Préface à la seconde édition
p. I-VII
Texte intégral
1« Il n’est assurément pas facile à un auteur, à moins de schizophrénie, de porter sur son travail un jugement réellement critique. Il lui faudra un peu de temps pour acquérir le degré d’altérité nécessaire au détachement (...) Trop identifié à son objet, il ignore ses propres présupposés. Le “caché”, l’“impensé” de son ouvrage, c’est au regard d’autrui de le découvrir », écrivais-je en manière d’adieu aux Ouvriers en grève, ces vieux compagnons qui m’avaient tant appris et auxquels j’avais le sentiment d’avoir, par la recherche et l’écriture, donné une seconde vie, en les constituant en acteur collectif. Je croyais alors au pouvoir créateur de l’histoire.
2Trente ans après, suis-je beaucoup plus avancée ? De ce travail, pourtant, je n’ai cessé de m’éloigner, par la force de l’âge et par celle des choses, qui vous quittent autant qu’on les quitte.
3Ce livre vient d’une autre rive : celle de ma jeunesse ; celle d’un temps où la classe ouvrière dessinait encore l’horizon du monde et portait ses « grandes espérances ». Écrire son histoire était un moyen de la rejoindre, de s’inscrire dans son sillage d’avenir, de participer au mouvement irrésistible dont elle semblait la clef, et, plus modestement, de l’implanter dans une histoire universitaire qui l’ignorait. Sur cette fascination intellectuelle et morale, ciment de l’engagement contemporain et partiellement au cœur de ses illusions, je me suis expliquée1, ainsi que sur les choix méthodologiques qui furent alors les miens : au vrai ceux d’une génération d’après-guerre, formée à l’ascèse que Camille Ernest Labrousse insufflait à ses élèves, et dont l’austérité laborieuse s’accordait aux tensions, au sérieux des années de la Reconstruction. Exigence d’exhaustivité dans le dépouillement des sources (« Beaucoup de travail, peu de résultats »), hostilité aux aléas de l’échantillonnage (la micro-histoire n’était pas encore advenue), nécessité de preuves cumulées qui faisaient foisonner les notes et les références à vous couper le souffle, volonté de quantification jusqu’à l’obsession, seule capable d’échapper à l’imprécision d’une analyse enfouie dans l’approximation du langage « littéraire » : tels étaient quelques-uns des commandements labroussiens. Sortir les sciences humaines de l’imprécision visqueuse où elles se mouvaient, discerner les régularités, voire les lois, des comportements sociaux, parvenir enfin à la beauté métallique et transparente d’une science « dure », dont le modèle (inaccessible) étaient les mathématiques et le chemin, plus ouvert, l’économie, dont Labrousse était en histoire l’importateur pionnier : telle était l’ambition d’une exigeante et excitante modernité. Tandis que Pierre Chaunu parvenait, à partir des archives de Séville à établir les rythmes et les flux des échanges dans l’Atlantique nord des caravelles, la démographie historique appliquait l’innovation technique de l’ordinateur à la reconstitution des familles d’Ancien Régime préconisée par Louis Henry, « L’histoire sera quantitative, ou elle ne sera pas », disait Emmanuel Le Roy Ladurie, qui soumettait ses paysans du Languedoc à la question statistique. Elle serait « sérielle », au niveau des conjonctures économiques, des structures sociales et même au « troisième niveau » (Pierre Chaunu) du « mental », cette instance confuse et quelque peu inerte, où l’on rangeait pêle-mêle, comme dans un magasin des accessoires, le culturel, les psychologies sociales, les « attitudes devant la vie », les représentations : l’écume des jours, en somme.
4C’est dans cette strate pourtant, dans cette houle, que je me situais. Le mouvement m’attirait. Mais il fallait d’abord procéder à la rigoureuse comptabilité sociale d’un objet choisi, certes, pour sa puissance expressive, mais aussi pour ses dimensions mesurables, ses capacités de reproduction et ses virtualités d’observation : un objet qu’on pouvait isoler et décortiquer comme dans l’éprouvette d’un laboratoire, au microscope. J’enviais mon amie Nicole Le Douarin de traquer les mystères de l’embryon de poulet pour en déceler la structure cachée. A juste titre : la découverte de l’ADN a été une des plus grandes aventures de la connaissance, à laquelle ne saurait se comparer aucune recherche historique2.
5Comprendre les faits sociaux, c’était les traiter comme des « choses », à la manière des maîtres de l’Année Sociologique. Émile Durkheim, Maurice Halbwachs étaient mes guides, mais surtout François Simiand, dont Labrousse m’avait conseillé de faire mon auteur de chevet. À défaut de causalité, on pouvait tenter de déceler « l’antécédent le moins substituable », de calculer un coefficient de covariation, voire de corrélation, susceptible d’éclairer les comportements des agents, de comprendre leurs priorités et leurs perceptions. Le suicide avait ses constantes, sinon ses lois. La grève devait bien en avoir aussi. Elle avait ses raisons d’être. Produite par des travailleurs, elle les produisait également et je percevais ses pouvoirs de contrainte.
