties de Bretagne et ailleurs avec 100 hommes d’armes par lettres du 24 août 1375. Perçoit un état mensuel de 200 francs. Même retenue en 1376. Retenu à 50 hommes d’armes en 1377. Meurt cette même année dans une rencontre près de Bergerac125.
32. BUREAU DE LA RIVIÈRE († l400)
123A. Famille du Nivernais. Second fils de Jean de la Rivière et d’Isabelle Daugerant, cette dernière soeur de Jean Daugerant, qui fut évêque de Beauvais. Son frère aîné est Jean de la Rivière, sire de Préaux par sa femme, Marguerite de Préaux, qui fut premier chambellan de Charles V, le servit dans ses guerres et mourut en 1365 lors d’un pèlerinage en Terre sainte. Bureau de la Rivière épousa Marguerite d’Auneau. Chevalier banne126.
124B. Auprès du régent avec son frère dès 1358. Campagnes en Normandie et Nivernais ; chevauchées sous du Guesclin dans la vallée inférieure de la Seine. Sièges d’Evreux et d’Acquigny. Châtelain et garde de la forteresse royale de Montjoie en 1367127.
125C. Retenu au nombre de 200 hommes d’armes par lettres de Charles V du 29 août 1372. Retenu au nombre de 20 hommes d’armes en 1373 sous le gouvernement du duc de Bourgogne pour surveiller la chevauchée du duc de Lan-castre. Sert en 1376. La même année, concierge du Bois de Vincennes. A de nombreux hommes d’armes sous lui en 1378. Retenu « de nouveau » au nombre de 200 hommes d’armes pour servir le roi ès parties de Bretagne avec 1 500 francs d’état mensuel, outre ses autres gages et pensions, en 1379—1380128.
126D. Sert en 1382, 1383, 1386, 1388 et 1392. Encore signalé dans le compte d’un trésorier des guerres en 1394129.
127E. On sait que ce « vaillant preudhomme » fut l’un des principaux conseillers de Charles V, qui en fit son premier chambellan et demanda qu’il fut enterré à ses pieds dans l’abbaye de Saint-Denis. Il joua encore un rôle de premier plan dans les premières années du règne de Charles VI, jusqu’à sa disgrâce en 1392130.
33. ALAIN VIII, VICOMTE DE ROHAN, SIRE DE LÉON († 1429)
128A. D’une des plus importantes familles bretonnes. Fils de Jean, vicomte de Rohan, qui suit, et de Jeanne de Léon. Epousa la fille d’Obvier de Clisson, Béatrix. Ecuyer jusqu’en 1377, date à laquelle il devient chevalier banneret131.
129C. Fait partie de la compagnie du connétable Bertrand du Guesclin en 1371. Retenu aux gages du roi avec 25 lances pour servir en Bretagne et ailleurs sous le gouvernement du sire de Clisson, le 22 septembre 1377. Conserve cette retenue en 1378 et 1379-1380132.
130D. On ne retiendra ici que les premières étapes de sa longue carrière ultérieure. Il fut à Roosebeke, à l’ost de Bourbourg, en 1383, au voyage du Mans en 1392133.
34. JEAN, VICOMTE DE ROHAN († l395)
131A. Père du précédent. Fils d’Alain, vicomte de Rohan, qui servit Philippe VI dans l’ost de Bouvines en 1340, fut l’un des chefs du parti de Charles de Blois et périt au combat de Mauron en juin 1352. Epousa d’abord Jeanne, fille unique d’Hervé de Léon et de Marguerite d’Avaugour, puis Jeanne de Navarre. Chevalier banneret134.
132B. Assista à la bataille de Mauron en 1352, au siège de Rennes de 1356. Prisonnier à la bataille d’Auray en 1364135.
133C.Lieutenant pour le roi ès parties de Bretagne, retenu à ses gages avec 200 hommes d’armes par lettres royales données à Paris les 25 et 30 janvier 1374. Conserve cette retenue en 1375136.
134D. Présent à Roosebeke en 1382 et dans l’armée du voyage de la mer en 1386137.
35. LOUIS DE SANCEREE (1340 ?—1403)
135A. Fils de Louis, comte de Sancerre, qui servit Philippe VI dans ses guerres et mourut à Crécy, en 1346 Ses deux frères, Jean, comte de Sancerre et Robert, servirent également les Valois. Qualifié d’abord de chevalier en 1358 puis de chevalier banneret138.
136B. Sert dès 1358. Participe à la défense de La Charité-sur-Loire en 1364 Défait les Anglais près d’Olivet en 1365. Est chargé par Charles V de défendre le Bourbonnais et l’Auvergne contre les Compagnies entre 1366 et 1368. Après que le maréchal d’Audrehem eut renoncé à son office pour devenir porte-oriflamme de France, Louis de Sancerre fut institué maréchal de France en juin 1368139.
137C. Entre 1369 et 1380, participa continuellement aux guerres de la reconquête, avant tout dans le centre-ouest de la France mais également en Bretagne et en Guienne :
- 1369 : par lettres du 5 avril, Charles V lui accorde 329 payes dont « nostre dit mareschal aura pour luy et de son hostel cent payes » ; a 300 l.t. par mois pour son état, outre ses gages, par lettres royales du 1er juillet. Lieutenant général du roi en Touraine140.
- 1370 : retenu par Charles V avec 160 hommes d’armes pour le servir en Berri et Auvergne par lettres du 1er mars ; retient des gens d’armes pour le recouvrement de la ville de Limoges. Retenu par lettres royales du 28 septembre à 300 hommes d’armes pour les guerres du Limousin141.
- 1371 : capitaine pour le roi ès parties de Limousin ; retenu par lettres royales du 26 août pour aider à réconforter le fort de Moncontour142.
- 1372 : laisse 144 hommes d’armes pour garder des forteresses du Limousin « qui novellement se sont mis en l’obeissance du roy nostre sire »143.
