1 Pour les xvie-xviiie siècles, voir Carl Havelange, De l’œil et du monde, Une histoire du regard au seuil de la modernité, Paris, Ζ Fayard, 1998. Pour la peinture, voir Daniel Arasse, Histoires de peintures, Paris, Denoël, 2004.
2 François Hartog, Le miroir d’Hérodote. Essai sur la représentation de l’autre, Paris, Gallimard (« Folio »), 2001, p. 271-282.
3 François Furet, Penser la Révolution française, Paris, Gallimard, 1978 ; Id., « Naissance d’un paradigme : Tocqueville et le voyage en Amérique », Annales E. S. C., 2, 1984, p. 231-232.
4 Augustin Thierry, « Première lettre sur l’histoire de France », 13 juillet 1820, in Marcel Gauchet, éd., Philosophie des sciences historiques, Le moment romantique, Paris, Seuil, 2002, p. 70. Sur Thierry, Lionel Gossman, Augustin Thierry and liberal historiography, History and theory, Middeltown, Wesleyan University Press, 1976, vol. 15 ; M. Gauchet, « Les Lettres sur l’histoire de France d’Augustin Thierry », in P. Nora, éd., Les lieux de mémoire, t. 2, La Nation, vol. 2, Paris, Gallimard, 1987.
5 M. Gauchet, ibid., p. 71.
6 Louis Marin, Le portrait du roi, Paris, Minuit, 1981, p. 86-91.
7 A. Thierry, Considérations sur l’histoire de France, in Œuvres complètes, IV, 1868, p. 145.
8 A. Thierry, Lettres sur l’histoire de France, in Œuvres complètes, III, 1867, lettre v, p. 57.
9 Prosper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne, Paris, 1824-1826, p. XXXIV.
10 Ibid.
11 Le Censeur européen, 27 mai 1820, repris dans Dix ans d’études historiques, Paris, Just Tessier, 1835, p. 446. (Augustin Thierry souligne).
12 Barante, Histoire des ducs de Bourgogne, p. XXXV. Dans la préface de La comédie humaine, Balzac écrit : « La société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire. »
13 A. Thierry, Lettres sur l’histoire de France, Préface, in Œuvres Complètes, III, p. 4.
14 A. Thierry, Dix ans d’études historiques, p. 344.
15 Ibid., p. 353-354.
16 A. Thierry, Considérations sur l’histoire de France, p. 148.
17 Michel Foucault, Naissance de la clinique, Paris, Presses universitaires de France, 1963.
18 Jules Michelet, « Préface de 1869 », Œuvres complètes, Paris, Flammarion, 1974, t. 4, p. 11-27.
19 Michelet, L’Etudiant, leçon, 13 janvier 1848, Paris, Seuil, 1979, p. 110-115.
20 Roland Barthes, « Michelet, l’histoire et la mort », Esprit, avril 1952, p. 499.
21 Foucault, Naissance de la clinique, p. 169.
22 Ibid., p. IX.
23 Ibid., p. 148, 149.
24 Ibid., p. 170.
25 Ibid., p. 176.
26 Alexis de Tocqueville, à propos de « notre ancienne société » : « j’ai fait comme ces médecins qui, dans chaque organe éteint, essayent de surprendre les lois de la vie », L’Ancien Régime et la Révolution, in Id, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, 1952, t. 2, p. 73.
27 Michelet, Paris-Guide par les principaux écrivains et artistes de la France, Paris, 1867, Im partie, p. 142.
28 Philippe Ariès, L’homme devant la mort, Paris, Seuil, 1977, p. 510.
29 Michelet, Journal, 20 juillet 1834, Paris, Gallimard, 1959, t. 1, p. 120.
30 Ibid., p. 11.
31 Michelet, « Préface de 1869 », p. 12.
32 Ibid., p. 14.
33 Ibid.
34 Ibid., p. 11.
35 Michelet, Journal, 30 janvier 1842, t. 2, p. 378.
36 Michelet, Histoire de la Révolution française, t. 2, « De la méthode et de l’esprit de ce livre », p. 9, 12,15.
37 Voir supra p. 60-61.
38 Michel de Certeau, L’écriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975, p. 222-226.
39 Michelet, Nos fils, Paris, 1870 ; R. Barthes, Michelet par lui-même, Paris, Seuil, 1954, p. 175.
40 Claude Digeon, La crise allemande de la pensée française (1870-1914), Paris, Presses universitaires de France, 1959, p. 155-254.
41 Fustel de Coulanges, « Cours de Strasbourg 1861-1862, Leçon d’ouverture » (inédit).
42 Ibid. Ultérieurement il élargira, en la socialisant, sa définition de l’histoire : elle est la science de l’homme vivant, agissant en société ; mais il en réduira les prétentions scientifiques : elle ne découvre pas de lois.
43 Fustel de Coulanges, La cité antique, Paris, Flammarion, 1984, p. 2 (c’est moi qui souligne) ; voir F. Flartog, Anciens, Modernes, Sauvages, Paris, Galaade, 2005, p. 177-179.
44 Fustel de Coulanges, Essai historique sur la guerre et la Commune, in F. Hartog, Le XIXe et l’histoire, le cas Fustel de Coulanges, p. 223-266.
45 Lettres à G. Sand, 31 mars et 8 septembre 1871, in G. Flaubert, Œuvres complètes, Paris, Club de l’Honnête Homme, 1975, t. XV.
46 Fustel, La cité antique, p. 2.
47 Paul Guiraud, Fustel de Coulanges, Paris, 1896, p. 145-159.
48 Fustel, « Conditions pour bien lire les textes », in F. Hartog, Le XIXe et l’histoire, p. 396.
49 Fustel, « De l’analyse des textes historiques », in F. Hartog, Le XIXe et l’histoire, p. 367-373.
50 Ibid., p. 372.
51 Michelet, « L’héroïsme de l’esprit », in Œuvres complètes, t. 4, p. 31 : « Le fil de la tradition, en toutes choses avait été brisé. Tous attestaient, louaient, blâmaient un passé (romain, chrétien, révolutionnaire, n’importe), qu’ils ignoraient également. »