6Il y avait beaucoup de candeur dans cet enthousiasme quantitatif, de surcroît déplacé par rapport à ma formation, mes capacités, voire mes goûts, profondément littéraires, mais que je ressentais quasiment comme un péché dont il aurait fallu se punir. Et puis penser, n’est-ce pas « penser contre soi » ? L’histoire était une discipline, non un plaisir. Son sérieux s’accommodait mal de la poésie et du rêve. De quoi, décidément, tuer l’imagination. Heureusement, elle avait la vie dure.
7À la relecture (au survol, du moins), plusieurs traits me frappent. D’abord, la méfiance pour le langage, son pouvoir simulateur et dissimulateur, tendu comme un voile sur une autre réalité : « les choses », distinctes des « mots », et plus « vraies » qu’eux. L’idée qu’il y a un « en-dessous » du langage où circulent les sentiments, les sensibilités en fusion, les images en formation, le désir, clef du changement.
8La défiance, aussi, pour l’événement, au profit d’une quête des structures, qui le volatilise à force de le diluer. Ainsi la grève de Decazeville (1886), où périt l’ingénieur Watrin, défenestré par la foule en colère, drame exceptionnel par sa violence, événement considérable par ses effets émotionnels et politiques et sa puissance révélatrice, dissoute en ses éléments, apparaît à peine. La volonté affirmée d’étudier « une grève faite de toutes les grèves » me conduisait au refus de la monographie historique, dont je récusais obscurément le caractère aléatoire d’objet trop singulier. Conséquence : je n’ai rien fait de ce conflit « exemplaire », dont j’avais pourtant retrouvé et étudié le riche dossier judiciaire. Au vrai, j’ai écrit cette monographie à la demande de Robert Brécy qui dirigeait alors avec beaucoup de chaleur et d’ouverture les Éditions sociales, liées au Parti communiste. Mais il fut obligé de refuser mon texte, parce que je mettais en doute la parole de Lénine et parlais, incidemment, de l’alcoolisme ouvrier. « Les ouvriers ont toujours raison », me fut-il dit (vers 1960). Dans cette histoire sainte, je me sentis totalement déplacée.
9Autre absence de taille : l’espace, qu’il s’agisse du lieu (les quartiers de Paris, par exemple) ou de la région. « La région conçue comme un tempérament est une échappatoire commode qui n’explique rien » (374). « Trop ignorante des interférences subtiles qui caractérisent et modèlent les comportements géographiques, j’ai préféré m’abstenir » (719). J’étais alors en rupture de ban avec la géographie et, notamment, avec la notion de « tempérament régional », pâle substitut des brillantes analyses de Siegfried. « Faut-il départementaliser l’histoire de France ? », interrogeait Jacques Rougerie à quelque temps de là, pour répondre par la négative, résolument. Je faisais de même pour l’histoire ouvrière. J’avais évidemment tort. Les travaux de Rolande Trempé et d’Yves Lequin ont montré la pertinence d’une démarche située3. L’ouvrier que je construisais est un être abstrait, un salarié, aux prises avec la conjoncture, le patronat et, secondairement, l’État. Il est produit par la grille socio-économique que je lui applique, du moins dans le livre I (« Mouvement des grèves »). Infiniment plus concret, toutefois, dans le second, et alors lesté d’une famille, véritable centre de décision, où le rapport des sexes se profile comme une variable importante. La grève est avant tout une affaire d’hommes, seuls producteurs. Mais cette absence même pose la question des femmes qui commençait à me préoccuper.