- 1373 : retenu par Charles V à 100 hommes d’armes144.
- 1374 : retenu à cent hommes d’armes et 300 francs d’état mensuel par lettres royales du 14 janvier, plus 100 lances de crue par lettres royales du 31 janvier. 100 hommes d’armes ordonnés « de nouvel » de crue par lettres royales du 8 novembre 1374145.
- 1375 : a 200 hommes d’armes, plus 600 par lettres royales du 6 février. 300 hommes d’armes retenus de nouveau pour servir dans les guerres du roi, à la sûreté et défense des pays de Saintonge et Angoumois, sous le gouvernement du maréchal par lettres royales du 14 juillet146.
- 1376 : Retenu à 200 hommes d’armes et 500 francs d’état par mois pour aller « contre certaines routes de gens d’armes », par lettre royales du 19 février. Passé en revue à Périgueux le 8 septembre147.
- 1377 : 340 hommes d’armes par nouvelle retenue du roi du 29 juin dont 40 hommes d’armes pour la garnison de Cognac148.
- 1378 : a toujours 340 hommes d’armes, plus 200 de crue pour servir en Guienne par lettres royales du 13 mai ; nouvelle crue de 200 hommes d’armes par lettres royales du 8 octobre149.
- 1379 : retenu aux gages du roi à 220 hommes d’armes, dont 20 pour la garnison de Cognac, par lettres royales du 13 février ; outre cet « ordinaire » de 220 hommes d’armes, en Guienne et à Cognac, Charles V le retient par ses lettres du 17 avril à 100 hommes d’armes pour servir en Bretagne ; son état mensuel ordinaire est de 600 francs ; il touche en plus 400 francs150.
- 1380 : 500 hommes d’armes de crue et 400 francs d’état par mois pour servir en Saintonge, Limousin et Guienne, par lettres du 30 avril151.
138D. Continue à servir dans le Sud-Ouest après la mort de Charles V : conserve en particulier la garde des châteaux de Cognac et Châteauneuf-sur-Charente. Connétable de France le 22 septembre 1397152.
36. JEAN DE SEMPY († 1386)
139A. Appartient à une famille importante de l’Artois153. Eustache Deschamps, à sa mort, le célébra dans une ballade154 :
Car saiges fut a ses faiz regarder,
La frontiere a devers Guines tenue
Pour son seigneur, saigement, sanz errer
Ne qu’a son temps ait fortresce perdue ;
Quines, Calays le doubtoit
Car saigement touz ses faiz emprenoit,
Et maintefoiz les Anglais desconfy ;
Gravelingues leur basti en temps froit
Le bon prodomme et chevalier Sempy.
Et le chasteau de l’Escluse sur mer
Dreça et fist Ardre a bien maintenue
Et Andruich et le Planque ordonner ;
Sceut bien aussi garder la gent menue.
Li Roys amer le devrait ;
Picardie bien plaindre le devrait ;
Therouenne, Saint Orner et aussi
Flandre et Artois, et chascun qui congnoit
Le bon prodomme et chevalier Sempy.
140Le 13 juin 1372, Charles V, en récompense des services rendus par « nostre amé et feal chevalier Jehan, seigneur de Sempy », lui donne « une maison fort appellée la Planche, seant es parties d’Ardres ». Chevalier banneret155.
141B. Au siège d’Acquigny en Normandie en 1364156.
142C. Capitaine de Picardie en 1369—1370. Sert en 1372. Capitaine général en Limousin, a 200 hommes d’armes en 1374. Capitaine général du pays de Picardie en 1375 et 1379. Sert en 1380157.
143D. Sert en 1381. A Roosebeke, à la chevauchée de Bourbourg158.
37. MAURICE DE TRÉSÉGUIDY
144A. Famille bretonne (Tréséguidy se trouve près Pleyben, art. de Châteaulin, Finistère). Sans doute le fils d’Yves de Tréséguidy, chevalier breton qui soutint le parti de la comtesse de Montfort. Epousa Jeanne de Ploesquellec. Frère d’Yon de Tréséguidy, chevalier, qui fut capitaine de l’establie de Quimpercorentin en 1376 et 1377. Ecuyer en 1351 et 1363, chevalier en 1364. En procès avec Olivier du Guesclin en 1395. Encore en vie en 1400159.
145B. L’un des Trente, en 1351. Sergent d’armes du roi, occupe, en 1361, la forteresse de Plauzat. Sert sous le gouvernement du duc de Bourgogne en 1364. En Espagne avec du Guesclin. Conjointement avec Hervé du Juch, reçoit 2 500 francs pour mener 300 combattants vers le duc d’Anjou en 1368160.
146C. Dans la compagnie de Bertrand du Guesclin en décembre 1370. Repasse au service du duc Jean IV de Bretagne ; en 1373, il rend la ville de Dinan au duc de Bourbon, qui le retient désormais à son service sa vie durant en môme temps que son neveu le sire de Ploesquellec ; ils font partie de son hôtel, sont ses pensionnaires. Sert en 1374. Capitaine de la garnison d’Hennebont avec 30 hommes d’armes et 30 arbalétriers par lettres royales du 16 février 1376. En 1377, capitaine d’Hennebont, avec 40 hommes d’armes. Toujours capitaine d’Hennebont en 1378 et en 1379—1380, avec 25 hommes d’armes et 70 francs d’état mensuel161.
147D. Capitaine de Paris en 1381. Sert en 1381, 1388 et 1391 — 1392 ; dans l’ost de Roosebeke où il est l’un des 4 chevaliers accompagnant le porte-oriflamme Pierre de Villiers. Présent au Requiem de du Guesclin en 1389. Participa à la croisade d’Afrique du duc de Bourbon en 1390 et sans doute aussi à celle de Nicopolis162.
