La distinction des savoirs
La connaissance savante s’élabore dans les milieux académiques et revendique des qualités particulières de cohérence et de vérité. La connaissance vulgaire ou ordinaire est produite tant par les médias, les professions, que par le public non spécialisé, en manifestant des propriétés conditionnées par son usage courant. Elles peuvent être comparées sur un certain nombre de critères, en mettant en évidence la frontière souvent floue et perméable qui les sépare. Surtout, la première influence la ...
Éditeur : Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 26 juin 2020
ISBN numérique : 978-2-7132-3117-9
DOI : 10.4000/books.editionsehess.21056
Collection : Enquête | 11
Année d’édition : 2015
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7132-2482-9
Nombre de pages : 328
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Bernard Walliser
IntroductionPierre Livet
Un problème d’incompréhension entre connaissance scientifique et savoir ordinaire. Le traitement de l’incertitudeClaire Beyssade
La langue. Entre usage quotidien et objet de connaissanceChristophe Prochasson
Savoirs ordinaires et savoirs savants chez les historiens. Alliances, concurrences et exclusionsAlain Gallay
Pensée scientifique et pensée vulgaire en archéologie pré- et protohistorique. La perspective logicisteWiktor Stoczkowski
Les sciences sociales ont-elles peur de l’ordinaire ? La connaissance ordinaire et la fascination pour l’extraordinaireBernard Walliser
Quand les croyances gouvernent le monde économiquePhilippe Steiner
Les sociologues et les formes de la connaissanceJean-Pierre Gaudin
Ce dont la gouvernance est le nomBernard Walliser
ConclusionLa connaissance savante s’élabore dans les milieux académiques et revendique des qualités particulières de cohérence et de vérité. La connaissance vulgaire ou ordinaire est produite tant par les médias, les professions, que par le public non spécialisé, en manifestant des propriétés conditionnées par son usage courant. Elles peuvent être comparées sur un certain nombre de critères, en mettant en évidence la frontière souvent floue et perméable qui les sépare. Surtout, la première influence la seconde par un processus de vulgarisation et, plus profondément, par la performativité qu’elle exerce à travers des dispositifs techniques. En sens inverse, la seconde inspire la première par un processus de savantisation qui décante et abstrait ses concepts et mécanismes les plus originaux. Ce processus bouclé, qui ne saurait converger, est illustré par des exemples puisés dans dix sciences sociales.
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