10Quelles étaient mes hypothèses, ou du moins, mes intentions, en entreprenant ce travail ? En premier lieu, la volonté politique d’une histoire « scientifique » (opposée à « idéologique »), au plus loin de l’histoire officielle de la classe ouvrière, telle que la pratiquaient le PCF et, plus largement, le léninisme, et qui privilégiait les avant-gardes, les appareils, les organisations (syndicalisme et socialisme), au détriment de la « base ». Lectrice de Rosa Luxemburg et de Simone Weil, admiratrice de la vie ouvrière de Pierre Monatte, amie de Jean Maitron, avec lequel j’organisais en 1960, à la demande d’Ernest Labrousse, dont j’étais l’assistante, le colloque sur « le Militant ouvrier » d’où est né le Mouvement Social, je récusais cette interprétation. D’où mon insistance sur la notion d’« expérience », mon attention aux pratiques quotidiennes, qui m’ont permis de retrouver le geste, la parole et la rue, les gens d’en bas, dont j’exagère sans doute a contrario les capacités créatrices. La tradition ouvrière, cumulée au fil du temps, transmise par le lien des métiers ou des familles, me paraissait le creuset des revendications, le lieu de renouvellement des perceptions, d’invention des représentations. D’où aussi mon acharnement à défendre, contre Charles Tilly et Edward Shorter par exemple, la préséance de la grève par rapport au syndicalisme. La grève précède et engendre le syndicat, non l’inverse ; et la syndicalisation de la grève, c’est à la fois sa rationalisation efficace, mais aussi sa possible domestication4. L’idée de grève générale sourd de l’expérience même des « bras croisés » où les producteurs éprouvent leur puissance. Sur ce point, j’adhérais aux conceptions d’un syndicalisme d’action directe dont Jacques Julliard montrait par ailleurs la cohérence et l’autonomie5. On les retrouvait dans le côté anti-autoritaire, voire spontanéiste, de mai 1968. Mai, souvent invoqué ici, a infléchi les perspectives de cette thèse, alors en voie d’achèvement, et en a libéré l’écriture. Elle est donc, doublement, fille de son temps.
11La fonction expressive de la grève, si visible en 1968 et dans les années ultérieurs, s’en est trouvée revalorisée et par conséquent, les textes et les mots, non plus soupçonnés de leurre, mais crédités au contraire du pouvoir libérateur de dire, et de dire le désir qui traverse l’histoire du mouvement ouvrier : désir de vivre mieux, de consommer, de posséder des objets et du temps, d’être considéré, de jouir de libertés, d’exister, seul et ensemble. Moyen de pression remarquablement efficace, dans sa jeunesse affranchie, la grève est aussi et autant mode d’expression et d’affirmation d’un groupe en fusion. D’où le titre, Les ouvriers en grève, choisi pour souligner cet aspect existentiel.
12Sans doute y avait-il là quelque tendance à idéaliser mon objet. J’ai éprouvé à maintes reprises le sentiment de créer un acteur collectif qui n’existait que par mon récit. Ces ouvriers dispersés aux quatre coins de sources par moi rassemblées, ressentaient-ils cette conscience de groupe, voire de classe qui, d’autre part, s’avère si fragile, fragmentée par les différences ethniques, religieuses, professionnelles, catégorielles, sexuelles... ? Que d’obstacles sur les chemins d’une impossible unité dont E.P. Thompson montrait, pour l’Angleterre de l’époque chartiste, qu’elle était passagère, toujours à refaire, processus et jamais état6.
13Ces obstacles me paraissaient de plus en plus élevés. L’accouchement d’une classe ouvrière comme acteur social constitué (« pour soi » pour reprendre la vieille terminologie sartro-marxiste) était un processus lent et difficile. Le rôle du syndicalisme n’était-il pas justement de capitaliser l’expérience et de la rendre plus opérationnelle ? Ce qui manquait tellement au féminisme, par exemple, affronté de ce fait à la perte et à l’oubli. Tout aussi complexe était la fabrication d’une classe ouvrière « en soi », comme formation sociale objective et matérielle. Artisans et paysans n’éprouvaient guère d’attrait pour la rigueur des usines, qu’ils appelaient « bagnes industriels », à l’image des travaux forcés de la Guyane et de la Nouvelle-Calédonie. Je conçus alors l’idée de consacrer à cette résistance ouvrière et populaire à l’industrialisation, à la discipline industrielle sous toutes ses formes, un livre pour lequel Michel Foucault, quelques années plus tard, apportait tant de suggestions7. Ce livre, en amont des ouvriers en grève, je projetais de l’appeler « la fin de la récréation ». Mais je ne l’écrivis jamais.
14En effet, tandis que la classe ouvrière entrait dans une crise économique et politique irrémédiable, que disparaissaient des pans entiers de ses structures professionnelles — la mine, la métallurgie — et géographiques — le Nord, la Lorraine —, qu’elle devenait matériau de musée, et les usines, des sites d’archéologie industrielle, d’autres objets naissaient dans les plis de l’actualité : les prisons, les femmes, autres silencieux de l’histoire, étaient au cœur des « nouveaux mouvements sociaux », identifiés par Alain Touraine.
15Construire une histoire des femmes, souvent croisée d’ailleurs avec celle du travail, absorba désormais le plus clair de mon énergie, dans un sentiment ludique de réconciliation entre trajectoires personnelle, intellectuelle et politique, nécessairement plus écartelées dans l’histoire ouvrière. Et pourtant Jacques Rancière observe à ce propos : « Michelle Perrot parlant de « son » problème semble parfois moins « chez elle », qu’elle ne l’était en parlant de la grève ouvrière (...) Parler de la grève ouvrière était peut-être, paradoxalement, une manière plus aisée d’investir en objet d’histoire le sentiment du silence des femmes »8. Peut-être me suis-je trompé d’objet, ou du moins de manière de l’investir ? Peut-être faut-il davantage se désintéresser ? « Se perdre pour se trouver », selon la vieille leçon évangélique. L’altérité demeure sans doute la meilleure façon d’être au monde et de le comprendre, d’accéder à l’universel.