38. PIEERE TROUSSEAU
148A. Fils de Pierre Trousseau, seigneur de Launoy-Trousseau, de Véretz et de Châteaux en Anjou, chevalier et chambellan de Philippe VI, et d’Isabelle de Dreux. Epousa Bertrande de Bruniquel dont il n’eut que des filles : Isabelle, mariée à Raymond de Comminges, et Marguerite, mariée à Pierre de Chevreuse. Chevalier163.
149C. Capitaine de la ville de Tours, retenu au nombre de 10 hommes d’armes par lettres royales du 12 février 1371. Capitaine de cette même ville jusqu’en juillet 1392. Retenu à 6 hommes d’armes pour la garde de cette ville en 1372. Retenu à 24 hommes d’armes en 1373, sous le gouvernement du duc de Bourgogne, pour surveiller la chevauchée du duc de Lancastre164.
150E. Bailli de Chartres de 1393 à 1398. Chambellan du duc d’Anjou165.
39. JEAN DE VIENNE (1341 ?—1396)
151A. Famille originaire du comté de Bourgogne. Son oncle, Jean de Vienne, fut capitaine de Calais au moment du siège. Fils de Guillaume de Vienne et de Claudine de Chaudenay. Epousa en 1356 Jeanne d’Oyselet. Chevalier dès 1361. Qualifié plus tard de chevalier banneret166.
152B. Fait ses premières armes contre les Compagnies anglo-navarraises. Se présente à Dijon le 23 janvier 1359 avec 15 gentilshommes de la Comté. Présent à Cocherel en 1364. Participe à la croisade de Constantinople167.
153C. Retenu par Charles V à 200 hommes d’armes par lettres du 26 octobre 1369. Est reçu à Auxerre avec 5 chevaliers et 19 écuyers le 18 mars 1370. Est retenu à 200 hommes d’armes le 4 mai 1370 pour accompagner le duc d’Anjou en Guienne et Languedoc. Retenu par lettres du roi le 14 octobre 1370 pour poursuivre Robert Knollys et plusieurs autres ennemis en Vendômois, Maine et Touraine. Peut-être participa-t-il aux combats de Pontvallain et de Bres-suire ? Est avec sa compagnie à Pont-de-l’Arche le 16 juin 1371 et au siège de Sainte-Sévère en 1372. Créé amiral de France à la place du vicomte de Narbonne le 27 décembre 1373. Sert en Normandie avec de nombreux hommes d’armes en 1378 et 1379168.
154D. A Roosebeke. A l’expédition d’Ecosse de 1385, dont il a le commandement. Dans l’ost de Gueldre en 1388. Dans la croisade d’Afrique de 1390. A Nicopolis, il porte la bannière de Notre-Dame : il y trouve la mort169.
40. JEAN WYN
155A. D’origine galloise, peut-être membre d’une grande famille du nord du pays de Galles, celle des Tudors (renseignement fourni par A. D. Carr). Appelé, à cause de ses aventures galantes, « le poursuivant d’amours ». Longtemps écuyer, mais chevalier en 1384170.
156B. Combat du côté anglais au fameux combat des Trente en 1351. En compagnie d’un aventurier, Alle de Buet, ravage l’Auvergne, le Forez et le Lyonnais en 1357. Au service d’Edouard III en 1365, date à laquelle il est chargé avec Nicholas de Tamworth, chevalier, de faire évacuer les forteresses des comtés de Bourgogne, Nevers et Rethel, occupées par les garnisons anglaises. En juillet 1366, il sert cette fois sous le duc Philippe de Bourgogne. Mais selon Froissart, c’est en 1369 qu’il passa au parti du roi de France : « Li dus de Lancastre, de son hiretage, tenoit un chastiel en Campagne, entre Troies et Chaalons, qui s’appelloit Biaufort, douquel uns escuiers engles, qui se nommoit le Poursieugant d’Amours, estoit chapitainne. Quant cilz escuiers vei que la guerre estoit renouvelée entre le roy d’Engleterre et le roy de France, il avoit si enamouré le royaume de France qu’il se tourna François et jura foy et loyauté a tenir de ce jour en avant comme bon François au roy de France. Et li rois, pour ce, li fist grant pourfit et li laissa en sa garde, avoech un aultre escuier de Campagne, le chastiel de Biaufort. Cilz Poursieugans d’Amours et Yewain de Galles estoient compagnon ensamble »171.
157C. Procureur d’Owen de Galles en 1372. Retenu à 25 hommes d’armes en 1373. Sert en 1375. Retenu de nouveau avec 95 hommes d’armes et 100 francs d’état mensuel pour servir le roi en ses guerres au pays de Guienne sous le gouvernement du maréchal de Sancerre par lettres du 11 février 1378. Retenu chef de 100 hommes d’armes par lettres du 16 juillet 1379172.
158D. Sert avec 100 écuyers le 1er mai 1381, est à l’expédition de Roosebeke en 1382. Retenu à 100 lances en 1384173.
Notes de bas de page
1 . Anselme, Hist. maison royale, t. VIII, p. 207 — 208 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XX, p. 207 ; Guenée, Tribunaux et gens de justice, p. 481 ; Le Songe véritable, p. 92 ; Rey, Finances royales, p. 32 et 583 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 266r°.
2 . B. N., fr. 20692, p. 138. C’est sans doute son père, Pierre Ier écuyer en 1349, qui fut fait prisonnier à Poitiers, fut chambellan du régent et châtelain de Neauphle en 1359 (Demay, n° 417-421).
3 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 164—176 ; 20528, p. 25—77 et 7414, f° 266r°.
4 . Outre les références précédentes, B. N., fr. 4482, p. 213 ; 20683, n° 44 et 32510, f° 334r°, 306r°, 254v°, 281v°, 317v° ; G. R., n° 15070.
5 . Delisle, Mand. Ch. V, n° 1382 ; C. R., n° 15070 ; Le religieux de Saint-Denis, t. V, p. 282.
6 . G. R., n° 1084.
7 . B. N., p. o. 232, dossier Le Baveux ; Hayez, « La geste des nobles français », p. 152-164.
8 . Hayez, « Geste des nobles français », p. 152—164 ; B. N., n. a. fr. 7413, f" 564r°.
9 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 235r°, 238-251, 262-273, 276-281 et 282-303
10 . G. R., n° 12825.
11 . Ibid., n° 1084.
12 . Arch. hist. Poitou, t. XIX, p. 297 — 299, n. 1 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. X V, p. 208 ; Cuvelier, Chron. B. du Guesclin, t. I, p. 186 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 213v° et 214r° ; A. N., JJ 131, n° 79.
13 . Cuvelier, Chron. B. du Guesclin, t. I I, p. 584 ; B. N., p. o. 246, dossier Beaumont, n° 6.
14 . B. N., p. o. 246, dossier Beaumont, n° 11 ; n. a. fr. 7414, f° 210—239, 238— 251, 162—173, 276—281 ; Morice, Preuves, t. I I, col. 416—420 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 257 ; Arch. hist. Poitou, t. XXI, p. 91 — 94 ; A. M. Périgueux, CC 67, f° 16v°. Lettres secrètes Grégoire XI, fasc. I, p. 31, n° 76.
15 . Rymer, Foedera, III, III, p. 126, col. B ; B. N., fr. 32510, f° 248r° ; n. a. fr. 3653, p. 77 ; Clair. 12, f° 730 ; A. N., AB XIX, 690, s. v. Beaumont.
16 . G. R., n° 17593bis et 21405.
17 . Lehoux, Duc de Berri, t. I. Les comptes des trésoriers des guerres en copie dans B. N., n. a. fr. 7414, f° 140 sq., fournissent la liste de ses retenues.
18 . Anselme, Hist. maison royale, t. VI, p. 766 — 757 ; Coville, Les états de Normandie, p. 265 et 287 — 291 ; Froissart, Chron.. éd. Kervyn, t. XX, p. 327-328.
19 . Outre les références de la note précédente, Delisle, M and. Ch. V, n° 3, p. 4 et 218, p. 100-101 ; B. N., p. o. 358, dossier Blainville ; fr. 25764, n° 174 ; B. M. Rouen, Martainville 198, n° 11 ; Luce, Jacquerie, p. 344 ; O. R., n° 21408 ; Frois-sart, Ghron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 306 — 311.
20 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 106- 124, 154-161, 210-237 ; fr. 25764, n° 197 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 259 et 266 ; B. N., n. a. fr. 20528, p. 53 — 77 ; fr. 21539, p. 362, 398 et 486.
21 . B. N., fr. 32510, f° 280v° ; 20683, n° 44 et 21539, p. 48 ; Mirot, « Requiem u Guesclin ».
22 . Delisle, Mand. Ch. V, n° 3, p. 4.
23 . Cf. les références indiquées dans la note suivante.
24 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 276-281 et 282-303.
25 . B. N., fr. 32510, f° 287r°, 301v°, 314r°, 328r° et 330r° ; p. o. 2236, dossier Perigny, n° 4 ; fr. 4482, p. 36 et 100-101.
26 . Delisle, Mand. Ch. V, p. 695, n° 1339.
27 . Froissart, Chron., t. VII, p. XLVIII, n. 4 ; Anselme, Hist. maison royale, t. VIII, p. 206-207 ; B. N., p. o. 418, dossier Bordes ; La Trémoïlle, Les La Trémoïlle pendant cinq siècles, t. I, p. 277 ; Guilhermy (F. de), Inscriptions de l’ancien diocèse de Paris, t. III, Paris, 1880, p. 485, n° MCLXXXV ; Tuetey, « Testaments », p. 577—586.
28 . B. N., p. o. 418, dossier Bordes, n° 2—4 et 6—8.
29 . Ibid., n° 9 et 10 ; fr. 26764, n° 192 ; Clair. 17, n° 137 et 148 ; fr. 20682, p. 174 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 205 et 266 sq. ; G. R., n° 15341 et 7574 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 140-149, 196—209, 238—251, 210v° et 20528, p. 25—53 et 53—77 ; A. N., JJ 117, n° 85 ; Rymer, Foedera, III, III, p. 105, col. A.
30 . B. N., fr. 4482, p. 212 ; 20683, n° 44 et 32510, f° 333v°, 334v°, 317v° et 306r° ; G. R., n° 1073 ; B. N., Clair. 825, n° 209 ; p.o. 418, dossier Bordes, n° 18 et 25—29 ; A. N., JJ 123, n° 99 ; Mirot, « Requiem du Guesclin ».
31 . B. N., p. o. 418, dossier Bordes, n° 2, 6 et 30.
32 . B. N., p. o. 447, dossier Du Boulay, n° 27 ; Moranvillé, Jean le Mercier., p. 205 sq. ; A. N., JJ 104, n° 308 et 122, n° 349.
33 . G. R., n° 17079 ; B. N., Bourgogne 100, p. 604 ; fr. 32510, f° 236r°.
34 . Moranvillé, Jean le Mercier, p. 205 sq. ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 140—149 et 154 — 161 ; n. a. fr. 20528, p. 53—77 ; p. o. 447, dossier Du Boulay, n° 4 et 13 ; n.a. fr. 23634, n° 136—138, 140, 142—143, 146 et 147 et 7413, f° 581—582.
35 . G. R. le donne à la fois capitaine de Nogent-le-Roy, au pays chartrain (n° 6810) et de Nogent-le-Roy, en Bassigny (n° 7002) : je penche pour la première solution ; B. N., fr. 32510, f° 326v°, 317v° et 286v° ; Hist. Languedoc, t. IX, p. 945, n. 4 et 958.