16Cependant, l’histoire ouvrière s’est développée, si vigoureusement qu’il n’est pas possible d’en évoquer les prolongements. Appuyée sur des institutions – le Centre d’études des mouvements sociaux et du syndicalisme de la rue Malher, notamment, initié par Jean Maitron, puis dirigé par Jacques Droz, Antoine Prost et aujourd’hui Jean-Louis Robert –, une revue – le Mouvement Social, qui, sous la conduite de Patrick Fridenson, a élargi ses perspectives à l’ensemble du salariat et de l’histoire sociale –, elle est devenue un champ parcouru dans toutes ses dimensions, économiques (industrie, techniques, usines, mutations du travail...), sociales, politiques (associations, syndicalisme, socialisme), culturelles (fêtes, manifestations, symboles, images...)9. Le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, le célèbre Maitron, cathédrale de vies englouties et sauvées dans le paradis de la bibliothèque, constitue un formidable « lieu de mémoire », qui témoigne sur une transcendance abolie qui fut une des plus grandes aventures du siècle10.
17La classe ouvrière est désormais une formation sociale du passé, comme l’industrie, notamment la seconde révolution industrielle, celle du fer et du charbon, qui l’avait portée dans ses flancs. Son histoire s’achève. Porteuse d’espoirs qui furent souvent des illusions11, terrain de manipulations tragiques, elle fut aussi riche d’inventions de toute nature, théoriques et pratiques. Parmi elles, la grève, qu’elle a léguée au monde du travail, pour le meilleur, quand il s’agit d’une juste défense des droits et des dignités bafoués, pour le médiocre quand le syndicalisme, mué en corporatisme étroit, devient le rempart d’intérêts catégoriels crispés, au lieu d’être la grande force d’innovation qu’il devrait être, et qu’il a été, qu’il est souvent. Dans des relations sociales toujours plus complexes, la grève est un instrument d’usage délicat, sans cesse à redéfinir. Elle est l’une, parmi d’autres possibilités de parole et de refus que possèdent les salariés, qui sont aussi des citoyens.
18C’est cette expérience que raconte ce livre. Histoire d’une jeunesse, histoire de jeunesse.
19septembre 2000
Notes de bas de page
1 Cf. « L’air du temps », in Pierre Nora, Essais d’ego-histoire, Paris, Gallimard, 1987, p. 241-292.
2 Voir à cet égard, son livre à paraître prochainement chez Odile Jacob.
3 Rolande Trempé, Les mineurs de Carmaux de 1848 à 1914, Paris, Éditions ouvrières, 1971 ; Yves Lequin, Les ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914), Presses Universitaires de Lyon, 1977.
4 Cf. Charles Tilly et Edward Shorter, « Les vagues de grèves », suivi d’un « Débat » avec M. Perrot et Claude Durand, Annales, juillet-août 1973. Le grand livre de E. Shorter et Ch. Tilly, Strikes in France, 1830-1936, est paru en 1974 à Cambridge University Press. On sait que les problèmes de la mobilisation collective sont au coeur de l’oeuvre de Charles Tilly.
5 Jacques Julliard, Fernand Pelloutier et les origines du syndicalisme d’action directe, Paris, Le Seuil, 1971 ; Autonomie ouvrière. Études sur le syndicalisme d’action directe, Paris, EHESS, Gallimard/Le Seuil, 1988.
6 E.P. Thompson, The making of the English working class, Londres, Gollancz, 1964 (tr. fr. La formation de la classe ouvrière anglaise, EHESS, Gallimard/Le Seuil, 1988).
7 Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.
8 Jacques Rancière, « L’historienne en proie au silence », in Critique, janvier-février 2000, n° 632-633, « L’envers de l’Histoire », p. 2-13 ; à propos de M. Perrot, Les femmes ou les silences de l’Histoire, Paris, Flammarion, 1998.
9 On se reportera, pour des bilans d’ensemble, aux livres de Gérard Noiriel et d’Alain Dewerpe.
10 À cet égard, cf. Michelle Perrot, « Les vies ouvrières », in Les lieux de mémoire, sous la direction de Pierre Nora. III/Les France. 3. De l’Archive à l’Emblème, Paris, Gallimard, 1992, 86-130.
11 François Furet, Le passé d'une illusion, Paris, Laffont-Calmann-Lévy, 1995.
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