36 . B. N., p. o. 447, dossier Du Boulay, n° 15.
37 . Chron. duc de, Bourbon ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 106—124, 196 — 209, 210— 239, 262-275 et 282-303 et 20528, p. 23-53.
38 . Dict. biographie franc., t. VII, col. 617 — 618.
39 . B. N., fr. 20692, n° 138.
40 . B. N., p. o. 549, dossier Bueil, n° 14, 31 et 38 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 205 sq. ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 140—149, 154—161, 196—209 ; Clair. 23, f° 1664 ; G. R., n° 13723bis, 13775 et 22337 ; B. M. Angers, 978, n° 7.
41 . B. N., fr. 32510, f° 281r° et 308r°.
42 . G. R., n° 21402 et 2959 ; B. N., fr. 20692. n° 138.
43 . Anselme, Hist. maison royale, t. VIII, p. 46—47 ; B. N., n. a. fr. 9241, f° 162 sq. ; Chron. norm. p. 144 ; A. N., JJ 95, n° 166 ; AB XIX, 690, s. v. Châtillon. Voir son portrait dans B. N., Clair. 1156, f° 276.
44 . Outre les références de la note précédente, Froissart, Chron., t. VII, p. 193 — 195 ; Luce, Jacquerie, p. 344 ; Chron. premiers Valois p. 41, 50, 74 et 138 ; A. D. Côte-d’Or, B 11746 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 12 sq.
45 . Chron. premiers Valois, p. 206 ; B. N., fr. 20682, n° 173 ; Celisle, Mand. Ch. V, p. 449, n° 870 ; B. N., n. a. lat. 184, f° 163 ; n. a. fr. 7414, f° 180-186 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 268 ; B. N., Clair. 30, f° 2220.
46 . B. N., fr. 20683, n° 44 et 32510, f° 308v°.
47 . Bruel, « Olivier D7, sire de Clisson » ; Lefranc, Olivier de Clisson.
48 . Mêmes références qu’à la note précédente.
49 . Outre les références de la note 47, G. R., n° 2017 ; Hay du Châtelet, Du Guesclin, p. 372 — 374, 387, 407 — 409 et 415—417 ; Cuvelier, Chron. B. du Guesclin, t. II, p. 160 ; Morice, Preuves, t. II, col. 416-420 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 154—161, 196—209, 210—237, 238-251, 262—275, 276—281, 282—303, et 20528, p. 25—53 ; p.o. 789, dossier Clisson ; n. a. fr. 8604, n° 54 ; Clair. 33. f° 2436 ; B. M. Rouen, Martainville 206, n° 1 ; G. R., n° 221114.
50 . Ajouter aux références précédentes B. N., fr. 32510, f° 308v° et 21539, p. 16 ; p. o. 789, dossier Clisson, n° 5.
51 . Viard, Journ. Très. Ph. VI de Valois, n° 1109 et p. 206, n. 3 ; B. N., Clair. 33, f° 2450 ; fr. 4482, p. 223 ; A. N. AB XIX 690, s. v. Coich (Le) ; Tuetey, « Testaments », p. 302-—303.
52 . B. N., n. a. fr. 7413, f° 564r° ; B. N., Bourgogne 100, p. 504 ; Delaville Le Roulx, La France en Orient, t. I, p. 132 et t. II, p. 13.
53 . B. N., p. o. 795, dossier Coq, n° 8 ; fr. 25764, n° 234 ; n. a. fr. 7414, f° 210 — 237, 238—251, 262—275, 276—281, 282—303 ; Moranvillé, Jean le Mercier, p. 217 ; B. N., Clair. 487, f° 88.
54 . B. N., fr. 20683, n° 44 et 32510, f° 334r°, 320v°, 318r° et 306r° ; p. o. 801, dossier Le Coich, n° 5 et 10 ; G. R., n° 22338 ; B. N., fr. 25764, n° 234.
55 G. R., n° 20084 et 20453 ; Douët d’Arcq, Pièces inédites du règne de Charles VI, t. II, p. 163.
56 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 39—43 ; Baron de Zurlauben, Histoire de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, t. XXV, Paris, 1759, p. 168 — 186 ; Anselme, Hist. maison royale, t. VII, p. 542 ; Lacaille, « Enguerran VII de Coucy ».
57 . Mêmes références qu’à la note précédente.
58 . Outre les références de la note 56, B. N., n. a. fr. 7414, f° 238—251 et 262— 276 et 20528, p. 25—53 ; G. R., n° 17518.
59 . G. R., n° 13368 et 183bis ; B. N., fr. 4482, p. 83 et 170 et 32510, f° 330r°, 328r°. Sur ses aventures italiennes, cf. en particulier Boiiard, La France et l’Italie au temps du Grand Schisme d’Occident et A. N., KK 315.
60 . Dict. biographie franc., t. IX, col. 871 — 874.
61 . A. N., JJ 116, n° 63. Ne doit pas être confondu avec son parent et contemporain Colart d’Estouteville, sire d’Orebos, chevalier (ibid., n° 2 878).
62 . B. N., p. o. 358, dossier Blainville, n° 5.
63 . B. N., fr. 21539, p. 413 et 447 ; n. a. fr. 7414, f° 196-209 et 238-261 et 20628, p. 23 — 53 ; G. R., n° 6261 ; B. N., fr. 26470, f° 3 — 4 ; B. M. Caen, Mancel 13, n° 14.
64 . B. N., fr. 32510, f° 245v°, 281r° et 309r° ; G. R., n° 21824, 21952 et 7613 ; B. N., p. o. 1082, dossier Estouteville, n° 16 et 38 ; Clair. 159, n° 86.
65 . G. R., n° 6261.
66 . Coville, Les états de Normandie, p. 328 — 330 ; B. N., p. o. 1134, dossier La Ferté-Fresnel.
67 . Outre les références de la note précédente, Froissart, Ghron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 306-311 ; Delachenal, Hist. Ch. V, t. I, p. 248, n. 2 d’après A.N., JJ 84, n° 716.
68 . Outre les références de la note 66, G. R., n° 16267 et 16269 ; B. N., Clair. 47, n° 55 ; fr. 21539, p. 94, 96, 147, 442, 479-481, 485.
69 . G. R., n° 16187 ; B. N., fr. 4482, passim ; fr. 32510, f° 239r°, 240r°, 244r°, 272r°, 330v°, 328v° ; G. R., n° 7580 ; A. Plaisse, La baronnie du Neubourg, Paris, 1961, p. 6 et 7, qui distingue, à tort selon nous, un Jean II de la Ferté-Frênel, mort en 1390 et un Jean III (1390-1412) ; B. N., fr. 32510, f° 312r° et 303v° ; Clair. 47, n° 66, 67, 79 et 85 ; A. N., K 53, n° 81 ; Douët d’Arcq, Pièces inédites du règne de Charles VI, t. II, p. 163.
70 . B. N., p. o. 1134, dossier La Ferté-Fresnel, n° 35.
71 . Froissart, Ghron., t. IX, p. 76—77.
72 . Le religieux de Saint-Denis, t. III, p. 165.
73 . Livre Charles V, t. II, p. 194.
74 . Froissart, Ghron., éd. Kervyn, t. VIII, p. 437 et 435 et t. XXI, p. 387-388.
75 . Froissart, Chron., t. IX, p. 76 — 77.
76 . Outre les références des notes 71 — 75, Hist. de Metz, t. IV, p. 270-275 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 180-186, 164-176, 196-209, 238-251 et 262-275 et 8604, n° 55 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. IX, p. 508 ; Petit, Itinéraires Philippe le Hardi, p. 485 ; Registre criminel du Châtelet de Paris, t. II, p. 80 sq. ; Carr, « Welshmen and the Hundred Years’ War », p. 31 — 34 ; Chotzen, « Yvain de Galles in Alsace-Lorraine and in Switzerland » ; A. Thierry, Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, Paris, 1838, t. IV, p. 399 — 401. E. Petit, Philippe le Hardi, t. I, Paris, 1909, p. 279.
77 . Pocquet du Haut-Jussé, « Le connétable du Guesclin », p. 83.
78 . Luce, Du Guesclin.
79 . Outres les références des notes précédentes, cf. R. Cazelles, « Du Guesclin avant Cocherel », Actes du colloque international de Cocherel, Les Cahiers vernonnais, 1964, n° 4, p. 33-40.
80 . Hay du Châtelet, Du Cuesclin ; Marchand, « Un compte inédit de Bertrand du Guesclin » ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 196-209, 210-237, 238-251, 282-303 ; sur la fin de sa carrière, cf. Pocquet du Haut-Jussé, « La dernière phase de la vie de du Guesclin ».
81 . P. Levot, Biographie bretonne, t. II, Vannes, 1857, p. 113 — 114 ; Froisssart, Ghron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 568 ; Morice, Preuves, t. II, col. 743.
82 . Aux références de la note précédente, ajouter Cuvelier, Ghron. B du Guesclin, t. I, p. 296 et t. II, p. 20 et 115 ; A. N., JJ 99, n° 138.
83 . B. N., p. o. 1539, dossier Houssaye en Bretagne, n° 6, 7 et 10 ; Clair. 60, f° 4631 ; fr. 25764, n° 251 ; n. a. fr. 7414, f° 210—237, 238, 251 et 262—273 ; Hist. Languedoc, t. X, col. 1604.
84 . Morice, Preuves, t. II, col. 416 — 420.
85 . B. N., p. o. 1539, dossier Houssaye en Bretagne, n° 13 et 16 ; fr. 25764, n° 247 ; n. a. fr. 7414, f° 262—275 et 276—281.
86 . B. N., n. a. fr. 8603, n° 19 ; Morice, Preuves, t. II, planche VII, n° 35, fournit ses armoiries ; A. N., JJ 105, n° 26 ; Lettres secrètes Grégoire XI, fasc. II, p. 417, n° 1278.
87 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 137—151, 262—275, 276—281, 282—303.
88 . Ibid., f° 282—303.
89 . 67. R., n° 14208.
90 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 210-237, 238-251, 262-275, 276-281.
91 . G. B., n° 14208 ; B. N., fr. 4482, p. 251 et 32510, f° 309v°.
92 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXII, p. 155—156.
93 . Ibid.
94 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 140—149, 180—186, 164—176 et 20528, p. 34 ; Morice, Preuves, t. II, col. 394 sq.
95 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360-362 et t. XXII, p. 155—156 ; B. N., fr. 20683, n° 44 ; 7858, f° 309v° sq. et 32510, f° 302v° ; Delaville Le Roulx, La France en Orient, t. II, p. 79.
96 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXII, p. 164 ; G. R., n° 1085.
97 . Outre les références de la note précédente, B. N., n. a. fr. 7414, f° 164—176, 210—237, 238—251, 262—275, 276—281, 282—303 ; Delisle, Mand. Ch. V, n° 1830 ; B. N., Clair. 70, n° 94 et 107 ; Chavanon, Renaud de Pons, p. j. 12, p. 91— 92, d’après A. N., J 865, n° 28 ; A. M. Périgueux, CC 67, f° llr° ; A. N., JJ 104, n° 90.
98 . C. R., n° 1085.
99 . Ibid.
100 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 238—251 ; fr. 32610, f° 313v° ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. VIII, p. 66—58 ; A. N., JJ 119, n° 88 et 104, n° 90.
101 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 238—251 et 262—275 ; Clair. 20, f° 5459.
102 . B. N., fr. 25765, n° 61, 92 et 190 ; 32510, f° 301v° ; 4482, p. 86 et 32510, f° 328r° et 330r° ; A. N., JJ 123, n° 205.
103 . Morice, Preuves, t. II, col. 670 et 708 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 233r°.
104 . Hay du Châtelet, Du Guesclin, p. 333-335 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 210 — 237, 238 — 251, 262-275, 276-281, 282-303.
105 . Morice, Preuves, t. II, col. 670 et 708.
106 . Ibid., col. 730, 670 et 478.
107 . Ghron. Jean II Ch. V, t. III, p. 164—178 ; B. N., p. o. 2030, dossier Montmor, n° 50 ; G. B., n° 7326 et 17056 ; B. N., fr. 25765, n° 31 et 32, 35, 39, 41, 88, 400, 408, 434 et 25766, n° 477, 519, 532, 558 ; G. R., n° 6334 et 20392-20393 ; B. N., fr. 32510, f° 327v°-332r° ; A. N., JJ 97, n° 125.
108 . B. N., p. o. 2030, dossier Montmor ; G. R., n° 20417 et 20119 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 196—209, 238—251, 262—273, 276—281 ; A. N., JJ 119, n » 148.
109 . B. N., fr. 32510, f° 333r°, 305v°, 282v° ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXII, p. 230.
110 . B. N., p. o. 2030, dossier Montmor, n° 36 et 38 ; G. R., n° 7326.
111 . B. N., p. o., 2209, dossier Passac ; Froissart, Chron., t. XII, p. 183 ; La Chesnaye des Bois, Dict. noblesse, t. XI, Paris, 1780 ; A.N., JJ 103, n° 147 ; Anselme, Hist. maison royale, t. VII, p. 81. On peut voir encore son tombeau à l’abbaye de La Prée.
112 . B. N., Clair. 83, n° 215.
113 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 154—161, 164—176, 238—251, 262—273, 276— 281, 282—303, 197r° et 8604, n° 31 ; p. o. 2209, dossier Passac, n° 2 et 3.
114 . G. R., n° 13779 ; B. N., fr. 32510, f° 274r°, 295r° et 301r° ; 21539, p. 211 — 212 ; 25764, n° 195 et 283 et 25765, n° 103, 283, 310, 340 et 403 ; Clair. 83, f° 6566 ; B. M., Add. Ch. 3358 ; Douët d’Arcq, Pièces inédites du règne de Charles VI, t. I, p. 76 — 78 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXII, p. 335 ; Chron. duc de Bourbon, p. 58, 63 et 102 ; A. N., AB XIX, 693, s. v. Passac.
115 .G. R., n° 14044 ; Douët d’Arcq, Pièces inédites du règne de Charles VI, t. I, p. 163 ; B. N., p. o. 2209, dossier Passac, n° 13 ; N. Valois, Le Conseil du roi aux xive, xve et xvie siècles, p 107 (cf. avant-propos, n. 7). Lehoux, Duc de Berri, t. III, p. 178, n. 4 ; Hist. Languedoc, t. IX, p. 1010.
116 . Chavanon, Renaud de Pons.
117 . Ibid. ; durant la période 1369—1370, il quitta et reprit quatre fois le parti anglais.
118 . Ajouter à la référence de la note 116, B. N., fr. 20684, f° 484 ; n. a. fr. 7414, f° 154—161, 164—176, 238—251, 262—275, 276—281.
119 . Outre l’ouvrage de Chavanon, B. N., Clair. 188, n° 95 et 96, 98, 124—126, 102 ; fr. 25765, n° 160, 187, 188, 200, 201, 236, 248, 249, 262, 263, 291 et 292 ; 4482, p. 30 et 85 ; 21539, p. 75 et 32510, f° 330r°, 328r°, 313v°, 301v° ; A. N., AB XIX 693, s. v. Pons.
120 . B. N., p. o. 2330, dossier Du Pont, n° 10, 13, 16, 24, 29, 30 et 35.
121 . Outre les références de la note précédente, B. N., n. a. fr. 7414, f° 262 — 275, 276—281 et 282—303.
122 . B. N., fr. 32510, f° 260 sq. ; A. N., AB XIX 693, s. v. Pont (du).
123 . Froissart, Chron., t. VII, p. 164 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. IX, p. 498 et t. XXII, p. 385 ; Teilhard, « Registre de Barthélémy de Noces », p. 524 ; Cuvelier, Chron. B. du Guesclin, t. II, p. 374.
124 . Cuvelier, Chron. B. duGuesclin, t. I, p. 165, 171 et 177 ; Delaville Le Roulx, La France en Orient, t. I, p. 133 et t. II, p. 13.
125 . Ajouter aux références des notes 123 et 124, Froissart, Chron., t. IX, p. 10 ; B. N., p. o. 2330, dossier Du Pont, n° 7, 18 et 26 ; n. a. fr. 7414, f° 154—160, 210—237, 238—251, 205v°, 262—275 ; A. M. Périgueux, CC 67, f° 16v°.
126 . Picard, « Bureau de la Rivière » ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XV, p. 94, où Bureau est qualifié de « vaillant preudhomme » et t. XXIII, p. 22 — 24 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 180—186.
127 . Outre les références de la note précédente, G. R., n° 17075.
128 . B. N., Clair. 191, n° 98 ; n. a. fr. 7414, f° 180—186, 164—176, 224r°, 282— 303 et 20528, p. 25—53 ; G. R., n° 17155.
129 . B. N., fr. 32510, f° 245v°, 280v°, 306r° et 333r° ; Clair. 95, f° 7406 et 191, n° 103.
130 . Il est un des plus marquants parmi les Marmousets.
131 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 43 — 44 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 262—275 : « lors escuier, a present banneret » ; qualifié de baron dans une revue de 1378 (ibid., 8604, n° 60).
132 . Hay du Châtelet, Du Guesclin, p. 349 sq. ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 262 — 275, 276—281 et 282—303.
133 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360-362 et t. XXIII, p. 43 — 44 ; B. N., fr. 7858, f° 309r° sq. : il sert en 1392 sous le gouvernement d’Olivier de Clisson.
134 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 42—43 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 196—209.
135 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360—362 et t. XXIII, p. 43—44.
136 . B.N., n. a. fr. 7414, f° 196—209 et 210—237.
137 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360-362 et t. XXIII, p. 43—44.
138 . Bengy-Puyvallée, « Louis de Sancerre » ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 115—117. Ne signale pas sa qualité de chevalier banneret dans sa montre du 15 janvier 1372 (B. N., n. a. fr. 8604, n° 32) mais se qualifie tel dans sa revue du 8 septembre 1376 (B. N., Clair. 100, n° 134).
139 . Outre les références de la note précédente, B. N., n. a. fr. 7413, f° 575r° ; A. N., JJ 95, n° 450 et 99, n° 112.
140 . Moranvillé, Jean le Mercier, p. 205 sq. ; G. R., n° 221113.
141 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 140—149.
142 . Ibid., f° 164—176.
143 . Ibid., 8604, n° 32.
144 . Ibid., 7414, f° 164—176.
145 . Ibid., f° 196—209.
146 . Ibid., f° 210—237.
147 . Ibid., f° 238—251 ; Clair. 100, n° 134.
148 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 238—251.
149 . Ibid., f° 262—275 et 276—281.
150 . Ibid., f° 282—303 ; Clair. 100, n° 140.
151 . B. N., n. a. fr. 7414, f° 282—303.
152 . Outre sa biographie par Maurice de Bengy-Puyvallée, G. R., n° 2003, 2005 et 2008 ; B. N., fr. 32510, f° 329r°, 313r°, 301r° et 309v° et 4482, p. 26 ; n. a. fr. 8604, n° 87 ; fr. 26765, n° 84.
153 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360—362.
154 . OEuvres, t. I, p. 88 — 89, ballade XIII.
155 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360—362 ; A. N., JJ 103, n° 315 et 119, n° 119.
156 . Deschamps, OEuvres, t. I, p. 330—331.
157 . Moranvillé, Jean le Mercier, p. 260 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 196—209 et 20528, p. 53—77 ; Clair. 102, n° 140 et 144 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 138-139 ; B. N., p. o. 1777, dossier Lusurier, n° 2 ; G. B., n° 14007.
158 . B. N., Clair. 102, n° 145 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360— 362 ; B. N., p. o. 2684, dossier Sempy, n° 4, 9, 11 et 12 ; A.N., AB XIX 693, s. v. Sempy.
159 . Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 216 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 238-251 et 262 — 275 ; La Borderie et Pocquet, Hist. Bretagne, t. III, p. 517 ; Morice, Preuves, t. I, col. 1582 — 1583 et 1560 et t. II, col. 645 sq. ; Douët d’Arcq, Pièces inédites du règne de Charles VI, t. I, p. 164.
160 . Cabaret d’Orville l’appelle « le plus vaillant homme de Bretagne, car il fut l’un des chefs de la bataille des Trente » ; La Borderie et Pocquet, Hist. Bretagne. t. IV, p. 28 ; Morice, Preuves, t. I, col. 1582—1583 ; Chron.JeeanIICh.V,t.II, p. 15 ; A. N., AB XIX 693, s. v. Tréséguidy ; Luce, Du Guesclin, p. 496.
161 . Hay du Châtelet, Du Guesclin, p. 333—335 ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 207, 162 — 173, 276—281, 282 — 303 ; Chron. duc de Bourbon, p. 43, 49 et 58.
162 . G. R., n° 17097 ; Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXIII, p. 216 ; B. N., fr. 32510, f° 317v° ; Arsenal, 4219, f° 12 ; A. N., AB XIX 693 ; Delaville Le Roulx, La France en Orient, t. II, p. 29 et 32.
163 . Delaville Le Roulx, Comptes Tours, t. II, p. 347 — 348.
164 . B. N., p. o. 2889, dossier Trousseau, n° 6, 8, 11 — 13 et 520, dossier Brion, n° 16 ; n. a. fr. 7414, f° 154—161, 180—186 et 164—176 ; G. R., n° 22374.
165 . G. R., n° 6623 ; A. N., KK 242, f° 21r°, 68v°, 94v°.
166 . Terrier de Loray, Jean de Vienne.
167 . Ibid.
168 . Outre la référence de la note 166, Moranvillé, Jean le Mercier, p. 205 sq. ; B. N., n. a. fr. 7414, f° 140-149 et 20528, p. 25—53 et 53—77 ; n. a. lat. 184, f° 172v°.
169 . Outre la référence de la note 166, Froissart, Chron., éd. Kervyn, t. XXI, p. 360—362 et t. XXIII, p. 250—252 ; B. N., fr. 32510, f° 330v° et 333v°.
170 . Froissart, Chron., t. XXIII, p. 298 ; signalé comme chevalier dans le compte de Guillaume d’Enfernet de 1384—1385 (B. N.,fr. 32510, f° 273r°).
171 . Froissart, Chron., t. VII, p. L, n. 1 et p. 114—115 ; Fournial, Les villes et Véconomie d’échange en Forez, p. 324 ; Guigue, Tard-Venus, p. j. IV, p. 221 — 223 ; Timbal, La guerre de Cent ans, p. 470 ; Carr, « Welshmen and the Hundred Years’ War », p. 32.
172 . B. N., Clair. 114, n° 69 ; n. a. fr. 7414, f° 164-176, 231r°, 276-281, 282 — 303 ; cf. aussi Pisan, Livre Charles V, t. II, p. 194.
173 . B. N., Clair. 114, n° 77 ; fr. 32510, f° 273r° ; Arch. hist. Poitou, t. XXI, p. 200-202.
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